Vooruit: socialistisch dagblad

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s.n. 1917, 04 Mars. Vooruit: socialistisch dagblad. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s756d5qn9t/
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^«ntieiit leur tomber dessus. Leurs yeux ont feipris le trouble de l'angoisse... —. V«iwz avec noua chez le chef... r- Ce ne lui pas long La femme, m jolie femme blonde, au visage poupin, aux jolis cheveu:: blonds, était un homme. Les palliera qu'on retrouva sur lui ne permirent pas de. doute.. Et le lendemain matta, dans une aube triomphante, sous les premiers rayons pâles du soleil, un. feu de peloton se fit entendre; là, dont ce verger où des pommiers fae courbent sous leurs l'rutU, où il y a une lierbe tendre et moelleuse. Les deux espions avaient 6t6 placés contre le mur de la grange — et la justice de guej-re avait été faite... Le sous-officier qui nous indiquait l'endroit, conclut ; — Ça n'a pas été long... On les a enterré (tans le petit cànetière, là-bas... Tombes anonymes! C. R. PAYSAGES DE GUERRE Nam tu-, 17 aoùl. Dans un grand parc qui s'étend prés de a .vole ferrée, des lignards cantonnent. Ils sont une centaine de beaux gare farouches dont les yeux fiévreux brillent au-dessus de barbes hirsutes. Ils y on a qui sont couchés prés d'un tas de cendres froides et qui rêvent à louis femmes, à leurs enfants. Plus loin, les sous-officiers devisent en fumant leur pipe, tandis que les sentinelles, arme au pied, veillant. Dans le lointain on entend gronder le canon, puis un bruit plus régulier, le halètement d'une locomotive. Un train passe, et tous nos soldats de se porter à sa rencontre et de crier aux gens apparue aux portières : « Des journaux?... Avez-vous des journaux ? » Cent gazettes leurs sont jetées, cent feuilles blanches qui volent dans le vent... * * * Alerte !... Il est 'ne heure aprés-uii<ii. Le soieii inonde de ses rayons de .vastes otiumps de blé mur, de grands arbres aux leuille^ frémissantes qui, lentement, se balancent dans la brise, un clocher bénin, Où flotte un large drapeau : noir, jaune, rouge Soudain, des soldats surgissent d'un fourré. Ce sont des carabiniers qui, ie fusil au bras, s'apprêtent à tirer. Sur quoi? .Nos troupiers se couchent derrière des monticules, dans des fossés. Un commandant court à une petite gare proche, avertit iii un poste de chasseurs de la garde civique qui, en hâte, ajustent leurs uniformes, prennent leurs fusils, tours sacs, leurs couvertures. La femme du chef de gare parait, très pale. Elle porte sur le bras un petit enfant blond qui sourit... — Qu'est-ce qu'il y a . crio-t-eile... — Rien, disent les hommes... Des ulikins, là-bas... En elfet, au bout de la plaine, des cavaliers minuscules s'avancent. Un train ifui passe accélère sa marche, fuit à toute vapeur, emportant des voyageurs curieux, des femmes angoissées... * # * Un régiment d'infanterie belge passe, au pas de route. Les soldats chantent, c'est l'ivresse d ■ la grande attente qui les grise, les émeut. Au loin on aperçoit de ia cavalerie qui vient vers nos braves... Et un cri de joie unanime monte de leurs poitrines... — Des Français !... t-es deux troupes alliées se croisent, se •aluenU s'acclament... Ed. F. Namur ,Oe notre correspondant,* Il y a à Dave, dans la région battue par ie feu des forts de Namur, un asile d'aliénés. Ordre a éié donné de l'évacuer d'ur-geuce afin de pouvoir détruire le vaste bâtiment, qui ne Jat-j que d'une dizaine d'années. Environ cent cinquante aliénés ont été envoyés à -and et près de deux cent cinquante à Selzaete. Les agités ont été dirigés sur Tournai, Quant aux gâteaux et aux impotents, i!a ont été■ transportés à Bruges. Ce déplacement m s'est pas opéré sans peine et le personnel qui,pour la circonstance avait été renforcé, a été littéralement sur les dents. Anvers (ûe notre correspondant.) Le « .Vlutiu >j d'Anvers publie ces renseignements officiels sur la défense de ia position d'Anvers : « Les travaux de mise en état de défense de la vaste position fortifiée d'Anvers sont poursuivis avec ,1a plus grande activité. L'organisation défensive a nécessité im larges dégagements de champs de tir qui ont eu pour conséquence de raser des maisons jusqu'au niveau du sol, d'abattre des arbres, des taillis, etc., etc. Nous