Notre Belgique

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s.n. 1918, 01 Août. Notre Belgique. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9rt0t/
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NOTRE BELGIQUE Dieu protege la libre Belgiqut Et son Roi QUOTIDIEN gSjumm^ ^annjgssnnrwnzMiTjr.vmi^MMmrmK^trm-*^^ ri....-„„-^—^.y^»^...^,,-.. - - - - -.. | | j»uil X-Zl . , • f *ri* dea o"t# s Mais 4 ti-u Mduotioi» •• Admi«»i»ir«tiwM _ Abosmemeuïs Militaire* : Civil* l ,'Kï«mc») . « • , I viol* S ,80 ir* S ShoIm 8 tr. f*i s£îïfïP ïlfeW® faiîtltoîl?® #* 2ft !f jfc. f « ^a' StessaïRa î » » « « O.âS fp* p»? f 3 a^ssaa^îss» i ' ■ ■ > ■ « awolg s,gQ f. « Moh a ,r. »*« COMMUMSS, €?.«isAIâ ^ ^ t _ . . . i.oe»,, i «iis(s{Sîa aanaaaMiiwMiy arrmfnwiifc iibii r rn ii'i-tirffinTwrTiT^ n illw y h i c Notre Concours Littéraire Les prix sont décernés, le jury a termin ses travaux. Enfin ? t'écrieras-ta, ce n'est certes pa trop tôt, les concurrents ont dû attendr bien longtemps cette décision qui les fîx sur la valeur de leurs produits. De fait, nous comprenons ta réflexion quelque peu ironique, et, peut-être aussi quelque peu dépourvue de charité. Veux-tu que nous plaidions les eircon stances atténuantes ? Nous avons reçu cinq à six cents pièce (certaines formant un petit volume) qu'il fallu faire passer au crible de la critiquf lia fallu les expédier d. Calais à La Panne de La Panne aux tranchées, d'un secteur l'autre, pour qu8 les membres du jury qui, sauf le signataire de cet article, son tous au front, puissent en prendie connais sance et formuler un jugenent sérieux. 1 a fallu provoquer diverses réunions de arbitres et nul ne peut imaginer à quelle difficultés nous nous sommes heurtés pou nous rencontrer tous. Heureusement, ave de la persévérance.... et du temps, nou sommes venus à bout de tous les obstacle et notre tâche est achevée. D abord, nos plus cordiales félicitation aux lauréats. Ils ont fait preuve d'un vra talent et ont produit des œuvres d'un valeur littéraire indiscutable. Certain sont bien connus de nos lecteurs qui on eu maintes occasions d apprécier leur fairi en nos colonnes. La poésie surtout trouve au front belg< de fervents adeptes qui, dans la tourment de la guerre, s'eflorcent de garder intaeti la petite flamme de 1 inspiration. Certes, tous les concurrents ne furen pas primés. Il en est des joutes littéraire! comme du royaume des cieux : il y a beau coup d'appelés et peu d élus. Mais tou ont fait preuve de bonne volonté, tous on montré qu'ils ne veulent pas se laisse absorber par la vie brutale de la tranchéi et qu ils prétendent à travers tous le: obstacles préserver leur vie intérieure leur pensée, leur idéal. Nous sommes fier: de signaler à nouveau l'activité intellec 3 taelle qui s'épanouit au front belge, actl-! vité qui plus que toute déclaration écrite s ou verbale, témoigne en faveur du moral 3 indomptable de nos soldats. Des hommes 3 ! qui, à la veille d'une cinquième année de ; guerre, déracinés, coupés de leurs foyers, , éprouvés par l'âpre vie de la tranchée, ont , en eux une réserve d'énergie suffisante pour se livrer au labeur de l'étude et de la - composition, manifestent une vitalité spirituelle que nous aurions tort de sous» s évaluer. Ecole du front, bibliothèques, i sections dramatiques, cours par corres-. pondance, concours littéraires, autant , d'attestations d'une trempe d'âme peu k commune et qui assigne au soldat belge , j une place d'honneur parmi les troupes de t l'Entente. En clôturant le concours, nous adressons ' nos remercîments à tous ceux qui nous s ont aidés dans cette tâche : à Sa Majesté a la Reine, à M. le Ministre des Sciences et r des Arts, au gouvernement français, au B généreux anonyme, qui nous ont permis 3 de primer les lauréats ; s!aux Membres du jury, à M. le général-I major Frans qui a bien voulu présider nos il réunions, à notre amiGsnvalqui s'acquitta ^ à merveille de ses délicates et onéreuses 3 fonctions de secrétaire ; 5 au grand artiste, Alkrd L'Olivier qui grava lj à notre intention un superbe diplôme. t En organisant le