Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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s.n. 1918, 20 Mai. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n874740/
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NOTRE AVENIR TROIS MOIS 1 fr. 25 HEBDOMADAIRE SOCIAL CHRÉTIEN BELGE PARAISSANT TOUS JLES DilWAWCKES LE NUMÉRO ÎO Cent. 20 MA! 1918 BUREAUX ; I, Avenue des Ursulines - LE HAVRE Ie Année - N° 11 PENTECOTE La Pentecôte est une des grandes fêtes de l'Eglise. CetSte solennité rappelle au chrétiens la descente du Saint Esprit et la fondation de l'Eglise du Christ. Dis jours après l'Ascension, l'Esprit Saint, conformément à la promesse de Jésus-Christ, descendit sur les apôtres réunis au Cénacle. Pour frapper les sens, l'Esprit de Dieu se manifesta visiblement sous la forme de langues de feu. Les apôtres furent « confirmés ». Désormais, les douze pauvres pêcheurs du lac de Génésareth ignorants et craintifs jusqu'alors, commencent la mission la plus grandiose qui ait jamais été confiée à des mortels! Forts de la force de Dieu lui-même, ils s'en vont à la conquête pacifique du monde, pour gagner les esprits et les cœurs à la doctrine de Jésus-Christ. Sans d'autres armes que la grâce de Dieu, ils imposeront à un monde payen la loi austère du sacrifice chrétien. Là où régnaient l'égoïsme, la haine et l'orgueil, ils feront fleurir l'abnégation, la charité, la fraternité. Le Maître leur avait dit: Allez, et enseignez toutes les nations! Ils s'en vont et l'Esprit de Dieu change la face de la terre. « Et reno vains jaciem terrae ». Les apôtres fondèrent l'Eglise de Dieu, le royaume spirituel des âmes. Cette Eglise de Dieu, dont nous nous glorifions d'être les fils, a toujours été combattue, et elle est toujours victorieuse... elle a vu et verra sombrer tous les empires et toutes les puissances fondées sur la force et la violence... et elle restera toujours; elle a comme garanti, les promesses de Dieu: « Non praevalebunt! » Parmi toutes les preuves de la divineté de l'église catholique il n'en est pas de plus convaincante, et sûrement pas de plus palpable, — j'allais dire pas de plus humaine —■ que l'histoire de sa merveilleuse fondation et de sa durée à travers les siècles. Humainement, nulle proportion entre les moyens employés et l'effet obtenu. Les prédicateurs de cette nouvelle religion, basée uniquement sur l'idée de sacrifice et de renoncement personnel, sont des juifs. Cette race était abhorrée et ne jouissait d'aucune considération, d'aucun crédit. La nouvelle doctrine va d'ailleurs à l'encontre de toutes les idées reçues : elle enseigne l'humilité, la charité, la chasteté à des générations orgueilleuses, égoïstes et corrompues. L'impression que produisait cette prédication sur les Grecs et les Romains, dont la civilisation payenne était arrivée en ce moment au dernier degré du raffinement, est indiquée par le geste et la réponse des Athéniens qui se retirèrent en haussant les épaules et en disant avec ironie: « Nous reviendrons vous écouter demain. ». Et cependant, les apôtres ont réussi ! Si Deus nobiscum quis contra nos/ Si Dieu est avec nous, qui serait contre nous! Le christianismue a changé la face de la terre. Et l'Eglise catholique dure! Que de fois les persécuteurs, les hérétiques, les incroyants ont prédit sa fin et cru « ensevelir son cadavre » ! Que de tempêtes ont battu furieusement le roc sur lequel l'Eglise est bâtie! Non prae valebunt! Les forces de l'enfer ne prévaudront jamais contre Elle! Le rôle de l'Eglise n'est pas fini! On ^attaque l'Eglise de Dieu': c'est dans sou programme. On attaque son chef sur terre avec malice, haine et parti pris: c'est encore dans son programme. Le disciple n'est pas mieux traité que le Maî+re. Et peut-être nous-mêmes au plus fort de la tempête, quand les flots courroucés battaient rageusement la barque de St-Pierre et menaçaient de la faire sombrer, avons-nous crié comme les apôtres: Salva 110s, Domine, perimus. Sauvez-nous, Seigneur, nous périssons! Peut-être avons-nous mérité le reproche : aQuid times, viodice fidee ». Que craignez-vous, hommes' de peu de foi ! Après l'effroyable tourmente qui bouleverse l'humanité, quand la tempête sera apaisée, et qu'il faudra reconstruire l'ordre social... malheur aux peuples de la terre, s'ils 11e reconnaissent pas l'action bienfaisante de l'Eglise de Dieu, s'ils 11e tiennent pas compte de l'idée surnaturelle et religieuse! L'homme ne vit pas seulement de pain. Le justice, la charité, la fraternité régneront sur terre si l'ordre nouvel qui sortira de ce cata-clisme est basé sur les principes éternels de l'Evangile prêché par les pêcheurs de Galilée ! Et nous, soldats de la bonne causé, rappelons-nous que c'est l'hutr.me qu: plante, mais c'est Dieu qui donne ia cioissance. Si nous voulons atteindre n<j-tre idéal qui est la réorganisa/ton '"t1 retienne de la société, nous devons être forts! Ne rougissons jamais de ce bea'4 titre de; chrétien et de fils de l'Eglise, ne mettons jamais lâchement en poche le drapeau de nos convictions chrétiennes ! Les apôtres sont morts pour la foi ; sachons-nous, au moins, proclamer hautement, sans bravade, mais aussi sans peur, nos croyances! SYLVIUS La seras anglaise (ta te atfiÉtralioûs belges —0-0— De nombreux agents des différentes administrations belges, se trouvant seuls au Havre, éprouvent parfois des difficultés pour effectuer certains achats, faire des courses, etc. Aussi, sont-ils amenés à nolliciter l'autorisation de s'absenter pendant les heures de bureau, ce qui est désagréable à demander pour l'agent et est préjudiciable au service. Ne pourrait-on pas instaurer dans nos administrations la « Semaine anglaise »? II suffirait d'ouvrir les bureaux une demi-heure plus tôt les 6 jours de la semaine, et ainsi serait compensée la fermeture des bureaux le samedi après-midi et les agents auraient ainsi le loisir suffisant pour s'occuper de leurs affaires, ce qu'ils ne peuvent faire ni le matin, ni le soir, ni de 12 à ^ heures, car à ces moments les bureaux français et la plupart les magasins sont fermés. On faciliterait également, par ce système, les moyens cfont disposent certains agents pour rentrer dalis leurs familles qui, faute de logement au Havre, ont dû se fixer à 2 ou 3 heures de cette ville, ou sur la rive gauche de la Seine. Nous sommes convaincus que les autorités sauront faire droit à cette demande, dont la réalisation prouvera également nos sympathies à nos alliés, les Anglais. A. de F. L'Impérialisme des Socialistes Allemands UNE LETTRE DE 40 DEPUTES FRANÇAIS A M. BRANTING Les socialistes allemands sont devenus les serviteurs dociles de Guillaume au même titre que les hobéreaux et les jun-kers. Le « Vorwaerts », l'organe officiel du parti socialiste, écrit dernièrement: « Nous voulons à l'ouest une paix par la victoire forte de l'Allemagne, comme nous l'avons imposée à l'Est. » Mais une voix de protestation .s'est fait entendre. Le citoyen Branting, leader socialiste suédois — sur la vue des articles du « Yorwaerts » —a prononcé le verdict suivant : « Un parti qui trahit ainsi le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, s'exclut lui-même de l'Internationale. » La délégation américaine, par l'organe de James "Wilson, a marqué son plein accord avec ce verdict. A leur tour, 40 dépùtés socialistes français, appartenant à l'aile droite du parti et que l'on nomme des majoritaires, se sont définitivement constitués en groupe séparé et ont envoyé.à Branting leurs félicitations. Dans leur lettre ils disent notamment : « On avait pu lire depuis longtemps des affirmations très nettes de tendances impérialistes par des socialistes allemands isolés. Mais le parti et son organe officiel avait jusqu'ici évité les déclarations trop compromettantes. La solidarité dû vieux parti social-démocrate allemand avec le gouvernement impérial était dissimulée sous des formulés d'apparence démocratique, telles que l'équivoque formule russe de la « paix sans annexions ni contributions sur la base du droit des peuples de disposer d'eux-mêmes », adoptée avec tant d'empressement, dès le 19 avril 1917, par le groupe du Reichs-tag. Aujourd'hui, le masque est jeté, le vieux parti dédaigne l'hypocrisie. Après j avoir fait mine de protester contre 'la paix de Brest-Litovsk, tout en acceptant, il «e reconnaît enfin le complice de la grande entreprise de domination pan- e germanisme. c « Nous prenons acte de l'aveu. Il est précieux, puisque tant de socialistes, r dans les pays neutres et même dans les r pays alliés, ne pouvaient se décider à voir la trahison de la sociale-démocratie ^ allemande. Maintenant la clarté est ^ faite, aveuglante. Mais il est triste de *-penser qu'une telle clarté était néces- ^ saire. 1 Et après avoir exposé que dès la date du 4 août 1914, à la suite du vote des F crédits de guerre au Reielistag, le parti c socialiste allemand avait déserté le so- ^ cialisme et la solidarité internationale, les-auteurs concluent ainsi: ! « Les Alliés défendent le monde con- d tre une entreprise de domination. A ce ^ but de résistance, ils ont ajouté un programme pontif esquissé dès .1914 par v le parti socialiste français alors unani- 11 me. Ils veulent réaliser le plus complète- Y ment possible le droit des peuples, con- ^ dition nécessaire pour l'établissement 3 d'un régime juridique international qui 9 seul pourrait assurer la paix durable. A j la « pleine paix allemande », ils peuvent ainsi opposer une paix qui ne serait ni anglaise, ni américaine, etc.., mais uni- 1 versellement humaine, et qui compren- A drait une Allemagne devenue enfin na- 1 tionale au lieu d'être pangermaniste. » I a Ils ont seulement le tort de ne for- 1 muler leur programme qu'en termes trop ' généraux et vagues. Nous, socialistes * français, certains d'être compris par le ^ citoyen Branting, heureux et fiers de son ' approbation, nous lui adressons l'ex- * pression de notre profonde sympathie. Signé: Aldv, Aubriot, Barthe, Basly, Bon Bouveri, Théo Bretin, F. Brunet, ^ Cadot, Compère-oMrel, Copstans, De- I jeante, Demoulin, docteur Doisy, Durre, c umas, Dumas, Fourment, Goniaux, ^ Groussier, Jobert, Lamendin, Delaporte, Lauche, Laurent, Lebey, Lecointe, Le- 1 vasseur, Larquin, Maugé, docteur Na- 1 varre, Nectoux, Pouzet, Reboul, Rin- ] guier, Hubert Rougé, Rozier, Salem-, bier, Varenne, Yeber, Vigne. ^ Dès le début de la guerre nous, les ' catholiques-sociaux de Belgique — et aus- ? si nos amis des pays alliés} — nous avons proclamé l'impérialisme de TOUS les Allemands, les hommes du « Centre » et des « syndicats chrétiens » inclus. Depuis lors notre point de vue est resté invariablement le même : « rupture avec ces impérialistes! » Pas un acte n'a été posé, pas un mot n'a été prononcé qui I aient changé depuis 1914 jusqu'à ce jour notre attitude. Nous ne le regrettons pas. Les faits cités plus haut sont au contraire la preuve péremptoire que nous avons suivi la bonne voie. Nous nous en écarterons point... [• L'ECHANGE DES PRISONNIERS 3 D'après l'accord conclu avec les Allemands, le 26 avril 1918, seront rapatriés t sans conditions: r 1) Les militaires de 45 ans au moins et les militaires de 40 ans pères de 3 enfants 3 au moins. 2) Tous les prisonniers pris avant Te t 1er novembre 1916, et internés en Suisse , pour blessures au maladies seront rapa-» triés. 3 3) Les militaires belges prisonniers de-1 puis plus de 18 mois seront échangés tête pour tête et grade pour grade êî rapatriés 3 en France. Le rapatriement se fait d'après' 1 l'ancienneté do capture et d'après l'âge du , prisonnier. s PRISONNIERS CIVILS t Le 22 mars 1918 une convention belgo-allemande a été conclue à Berne, accord s relatif aux prisonniers civils. s Seronc libérés sans >uuilions : y Les femmes et h i mes filles; e 2} Les hommes de moins d 17 et de plus de 45 ans;. é 3) Tous les hommes inaptes au service ;1 militaire ; 4) Les médecins et les ecclésiastiques, e Ceux qui sont ainsi libérés pourront choisir entre le retour en Belgique et l'in-s ternoment en Suisse. EN ANGLETERRE DE NOTRE CORRESPONDANT LE REVEREND PERE RUTTEN ET SON ŒUVRE Les nombreux amis du R. P. Rutten ;t surtout nos ouvriers chrétiens et tous ïeux qui travaillaient, sous sa direction, lans le mouvement social chrétien, seront heureux d'apprendre que l'éminent religieux se porte toujours bien. Comme avant, le R. P. Rutten se lonne tout entier à son œuvre sociale. Etant encombré, il a obtenu de S. E. le Cardinal Mercier, le grand ami et prolecteur du peuple, la nomination de M. .'abbé Jean Belpaire, comme directeur livisionnaire adjoint. M. l'abbé Bel-jaire, connu et apprécié de tous, fera certainement bonne besogne et allégera a tâche de notre grand leader. Les secrétaires des fédérations et les propagandistes de notre mouvement syn-lical chrétien se portent bien et travaillent de leur mieux:" Soyons donc rassurés sur notre mouvement social chrétien en Belgique, que tous retrouverons certainement plein de vigueur et prêt pour la grande besogne le l'avenir. De notre côté, faisons tou-ours notre devoir à l'exemple de ceux jui sont restés dans le pays. LA MARINE BELGE Le Lloyd Royal Belge lance un steamer de 10.000 tonnes. La « volonté de vivre » de la Belgique —- ainsi que dit récemment M. Gabriel Combrouze, député de la Gironde, dans un hommage rendu au Lloyd Royal Belge — vient de se manifester, une fois de plus, par le lancement, le 26 avril 1918, à Whi-tainct (Glasgow), aux chantiers du Lloyd Royal Belge, d'un cargo-liner de 10.200 tonnes. Ce vapeur est le troisième construit aux chantiers de Whiteinck par îe Lloyd Royal Belge, œuvre maritime fondée par le gouvernement belge, au capital de 100 millions de francs. Mille ouvriers sont déjà occupés aux chantiers de Whiteinck, ce qui permettra d'y lancer un vapeur tous les deux mois, cette année, et au moins huit au cours de l'année prochaine. On sait que le roi George d'Angleterre a visité, e 18 Septembre îyTT, les chantiers du Lloyd Royal Belge, qu'il a rangés parmi les plus perfectionnés de la Clyde. AU COMITE OFFICIEL BELGE Le Comité s'est occupé, dans sa réunion du 22 avril, de l'application du récent arrêté royal accordant, dans certains cas, aux familles nécessiteuses de miliciens une indemnité de logement. Cette indemnité est fixée à 21 sh. <5 d. par mois dans le district métropolitain de Londres et à 15 sh par mois dans le restant du Royaume-Uni, avec une majoration de 4 sh 6 d par enfant. Les demandes devront être adressées au Consulat de iielgique. La Commission instituée à cet effet, fera connaître à bref délai, par la voie des jouranux belges, les conditions dans lesquelles cette indemnité est accorclée, ainsi que les formalités à remplir. Le Comité a discuté ensuite le projet de création d'une Société coopérative de Prêts aux réfugiés, et a décidé d'insister encore auprès du Gouvernement pour que cette question reçoive une prompte solution.Le Comité officiel a examiné ensuite les mesures à preiîiïre pour assurer le retour au pays de la quasi totalité des réfugiés belges. Il a chargé sa sous-commission du travail d'étudier spécialement la question en tant qu'elle concerne la classe ouvrière.Il a également demandé à cètte sous-commission de lui faire rapport sur la question du placement des économies des réfugiés. LE BOTULISME ET LA SCIENCE BELGE On parle beaucoup en ce moment du botulisme, maladie causée, paraîtil, par un bacille qui se fixe à la base du crâne, dans le cervelet, et qui est, quelquefois, mortelle. Sait-on que la découverte de cette maladie est due à un savant belge, le professeur Van Ermemgem, de Louvain? C'est en 1906 que cette découverte fut faite. Les tablettes médicales britanniques en font mention en 1918.

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Cet article est une édition du titre Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Le Havre .

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