sommes heureux de constater que malgré l'étendue des sacrifices qu'on a du imposer à de nombreux habitants de l'agglomération anversoise, tous, sans exception, ont fait preuve d'un loyal patriotisme et ont consenti sans faire entendre la moindre plainte à ces sacrifices. « Xous sommes fiers et heureux de rendre hommage au patriotisme de la popula-Ln-.i anversoise et nous sommes convaincus que la Belgique tout entière lui sera profondément : econnaissante de sa noble attitude. o N'ous sommes autorisés à déclarer que, grâce à l'activité déployée, grâce au dévouement de nos admirables troupes,formées pour la plupart de soldats appartenant aux anciennes classes rappelées, Anvers attaqué serait imprenable. ii Quoi qu'il en soit,l'Anvers de 1914 serait en mesure de soutenir un siège qui, dans l'histoire, pourrait être classé au nombre des sièges les plus oélèbres. » Faut-il rappeler que, avec des moyens de défense restreints, Anvers, au XVlmt siècle, a résisté treize mois, de" 1584 à 1585, aux forces formidables qu'Alexandre Far-nèse, duc de Parme, un des plus grands capitaines de son temps, avait dirigées contre la place ? ■ *** Le général-major commandant la place d'Anvers, de Castres de 'l'ersac, a adressé aux troupes l'ordre du jour suivant : a Je suis heureux d'exprimer publiquement aux officiers, sous-officiers et soldats du premier Secteur de défense, toute ma satisfaction pour le zèle et le dévouement nue chacun d'eux apporte dans l'accomplissement de son devoir. » Si nous n'avons pas encore eu la bonne fortune de nous mesurer avec l'adversaire, nous n'en avons pas moins rendu service à la pairie en organisant d'une manière formidable la défense du terrain qui a été cc-n:«' à notre garde et que nous somme tous prêts :i conserver à la Belgi due au prix de notre sang, » Qu'on ne se dissimule pas ! Chaqut jtMimée de travail constitue pour nous une victoire sur les Allemands. Si notre tâche est discrète, elle n'en sera pas moins méritoire.» Que ciiacun persévère donc dans la. voie où U s'est engagé et il aura bien mérité de la patrie ! » LES AMBULANCES L'AMBULANCE DU PALAIS D ATE L'ambulance du Palais d'Elé (annexe n» 5 de l'ambulance franco-belge n" 54) s'organise rapidement. L'immense saille, où l'air et la lumière circulent en ubondan-oe. convient surtout admirablement pour les convalescents et les réfugiés, d'autant, plus qu'elle est entourée de spacieux balcons «'offrant aux premiers pas des blessés l'établis. Les piius populaires artistes bruxellois — citons à leur téle Ddienre et Léopold — se dévouent pour recueillir des fonds «a faveur de cette oeuvre excellente. Lfc population bruxelloise leur fora certainement bon accueil. RENSEIGNEMENTS SUK BLESSES E'T MALADBS Le comité médic,! de la Croix-Rouge de Belgique porte à la coanàissunce du public qu'il a organisé un service central de ren-aaignements sur blessés et malade® dont la présonco dans les ambulances lui est signalée par celles-ci. Ce service, qui avait olé installé au siège du comité, 2-1-, rue de l'Association, a dû, par suite de l'exiguïté des .locaux, être transféré à proximité, 143, ihi* Royale (près de la Parte <te Scliaer-beek), où le public peut se présenter de 9 à il heures. il est de l'Intérêt dos familles des blessé? que lu documentation d? ce service soit ia plus rapide et la plus étendue; à cet effet, les chefs d'ambulances de Bruxelles et de province sont instamment priJ3 de se conformer ponctuellement aux indications qui ieur ont élé communiquées concerna-il l'envoi quotidien), au fiège du comité médlcaU, du bulletin d'entrée des blessés et malades dana leur établissement. LE RAVITAILLEMENT DES AMBULANCES De nombreuses personne* désireuses de faire des dons à la Croix-Rouge nous demandent où alies.peuvent s'adresser. Nous rappelons que le côiïlité médical de la Croix-Rouge a installé, 24, rue de l'Association, ses différents services administratifs ayant notammeart. pour but l'approvisionnement et le ravitaillement des ambulances; il y est pris note des objets offerts, lesquels sont déposés dans des magasins généraux dépendant de la direction de la Groix-Rouge et qui délivrent à toutes les ambulances agréées les pansements, vivres, vêtements et objets de toute nature qu'elles réclament. Las donateurs atteignent donc