Vive Nameur po tot JOURNAL MENSUEL Directeur : Léon DELOOZ, G. 113 Calais. — A T , 5, Rue de Valenciennes Fernand Golenvaux Sans nous arrêter aux considérations politiques qui, hélas, dominaient nos existences de l avant-guerre, nous ne considérerons dans notre concitoyen que le Namu-rois, l'homme. Le Namurois ! Une grande idée domine la vie de Fernand Golenvaux: attirer l'étranger a Namur, l'y retenir. Au pouvoir ou dans l'opposition' ; échevin ou conseillei communal ; homme public ou simple citoyen, tous ses actes convergent vers ce but : rendre Namur si belle, si attrayante, si séduisante qu'au lieu de la traverser en bolide, comme jadis en se rendant dans les Ardennes, les étrangers s'y arrêtent, en admirent les sites, y séjournent, y reviennent. S'il réussit, les listes d'étrangers en constante progressionsont lapour le prouver. L'homme ' Au dessus du citoyen épris de sa ville, admirons l'homme ! Encore une fois, élaguons ! Ne nous attardons pas aux a-côtés, cherchons la synthétisation de son caractère en un mot qui glisse tout naturellement de notre plume : c'est une volonté, une volonté agissante. Quand, après l'étude d'une atïaire, il en décide la réalisation, il se met au ,travail avec âprete. Soutenu car ae grande.^ facilités d'assimilation, il œuvre puissamment. A 6 h. 30 du matin, il est a son bureau ; il ne le quittera qu'a 11 heures du soir. Il nous disait un jour: «Les ouvriers aspirent a la journée de huit heures ; c'est celle de quarante-huit que je demande ! » Par ces deux caractéristiques, F. Golenvaux est une des plus belles figures du Namurois. Sa condamnation l'aurejle. l'an-noblit, en fait un grand Belge ! Saluons-le ! Namurcensis. M Fernand GOLENVAUX N° 5

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