Vers la lumière: organe protestant de la Wallonie

980 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 01 Janvrier. Vers la lumière: organe protestant de la Wallonie. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1r6n010s5w/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

ORGANE ÉVANGÉLIQUE BELGE 5 cent. Se numéro Rédaction et Administration : 41, Trieu des Agneaux, Courcelles 5 cent, le numéro t < t SOMMAIRE Passages bibliques : Ce qu'on n'apprend pas à l'école Devant l'Idéal, L. S. Pidoux Présence de Dieu, Félix Bovet La route à suivre, Ch. Wagner Rochers : Poésie, L. S. Pidoux Paroles de Vie N Le Père Gratry, Ed. Wiétrich Les livres, G. Vallette Pensée Sur la terre lointaine, A. Gautier Le monde était trop mauvais, M. Peter Pensée Une âme à qui on peut se fier, F-W. Fôrstcr Feuilleton : Hist. de Rutabaga (Fin) Dépôts du Journal Ce qu'on n'apprend pas â l'école J'ai appris à être content de l'état où je me trouve. Je sais être dans la pauvreté, je sais aussi être dans l'abondance ; en tout et partout, j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette. Je puis tout par Celui qui me fortifie. Apôtre Paul, Plilippiens 4, v. 11, 12, 13. —->oc^<X» « Devant l'idéal Regardant à Jésus. Héb. 12, 2. Pourquoi suis-je parfois lassé de marcher vers l'étoile, et sur le point de renoncer à l'idéal ? Pourquoi ces heures grises, lourdes, où nul souffle n'enfle les voiles de mon âme ; pourquoi ces dépressions qui jettent ma vie intérieure dans les hésitations du variable ou les bourrasques de la tempête ? Je crois en saisir la cause profonde, en m'examinant à ta lumière, ô mon Dieu. C'est sans doute parce que je regarde trop aux hommes et pas assez à Toi. C'est parce que je m'attarde à observer leurs imperfections, les tares des vies et des caractères, à dresser le catalogue interminable et douloureux de leurs fautes, de leurs faiblesses, de leurs failles morales et spirituelles. Je ne le sais que trop, hélas ! Les plus grandes âmes ont leurs petitesses et on en ferait un gros volume, combien significatif. « Nul n'est un grand homme pour son valet de chambre ». Mais l'idéal est-il diminué, est-il moins splendide parce que les hommes le trahis sent et le compromettent ? Faut-il que je le réduise parce que mes semblables le rapetissent et le souillent ? O mon Dieu, préserve-moi de cette défaite ! Lorsque mes regards persistent à s'attacher aux misères et aux mesquineries qui m'entourent, lorsque je ne perçois plus l'appel de la Vie haute, qui est faite d'amour et de sacrifice, lorsque j'ai le vertige devant l'égoïsme des meilleurs et les lâchetés des plus énergiques, attire à toi mes regards, Seigneur. Et pour que mon âme s'apaise, pour que la vie y renaisse, donne-moi la force et le vouloir de regarder à Celui qui a réalisé la vie magnifique, à Celui qui fut grand sans petitesses, à Celui qui dépasse tous ceux qui dépassent l'humanité vulgaire, au Christ, soleil des âmes. Puisque tu as donné à mon corps la « station droite », fais que mon âme ne se courbe pas. Pour cela, ô mon Créateur, aide-moi à regarder plus haut que les créatures, et à conformer ma vie à son modèle idéal. Hors de là, je ne le sais que trop, tout n'est que trouble, variabilité, vains efforts, déceptions certaines. L. S. Pidoux. La présence de Dieu Pour nous encore, Dieu est bien le plus souvent une colonne de nuée pendant le jour et une colonne de feu pendant la nuit. Dans les temps d'affliction, de ténèbres, d'ombre de mort, ce point lumineux qui nous reste, cette espérance qui ne nous abandonne pas, cette consolation qui nous soutient, c'est le gage de sa présence. Et dans les temps de paix et de prospérité où tout semble nous sourire, ce point noir à notre horizon, cette contrariété qui nous accompagne, cette écharde qui nous blesse, cette petite misère qui nous empêche de nous dire parfaitement heureux et de prendre racine sur la terre, c'est Lui, c'est encore Lui. Félix Bovet. La route à suivre Lorsque vous passez sur les quais de Rouen, encombrés de marchandises de tout genre, pleins d'un bruit de travail, parmi les tonneaux, les caisses, les ballots, les bonbonnes, vous voyez surgir un modeste piédestal surmonté d'un buste. Approchez-vous et lisez l'inscription : Louis Brune. Sauveteur rouennais 1807-1843. En vingt années, 60 personnes lui ont dû la vie. « Sauver ou périr ! » C'est court. Mais quelle plus belle biographie d'un homme ! Voilà qui doi* vous faire battre le cœur. Peut-être avez-vous eu l'occasion de visiter, en quelque hôpital, des amis malades. Si l'hôpital est tant soit peu ancien, vous y voyez régulièrement