1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wp9t14vn88/
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"HET OORLOGSKINDEKE" Nos lecteurs se rappelleront notre numéro de Pâques 1916, dans lequel nous avons eu le plaisir de leur offrir en supplément, la charmante poésie Het Oorlogskindeke, mise en musique à leur intention, par le compositeur Klein. On nous signale aujourd'hui que le texte flamand est l'œuvre non d'un Gantois, mais d'un jeune écrivain brugeois, Roméo-Marcel {F}reyne, bien connu pour sa collaboration, si pleine de talent et de promesse, aux revues littéraires flamandes, où il cache sa personnalité sous le pseudonyme de Berthof Bielçens. Nous nous faisons un réel plaisir de pouvoir présenter à nos lecteurs l'auteur de cette poésie si pleine de charme en sa simplicité, avec la certitude que le jeune écrivain se consolera de cette petite mésaventure, en apprenant combien les lecteurs du 1914 Illustré ont apprécié son hi'ou littéraire, EN RUSSIE Grande Russie, Petite Russie et Russie Blanche Le peuple russe n'est, en réalité, autre chose qu'un formidable mélange de nationatités différentes. En effet, outre les Russes proprement dits, la population de l'Empire des Tsars se compose de Polonais, de Finlandais, d'Esthoniens, de Lithuaniens ou Lettons, de Georgiens et Circassien?, de Mongols et de plusieurs races différentes et non-slaves d'origine de Cosaque ; cela sans compter les peuplades arctiques et celles de Sibérie. Le noyau de cet amalgame sont les Russes ; mais ceux-ci se divisent encore eux-mêmes en trois branches : les Grands-Russes, les Petits-Russiens et les Russes-Blancs. Les premiers sont les plus nombreux : une soixantaine de millions. Ce sont les occupants des régions situées à l'Est d'une ligne qui partirait de Saint-Petersbourg pour aboutir à Rostof-sur-le-Don. Les Grands-Russes sont généralement blonds, de teint clair — d'où des ethnographes concluent qu'ils descendent des Northmans — et ont la taille au-dessus de la moyenne, sans qu'elle dépasse toutefois souvent un mètre soixante-dix ; ils portent d'habitude toute leur barbe et les cheveux longs, coupés en équerre à hauteur de la nuque. Ils sont, eux, très travailleurs. Leur pays, celui de Saint-Pétersbourg et de Moscou, est, à perte de vue, une plaine aux longues et faibles ondulations, jalonnée de lacs souvent immenses, tels le Ladoga et l'Onéga. Cette plaine est cultivée par places, mais consiste surtout en bois de sapins ou en lande morne et désolée : le steppe. De loin en loin, on y rencontre de gros villages aux maisons de bois à toiture de chaume ou, chez les gens aisés, de tôle peinte en vert. L'hiver y dure six mois, d'octobre à avril. Au début et à la fin de cette saison, avant qu'elle soit bien établie, des alternances de gel et de dégel transforment champs et routes en un interminable bourbier glacé. A partir de novembre, l'hiver s'installe pour tout de bon, apportant avec lui un tapis de neige, permanent cette fois, qui s'épaissit presque journellement de nouvelles couches tombées du ciel gris, tapis qui subsistera jusque fia mars au moins. Les rivières gèlent à trois ou quatre pieds d'épaisseur ; à la campagne il n'y a plus ni routes, ni chemins, ni champs, rien qu'une incommensurable étendue blanche, sur laquelle les traîneaux glissent au gré de leurs conducteurs. Les Petits-Russiens (Matorouskis) vivent à l'Ouest de la ligne citée plus haut, au nombre de vingt-cinq millions environ. Ils ont le teint plus foncé, la chevelure brune, la taille plus petite que les Grands-Russes, et sont beaucoup plus apathiques. Leur pays, qui est pour la plus grande partie l'ancienne Ukraine, comprend les gouvernements de Volhynie, de Minsk, Mohilew, Smolensk et Grodno. C'est encore une plaine, qui a toutefois des ondulations plus prononcées que celle de la Grande-Russie, ondulations devenant même parfois des collines. Mais de cette configuration résulte fréquemment la formation d'immen&es dépressions dont le fond est occupé par des marécages, entr'autres dans la région de Pinsk, ou du Pripet, qui reste quasi infranchissable même en été, c'est-à-dire dans la saison sèche, et encore plus impraticable, par conséquent, aux époques du dégel, soit au printemps, et à l'automne, saison des pluies. D'autre part cependant, la Petite-Russie est la " tchernozème ", ou terre noire, un sol fécond sur lequel les champs productifs, en abondance, s'étalent autour des nombreux villages, blottis dans les creux du terrain, aux maisons blanchies à la chaux et entourées de jardins et vergers prospères, où poussent les arbres fruitiers et les fleurs de toutes les variétés connues dans les pays tempérés, plus une savoureuse espèce de pastèque dont les Petits-Russiens font leurs délices. Les habitations ont ici, extérieurement, un aspect coquet qu'elles ne possèdent pas en Grande-Russie, aspect dû aux encadrements de plantes et fleurs grimpantes qui s'entrelacent autour de leurs portes et fenêtres. La culture la plus importante de la Petite-Russie, qui englobe presque tout le Sud de la Russie d'Europe est après le blé, le chanvre. La capitale petite-russienne est Kiew. Les Russes-Blancs ont pour habitat les gouvernements de Wilna, Witebsk, Tchernigow : au Nord de la Petite-Russie, et à l'Ouest de la Grande-Russie ; physiquement, ils ressemblent beaucoup aux Grands-Russes, quoique étant plus grands. Leur nom leur vient, paraî-il, de leur préférence pour les vêtements de couleur claire ; ils sont au nombre d'à peu près huit millions. Plus plate, plus boisée et plus en friche encore que la Grand-Russie, avec de pauvres hameaux très éloignés les uns des autres, sur ï 914 ILLUSTRE — N* 96 es

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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