1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1915
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s.n. 1915, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/td9n29q58b/
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Un Marché au Blc en Roumanie Le principal marché au blé de "Roumanie est celui de Braïla, sur le Danube ; et c'est un spectacle à la fois curieux et attachant que celui d'une journée de marché. Dès l'aube, les cafés sont ouverts et emplis de gens affairés, des Israélites, des Grecs, quelques Italiens, quelques Arméniens, tous acheteurs ou vendeurs de céréales, attendant les dépêches annonçant les cours. Ce sont des Messieurs élégants, n'ayant point les façons bruyantes et agitées qu'ont nos boursiers pour travailler : ils ne font aucun bruit; ils sortent, rentrent, se communiquent des télégrammes, conversent à voix basse, inscrivent des chiffres sur leur calepin, et disparaissent. La plupart ont amené leurs fi's, des adolescents, qui s'instruisent à l'ombre de l'agenda paternel, et dont ils forment le flair. Cependant, vers huit heures, les cafés se sont vidés; les destinataires, avisés de l'arrivée des marchandises, courent au chemin de fer, retirent leurs lettres de voiture, descellent leurs wagons, sondent les sacs, et, munis des échantillons nécessaires, s'empressent vers la Strada Misicii, la rue des Courtiers, petite rue parallèle au port. Nulle part la comparaison de fourmilière ne s'impose plue qu'à Braïla, tant l'activité y est ordonnée et presque silencieuse. Des milliers de wagons attendent aux gares et sont, en quelques heures, répartis et dirigés sur les voies le long desquelles s'étendent les magasins des grands commissionnaires. Chacun sait ce qu'il veut, fait ce qu'il a à faire, et tout s'accomplit en diligence et dans nne extrême simplicité. A neuf heures, la rue des Courtiers est encombrée. Ces courtiers, dont le nombre est limité, nommés par l'Etat, sont des personnages considérables installés dans de petites échoppes rudimentaires : quelques étagères aux murs, des assiettes et des bols où les commissionnaires versent leurs échantillons. C'est là que le blé va subir examen ; que, après l'avoir soupesé au creux de la main et flairé, on dira de quel terroir il sort et ce qu'il vaut. Sans devenir plus brdvant, le marché s'anime. Les grands commissionnaires pénètrent dans les échojjpes des courtiers. Ils vont d'une assiette à l'autre, étudient et pèsent les grains pâles ou bigarrés, farineux ou glacés, cornés ou tendres. Ils font ce qu'ils appellent leur « chemise » : ils essayent de combiner les blés qui leur sont offerts ei de former l'exacte qualité qu'ils se sont engagés à fournir. Quand ils ont enfin rencontré ce qui leur convient et que les prix ont été débattus, acheteur, vendeur et courtier se rendent aux wagons et s'assurent que la marchandise est conforme à l'échantillon; Alors, l'acheteur tope de l'a main dans celle du vendeur en déclarant : Sta-bene. Que le marché conclu soit de dix mille ou de cent mille francs, cette simple parole vaut tous les papiers timbrés. Lorsqu'une contestation se produit sur la qualité de la marchandise, l'acheteur et le courtier nomment deux arbitres assermentés, dont la sentence est aussitôt rendue, et sans appel. Il est environ dix heures quand les commissionnaires peuvent disposer des chargements de blé. Le mouvement, qui s'était comme engorgé dans la rue étroite, se répand sur les quais. On ne court plus, on vole. Des nuées de petites charrettes s'abattent autour des wagons; sauf dans les docks de l'Etat, le travail se fait à bras d'hommes. Les charretiers, organisés en colonnes et en équipes, sous la surveillance des magasiniers et commandement des vatashi, déchargent les wagons et conduisent les sacs de blé, soit aux magasins, soit au> navires. C'est le moment où les harnais, prestigieux dockers, entrent en scène, et où l'exportateur opère son mélange de grains. Vous allez, croyez-vous, assister à un vulgaire transbordement, et voici un galop d'acrobates. Les charrettes se sont rangées devant les bouches de cale du vapeur ; les harnais saisissent chacun leur sac de cent kilos et, le dos courbé sotis cette charge, i's courent le long d'une planche dont l'élasticité crie. Arrivés au bout, d'un petit mouvement d'épaule, ils vident leurs cent kilos de blé dans la cale béante, et redescendent pour remonter. Niais l'ordre où ils se succèdent sans trêve et sans hésitation est admirable. Il ne s'agit pas de verser simplement les detix ou trois chargements de l'exportateur, il faut les mêler en versant et que, par exemple, un sac d'une qualité moyenne ruisselle après deux sacs de qualité supérieure. Le commissionnaire est là qui surveille la confection de sa « chemise » et le jeu rapide de ces navettes humaines. Le travail, qui s'est arrêté de midi à une heure, reprend et continue jusqu'au crépuscule. La nuit vient, et dans l'ombre, des milliers et des milliers de sacs de blé roulent à travers les plaines et convergent tous vers le port de Braïla. Et il en arrive aussi par le Danube : de la Bulgarie, de l'Olténie (province de Roumanie), des domaines plus proches du fleuve, les sleps ou gabares, remorqués par des vapeurs, amènent les céréales. Le sac de blé passe par nombre d'intermédiaires depuis la gare jusqu'au bateau : commissionnaire, exportateur, magasinier, charretier, hamal ; la matinée lui coûte donc cher; et, s'il est surpris par la nuit, ses frais de séjour augmentent encore. Vers 6 heures, le travail cesse. Sur le quai abandonné, des hommes gardent les sacs qu'on n'a pas eu le temps d'embarquer. Puis la nuit tombe. On recommencera le lendemain. I9i4 ILLUSTRÉ N° 59

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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