sur une simple plaque des noms de médecins ou de garde-malades morts dans l'exercice de leurs fonctions. Ces personnes se sont dévouées pour soigner et guérir des enfants et des adultes atteints de maladies dangereuses, contagieuses. Atteintes elles-mêmes, elles ont succombé. Vous voyez là bien souvent des noms de jeunes gens ou de jeunes filles. Regardez-les longtemps, vous ne pouvez rien rencontrer de plus salutaire à lire. Alofs que tant d'êtres malfaisants ne cherchent qu'à nuire, à propager le mal ; alors que les journaux sont tous les jours pleins de récits où nous voyons les hommes livrés à des actions scandaleuses ou criminelles, ces belles leçons d'un dévouement absolu sont bonnes à contempler. Retenez les noms de ceux qui sont morts pour leurs semblables. C'est plus humain et plus éducatif que de se charger la mémoire du nom des assassins de marque et des gredins célèbres. Mais ne vous contentez pas d'admirer. Laissez-vous instruire et gagner. Ne plaignez pas ceux qui ont si largement fait leur devoir. Leur mort est belle, plus belle que la vie des êtres égoïstes, occupés de leurs seules jouissances et toujours prêts à s'enfuir de partout où il y a un risque à courir. Que aeviendrions-nous si chacun voulait imiter ces preneurs de poudre d'escampette, si, chaque fois qu'une épidémie éclate, tous bouclaient leurs malles et si le vide se faisait autour de chaque malade atteint d'un mal contagieux ? Il faut nous soutenir les uns les autres et nous soigner mutuellement. La vie humaine est ainsi faite qu'elle est exposée aux accidents, aux infirmités, aux maladies. Notre simple devoir est de chercher à prévenir les maux d'abord. Et s'ils nous atteignent malgré tout, notre devoir est de chercher à y remédier du mieux que nous pouvons. Aucun art n'est plus admirable que celui de soulager et de guérir. Par de continuels efforts nous avons pu arriver à bien des résultats, tenus jadis pour impossibles. Connaissez-vous ce nom : Valentin Hatiy ; cetautre : l'abbé de l'Epée ? Ils sont à retenir. Valentin Hatiy aétélepromoteurde toute une science destinée de donner aux aveugles une éducation qui les sauve de l'ennui et de la misère. Ces infirmes — jadis réduits à mendier — ont appris à lire avec les doigts, écrire, faire de la musique, exercer des métiers. L'abbé de l'Epée, ému du sort misérable des sourds-muets, a créé la méthode par laquelle on arrive à les instruire si bien qu'ils sont capables de vivre de la vie de tout le monde. Pour cela, d'énormes difficultés ont dû être vaincues. Mais quand on aime bien ses semblables, les difficultés ne font qu'exciter notre courage. En face des douleurs que vous montrera la vie, souvenez-vous toujours de ce simple précepte d'un ancien : Sois bon, mon enfant. Ch. Wagner. Hochers (Sonnet) On dit que ton prophète, au désert d'Arabie, Pour les fils d Israël, à l'Egypte arrachés, Fit jaillir, en frappant de stériles rochers, L'eau qui leur redonna le courage et la vie. Seigneur, autour de nous, par le malheur [touchés, Tristes et languissants comme la fleur flétrie Ou comme l'exilé qui cherche une patrie, Les grands troupeaux humains marchent, le [front penché. Leur détresse qui tend vers nous des mains [avides Trouve souvent notre âme et nos coœur» [aussi vides Que le lit désséché des ruisseaux d'Orient. Viens donc, ô Dieu d'amour, de ta main [paternelle, Briser nos durs rochers d'un coup vivifiant Et faire sourdre en eux la fontaine éternelle. L. S. Pidoux. Paroles de vie Jésus dit. Le pain de la Vie, (1) c'est moi. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura jamais soif... La volonté de Celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Oui, la volonté de mon Père, c'est que quiconque contemple le Fils et croit en Lui ait la Vie éternelle ; et moi-même, je le ressusciterai au dernier jour... Quiconque a entendu le Père et s'est laissé instruire par lui vient à moi. En vérité, je vous l'affirme, le croyant possède la vie éternelle... C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie... (Evangile de Jean, ch. 6.) (1) Partout où le but est la vie, la condition est la nout-riture. Jésus, dans cette image, nous avertit que pour lui appartenir il ne suffit pas d'accepter un dogme ; mais il faut s'assimiler la substance divine, s'un'r organiquement au Maître pour recevoir de lui une nouvelle nature. NUMÉRO 13 "Là où. est l'esprit du Christ, ià est la, liberté v. Saint-Paul, 2 Cor. 3, v. 17. 1917

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Vers la lumière: organe protestant de la Wallonie appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes