1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1917
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s.n. 1917, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kw57d2r548/
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Ci 1914 ILLUSTRE — N' 123 ca LA FINLANDE (Suite.) On sait peu de choses à l'étranger et surtout en France de ce développement intellectuel de la Finlande, quoiqu'il soit considérable. Sciences, belles-lettres, beaux-arts, dans toutes les branches il y a eu, au cours du dix-neuvième siècle, des hommes de grande valeur qui ont produit des œuvres dignes d'estime, d'admiration, dont plusieurs sont géniales. Ce mouvement a été secondé par les associations scientifiques, littéraires et artistiques, qui datent de 1 838 et même d'un peu plus haut. Quelques savants constituèrent en 1838 à Hîlsingfors la première "Société finlandaise des sciences", presque exclusivement composée de professeurs de l'Université. Elle eut pour premier président le physicien Hallstrom et pour premier secrétaire le mathématicien Af Schulten. Ses travaux, qui furent secondés par le gouvernement, se concentrèrent principalement sur la météorologie, la géologie et l'histoire naturelle. La Société d'études de la flore et de la faune finnoises est un peu plus ancienne. Elle fut créée en 1821 par quelques jeunes gens. Elle a rendu de grands services par des publications qui sont estimées non seulement en Finlande mais aussi à l'étranger. La "Société de littérature finnoise" remonte à 1831. Parmi ses fondateurs ou premiers adhérents, on cite des noms devenus illustres, Elias Lônnrot, qui en fut l'âme active et dévouée ; Runeberg, le grand poêle national ; Castren et Ahlqvist, les maîtres de la linguistique. Ce qu'elle fit pour la propagande des idées modernes est admirable. Attachant une importance spéciale à la légende populaire et à ses sources» elle apporta des matériaux du plus grand prix au folklore qui est devenu une des branches les plus vivaces de connaissances. Elle s'occupa de la publication des "runes" finnoises, du "Kalevala" et du "Kanteletar" (chants et poésies antiques du peuple finnois). Grâce à elle, le "Kalevala" prit place dans la littérature universelle à côté des plus grandes épopées. Elle appela à son aide toutes les bonnes volontés, et ces efforts, auxquels s'associèrent non seulement des érudits, mais des hommes du peuple, eurent des résultats qui sont vraiment gigantesques. Dans le seul domaine des traditions, la "Société de littérature finnoise" avait réuni, déjà en 1889, le chiffre inouï de 22,000 chants épiques, lyriques ou magiques, 13,000 contes, 40,000 proverbes, 10,000 énigmes, 2,000 mélodies populaires et 20,000 compilations ou jeux. C'est là, dit avec raison M. Salmon, un folklore qui passe en étendue et en valeur tout ce qu'aucun autre peuple, peut-être, peut produire en ce genre. En outre, la même Société a publié ou préparé des dictionnaires en toutes langues et des traductions des chefs-d'œuvre de la littérature classique ou moderne de tous les pays. Plus jeune, et en quelque sorte toute récente, car a- ♦ elle n'existe que depuis 1885, la "Société de littérature moderne" a accompli un travail immense. De même la "Société finno-ougrienne", contemporaine de la précédente, se renfermant comme elle dans un cadre déterminé, mais groupant comme elle une phalange d'hommes de savoir. En 1864 un rameau de la "Société de littérature finnoise" forma la "Société d'histoire de Finlande", qui poursuivit la publication des " Archives historiques " et du "Dictionnaire biographique". Un peu plus tard, s'organisa la "Société finlandaise d'archéologie" qui rassembla, pour en faire des collections, tous les documents relatifs aux antiquités finnoises. La géographie, ou les recherches mathématiques et physiques qu'elle implique, fit naître deux associations : l'une, la "Société de géographie de la Finlande", composée de professeurs de l'Université et de fonctionnaires, et créée par le baron Palmen, s'efforça d'établir la cartographie du pays, dans toutes ses divisions ; l'autre, la "Société finlandaise de géographie," eut pour but de vulgariser les connaissances géographiques par des réunions mensuelles, des conférences, et par la création d'une "Revue" qui paraît tous les deux mois. A côté de ces sociétés qui s'adressent à toutes les intelligences cultivées, il en est de spéciales, comme la " Société des médecins finlandais," fondée en 1835, et émanant de l'Université d'Abo, ou comme la " Société finlandaise de jurisprudence", constituée à Helsingfors en 1 862, et qui eut pour président, Palmen. Ce dernier fut aussi rédacteur en chef de la "Revue de la Société finlandaise de jurisprudence ", qui a acquis de la notoriété en Europe. Abo fut, pendant le premier tiers du XIX' siècle, le centre littéraire de la Finlande. Le plus célèbre des poètes finlandais de cette époque, Frans-Michael Franzen (1 772-1847), fut l'idole de la jeune génération jusqu'en 1830 et même après. La bonté divine est pour lui la seule chose réelle dans la vie humaine. Son œuvre poétique s'inspire tout entière de cette douce philosophie. Mais ce qui le distingue aussi, c'est la beauté des descriptions de la nature du nord et le charme de l'harmonie de ses effusions lyriques, l'exaltation de tout ce qui est gracieux, tendre et bon, par conséquent le culte de la femme, en qui il voit surtout la mère. Franzen quitta la Finlande lorsque eut lieu la séparation de celle-ci d'avec la Suède ; il alla, cédant aux sollicitations de sa famille, s'établir à Stockholm, mais ses poésies continuèrent à être la chaîne entre les deux âmes finnoise et suédoise. Après son départ, le petit Parnasse finlandais resta muet ; quelques-uns, qui avaient fait partie de la pléiade : Tensgtrom, Choroeus, Linsen, Arwidson, Axel, Gabriel Sjostrom, l'Anacréon finlandais, continuèrent à chanter, à écrire, à faire des vers, à laisser parler leur âme, mais cette âme était atteinte dans ce qui faisait sa vraie force : la liberté. L'incendie qui détruisit Abo, en 1827, y fit périr aussi la littérature. Une époque de transition vint alors ; ce fut celle où la ♦ : s—# «

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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