Semaine religieuse du diocèse de Liège

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116 Semaine religieuse. l'abandon des pratiques religieuses, la ruine de l'esprit de famille, le relâchement des îiens du 'maïiâgè, le dévergondage desanœurs, ie mépris d^ toute autorité et on S'efforce d'arracher du èœur des jeunës geris jusqu'à ïâ dériilère racine des croyances chrétiennes. Toûtéfbis da'ns cet assaut général contre toute religion révélée, c'est particulièrement l'Église catholique qui est en butte aùx attaqué^. • * *' La haine est-blairvoyante.Elle comprend que s >h entreprise contre Jésus-Christ sera vaine aussi longtemps qu'elle n'aura pas abattu l'-Église catholique qui est son œuvre et ou II continue de vivre et d'agir pour le salut du monde. De là, ce débordement de calomnies contre l'Eglise, ses institutions, ses ministres et ses membres. De là, les machinations perfide s contre ses œuvres de propagation, d'édification, de sai i e t i fi ca t ion .De là, les empiétements violents contre sa liberté, sa légitime indépendance, ses droits imprescriptibles par les autorités civiles, inféodées à l'impiété moderne. La République de Portugal, pour ne citer que ce seul exemple, nous donne le triste spectacle de ce que peut et ose entreprendre la haiue de Jésus-Christ, quand elle a réussi à s'emparer de la force publique. D'autre part, l'amour de Jésus-Christ veille et ne se lasse pas de repousser les attaques de l'ennemi. Comme la courageuse femme qui essuya le visage de Jésus couvert de sang, de sueur et de crachats, pendant qu'il gravissait le chemin du Calvaire et fléchissait sous le'poids de sa lourde croix, — ainsi des mains pieuses ne cessent de panser les blessures faites à l'Église, de laver les ignominies qu'on lui jette à la face, de la soutenir avec une respectueuse pitié daiis sa marche douloureuse à travers le monde. Écoutons, N. T. C. Fr., comment le plus grand orateur sacré du XIXy siècle décrit ou plutôt chante les merveilles que produit l'amour de Jésus-Christ. Après avoir rappelé que tout hommey si aimé qu'il soit, est bientôt oublié après sa mort, — le père Lacordaire dit : « Je me trompe, il y a un homme dont l'amour garde la tombe ; il y a un homme dont le sépulcre n'est pas seulement glorieux, comme l'a dit un prophète, mais dont le sépulcre est aimé. Il y a un homme dont la cendre après dix-huit siècles n'est pas refroidie ; qui chaque jour renaît dans la pensée d'une multitude d'hom-

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