concours, nous avons J caressé l'espoir qu'il stimulerait de jeunes J talents et qu'il contribuerait à développer ^ | au sein de notre armée le culte des lettres » françaises. Les résultats que nous avons t' obtenus nous prouvent que notre espérance s ne fut pas vaine, et « Notre Belgique » s'estime heureuse d'avoir été l'organe de ralliement de nos littérateurs-soldat3. S t Une armée qui se bat pour une juste r cause Impose le respect. Mais lorsqu'au » laurier ^e la victoire s'enlace sur un même 3 front le laurier de la poésie, c'est la plus ) sublime couronne que puisse jamais cein-s dre une tête humaine. •j LUI OU .»HM- II ■. 1 .1 Notations menues | Le long de ta route j ! Des héros. — J* croyait alUr les féliciter à l'occasion ds la remise cfficitlle de distinction* noblement gagné**, et le destin veut que j» Ut trouve tous deux, couché* tanglanti *ur un Ht d'hôpital. Lui, le ch*t, le petit lieutenant, a vingt an* ; l'autre, le soldat, l'homme de* pa-trouille* et de* raid*, est au feu depuis l'âge de seize an*. Eux qui joyeusement risquèrent les superbes faits d'audace, il* ont, il y a trois jours, été dans le « no man* land » abattus par des balle* pruttienne*. Ils sont peut-être allé* trop loin... et que voultz'vous f les plus belles des aventure* ont parfois de* ombres. Ils avaient tué de* allemand*, ehiz eux, hardiment, en lutte ouverte ; les boche* le* ont fusillés à distance. Quand il* furent chez le* ennemi*, ces derniers tremblèrent, te plièrent comme des esclaves, turent ignoblement lâcha ; eux, sur la terre chaotique du sol périlleux et sur la couchette rougie de leur jeune sang, ils eurent toutes les endurances et ils ont toutes les fierté*. A l'ordre du jour dtt bravet.— qu'épellent les consciences — et qui dévaste tout ordre officiel, se détachant le* deux nom*: Vueur, lieutenant patrouilleur; Craen, soldat patrouilleur. Oui, ce eont des braves, et, met compagnon* d'arme, devant en courage un large salutl à une cour de juttieet où le ha*a>d p> ofessionnel m'avait conduit, j'entendais dans le cours de certains débats sonner les mots d'hércïtms et de vaillance, et, franchement, au fond de moi-même, je me disais qu'il fallait pourtant distinguer entre ceux qui « font » la gloire et ceux qui la proclament... F. P. LES ATOUTS DE L'ENTENTE I La série noire continue pour l'ennemi. Les armées de l'Entente, comme mues par un res- , sort mystérieux, poursuivent leur avance > infatigablement et enregistrent, jour après four, de nouveaux succès. i Aujourd'hui, c'est GrandRozoy, Cugny, ' Sergy, Rouchère qui sont enlevés. La Marne ' est largement dégagée, la ligne, si impor- ' tante, de Nancy, est de nouveau entièrement ' entre nos mains. Il faudrait être d'un incura- ' ble pessimisme pour ne pas sourire aux ' perspectives heureuses que le génie de notre commandement et la valeur de nos troupes , entrouvrent à nos yeux. Le communiqué allemand qui ne peut plus < (il y a des limites au mensonge) fournir à ses lecteurs leur pâture quotidienne de victoires, se borne à mettre en relief l'habileté avec laquelle les troupes de Ludendorff détalent sans donner Véveil à Vadversaire. Nous pouvons juger de Timpression que de pareilles nouvelles doivent produire sur l'opinion allemande, opinion qui ne peut être gai- ! CONCOURS DES AUTEURS. DU FRONT PALM Catégorie A. : FOÉSIES DE GUERRE 1er piix : UNE E\U FORTE. Le Eterre sur les Croix Maurice Bufaya, Méda^in da BàUiHon —(o) — Les 5 p!écô3 suivantes, da VALEUR EGA LE, se partagent une somma do 200 francs allouée aus prix suivants. Les Crépuscules Evocatoires Théo Flelschmann Prière d'un Jasse Noëi Dubois L'Attaque Ernest Bock Poèmes Sergeat Marchandise Petites Images du Front Joè Moonlight Catégories B et C : CONTES EN PROSE OU EN VERS. 1er prix : UNE EAU FORTE Les Souliers d'Or Joseph Van Heugen —(oj — 2me prix : 100 FRANCS Notre-Seigneur l'Obus Commandant Frômlère — (o)— 3me prix : 50 FRANCS Un Cri dans la Nuit N. Nuysmans Catégories D et F : CHANSONS ET MONOLOGUES DRAMATIQUES. 