leur but bienfaisant de la façon la plus large et lu ■plus directe en s'adrassant au comité médical, 24, rue de l'Association, lequel est organisé pour recevoir et utiliser les offres. FAUX BRUITS H nous est revenu quiune partie du public se serait ému de ce que le transfert des blessés se serait effectué dans de mauvaises conditions. Le professeur Héger nous déclare qu'il a évacué 316 blessés et malades dans les différents liûpitaux et ambulances de Bruxelles «ai moins de deux heures — et ce, dans une gare aussi mal située que celle d'Etter-beek, où jusqu'ici aucun baraquement n'avait été édifié. T. a été remédié depuis deux jours à cet état de choses et on a construit le long des quais un petit lazaret pour les premiers soins urgents p_ donnée aux •blessés. H est à remarquer que les instruction militaire.'. prévoient un chiffre de 215 blessés à évacuer en deux heures. 1-1 y a actuellement 11,860 lits à Bruxelles et nous n'avons jusqu'ici dans nos ambulances qu'un millier de blessés à peine. Il n'y a rien d'étannant de ce que certaines ambuilances n'aient pas reçu de blessés jusqu'ici — les cas graves ayant été peu nombreux et les éclopés ayant été envoyés à dessein près de la gare d'Etfcerbeek, à l'hôpital de Boitsfort et à l'ambulance Saint-Michel. On est d'ailleurs occupé à arranger la voie du tram pour le transport des blessés dans des voitures qui seront spéoialemc-nt aménagées pour ce service. On a, dans plusieurs ambulances, approprié toute une série de voitures — mais le service de santé de la gare d'Elterbeek se chargera lui-même du service de traavsporl des blessés. * * # Le comité directeur de la Croix-Rouge a agréé l'ambulance c'i 50 Wts qui a été installée au Grand Hôtel, sur l'initiative du directeur de cet établissement, M. Curtet. Les salons employés pour l'ambulance sont très confortablement aménagés. Le comité médical ayant comme chef d'ambulance le docteur AU. Vandam est oomposé de MM. les docteurs V:nce, E. Dantz et A. Leroy II est aidé par M. Fle-ron, pharmacien, » un nombreux personnel d'ambulancières et de brancardiers. Le service idministratif est assuré par M*» Curtet, MM. Bonnberg et P. Urban. Tou3 les dons qu,o l'on voudra bien faire parvenir à l'écononàt, installé au Grand Hôtel, seront reçus avec la plus vive reconnaissance. Pour les victimes de la guerre LOUABLE INITIATIVE Tout le monde se plaît à reconnaître :e dévouement et le patrioti'ààié dont nos gardes civiques font preuve depuis qu ils ont été appelés à participer à la défense du territoire envahi par les hordes allemandes.Non contents de s'acquitter avec un zèle admirable de ce devoir sacréj les gardes de Saint-Josse-ten-Noode ont voulu, eux aussi, contribuer à soulager la gêne dans laquelle sont plongées inévitablement les nombreuses familles privées de leur soutien. Et, mettant à profit les quelques moments de répit que leur laissent les nombreuses factions qu'ils accomplissant avec une vaillance toujours plus grande, ils ont organisé dans les locaux de l'école de l'avenue Dailly, où ils sont cantonnés, une h Great Zwanze Exhibition », en tous points réussie. Les nombreuses caricatures qui y sont exposées et qui ont toutes trait aux événements auxquels nous assistons sont l'œuvre de quelques gardes aussi modestes que talentueux. Certains personnages notamment sont croqués d'une façon magistrale; l'esprit et l'humour ne font certes pas défaut et dérident plus d'un tront rendus soucieux par les heures tragiques que nous vivons. Les visiteurs déjà arrivent en foule et les recettes de oes dsrnisrs jours apporte ront un peu de bien-être dans plus d'ui foyer malheureux. Le public, faut-il le di re, ne tarit pas d'éloges à l'adresse de: dévoués organisateurs; aussi, engageons nous, à notre tour, nos lecteurs à faire uni visite à cette belle et intéressante exposi lion : non seulement ils encourageront noi bons gardes, mais ils feront surtout œu vre de charité, de philanthropie et de pa triotisme. LISTE D£S BLESSÉS Liste des militaires blessés, en traitemen à l'hôpital militaire de Namur : «. Miclial Joseph, soldat ; Nieirs Henri, sol dat \ Sluyts Joseph, soldat ; Van Wese mael Alphonse, «Mai; Do G, mit j'Boua-rd soldat ; De Coster Jean-François, soldat Van Seeborgli Joseph, soldat Van Asschi Liévin, sergent ; Smits