1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1917
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s.n. 1917, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n5080w/
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AU CŒUR DE LA VIEILLE CHINE DE KIN-KEOU A KIN-TCHEOU. (Suite.) Un grand brouhaha nous interrompit. Je suivis la foule. Au centre d'un cercle de torches formées de cordes de bambou tressé, hors d'usage, qui avaient servi à retenir les barques, un vieillard essayait gravement de démontrer aux parties lésées l'inutilité de toute poursuite. J'appris, en m'approchant, que sans appartenir précisément à la police» il avait le caractère officieux de conciliateur et que les choses se passaient invariablement ainsi dans ces circonstances.On fit enfin un silence relatif, et le vieillard posa la question : — Voulez-vous plaider ? Le tumulte recommença de plus belle ; les réponses inintelligibles des plaignants n'arrivèrent pas à nous. Ils parlaient tous à la fois, et avec eux la foule entière. Le vieillard, imperturbable, reprit : — Non, n'est-ce pas ? Alors combien d'argent voulez-vous donner à ceux qui possèdent votre bourse, vos habits, votre riz, vos rames, vo3 cordages et vos voiles ? Un vacarme assourdissant me contraignit à me boucher les oreilles. Ils hurlaient, ils piétinaient ; on eut dit qu'ils imitaient les cris de tous les animaux de la Chine. — Consentez-vous à payer la moitié de leur valeur ? La réponse se fit attendre. — Il faut délibérer, dit le vieillard. Allons au "kong-souo".Et, toujours criant, la fouie se dirigea vers la "maison commerciale". Nous y entrâmes derrière les intéressés, curieux d'assister à la discussion. — Certes, il n'est rien de si odieux que d'avoir été volé et d'être forcé de consentir à racheter son bien des mains du voleur ! Il y eut même des avocats qui réclamèrent la lutte judiciaire à outrance. On but du thé, on servit du vin chaud, on fuma des pipes. Seulement, quand il s'agit de conclure, aucun batelier dépouillé ne consentit à se prononcer le premier. A la fin ils se regardèrent, et, tous ensemble, prirent parti, parlant à la fois. Plaider était absurde : ils payeraient les frais du procès, et ce serait tout. Quand même les voleurs seraient tous arrêtés jusqu'au dernier, verraient-ils pour cela le bout d'un aviron ? entendraient-ils le son d'une sapèque ? Leur argent, comme les agrès de leur barque, seraient à jamais perdu. Il valait mieux s'arranger ! Le lendemain, les ma-kouaï, qui ne se montrent jamais dans une telle affaire qu'après la conclusion arrêtée, rapportèrent tout ce qui avait été pris, mais non avant d'avoir reçu des volés, pour en verser le montant aux voleurs, déduction faite de leurs propres honoraires, la moitié de l'estimation totale. N'est-il pas juste, en effet, que ces bons "ma-kouaï", moitié bandits et moitié gendarmes, intermédiaires entre les flibustiers et les habitants, touchent à la fois des uns et des autres le prix de leurs efforts à les concilier ? Comme on le voit, les "ma-kouaï" ne sont pas tout à fait inutiles ; les magistrats se déchargent volontiers sur eux des vols qui n'ont pas été faits à main armée ni avec effusion de sang ; ils sont heureux de ce concours, grâce auquel les affaires s'arrangent à l'amiable ; de fait, il m'a été donné d'observer, dans mon voyage, que sur deux cents vols commis, un seul fut poursuivi devant le tribunal ; les "ma-kouaï", par voie de conciliation, avaient arrangé les cent quatre-vingt-dix-neuf autres. Et le mandarin ne manqua pas de recevoir de ses supérieurs les félicitations les plus encourageantes au sujet du maintien de la paix et du bon ordre dans son district. Après Ho-chie, le fleuve devient immense ; il est certainement plus large ici qu'à Tchin-kiang, c'est à dire qu'à une journée de vapeur de son embouchure. Le vent nous favorise ; nous approchons rapidement de Cha-cheu. Les rives sont très cultivées, très habitées. Cha-cheu présente sur la rive gauche de la rivière, si belle en cet endroit, ses maisons sales et noires. C'est une ville commerçante et bruyante, où bourdonne toujours, comme dans une ruche, un peuple affairé. Elle dépend de Kin-tchéou-fou, qui se montre deux lieues plus loin dans les terres. Nous restons deux jours à Cha-cheu. Quand on voyage dans l'intérieur de la Chine, il faut toujours, autant que possible, éviter les centres populeux ; si nous mouillions devant la ville, notre barque demeurerait trop exposée à la curiosité publique ; aussi la faisons-nous monter une lieue au-dessus de Cha-cheu ; nous avons alors devant nous les murs de Kin-cheou-fou. C'est ici que nous changeons de bateliers ; de là notre arrêt de quarante-huit heures, pendant lesquelles nous ne sortons guère de la barque que pour chasser. Ceux qui nous avaient menés depuis Han-keou se chargeaient de la navigation dans les terres basses ; nous allons prendre maintenant des bateliers de montagnes et de rapides. C'est le grand relais entre Han-keou et Tchong-kin. Tout le pays est percé de criques ; des canaux d'irrigation couturent les champs, divisent les terrains ; partout des travailleurs fatiguent le sol. On trouve peu d'arbres ; de rares ormes, près des maisons, quelques mûriers dans la campagne, et, de temps en temps des "tsin-kouo-chou", sorte d'oliviers chinois, trè3 beaux et très grands ; le fruit ne rend pas d'huile, mais on le sale, et il sert à faire des gâteaux dont les indigènes sont très friands. On ne voit pas un quartier de terre qui ne soit retourné; tout a été utilisé, sauf un petit marais d'environ cinquante mètres de large sur deux cents de long, vers lequel nous ca 1914 ILLUSTRE — N* 125 ca

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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