1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1917
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s.n. 1917, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pn8x922d8s/
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Vers les mines de diamants du Cap. (Suite.) Les Hollandais ont toujours formé la majorité de la population blanche du Cap. Les Boers d'aujourd'hui sont les descendants, pour la plupart, de ces premiers occupants, croisés soit avec des Anglais, soit même avec des Français, anciens huguenots qui émigrèrent à la suite de la Révocation de l'Edit de Nantes et se réfugièrent dans ce pays, lequel devint pour eux une seconde patrie. C'est ce qui explique que tant de Boers aient des noms français, tels que Durand, Martin, Maret, Dupuy, etc. Quant au mot "boer", qui veut dire fermier, paysan, en hollandais, il provient de ce qu'ils s'adonnèrent exclusivement à la culture. Le gouvernement du Cap est autonome depuis 1872 : il est composé de cinq ministres et d'un parlement qui est responsable vis-à-vis du Royaume-Uni. Le gouverneur occupe, comme la reine en Angleterre, des fonctions purement honorifiques et représentatives. La population noire se compose, surtout dès le début, de Hottentots, de Bassoutos, de Béchuanas et, pour une moindre part, des vrais aborigènes du Cap. L'invasion européenne les chassa tous peu à peu des centres de civilisation, et, si on en compte encore aujourd'hui une population d'environ soixante-quinze mille, on voit fort peu de noirs dans les villes civilisées, telles que Le Cap, Port-Elisabeth, East-London, etc. Et pourtant, sans les indigènes, il eût été impossible aux premiers Boers de mettre en valeur les immenses étendues de terrains pour la culture desquelles tous leurs esclaves étaient insufflants. Le gouvernement, dès 1859, eut besoin du concours de la population locale pour les premiers travaux qu'il entreprit : routes, quais, ports, et plus tard pour le chemin de fer du Cap aux mines de diamants de Kimberley et à Port-Elisabeth. L'indigène du Cap s'est rapidement poli à ce contact prolongé avec les Européens. La civilisation est aujourd'hui fort avancée chez lui, et, presque partout dans la colonie, on parle anglais plûtot que hollandais. Les villes se multiplient et prennent chaque jour plus d'importance ; le pays se couvre de voies de communication, et sauf au nord-ouest, dans la partie sud du Namaqua, dans le Great Bushmanland et le Kaarenveld, où il n'y a encore que des fermes, le reste du Cap peut être considéré comme civilisé. D'après les dernières conventions internationales, la colonie du Cap de Bonne-Espérance est bornée : au nord-ouest, par l'Ovampa, Damara ou Namaqualand ; à l'est, par le Griqualand. Le British Béchuanaland, le West Griqualand, le Bassoutoland, le Griqualand et le Pondoland ne sont que des protectorats, auxquels l'Angleterre tient d'ailleurs énormément. Elle ne les annexe pas à sa colonie, parce que les rendements de ces divers territoires, encore peu civilisés, n'atteindraient pas le chiffre des dépenses résultant de l'administration civile. Elle préfère attendre. On a d'ailleurs tenté d'annexer le Bassoutoland après de sanglantes guerres en 1879; on a vite compris que c'était une sottise, et que mieux valait laisser ce pays progresser de lui-même, ce qui arriverait sûrement par le contact des voisins. L'étendue du territoire du Cap, proprement dit, est d'environ 166,000 kilomètres carrés. Deux grandes chaînes de montagnes le traversent en diagonale du nord-ouest au sud-est. Elles forment les dernières ramifications des Monts Dragon, et, sous le nom de monts Nieuweveld, Konga Hills, etc., elles se terminent par quelques massifs tels que la Table-Mountain au Cap et le Coikscomb, près de Port-Elisabeth. Les altitudes des diverses ramifications de cette chaîne ne dépassent pas 1,580 mètres. D'autres montagnes ou pics se rencontrent, ayant une certaine élévation : Grahamstown (567), Bedford (850), Graddock (1,000), Middleburg (1,400), etc. La capitale, Cape-Town, l'ancienne Kaapstaad des Hollandais, est située au fond d'une petite baie ouverte au nord, ayant environ deux milles et demi de largeur et à peu près la même profondeur : c'est Table-Bay. Ce petit golfe est formé par un promontoire terminé par deux petits caps, Mouille et Green-Point. Table-Bay est situé à trente milles au nord du vrai cap de Bonne-Espérance. Cette ville est née et s'est développée au pied d'une montagne allongée, dont les parois, presque verticales, portent un plateau aussi large au sommet qu'à la base. De cette forme vient son nom : Table-Mountain. Les habitants ajoutent que la nappe y est toujours mise, à cause des nuages qui en quittent rarement le sommet. Son altitude est de 1,185 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle domine la baie à laquelle elle a donné son nom et se présente en diagonale du nord-ouest au sud-est. A l'extrémité de Table-Mountain, isolé d'elle et exactement au sud de la baie, se dresse le Pic du Diable, presque aussi élevé que la montagne voisine (1,100 m.) et, au sud de la ville, un autre mont terminé par un pic double que l'on compare à un lion couché : c'est le Lion's Heat et le Lion's Rump (7 10 mètres). La température y est excessivement douce en toutes saisons, m'a-t-on dit. Lors de mon passage, en avril, c'est à dire déjà à la fin de l'automne, — c'était l'époque de la vendange, — j'ai constaté en moyenne 26° à midi, à l'ombre, les jours de soleil, 1 7° la nuit et 23° les jours de pluie. Les saisons sont ici, comme on sait, à peu près l'inverse de celles de l'hémisphère boréal. Le printemps comprend : août, septembre et octobre ; l'été, novembre, es 1914 ILLUSTRE — N* 128 ca

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