Fanz,. sÇiSdat Bocquier Gaston, sergent ; Roseigiiol, Eu gène, soldat ; Deveillers, Louis, «Mat Sprtagael Maurio-e, soldat; Baur. t Ger main, soldat ; Janssens Paul, suidai; ; An dré Eugène, soldat ; Sizaire Louis,, .e&Sdat Rondeau Josej>h, soldat ; Cautiltona Ai phonse, caporal : Reyniers Félix, soldat Détaillé, Fançois, soldat ; De Smet Pierre Raymond, soldat j Albert Antoine-Joseph soadat ; Paquot Victor, soldat. ; Roquât Syl vain ,soldat ; Walravens Jean, soldat Motte Marcel, soldat ; Potier Joseph, maré chai ferrant ; Philippe Georges, soldat Robyns François, soldat ; Toussaint, Ju lien, brigadier ; Van den Plas, Jules, sol dat ; Gubernator Joseph, soldat ; Joassar Félix, sergeant ; Félix Maurice, soldat (Ci des têJégaphistes) ; Bero Henri, soldat. Militaires blessés dans divers établissement; Pirsaux Georges, soldat., 2G135 ; Rewer. Martin, soldai, 19117 : Kevarts, Jonçi, gol liât, 35265 ; Royer Joseph, soidat, : 11257 SojTiel Amédée, soldat, 54020 : Coppen: René, brigadier, 17803 ; Lamot André, sol di'it, 17S67 ; Mertens Pierre, soldat, 20401 Couard Edgard. soCdat, 18384 ; Ghys Louis soldat, 18547. Blessés entrés le 12 août et précédemmen à l'ambulance 31 de Watermael-Boitsfort Coucke, Antoine, Bruges; Dickx, Arthur Bruges; Donibrecht, Camille, Bruxelles Vyincker, Julien, Ledeghem; Van 1-Iolder Hector, La Louvière, Wallaert, Adoplhe Ostende; Crombois, Vincent-Ferdinand Dour; Van Hulie, Georges, Bruges; Vai Rapenbussche, Octave, Thourout; Yerliae ge, Gustave, Saint-Michel (Bruges);. Her nant, Albert, Beele, Irtou, Louis, Molen beelc; Feremant, Frospea-, Bruges; Gregoir André, Menin; d'âubigné, François, Molen beek; MangelLuck, Joseph, Fiobecq; Dusart Maurice, Iieiles; Menedout, Charles, Bru ges; Verkest, Joseph, Sweserelle; Grinée Marcel, Bruxelles; Carié, Alphonse, En ghiein; Maliien, i'mri, Bruxellss; De Rudder Honoré, Meulebek.;; Vandenbrand, Honoré Grammont; Wiokelrar, Cyrille; Messagler Joseph; Célis, Jean: Abels, François, Char leroi; Van Eecke, Jérôme, Steenlercke;Hos te, Adolphe, Houthsove; Claeys, René; Goo sens, Albert, Gand, Moureaux, Arnold-Al f-ted, liège; Blonde-lie, Alexandre, Charle roi; Menu, Jeaa-1'Tançois-Joseph, Plogs tee?-l; Lentacker, Louis, Gand; Weils, Jean Arendonck; François, Henri, Asschebroek Lisabetli, Achille, Swevczeele; Jourquin Alexis, Papignies (I-Iainaut); Leteul, Télés phore, La Louvière; Ermel, Clotaire-Victor Frameries; Vande Weghe, François, Saint Nicolas (Waes); Vander Aa, Fiançois, Rho de-Saint-Genèse; Brasslnne, Jean, Beersel Kregersman, Joseph, Wetteren; Van Neste Auguste, Rdàder*<*rSe (Flandre Occid.) Godfroid, Alexis, Ijaliestre; AlexandrejLéon Chàtelineau; De Racds, Camille, 'kiiesse laere:" Clâéys, Alexandre, Tliouroort: Des camps, Victor, Roisin; Vandeweghe,Michel Marche; Delière, Edouard, Montigny-sur Sambre; Mues, Gustave, Emelghem; Hen rioa, Marcel, Gilly; Calleeuw, Auguste, Ze delghem; Decleitk, Camille, Bruges; Wi& tens, François, Turnbout; Masse, François Wasmes; Dutilleux. Arthur, Rouveroy; Vai Voren, Jean-Baptiste, Gentbrugge; Bouton Max, Rensart; Boël. Augustin, Péruwelz Lebbe, Arthur, Poperlnghe; Reygaerts, Jo seph, E-nghien; Anremans, Petrus-Cl., Bas se Rode; Verbrugge, Georges, Roulers Vautliier, Hector, Frasnes-les-Buisseret Martin, Victor, Reirbeke; Ramman,Joseph Houttare; Cau.ssauvers, Gamaulus, Borger hout; Gattel, Jules.; Vandame, Arthur-Pros per, Ypres; Malfait; Oscar-Frédéric, Mont Autour de la guerre Le dernier exoloit du "Goeben" RSCIT D'UN PASSAGER DE LA « PKRYGIE » On lit dans le « Journal des Débats » : Le " Gœben o et le « Breslau »., réfugiés ians les Dardanelles, ont élé, assure-t-on, baptisés turcs après un marché dès longtemps proparé. Nous les avons rencontrés dans les eaux grecques, alors qu'ils battaient encore pavillon allemand, qu'ils venaient de lancer quelques obus sur Bône et l'hilippevillo, et qu'ils avaient mission d'arrêter les navires ennemis. M. le baron de Wang'emheim, qui donne des ordres à la Sublime Porte, avait même pris la précaution de leur signaler par la télégraphie sans fil les dépai-ts des paquebots français de Constantinople, en leur recommandant tout spécialement la « Phrygie «, qui ramenait à Marseille les premiers mobilisables, et le « Cinglialien », qui devait prendre au Pirée notre mission militaire