Vers la lumière: organe protestant de la Wallonie

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s.n. 1917, 01 Janvrier. Vers la lumière: organe protestant de la Wallonie. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x05x63cg5w/
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Vers la Lumiere ORGANE É Y ANGÉLIQUE BELGE 5 cent, le ssumén© Rédaction et Administration : 41, Trieu des Agneaux, Oourcelles 5 cent, le numéro I i > SOMMAIRE Lettre rte soldat La paix future. Sully Prud'homme Pour la famille. H. Monnier A la jeunesse. Pensée. Biaise Pascal. Louis Noir Devant l'infini, (citation) F. Bovet Pensée. La Bible. Témoignage d'un prisonnier. Silvio Pellico Le vieux musicien. Pensée. Conseils à un arriviste. L. S. P. Pensée. Dépôts du Journal Feuilleton : L'officier, L. S. Pidoux Lettre de soldat Voici une lette d'un soldat du front. Nous la citons, espérant que ce témoignage fera réfléchir : « Je suis parti dans de mauvaises conditions. J'avais la rage dan^ l'âme et je ne voyais plus clair. Longtemps, très longtemps, j'ai critiqué Dieu, et à tous je disais qu'il est fou de croire que Dieu existât. Je n'arrivais pas à me raisonner. Je ne pouvais plus croire et même je regrettais les heures passées sur les bancs de l'église. J'ai eu tort d'en parler trop franchement devant ma femme ; je lui ai fait du mal. En tous cas, je lui ai sûrement enlevé les douces consolations nécessaires en de pareils moments. « Ma foi n'était que superficielle. La guerre, ou plutôt cette guerre m'aura rendu ce service de reconnaître que je faisais machinalement profession de disciple du Christ. Je vous dis toute la vérité pour que vous compreniez le changement qui s'est produit en moi graduellement. Jusqu'à ce que j'aie été blessé, en novembre dernier, j'étais sans nouvelles de tous mes amis. C'est seulement après ma-sortie de l'hôpital et une permission de huit jours dans ma ville natale que j'ai obtenu quelques adresses. Dès lors, mon état moral et spirituel alla un tout petit peu mieux. Revenu sur le front en février, je commençais à me raisonner et à faire des efforts réels pour croire définitivement ou ne plus croire du tout. C'était en moi une idée fixe : tout ou rien. « Quelques conversations avec M. Niclc (l'aumônier protestant), dans des circonstances vraiment inoubliables, à 50 mètres de l'ennemi, pendant que le canon faisait entendre sa voix et que les balles sifflaitnt à nos oreilles comme des abeilles, me firent beaucoup de bien, en me décidant à regarder de nouveau en Haut. Je ne suis pas encore très ardent, mais — je puis vous l'assurer — j'ai trouvé pourquoi je ne pouvais plus croire. J'ai compris très clairement que Dieu ne pouvait pas être rendu responsable du mal qui se fait sur la terre. Je n'accuse plus Dieu. Les coupables, cherchons-les ici-bas. Nous tous, nous sommes mauvais, et le monde ne changera que quand l'œuvre du Christ sera complétée ici-bas. L'oeuvre est grande ; il s'agit de changer les coeurs, mon cœur. Cetteguerrepeut réveiller des consciences. Des révoltes éclateront, des révoltes saintes, et, petit à petit, le Christ fera son œuvre. Je le crois de toutes mes forces, j'en ai la preuve. » La paix future Le sang pur versé tant de fois Pour la fraternité rêvée Attiédit le bronze où des lois La lettre, qui tue, est gravée. Un jour, les cœurs, tous envahis Par le fleuve d'amour qui monte, De s'être si longtemps haïs N'auront plus que surprise et honte. 11 nous semble que le présent N'offre que rapine et carnage. Toujours pourtant il en surnage Un nouveau dogme bienfaisant. Toujours les causes magnanimes Ont leur triomphe, lent ou prompt : Fumés par le sang des victimes, Les oliviers triompheront ! Sully Prud'homme. Pour la fam Si vos fils échappent à votre influence, n'en accusez pas trop vite l'esprit du siècle : demandez-vous plutôt s'il n'y a pas eu dans votre vie des lacunes, des erreurs, des fautes, des inconséquences, qui ont ruiné sourdement votre autorité morale, et dont il faut vous accuser devant Dieu. Si l'on veut inspirer aux enfants le respect, il faut se garder des actes de violence accomplis par énervement, de ces châtiments qui, comme on l'a dit, ne sont plus que des coups. Il faut respecter dans l'enfant la dignité de la personnalité humaine qui est là, en germe. Il faut avant tour se respecter soi-même. L'exemple : tout est là. L'enfant ne comprend pas toujours vos belles théories de morale, mais il est très sensible à l'enseignement par l'aspect. Vos faits et gestes nrr-nwiTWTrrnîTra ■ ■ ■ i un m i « rwrw mu———■ ———- se graveront aisément dans son cerveau. Oui, vos premiers devoirs — il faut le redire, quand même c'est chose élémentaire — sont au foyer. Vous avez charge d'âmes : de l'âme des vôtres d'abord. Volontiers vous iriez chercher bien loin quelque tâche de dévouement ; mais c'est là qu'est votre première tâche, c'est là qu'est le devoir que Dieu vous confie, et c'est dans l'accomplissement de ce devoir— non ailleurs — qu'il faut chercher la joie de votre vie. En ce sens, vos enfants feront l'éducation de leurs éducateurs. Nous n'avons pas tout dit : ce n'est pas seulement la vie mondaine, avec ses compromissions et son inutilité foncière, qui risque d'amoindrir votre autorité morale. C'est la recherche effrénée du bonheur. C'est cette affirmation du moi que vous reprochez à vos enfants, mais dont, bien souvent, vous avez commencé par leur donner l'exemple. C'est cet égoïsmc qui, sous prétexte de je ne sais quel « droit au bonheur », met la désunion au foyer, provoquant des conflits dont l'enfant sera la victime. Tantôt ce sont des discussions, des querelles sans fin, qui obligent l'enfant à chercher la paix hors de la maison paternelle, devenue un enfer ; tantôt c'est l'antipathie sourde, qui se manifeste, çà et là, dont l'enfant se rend compte, et qui le détache peu à peu des siens ; tantôt c'est le divorce, le lamentable divorce, où l'on se dispute l'enfant, où l'on s'arrache av~c des lambeaux de son existence, des lambeaux de son âme. Le divorce : comment voulez-vous que l'autorité morale lui survive ! S'il n'est pas de pire souffrance que de n'être point respecté de ses enfants, il n'est pas de pire malheur que de leur être en scandale. Si vous voulez qu'ils vous respectent, il faut qu'ils reconnaissent en vous les vertus que vous voudriez trouver en eux. Vous n'avez pas seulement à les conduire sans trop de heurts jusqu'à l'âge de vingt et un ans. C'est là que la loi box-ne votre rôle : qu'importe la loi ? Vous avez à les former pour la vie éternelle, et le respect que vous attendez d'eux n'est pas un but, ciest simplement un moyen. Vous voulez maintenir vos droits et vous avez raison. Mais ces droits, étant de nature morale, ne peuvent être que le reflet de votre personnalité morale. Et c'est à votre propre formation qu'il faut d'abord travailler.Si vous vous sanctifiez pour eux, ils vous respecteront. Aucun des sacrifices que vous aurez consentis ne sera perdu. Mais surtout, vous prierez pour eux. Et s'ils sentent que vous priez pour eux, ils ne pourront guère faire autrement que de subir l'ascendant de votre autorité morale. La prière, en éducation plus que partout ailleurs, est la condition première de tout action spirituelle efficace. Après cela, il se pourra que vos efforts échouent. Il y a des circonstances où le génie de l'éducateur est impuissant. Quelle autorité morale a été comparable à celle de Jésus ? Pourtant, parmi les Douze, il y en a un qui n'a jamais compris la grandeur de Jésus, et qui a constamment résisté à son action. C'est donc que l'autorité, même la plus sainte, peut-être méconnue. Mais votre responsabilité sera sauve devant Dieu, si les ordres que vous avez donnés se sont confondus avec ceux de la conscience ; s'ils ont été appuyés par votre exemple ; si, enfin, vous avez exercé votre autorité dans uu esprit d'amour et de sacrifice, en ayant les yeux sur Celui qui est venu « non pour être servi, mais pour servir ». H. Monniek. (Entretiens sur l'Education) A LA JEUNESSE Si tu veux que le printemps sème A pleines mains roses, lilas, Pour te dire que quelqu'un t'aime Sur la terre et dans l'au-delà, Si tu veux, d'un amour fragile, Fuir le mirage séducteur, Aux saintes voix de l'Evangile Ouvre ton cœur ! Si tu veux qu'aux jours d'allégresse Fleuris de rose et de jasmin, Un bonheur plus beau t'apparaisse Au bout du lumineux chemin, Si tu veux garder l'espérance, Le pas joyeux, l'accent vainqueur, Aux voix de haine et de vengeance Ferme ton cœur ! Si tu veux, malgré ton épreuve, T'asseoir près du fleuve enchanté Où le Rêve altéré s'abreuve De vie et d'immortalité, Si tu veux que Dieu t'accompagne Quand viendra l'austère douleur, Pur comme un lac de la montagne Garde ton cœur ! Et si tu veux être la lyre Qui chante sous le doigt divin, Si tu veux croire, aimer, sourire, Sans jamais dire : — « C'est en vain ! » Si tu veux que ta main répande Le grain d'un avenir meilleur, A tou Dieu, qui te le demande, Donne ton cœur ! L. S. Pidoux, PENSÉE Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. Jésus-Christ. NUMÉRO 14 " Là où est F esprit du Christ, là est la liberté v. Saint-Faui, 2 Cor. 3, v. 17. 1917

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Cet article est une édition du titre Vers la lumière: organe protestant de la Wallonie appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1915 au 1917.

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