Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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02 janvrier 1914
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s.n. 1914, 02 Janvrier. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6d5p844g7h/
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ytfoîÉirO 10 CHOMES 39" ANNEE 2 JANVIER 1914 — N° 14 MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'Af'NEE PRÏX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 6.00 (Étranger .... 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ' es abonnements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEF! Georges Warfaaz, 51, RUE OSY. "éléphone 17 21 Anvers Bruxelles : 68, rue Maes. Les annonces sont reçues au bureau du Journal || sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sont pas rendus. Les articles signés n'engagent que leurs auteurs. Nos Artistes M. IROSSLLLI dit Théâtre Royal 'd'Anvers. A ses Abonnés, à ses Lecteurs, à ses Collaborateurs « MEPHISTO » présente ses vœux Les plus sincères pour l'année nouvelle. Intérieurs d'Artistes Mme Jeanne Lion C'est enljfâ; Versailles et Paris, à liacofi-les-Bruyè-es, un petit ondrojt calme au nom charmeur. J'y uis allé l'autre dimanche, alors que tombait la ves-irée.L'adorable artiste que tout Anvers a si souvent ap-•liiudie dont le dépari a laissé un vide non com->lé, IVxquise créatrice do tant d'inoubliables figures lUpfeinles de Kart le'plus pur et le plus raisonné, a grande et comprêhensive interprète de Bataille, le Bernstein et d'Hervieu, a fixé son foyer en cette lanlieue parisienne où les grâces de l'été doivent Ire attendrissantes et douces. ' J'ai sonné à la porte de in petite villa Iranquille et ai demandé la maîtresse du logis, et tout de suite ai revééu les' rares et précieux instants dont j'avais ;ardé mémoire, lors de quelques eutrçlieris à l'Hôtel détropole, il y a déjà ([uelques mois. Madame Lion me reçoit avec cette nonchalance un pou lasse qui lui donne un charme si prenant, elle me fait les honneurs de son home coquet avec un esprit et une verve qui n'appartiennent qu'aux seules parisiennes et qui donnent un prix inestimable à leurs moindres paroles. Et c'est le foyer confortable, orné par des mains attentives et maternelles, désireuses que la voyageuse, au retour de ses triomphales tournées, retrouve on sa maison le sourire accueillant des portraits fa-liers et la disposition des bibelots aimés. Le piano ancien semble attendre qu'on éveille ses sonorités '•oilées, des bonbonnières bâillent, des vases s'épanouissent, des rubans jettent leur note discrète, tandis que des fourrures s'allongent sur un divan dans la vérandah proche. Des brochures ouvertes, des revues coupées aux feuillets cornés, des journaux dépliés... on est ici chez une artiste à qui rien n'est indifférent et qui veut savoir, apprendre et se rendre compte. Vpprendre ! Telle semble, en effet, être la devise de Jeanne Lion. Rien ne la rebute, rien ne la décourage, elle étudie sans cesse et creuse et fouille et dissèque les personnages qu'elle doit interpréter, c'est pourquoi son jeu est empreint de cette vérité et de ce naturel surprenants. ©!•• connaît tout et comprend toutes choses, c'est non seulement une femme charmante, niais encore une femme intelligente, aussi lotîtes les ambitions lui sont-elles permises. Pour le moment Madame Lion fait les beaux soirs de la Comédie des Champs-Elysées, où elle joue dans Le Veau d'Or la comédie satyrique de Lucien Gleize, le principal rôle féminin, avec quel talent, quelle maîtrise, et aussi quel succès ! Le public parisien si froid d'ordinaire, ne lui ménage pas ses applaudissements et grâce à elle, la pièce connaîtra bientôt la chance des centièmes représentations. Madame Lion caresse d'autres projets fort intéressants, mais j'ai promis de n'en rien dire, et bien qu à regret, je tiens la parole donnée. Bientôt j'aurai le plaisir do vous reparler de celle qui fut, splendidement, La Femme I\ue. GEORGES GOFFIN. Les Théâtres Théâtre Royal L'ILE EN FLEURS. Passons rapidement sur le Rêve du Berger qui ne fut malheureusement ni celui du spectateur, ni celui de l'auditeur et disons toul-de-suitc lo très réel succès remporté par la ravissante œuvre do notre jeune et distingué compatriote M. Ludovic Stiénon du Pré. Nos lecteurs se souviennent encore du succès que remporta ici, il y a deux ans, ( eci n est pas un conte. L'Ile en Fleurs, mieux chantée et jouée, plaira davantage, et le jour où le jeune auteur nous présentera une pièce plus importante, nul doute cju il ne soil déjà l'enfant gâté du public anversois. Ne revenons pas sur le livret, qui est de Gaston Dumes-tre, et ne manque ni d'intérêt, ni d habileté, dans sa brièveté un peu concise et disons quelques mots de la musique. Elle est chantante et mélodique avant to'ul, malgré loul et s'apparente à l'école de Massenet: même parti-pris d'accompagnements simplifiés, mêmes mélodies dominantes, mêmes harmonies concordantes entre l'orchestre et le chant. Quelques phrases larges et fort bien venues sont à signaler tout particulièrement. L'ouverture, d'abord. ensuite la chanson populaire : « Arrêtez l'oiseau qui s envole » Ensuite et surtout le très joli récit nuancé de Colonna que M. \ irly détaille dans la perfection. Enliti 1 air de Paola, que Mlle Zenslca, jolie et gracieuse, a su conduire avec une réelle maîtrise. Bref, une partition pleine de promesses et qui fait augurer un très bel avenir artistique. L'œuvre est défendue par d'excellents artistes : Mlle Zenska, très en voix, a chanté et joué à la satisfaction générale ; la scène finale fut rendue d'une façon saisissante par la jeune et brillante artiste qui joue, enfin, un rôle cligne d'elle. M. Charmai, excellent comme à l'ordinaire, bien grimé, bien en voix, n'eût que des éloges et des applaudissements à recueillir. M. Virly — parfait comme toujours, joue en très grand comédien, l'atroce scène finale. Et MM. Maréchal et Maudier furent très bons. L'orchestre, par contre, lourd et bruyant. Pourquoi, diable, n'est-ce pas M. Frigara qui le dirigeait ? Une ovalion interminable salua la péroraison de l'œuvre, on réclama inlassablement le jeune auteur qui, empêché par un deuil de famille, ne put venir saluer la brillante assistance. La soirée avait commencé par Cavalleria Ruslica-na oîi seuls M. Trosselli, Mme Causse et M. Frigara sont à citer avec quelques éloges. G. WARFAAZ. Coulisses DE STUPIDES RAGOTS decoulisses ont circulé au Royal à propos de l'attribution que nous avions proposée du rôle de Siebel à M. Maudier, notre excellent troisième ténor. Les imbéciles n'ont pas manqué de chercher midi à quatorze heures et de se couvrir eux-mêmes de ri-licule. Le rôle de Siebel, dist; ibué à une femme, en vertu d'une tradition idiote, et par cela même Sacro-sainte, devrait être chanté par un homme, il faudrait être te dernier des cancres pour y trouver à redire. Le compagnon de Valentin, l'amoureux de Marguerite, joué pa un travesti, celà a quelque chose d'équivoque et d'illogique que nous voudrions voir changer par un directeur novateur et quelque peu audacieux. M. VIRLY vient de signer un superbe engagement à Lyon, pour la saison prochaine. Voilà notre brillant pensionnaire en route pour Paris. M. Corin a fait l'impossible pour le décider à rester parmi nous, une saison encore, mais M. Beyle, le directeur lyonnais n'a pas voulu laisser échapper un artiste de cette envergure. Nous félicitons sincèrement M. Pol Virly. CHARMAT est engagé à Montpellier. Voilà un précieux artiste qu'on îegrettera également. A ROUEN on vient de reprendre « Quo Vadis » avec \1. Geyre et Mme Dilson. ffM. STIENON I)U PRE est certainement le compositeur belge le plus joué à l'étranger. « Ceci n'est pas un Conte » a été représenté en Belgique, dans plusieurs villes de France, puis traduit en italien, joué dans la péninsule, dans les pays balkaniques et jusqu'en Amérique du Sud. « L'Ile en fleurs » a été jouée en Roumanie et en Italie avec le plus vif succès.Nul doute que les théâtites belges pt français ne l'accueillent à leur tour le plus sympathique-ment du monde. M. ERNEST VAN DYCK dirigera, à l'Opéra de Paris, les études du répertoire Wagnérien. MME FIERENS, la splendide falçon qui passa deux saisons au Royal, il y a six ou sept ans, vient de mourir Marseille où elle était engagée et où elle avait débuté avec grand succès. Mme Fierens, née à Bruxelles, était la sceun du critique d'art bien connu M. Fierens-Gevaert. » » FI 9 I ^ Kl I \f O P I ^ Compag= d'Assurances au Assurez-vous au H H tIMIX DtLbt capital de Frs. 2.000.000 Siège social : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur- René KINART

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Cet article est une édition du titre Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1875 au 1925.

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