d'Athènes. Mais M. de Wamgenheim ne fut pas complètement entendu. Nous nous somimej bien trouvés au détour d'un cap face à face avec le « Gœben » et le « Breslau ». Ils ne nous ont pas arrêté. Le « Gœben » s'est contenté de réclamer nos couleurs et de braquer sur nous les pièces de ses tourelles, puis tous deux sont partis vers la Marmara Sans doute étaient-ils très pressés de se trouver dans les Dardanelles, sous la puissante protection de M. de Wangen. heim. A Constantinople, le « Gœben » a laissé des souvenirs. Il y a quelque six mois, tout frais sorti des chantiers^ il est venu faire un séjour dans ce port. Il impressionna tout le monde de sa niasse et de sa vitesse. C'était, disaient les Allemands, le plus beau navire de guerre du monde. Et le commandant, chaque soir, offrait à son bord des thés, des bailts et des réceptions où était conviée toute la société pérote. La musique du bord donnait partout des comoerts. On distribuait aux enfants des bérets arn nom de « Gœben ». Ainsi, les Allemands imposent aux Turcs l'idée de la puissance germanique. Comment s'étonner après cela nue, aussitôt les hostilités ouvertes, le « Gcebën » et ses exploits aient rempli Constantinople de leur bruit. Un jour on annonçait qu'il allait forcer i'cs Dardanelles et le Bosphore pour se mesurer seul contre la flotte russe de la mer Noire, qu'il devait anéantir. Le lendemain, embossé vers Ténédos, il guettait les navires ennemis, et des ips-sonnsa. sans doute bien infor mées, annonçaient déjà qu'il avait été acheté par la Turquie pour remplacer les deux unités que "Angleterre refusait de livrer. * * * Le 6 août, à cinq heures du soir, le paquebot « Phrygie »t de la Compagnie Paquet, réquisitionné par l'ambassade de France, lâchait ses amarres emportant 350 mobilisables, quelques femmes et des enfants. Ce fut sur le quai de départ un impressionnant spectacle. Tous ceux qui restaient étaient massés devant le navire. Des jeunes gens de la colonie anglaise portant des drapeaux anglais et français noués poussaient des hourras interminables. On chantait la « MarsedUaise », le « God save the King » et le « Clm.vit du Départ », on acclamait, on s'essuyait un peu les yeux. Les navires du service maritime roumain qui entraient dans le port ou qui en sortaient avaient hissé les couleurs françaises. Tous les passagers sur ie pont criaient : n Vive la France l » et ce n'était pas- seu-lement les passagers, mais tous ies hommes d'équipage agitant des serviettes en guise de mouchoirs. Une mouche portant les couleurs italiennes vint tourner autour de la « Phrygie » et ceux qui te montaient poussèrent des vhnts. On leur répondit : « Vive "l'Italie ! ». Trois transports allemands, pont désert, étaient les témoins de ces manifestations; Or, tandis qu'on s'apprêtait ainsi au départ, on épantlait dans Constantinople la nouvelle que le « Gœben » avait sauté en mer et pi-.isémcnt c'est à un journal français qu'on s'est adressé pour le faire connaître. Le rédacteur en chef du « Stamboul » avait reçu vers midi la visite d'un inconnu qui lui avait tenu ce tangage : « Je sors de la Sublime Porte. Je peux vous affirmer qu'on vient d'y être informé officiellement que le « Gœben a été coulé par )s flotte anglaise ou la fJotte française. La chose est certaine. Vous pouvez le dire. Quant à moi, je ne puis vous confier ni d< qui je tiens le renseignement ni qui je suis. » Le « Stamboul », oependant, ne fit pas sortir d'édition, spécial. Mais l'histoire fut vite connue. Sur la « Phrygie », beaucoup trouvaient à se réjouir de la fin du navire allemand. D'autres étaient plus sceptiques, mais u présence de l'ambassadeur <te France venu à bord saluer les pas-sagea-s, leur donnait des motifs de croire que le voyage ne serait pas troublé. La soirée passa en conversations et en chansons sur les ponts du bateau où s'er.-tassaient les hommes. Au petit jour, nous étions devant les Dardanelles. Impossible de passer. On posait des mines devant nous, et il fallait attendre la fin de l'opération, le torpilleur convoyeur et le bon vouloir des autorités. Toute la journée, la « Phrygie » fit des ronds. Le commandant Mitrecey, qui, durant tout lie voyage, fit preuve des plus belles qualités de décision, ne voulut pas se mettre à l'ancre. A six heures du soir, le torpilleur pilote étant disposé à faire son office, nous pûmes partir les premiers. Le lendemain, vers deux heures et demie, en face du cap Mal lé, d'un séma-phor; militaire grec, d'un navive à l'ancre et de la maison de Termite, nous noua trouvions en face du « Gœben » à mille mètres à peine. Ce fut si rapide qu'à bord l'émotion ne fut pas grande. Seuls ceux qui connaissaient. le navire allemand purent se rendre compte du dange possible. Le « Gœben » passa tourelles braquées sur nous. Par signaux, il réclama les couleurs. Le drapeau français flotta à l'arrière. Il demanda encore : « Avez-vous dm matériel de guerre ? » On lui répondit, : a Non. » Et il passa suivi du u Bres'Jau », et tous deux s'éloignèrent vers la Marmafa. l.i' lendemain seulement, après que nous eûmes rencontré une division de la flotte anglaise lancée à la poursuite des Allemands, le commandant Mitrecey expliqua à quelques-uns d'entre nous oe qui s'était passé : « A peine avions-nous doublé la pointe du Vieux-Sérail, nous dit-rlt, que le paquebot allemand « Corcovado », ancré dans le port de Constantinople, réclamait le u Gœben » et nous signalait à lui. Les messages furent recueillis par notre poste de télégraphie sans fil. Nous ne connûmes pas de réponse et je suppose que ie u Gœben » ne fut pas touché. Mais je suis oonvaincu qu'on nous a arrêtés toute la journée du jeudi aux DardaneUes susr la demande de l'ambassade d'Allemagne, afin que nous ayons toutes les chances d'être pris. En effet, le vendredi, nous avons intercepté toute la matinée des messages chiffrés du « Goeben ». J'étais fixé. Je savais que nous allions sur lui. C'est alojra que j'ai pris la décision de serrer la côte. Nous nous sommes trouvés nez à nez à l'endroit qui nous était le plus favorable. Si on m'avait donné Tordre de stopper, je n'aurais pas hésité à nous échouer. Je suppose que les Allemands eussent hésité à nous caiionner sur le territoire grec. La violation de neulalité eût été trop flagrante. Mais j'ai craint toute la nuit, et jusqu'au moment où nous avons rencontré la flotte anglaise, que le ,Goehen» ne revint sur nous pour nous couler. Il est dans une situation désespérée. Il n'a plus, en effet, qu'à feire le pirate s'il veut finir en beauté, » PRÉSAGES ET PROPHÉTIES Aux époques des grandes crises, les présages et les prophéties auxquelles nos pères attachaient tant de foi superstitieuse rassortent de toutes parts et sont accueillis sinon avec une foi aveugle, au moins avec un intérêt, très vil, qui montre combien l'homme moderne a gardé le goût pour ce qui est mystérieux. On nous a raconté en ces derniers temps que le chêne d'Iéna avait été foudroyé, mais je n'ai vu rappeler nulle part, parmi les signes avant^courturs qu'on se plaît à signaler, l'écroulement de la statue colossale de la « Germamia », qui ornait la. gare de Constance, en Allemagne. C'est en 1911 que la chose eut lieu, et la même année, à Autern, en Saxe, l'épée de la statue de Bismarck et le bras qui s'appuyait sur cette épée s'écroulèrent l'un et l'autre, sans cause apparente, à midi, le jour anniversaire de Sedan. Mais voici mieux : l'hiver dernier, certains journaux annoncèrent qu'à Cracovie venait d'être retrouvée la couronne des rois de Pologne, disparue en même temps que la Pologne elle-même. Durant une violente tempête, un tilleul séc'alaire avait été déraciné, et sous les racines on trouvra la couronne, qui fut envoyée à l'évêque ilo Cracovie. Or, dans un recueil de prophéties intitulé « Demain », et qui est. du baron de Novaye, on lit (pie la Pologne retrouvera sa liberté à la suite d'une grande guerre qui ravagera l'Europe. C'est, bien entendu, à titre de simple eu-riosité que nous rappelons ces faits. Ils ont été publiés au moi" de mars dernier dans un périodique qui traite des sciences occultes. Aujourd'hui nue, de par la toute-puissante volonté lu Tsar, la Pologne redevint libre au seuil d'une des plus grandes guerres de t'hilstoire du monde, ils acquièrent une force de coïncidence dont on ne peut s'empêcher d'être surprlî DERNIÈRE HEURE Lundi sair BELGIQUE A NOS LECTEURS Le lieutenant général ejjj^i-'rneui militaire autorise les jPrnaux è publier deux éditions par jour. Nous rétablissons donc dès aujourd'hui notre édition de 1C heures du soir. COMMUNIQUÉ OFFICIEL La ifiaiian à liimi De Natuurkrachten laiiirlriÉlii i • Mft&Ésëtpffias aux représentants de la presse les renseignements précédents, leur a déclaré nettement, en toute sécurité et avec vigueur, que ïa situation, au point de vue des opérations, était meilleure qu'hier. Insistant, il a ajouté : « Elle n'a jamais été zuissi bonne que maintenant et dans trois ou suaire jeu.-3 le gouvernement rentrera a Bruxelles. » Le départ ûu gouvernement, ues Uiambres et de ia i amuïe koyaie à Anvers. C client au ■. -viU du législateur de i869, ie Gouvernement est reste à Bruxelles périmant la phase de la guerre durant laquelle notre année s'est trouvée seule pour • îaire iace à l'ennemi. A présent que les armées ennemies sont sur notre territoire, le Gouvernement a jugé que son siège peut être sans inconvénient transiéré à Anvers, conformément à la volonté de ceux qui ont créé notre grande position fortifiée. PAS DE PESSIMISME ! u Ce n'est pas, continue le communiqué, que les événements soient plus graves qu'ils ne l'ont été jusqu'ici. Nous enregistrons, au contraire, un nouveau succès de nos troupes secondées par la cavalerie française.LA RAISON Mais, comme il est nécessaire que le transfert se fasse normalement et qu'il n'y ait pas la moindre interruption dans l'exercice de la souveraineté, le Gouvernement a estimé qu'il était préférable de commencer le transfert des services des différents ministères. Alors que leurs familles restent dans la capitale, certains ministres vont résider à Anvers ,où les services de la guerre seront mieux -à leur place pendant que l'armée est er. campagne. La Reine et les princes _ Déférant au désir du gouvernement, S. M. la Reine et les prinese s'installeront au palais d'Anvers, tandis que le Roi reste au milieu de nos vaillants soldats. Les services du Palais royal continueront de fonctionner à Bruxelles. Les premiers ministres qui partiront Les ministres de la guerre, des finances et des affaires étrangères partiront les premiers pour Anvers. Il est probable qu'ils s'y trouveront dès lundi soir. Les autres ministres s'y rendront mardi matin. Les ministres d'Etat A la demande du gouvernement, plusieurs ministres d'Etat, notamment ceux qui appartiennent à l'opposition : MM. Louis Huysmans, Goblet d'Alviella, Paul Hymans et Emile Vandervelde, se fixeront provisoirement à Anvers. Le gouverneur militaire du Brabant Les bureaux du lieutenant général Clooten, gouverneur militaire de la province, seront établis dès mardi au ministère de la guerre. AU PALAIS DE LA NATION MM.Gampioni, greffier du Sénat et Maes, partiront demain matin pour Anvers accompagnés de trois huissiers, afin d'y installer la haute assemblée. MM. Pauwels, greffier de la Chambre ; Berta et Colsoul se rendent également dans la métropole suivis do deux huissiers. Les autres fonctionnaires de la Chambre et du Sénat n'abandonneront pas le Palais de la Nation. h Mmm É hmM Des mesures très sérieuses ont été prises pour assurer la défense de Bruxelles et la mettre à, l'abri de toute surprise. Il peut arriver qu'à la suite d'une action se passant même à une assez grande distance de la capitale, des groupes plus ou moins nombreux do cavaliers ennemis, égarés par exemple, soient refoulés sur Bruxelles et échappent dans une certaine mesure aux gardes des localités. Dans ce cas, ces groupes se heurteraient inévitablement aux barages établis autour de la capitale, bar âges bien gardés par des unités de gardes civiques armés du mauser et résolu'; à, faire leur devoir. Nous tivons à Bruxelles 20,000 gardes bien armés et approvisionnés en cartouches, et qui, depuis quinze jours, ont été exercés et aguerris. Nul doute dans ces conditions que la capitale soit à l'abri d'un coup de maiti, tout à fait improbable d'ailleurs.Une bonne nouvelle : environ 800 dé- JÊ^È ^Liége viennent encore dt ^^^^^^^Bnos lignes avec tous leuo Bidés. Cette troupe a conti-Hbas le poste qui lui avait n'est qu'à la toute dernière limite qu'elle a battu erw retraite en bon ordre, la nuit, et qu'elle est venue s'embarquer en chemin de fer à , 30 kilomètres de' Liège pour rentrer à l'armée. Ce fait d'armes montre bien ce qu'on peut attendre de nos braves soldats. A propos de l'échec de l'attaque brusquée allemande, le «Journal» du 16 courant imprime ce qui suit : « La résistance des forts de Liège, la vaillance de l'armée belge et l'intervention de notre cavalerie ont eu pour résultat que i. depuis huit jours les forces allemandes sont accrochées sur la ligne de la Meuse. » ^ Rendons à César ce qui appartient à César : la cavalerie française, bien que venue en Belgique, ne paraît pus avoir contribué à accrocher les Allemands à la Meuse. Ce n'était d'ailleurs pas son rôle. Tout l'honneur de l'accrochage et de l'échec de l'attaque allemande revient donc aux Belges et cela sans partage possible- C'est la première manche, nous l'avons gagnée tout seuls. La seconde manche va se jouer : celte fois, nous serons aux côtés des alliés, et grâce à Dieu, nous sommes encore capables d'y apporter notre atout. Lettre de Sir £dward Grey, ministre des affaires étrangères du Royaume-Uni, au ministre d'Angleterre à Bruxelles. Sir Ed. Grey vient d'adresser une lettre très expressive au ministre d'Angleterre appelant son attention sur la nécessité de faire rentrer en Angleterre les cofesponiants des journaux de Londres.Par leur? indications, ils pourraient desservir la cause des armées alliées. Actuellement aucun correspondant ne peut plus être admis à suivre les troupes en campagne. Plus tard d'autres miO&lliRAc c^mnt rvricac COMMUNIQUÉ DE LA LEGATION DE FRANCE Bruxelles, lundi, 17 a,oût. La légation de France nous communique les renseignements officiels suivants : On confirme les succès de Blamont et de Cirey. Les troupes françaises ont à nouveau fait reculer le corps bavarois et ont, franchi la frontière. Lors de la prise de Donon, plus de cinq cents Allemands ont été faits prisonniers. La bataille de Dinant s'avère comme un gros succès pour nos troupes. Notre cavalerie a repoussé en désordre sur la rive droite de la Meuse les forces allemandes, qui comprenaient une division do cavalerie de la garde, la 5° division de cavalerie, appuyée de plusieurs bataillons d'infanterie et d'une compagnie de mitrailleuses. Notre situation est excellente en Haute-Alsace. On signale de nouveau des acte§ de sauvagerie des Allemands dans les villages de la Haute-Alsace, qu'ils ont dù évacuer, on Lorraine française annexée. Pont-à-Mousson a de nouveau été bombardé dans les mêmes conditions. On ne signale aucun mort. Il n'y a que des dégâts matériels à l'hôpital et aux usines. Les Allemands et les Autrichiens ont été expulsés du Maroc par le résident • général en raison de leurs menées antifrançaises.En France, on signale une reprise progressive du trafic des chemins de fer sur tous les réseaux, sauf sur celui de l'Est. AUX ENVIBONS DE MULHOUSE Borne, lundi, 17 août. Le correspondant du « Giornale d'Italia « à Bâle apprend qv'an engagement a eu lieu aux environs de Mulhouse entre dea forces considérable françaises et allemandes, dont l'issue i été favorable aux troupes françaises. Il t'agirait même d'un important succès des armes françaises. (a) RUSSIE LA RUSSIE ET LES DETROITS Paris, lundi, 17 août. On mande de Londres au « Pet/, Pari- • sien ii : La Russie aiura.t demandé à Constantinople le libre passage des Dardanelles pour la flotte de la mer Noire. (a) ITALIE REPRESENTATIONS DE L'ITALIE A L'AUTRICHE On mande do ttome au,« New-York Herald » : L'Italie ferait des représentations à Vienne, où elle demanderait que le blocus du Monténégro ;oit ou effectif ou abandonné. (aj PAYS-BAS * Amsterdam, lundi, 17 août. . (De source officieuse.) Les troupes hollandaises stationnées à la frontière allemande commencent à manifester du mécontentement contre les Allemands. Des dépositions de déserteurs allemands, il résulte que les fantassins ennemis ont une grande crainte dos corps à corps à la baïonnette. Les officiers d'infanterie se plaignent que l'artillerie n'appuie pets suffisamment leurs attaques. Le moral de l'armée allemande est de nouveau mauvais après l'échec de Liège et aussi par suit» du manque de nourriture. BULGARIE ETAT DF, SIEGE On mande de Lordres au «Petit Journal» que l'état de siège aurait été proclamé officiellement en Bulgarie, » L'INDÉPENDANCE BELGE, 18 aoû

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Cet article est une édition du titre Vooruit: socialistisch dagblad appartenant à la catégorie Socialistische pers, parue à Gent du 1884 au 1978.

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