1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jq0sq8rb4r/
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LA PERSE Dans l'Histoire de l'Asie, la Perse avait, dans un passé bien lointain, une splendeur inégalée ; elle est la plus ancienne des monarchies asiatiques, devenue, au début de ce siècle, un Etat constitutionnel, tout au moins de nom. La décadence qui l'a frappée n'est cependant pas irrémissible, loin de là, et il doit être possible d'encore tirer beaucoup de ce corps plutôt endormi que mort, à en juger par les rivalités que l'ancien empire de Xerxès, le roi qui faisait fouetter la mer, a suscitées de nos temps entre certaines puissances occidentales. Quoiqu'il en soit, dire que la Perse — ainsi que l'opéra-comique assure qu'il en est pour la Chine — est un pays charmant serait exagérer ; proclamer qu'elle est une contrée horrifique serait affirmer chose inexacte. La vérité, en effet, est, comme pour presque toute chose ici-bas, dans le juste milieu. En réalité, la Perse n'est qu'un incommensurable désert, mais un désert parsemé de nombreuses et délicieuses oasis, plus ou moins grandes, dans lesquelles sont blottis villages ou villes, séparés par des intervalles de plusieurs kilomètres, au minimum, de sol aride, oasis dont nombre sont artificielles, et, où la vie est entretenue à grand renfort d'irrigations. En multipliant ces dernières, on pourrait donc augmenter considérablement le nombre des centres habitables. Ce qui le démontre, c'est que, là où il est cessé de maintenir les irrigations, villes et villages disparaissent. C'est pour cela que, partout, se rencontrent des villes et bourgs en ruines ou sur leur déclin, qu'il y a, en Perse, plus de fantômes de cités que de villes encore existantes. A quoi est due cette déchéance ? Pour la plus grosse part au déboisement, qui modifia, dans un mauvais sens, le régime hydrographique du royaume du Roi des Rois, Centre de la Terre et Escalier du Ciel, ainsi que le protocole oriental se plaît à dénommer le souverain de la Perse. Les trois quarts de la Perse, qui est grande comme trois fois la France, sont de la sorte devenus absolument incultivables. Elle contient, assure-t-on, d'immenses richesses minières mais richesses inexploitées et inexploitables d'ici à longtemps, en raison de l'endroit où elles se trouvent. Cet endroit, c'est le centre du pays, lequel centre, comme la plus grande partie de la superficie du territoire d'ailleurs, est occupé par le désert du Lout, qui va du voisinage de Téhéran, soit le Nord-Ouest de la Perse, jusqu'au Béloutchistan, soit le Sud-Est, sur une longueur dépassant les onze cents kilomètres. Le Lout est le désert le plus aride de l'Asie ; il contient même deux volcans, l'un actif, à Sarhad, l'autre éteint à Kouh-i-Bazman. De plus, en dehors de celui-là, il ne manque pas de régions où, pendant plusieurs étapes, on ne rencontre pas un village ; et toutes ces réductions de désert, sont, en petit, l'image du grand. Dans ces étendues sont parsemées en quantité des chaînes de montagnes, dont quelques-unes ont d^s sommets dépassant 4,000 mètres d'altitude, et qui le disputent en désolation aux déserts pioprement dit. C'est pourtant de ces montagnes qu'est, presque toujours, amenée l'eau fertilisant les oasis ; mais ce n'est là que de l'eau des pluies ou des fontes de neige, et rarement de source. Aussi, de tous côtés, se heurte-t-on à des vestiges de citernes, de canaux, de réservoirs, même, à l'embouchure des défilés, à des restes de barrages cyclopéens construits, prédécesseurs de notre barrage de la Gileppe, pour retenir et emmagasiner l'eau descendue des monts. D'autre part, les cours d'eau, assez nombreux, ayant un volume des plus irréguliers — ils sont presque à sec en été et débordent en temps de fonte des neiges — il se fait que, souvent, quand un district n'est pas un désert, il est un marécage. Par contre, et c'est là le beau côté du tableau, les oasis sont d'une fertilité luxuriante. Ce système physique spécial est expliqué par le fait que la Perse n'est, somme toute, qu'un des grands plateaux de l'Asie, situé à plus de 2,000 mètres d'altitude ; et c'est en y débarquant par le golfe Persique qu'on se rend bien compte de cette situation particulière. De la rive au premier contrefort de montagne c'est, déjà, le désert, désert de sable ou de vase séchée ; sable jaune ou rose plus fin que celui des plages, couvert de pierres violettes coupantes, vase grise moirée, tous deux fréquemment scintillant de sel. Au fur et à mesure qu'on approche de la muraille de granit, le sol se fait plus inhospitalier si possible ; on entre dans une zone de ravins, de fondrières, de grandes pierres roulantes, puis de rochers. Ensuite, la farouche falaise Persique se détaille, montrant ses plusieurs étages superposés, ses murs droits, d'un brun noir, immobile et colossale tourmente, amas de roches nues creusées de plis, de trous d'où tombent des cascades d'eau blanche et tiède, de cavernes béantes et de fissures sans fond, desquelles monte une écœurante odeur de souffre, d'oeufs pourris. Du haut de la falaise, vers le Nord, on voit, à nouveau le désert, se déployant jusqu'à de nouvelles montagnes, peint, dirait-on, de jaunes orangés, de jaunes verdâtres, de bruns-rouges, de gris sombres, avec, ça et là, la tache vert cru d'une oasis. Et cela, à travers les plaines mortes, à travers des défilés enclos daas des murailles verticales de trois à quatre cents mètres de haut, dans un chaos d'éboulis de rocs, par des montées et des descentes soudaines, presqu'à pic, avec des tournants inattendus sur des précipices, cela, c'est la grand'route du golfe Persique à fspahan. Pour changer des défilés, on passe par des sentes en zig-zag très courts, à coudes brusques, si étroites, qu'on frôle le rocher des deux coudes, quand on est pas t 1914 ILLUSTRÉ - N° 77

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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