Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

723 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 14 Avril. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6688g8gr02/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

NOTRE AVENIR TROIS MOIS 1 fr. 85 HEBDOMADAIRE SOCIAL CHRÉTIEN BELGE DAOATCCANT TOUS LES niMANrwRS LE NUMÉRO 3LO Cent. 14 AVRIL 1918 BUREAUX • I, Avenue des Ursulines - LÈ HAVRE Ie Année ■ N° 6 SOYONS PRETS Les Ouvriers Chrétiem et la reconstitution économique du Pays UN CONCOURS Sous ce titre « Soyons prêts », notr excellent ami et dévoué collaborateu « Marcellus » continuera, dans ce joui nal et désormais aussi dans « Onze Toe komst », à intéresser nos lecteurs a problème de la restauration économiqu de notre pays. En vue de stimuler davantage et d mieux coordonner toutes les initiatives le bureau institué par la Confédératio, boration des ouvriers se trouvant hor du pays occupé sous la forme d'w, concours à programme bien défini. Il es entendu que tous ceux qjii veulent pren dre part à ce concours, doivent le fair dans l'esprit même qui préside à l'ac tion syndicale chrétienne, qui n'est autr que celui de la défense des intérêts pro : fessionnek des ouvriers dans une colla boration amicale entre le capital et 1< travail. Nos amis restés à 'Grand ont pris uni initiative analogue. Nous leur tendon ; la main au-dessus du fil barbelé, POUI RESOUDRE EN COMMUN CET IM , PORTANT PROBLEME. Proaramme ciu Concours 1. Commentf lors de la reprise de notre entente avec les patrons? activité industrielle sera-t-il possible de 2. De quelles manières pourront con reprendre le travail par nos ouvriers tribuer à ces résultats: 1.) les syndicat dans les conditions les plus favorables ouvriers; 2.) les syndicats patronaux aux points de vue matériel, moral et 3.) les administrations publiques; 4.) h hygiénique et dans un esprit de bonne législation; 5.) l'opinion publique. OondLitions du Concours 1.) Première somme fixée pour 1 prix: 550 fr. (1er prix: 20D fr. ; 2e pri: 150 fr. ; 8e prix: 100 fr. ; 4e pri: 100 fr.) Nous ouvrons une « liste de souscri tion » pour le montant de la somme fix pour le concours. Les sommes reçues s ront d'ailleurs intégralement distribué sous forme de récompenses. 2.) Les réponses peuvent être rédigé avec le conseil de rédaction de nos jou s naux, a décidé de faire appel à la colla :: tiennes et libres de Belgique, d'accorc :: générale des unions professionnelles chré dans une de nos deux langues nationale: i- le Néerlandais ou le Français, au chob e des participants.. s- 3.) Tous ceux qui désirent prendr< is part à ce concours peuvent obtenir de: renseignements complémentaires au se is crétariat, 1, avenue des Urselines, L< Havre. NOTRE CONCOURS Liste (le souscriptions La Confédération des U. jP. C. 20 fr Anonyme 5 fr Miefrcellus . . . . . . i0 fr. Un ouvrier 2 fr Jack 1 fr K 5 fr Première liste 43 fr ANNIVERSAIRE de S. M. le ROI ALBERT Pour la quatrième fois- les Belges er exil ont commémoré dignement l'anni versaire de S. M. le Roi Albert. Le lundi 8 avril, de nombreux compa triotes du Havre et de la banlieue se rendirent à la villa Louis XVT, où de vait avoir lieu l'émouvante cérémonie du Salut au Drapeau. Parmi la nombreuse assistance on re-marquait les membres du Cabinet, des fonctionnaires des Départements ministériels; le gouvernement • français étaii , représenté par M. Klobukowski et pai M. le préfet Talon, commissaire spécial Des délégués de toutes les nations alliées étaient également présents. Lorsque le drapeau fut hissé, le général Deruet-te, aide-de-camp du Roi, fit entendre les cris: « Vive le Roi et vive la Belgique! Vivent les nations alliées! ) La Fanfare des Invalides de Sainte Adresse exécuta alors la «Brabançonne» la «Marseillaise.» et le «God save the King». Une trentaine de mutilés reçurent, de; décorations des mains de M. Helleputte Ministre de l'Agriculture et des Travaus publics, Président du Dépôt des Invalides de Sainte-Adresse. Avant de leur épingler les décorations sur la poitrine, M. Helleputte leur adressa cette allocution : Mes Amis, \ C'est toujours avec une grande joie , que j'assiste à la remise par M. le Géné-j ral Deruette, aide-de-camp du Roi, des distinctions qu'il plaît au Roi de vous octroyer en récompense de votre dévoue-! ment à la Patrie. j Avec vous je remercie Sa Majesté de cette marque de haute bienveillance. En ce jour où nous célébrons l'heureux anniversaire de notre Souverain, proclamons plus haut que jamais notre attachement inaltérable au Roi, à la Patrie et à nos institutions. Les protestations inoubliables qui ont accueilli en Belgique la manœuvre méprisable de quelques mauvais citoyens ont prouvé que ces sentiments sont éga-| lement ceux de nos frères qui gémissent, j sous le joug étranger, et que tous les j Belges entendent maintenir inviolée cette ■ union qui a fait notre force. Les circonstances actuelles donnent à cette solennité un caractère particulier. A quelques lieues d'ici vos anciens compagnons d'armes sont engagés dans une lutte gigantesque d'où dépendent l'avenir et le salut de la société humaine. Le monde étonné les contemple rempli d'admiration.Vous m'en voudriez si après vous avoir adressé les félicitations auxquelles vous avez droit, je ne reportais pas mon regard avec le vôtre sur ces vaillantes phalanges qui, au prix d'efforts jusqu'à présent inégalés et d'un héroïsme dont l'histoire n'a pas encore enregistré l'exemple, conquièrent à leurs drapeaux une gloire immortelle. Ce qu'ils défendent ce n'est pas seulement la liberté de leur pays et du nôtre, c'est la liberté ! du monde! Ils seront victorieux et c'est avec une entière confiance que dès à présent nous phe retentira dans nos cités et nos eau J pagnes, dans les chaumières et les palai J sous les voûtes de nos temples comme d haut de nos beffrois: « Vive le Roi! V vent la France et l'Angleterre, nos g> rants loyaux et fidèles! Vivent les m tions alliées qui avec elles ont affirmé , droit, restauré la justice, sauvé Id civil sation et assuré aux peuples la liberté! Tous les assistants furent visiblemei sous l'impresion de cet éloquent >di cours. cours, auquel nous* applaudissons de toi cœur. Après que les fanfares eussent ex< cuté quelques morceaux, la cérémon: patriotique prit fin. A MERCI M. LE MINISTRE Nous apprenons avec* satisfaction qi: n les agents de l'Etat relevant du M le nistère des Chemins de fer, Marin* lC Postes et Télégraphes occupés à l'ac le ministration de l'Etat français viennei °~ de recevoir les arriériés des augmenti ?" tions réglementaires qui ne leur avaier e pas été accordées depuis l'ouverture de hostilités. Comme témoignage de la sollicitud qu'il porte à cette catégorie d'agoni r particulièrement dignes d'intérêt, Juji 1 " sieur le Ministre Segers a décidé que le augmentations sur traitement français qui ieur seraient allouées en raison d leurs bons services rendus à l'Etat frai çais, leur seraient acquises dorénavant-e ne viendraient plus en déduction du tra: te me at de Belgienie. n" Cette mesure bienveillante reçoit sa application avec rétroactivité au 1 jui x.> let 1916, et a été particulièrement b±e 'a accueillie par les intéressés qui bém ficicnt en outre, grâce à une décisio antcîrieure de M. le Ministre, d'une ii dei..iité de vie chère, allant jusqu' 20 pour cent du traitement belge. Nous nous faisons l'interprète aupri a- de M. le Ministre Segers, des sentimen rcl de vive gratitude de ses dévoués subo donnes. .es s Chez notre Premier 30- Le Baron île BrocuMi CE QUE CERTAINS JOURNAUX li_ OUBLIERENT DE DIRE • o-o ns ur Le correspondant parisien du grar journal anglais 'The Times a été reçu p; notre premier ministre. Ce journalis se propose de visiter encore d'autres m nistres belges aux fins d'écrire une étu< y[e sur les questions nombreuses qui co: cernent l'avenir de la Belgique. ies Monsieur le baron de Broqueville 1 ,us a parlé de l'inébranlable volonté < ie_ notre peuple de conserver sa liberté. Il rappelé les moments tragiques de de nuit du 2 août 1914. Il disait combie le Roi Albert reste toujours la persor ux fication vivante du peuple bélge. 