1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v69862cc97/
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Constantinople en 1453 Siège et Prise de la Ville Le jeune Mahomet II, à qui Murad venait de laisser Andrinople et presque toute la péninsule balkanique, songeait, jour et nuit, dans son lit, dans son cabinet de travail, à table, en marchant, en particulier et en public, aux moyens de se rendre maître de Constantinople. Une nuit qu'il demeurait éveillé, tourmenté par cet éternel désir, il commanda à quelques-uns de ses gardes d'aller quérir Chalil pacha, son grand vizir. Les gardes se rendirent donc à la demeure de celui-ci et dirent aux eunuques l'ordre du Grand Seigneur. Chalil se crut perdu, embrassa sa femme et ses enfants, comme s'il ne devait plus les revoir, prit une coupe précieuse que lui avait un jour donnée son maître, l'emplit de pièces d'or et, tout transi de peur, se présenta au palais. Il trouva le Saltan habillé, l'adora et lui tendit la coupe : — Qj'est-ce ceci, la la? (tuteur, précepteur) demanda Mahomet. — Seigneur, répondit humblement Chalil, ce n'est pas mon bien que je vous apporte ; ce sont vos faveurs passées que je vous rappelle par l'hommage de cette coupe et dont je vous prie de vous souvenir aujourd'hui. — Garde ta vaisselle et ton or, reprit Mahomet impatient. Loin de vouloir les accepter, je te donnerai une fortune. Mais c'est Constantinople qu'il me faut, Constantinople que je te demande de toutes mes forces, à toi mon conseil et mon aide. Quoique Chalil fût favorable aux Romains dans le secret de son cœur et qu'on prétendit même qu'il acceptait d'eux de l'argent et des cadeaux, il comprit tout ce qu'il y avait, dans ce discours, de passion pressante et aiguë : — Seigneur, dit-il, Allah qui vous a déjà donné une part si considérable de l'Empire Romain, vous donnera encore sa capitale, car il vous favorise, et il veut faire grandir jusqu'aux cieux votre fortune et votre gloire. Je vous servirai autant que je le pourrai dans le puissant dessein qu'il vous inspire. Un peu rasséréné le Sultan, ouvrit son cœur : — Vois-tu, dit-il, cet oreiller ? Je n'ai fait autre chose toute la nuit que de le tirer tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, que de me lever et de me recoucher sans jamais pouvoir m'endormir. Je crois en ta promesse ; je crois en la volonté d'Allah et du Prophète dont tu te portes garant ! Nous prendrons Constantinople et nous en aurons un honneur éternel. * A partir de cette nuit, Mahomet mit encore plus d'ardeur à caresser son rêve et à le faire passer dans l'action. Il traçait et retraçait le plan de la ville, le montrait à ceux dont il estimait les connaissances topographiques et militaires, cherchait les points où il appliquerait ses échelles, méditait sur la manière de dresser ses machines. Le jour, il vérifiait par des expériences les inspirations de la nuit, il s'efforçait sans cesse de découvrir quelle ruse de sa propre tactique ou quelle faiblesse de la défensive lui livrerait cette ville qui s'intitulait orgueilleusement la Cité gardée de Dieu et résistait à la force ottomane. Très manœuvrier, il exerçait lui-même ses troupes, essayait son artillerie. En 1452, il fit élever sur la rive européenne du Bosphore, au nord de Galata, la forteresse de Bogaz-Kesseu, afin de se rendre maître du détroit du côté de la mer Noire. Les réclamations de l'empereur Constantin XI, qui venait de succéder à son frère Jean Paléologue, ne lui inspirant que du mépris et de la colère, il y répondit en menaçant et en raillant. Quoiqu'il y employât des milliers d'ouvriers, des pachas soucieux de lui faire leur cour, mirent la main à l'ouvrage, piochèrent la-terre, portèrent le mortier. Tout cela se passait sous le3 yeux des Byzantins sous les yeux aussi de l'empereur qui ne pouvait plus rien à une situation politique et matérielle absolument ruinée. " Depuis trois ans qu'il régnait, Constantin travaillait à la réparation des murailles de Constantinople, enrôlait des mercenaire?, les exerçait. Au milieu de ses fantastiques richesses mobilières et immobilières, il manquait d'argent disponible. Il essaya du jeu des alliances, fit des avances au Saltan, alla jusqu'à solliciter la main de la Sultane Marie, fille du Roi de Serbie, veuve de Murad, parce qu'elle jouissait de quelque crédit auprès de Mahomet qu'elle avait tenu petit enfant sur ses genoux dans le harem d'Andrinople. Puis toutes les tentatives de conciliation ayant échoué devant l'ardeur conquérante du jeune Sultan, il ne songea plus qu'à préparer la lutte. Durant la seconde moitié de 1452 il fit des tentatives en Europe afin d'être soutenu lors de l'invasion prochaine. Le vieux parti nationaliste et schismatique, toujours aveugle, lui opposait des résistances forcenées ; il avait contre lui la plèbe, beaucoup de membres de l'aristocratie, presque tout le clergé. Dans une assemblée synodale qui se tint à Sainte-Sophie, en novembre 1452, pour discuter de l'union des Eglises, le débat dégénéra en un tumulte terrible. Une partie de l'assemblée qui espérait sauver la ville grâce au secours de l'Europe, était favorable à l'union, l'autre préférait la ruine et la mort à la Soumission à Rome. Ces conflits retardaient l'arrivée de la flotte promise par le pape et par les Vénitiens. Cependant, en face du 33 1914 ILLUSTRÉ — N° 74 □

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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