1er prix : 100 FRANCS Le Masque de la. Guerre Joseph Slmonet -(■>)- 2me prix : 50 FRANCS Châtiment Charles Arendt —(o)— Joyeux N: ël \ Dr Stiêvenart ARÊS Catégori ; E : CHANSONNETTES ET MONOLOGUES COMIQUES. 1 tr prix : 100 FRANCS La Canardière J. Claskln Pas de 2ine ni de 3ma prix. Catégorie H : SCÈNES DE REVUES 1er prii : 100 FRANCS Une Heure au Front Paul Van der Strastsn -(0)- 2me prix : 75 FRANCS Crac l Ce sont les Obus. Ernest Fivet -(o)-Héros ! Robert Vilain Es œjuo Pas de 3'ii8 ni da 4me-prix. PRIX SPÉCIAUX Prix de S. M. la Rôine 100 FRANCS à la meilleure pièce lyrique Résurrection Paul Van der Straetan —H— 100 FRANCS à la mailleur-a pièce saUrlga* ou badine Snapshots : 3 sonnets Gaston Hubln Impressions tranchéennes Paul Brohée Ex ajjuo (o) : 100 FRANCS i fferta par uu généreux anonyme Là-bjis, en Flandre Eugène Vandeput , 100 FRANCS à la meilleure chmson de rout( pour nos soldats. Chantons I Dr Stlévanart POUR LE JURY : Ernest GENVAL ! P. S. — 1. Les lauréats sont priés d'envoye: leur adresse exacte à < Notre Belgique * 2. Les accessits seront publiés ultérieure ment. I 3. Lea d'.pîômes, qui ,soct encore entre le mains du graveur, seront envoyés aas Intéressés le plus tôt possible. vanisée (et encore I) que par l'annonce de riomphes militaires. Si l'état-major du kaiser ne prend pas ra-oidement une revanche éclatante, le moral germanique va subir une crise dont il se relèvera difficilement. Et nous avons confiance \ue nos chefs sauront prendre toutes les nesures pour accentuer la défaite de l'en-lemi.Je prie nos lecteurs de lire attentivement l'article suivant, publié par la « Gazette de Francfort » et qui nous permet d'estimer le niveau de la dépression boche. « Il faut convenir, écrit ce journal, que le général Foch a conçu un plan grandiote, qu'il ''a étudié de façon fort intelligente et a très bien su l'exécuter. Cependant, une fois encore, les Français ont sous estimé la force de •ésistance des armées allemandes. Malgré les circonstances très favorables pour l'enne-ni et la surprise de son attaque, nous nous m tirerons assez bien, sans de trop grandes vertes el après avoir cédé une étendue de errain relativement restreinte. » Toutefois, au risque de provoquer une olus grande joie chez nos ennemi*, nous sau-"ons décider, s'il le faut, de raccourcir notre t'ront, car ce que notre haut commandement cherche avant tout, c'est à économiser ses réserves stratégiques. Le* gaspiller dans nette bataille serait renoncer définitivement à l'initiative. » Cet article ne prouve t~ilpas que la contre-offensive de Foch a porté un coup terrible à l'ennemi et que les plans de Ludendorff sont ortement bouleversé* ? Peut-être de gros évé nements vont ils se dérouler avant longtemps qui révolutionneront de fond en comble la situation ? En tout cas, dans le camp de l'Entente, nous constatons tous avec un immense soulagement que depuis un mois il y a quelque chose de changé. <1. Morand» —niin,|-ftpirt»i i L'ESCOUADE ' D U R E T Avant la guerre, Vassart cultivait un maigre bien do famille. Jené livrait en ville la viande d'une grande boucherie bruxelloise. Janssens besognait vi gaement, traînant sa paresse louche. Lui était bûcheron. Il habitait dans la forêt de Bioul, où, à la manière antique, les siens travaillaient auisi à pied de tâche. Près de l'hiver, tout son monde ne vivotait que grâce aux précieux fagots de four, achetés par les boulangeries des environs. On s'endettait même à l'agglomération proche, quelques toi's groupés tout contre la lisière. Et 1! y avait ainsi quatre mois tiès durs à franchir. iMais, vers mars, avei le baaa temps, c'étaient à nouveaa 1rs journées larges. Une ? coupe que l'on menait vite remontait las çhoses. Alors, jusqu'à la gêae d'après, inévitable, qui était ct>mme une espèce de mort liés à la nature, Ion satisfaisait pleinement des instincts simpîes. Je les aima sans les avoir connus, tous sas rudes. Je les envie de souvenir quand il m'en ^«use. Je songe à leur existence remplie du même ry:hma rustique, et à la mienne que trop de sensibilité tourmentait. Ah! eux ne cherchaient pas à sentir! Ils no disséquaient ni leur tœir, ni le cœir des autres. Ils Ignoraient l'Idéal dos rtffinés, qui tourmente, qui mène à la misanthropie. Ils ne souffraient point. lis n'étalent que simples, rien que simples. Ils vivaient libres parmi 1 tir vierge. Ils avaient en leur labeur ta même fol grave des ancêtres. Leurs Jour;; coulaient pareila, mais lis coulaient sans fièvre. Et peut êire est-elle là la vr^ie eagesso ? * * « Li tourbillon l'a pris et le rnalrnèue. Et ]a me souvitns de ceci. Duret était bourru à cette époque. Il a'iso-!al(, ne desserrant les dents que pour mi6«x défendra sa solitude. Nous n'onlons lui parler nous l'évitions même dans une crainte vagua, quand soudain, une nuit de tranchée, nous eûmes l'étonné ment de le voir s'adoaclr. C'était 1 inattendu. Chez cet enclos de cartc tère, ch z ce fruste si crispé intérieurement, tout d'un coup I âme avait molli et s'abandonnait.Il conta l'existence d'antan, primitive et ouïssante. Sans le3 artifices du verbe, puisqu'il les Ignorait, Il cria la hantise du bonheur perdu, da l'hier hsureux qui n'aur&it peut êire pas d'heureux demain. Et ses mots simples, tout nostalgiques, presque n.> ïfi^nous remuèrent. Autour de nous, de quelque côté que l'on regardât à ce moment, la vie sale s'étalait. Nous étions sur une paille humide, qui pour-risssait peu à peu, détrempée d'eau, et qui glaçait à travers le drap des uniformes. Soudain, nous sentions ce qui nous entourait aoas répugner davantage. Des reliefs da repas, épars, no is frappaient Nous frissonnions à l'ordure et à ses baisers lépreux. Et maintenant, il nous semblait aussi qua l'accoutuméa odeur da fumier- montât plus tenace, plus infâme; tandis qua du vaste ossuaire de la plaine, où la néant n'était pa* «ncore, le vent et la mort soufflaient l'horrib a haleine. A'ors dans une lutte, dans la volonté surhumaine d'osbîler malgré tout, chicun s'en-fonç< dans l'autrefols. .. Ja regardai. Des parois de l'abri, vis-quotités, immenses plaies de boue, la bava gluante et hldeusa suintait toujours. Mais il y avait le rêve, et les miséreux délirant et Bouriant dans une lueur de bougie maigre et dansante. Chacun ne comprenait qua chacun. C'étaient des paroles intimas et puériles, comma prononcées daES une fièvre d'enfant. Puis, plus tard, loisque l'aube régu-ière et indifférente éclaira la terra et les esclaves, le sommeil ne fit que s'ajouter doucement à la grande lumière venue un moment dans les ténèbres. Guy Monadé N — —•— —" f grffQft nr—— ——~~~ LA SITUATION Le Japon, d'accord avec les Alliés intervient en Sibérie Ainsi qua nous l'avions donné à entendra Il y a deux jours, l'accord des Alliés pour prêter aide à la Russie par l'Orient est un fait accompli ; nous l'estimons d'autant plus intéressant qu'il aura été, à Washington et à Ttklo, plus longtemps délibéré. Nous avons appris du même coup que le Japon « acceptait les propositions américaines tendant à assister les Tchéco-Slovaques en Sibérie », et que dos troupes aillées «continuèrent avec succès leurs opérations au nord de Nlkolsk». Cette ville est la station d'embranchement où te chemin de fer partant de Vladivostok vers Irkoutsk, par la Mandchourle chinoise, se détache d'une ligne purement russe, qui finit au nord, en cul de sac, dans la vallée de l'Oussouri. Qaelles sont ces troupes alliée*? Le moment a'est pas venu de le préi iser encora ; nous lirons seulement qu'elles représentent un affort collectif de l'E-tente, et uue la déiim-slon di< gouvarnameut maxlmaiiste de VladS-vo-stek est tin premier témoignage public <la leur succès. Il faut rapprocher da oette nouvelle plusieurs autres indications Intéressar -tes ; les Tchéco-Siovaquos de la Volga se sont emparés do Simblr.- k, c'est à dire qu'iis s'avuncont vers Moscou, ea s'appnyant sur le grand fleuve. L3S ambassadeurs de l'Ea-jUnte ont refusé par contra d'échanger leur Le Numéro 5 ctme® Jeudi 1" Août 191$ 3e Année No 5il

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Cet article est une édition du titre Notre Belgique appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Calais du 1916 au 1918.

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