1 la. premier exprimait s;i confiance absoli \a_ d tns l'avenir de l.i Belgique. Parla: rje du mouvement activiste, M. de Broqu ville disait que la crainte des Belges e <nt pays occupé existe dans le fait que l'e pourrait croire qu'il y a vraiment i ns « mouvement » pareil. m_ Mais notre premier a encore dit aut :n£ chose. Certains journaux ont oublié ( les de reproduire cette partie de l'interview He Nous le faisons donc à leur place. Nous donnons le texte anglais, tel qu' ^ a paru dans le Times, du 5 avril de ■,r_ nier, et la traduction française. m- ne There as elsewhere, the most ardei ,.e- advocat.es of Flêmii^h claims reject f reigu interference in internai polie and tbey treat as trnitors to the eau a.11 those wLo accept bribes from tl vr torturers of their Country. They kno us more over tbat the present Belgian g .e_ veruement deems it i"dispensable to est \es blish equality betv the Erench ai r>^ Elemish longue not only by law but •nt facf- Tbat is the progra ime which tl Government expects to i t into effec ux The methods of so doing are now uncl considération ami ils pledges will 1 redeemeel. •té Là comme ailleurs les plus arelen ne défenseurs du mouvement flamand reje ■us tent l'immixtion étrangère dans not i- traître à la question flamande tous ceux S) qui acceptent le concours des bourreaux u de leur pays. i- Aussi savent-ils que le gouvernement j- belge actuel considère comme incMèpen-i- sable d'éitablir l'égalité entre la langue le française et la langue flamande, non i- seulement par la loi,mais en fait. s C'est'le programme que le gouverne-' ment- se propose d'exécuter. Les moyens d'exécution sont en ce moment à l'étude, i- 4 Les promesses seront tenues. it Eidèle à notre devise: « La vérité en tout pour le plus grand bien de la pa-î- trie », nous avons voulu réparer cet e oubli ( ?). Lettre au Camarade e o-o i- . . Chars amis, l- tt Vous avez bien voulu en très grand nombre adresser à la direction de notre ,t journal vos félicitations et nous dire com-■s bien vous êtes d'accord avec notre ligne de conduite claire, large et vraiment e patriotique. ,s Nous vous en remercions. Nous remer-i- cions surtout ces groupements d'ouvriers îs qui, au nombre de 60, 52, 45, 31, 27, 16, etc. — il y a un groupe de 89 ! — ont e souscrits des abonnements collectifs... i Nous avons été profondément touchés par ■t tant de sympathie et nous vous assurons i- que la certitude de nous trouver en communion d'idées avec nos chers ouvriers, }] ainsi qu'avec nos réfugiés de toutes les [- classes sociales, nous console amplement u des diff icultés 'que le temps présent nous >- force de surmonter... u Soyez convaincus, chers amis, que nous i- ne nous écarterons pas du chemin tracé. à Nous voulons plus que jamais — nous sachant d'accord avec vous — défendre >s un programme largement social et démois erotique basé sur nos immortels principes ■c- chrétiens et notre attachem'ent inébranlable à la Patrie. Vous le savez, nous voulons que plus d'air fraiche passe par notre journalisme belge!... Nous voulons que chacun puisse dire ce qu'il pense, ce qu'il désire... Nous voulons apporter notre modeste part à la solution de tous les problèmes qui ne sont pas ou qui sont B incomplètement élucidés. A tel point que toutes ces solutions soient préparées ou réalisées par de réels compétences et que nous puissions rentrer au pays avec la volonté inébranlable de travailler tous — après avoir écarté ce qui aurait pu nous diviser irrémédiablement — au bien commun! Chers amis, que chacun de vous nous " apporte sa petite part pour la réalisation ir de cette grande œuvre vrairpent natio-t.e %ale. LA REDACTION. 1- le . AVI SIMPORTANT ai le ♦ a la >ri Nos amis savent quelles difficultés font i- éprouver à tous la rareté du papier; et je leur surprise n'aura pas été médiocre de nous voir, en de telles circonstances, lan-e- cer un nouveau journal. Ils se rendent iU compte, sans aucun doute, de l'effort que [U nous avons fait. Aussi comprendront-ils certainement l'insistance que nous met-p? tons à leur demander d'observer toujours 'y la règle suivante: Acheter autant que possible, chaque semaine, leur numéro de ^ Notre Avenir, chez le même marchand, ou r- ^ ^ bien, ce ejui est mieux encore, PRENDRE UN ABONNEMENT AU JOURNAL. 't Nous comptons sur un petit effort de leur o- part en ce sens. ^ Prix de l'abonnement: w Belgique et France: o- 3 mois ' fr. 1.25 a: Un an fr. 5.— [d Union postale: \e 3 mois fr. 1.75 ;ir Un an fr. 7. , Soutenez-nous ts t- * re nflrvntre ahnnnfimfint

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Le Havre du 1918 au indéterminé.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes