Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel

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s.n. 1914, 07 Juni. Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n5095q/
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4dejaargang No 77. Verschijnt 's Zondags om de 2 weken. Abonnement 5 fr. 's jaars. 7 JUNI 1914-7 JUIN 1914 Abonnement 5 frs l'an Paraît le dimanche à 2 semaines d'intervalle.^ 4»e Année N° 77 ANTWERPEN VOORUIT U LU Kl M L^ULémË * Y/. VAN m nti$Ci AW£KS. Orgaan hebbende voor doel : De propaganda voor de stad Antwerpen en de verdediging der belangen van den Organe ayant pour but : La propagande pour la ville d'Anvers et la défense des intérêts du commerce local. — kleinhandel. — Uitgegeven onder de bescherming van den bond « Antwerpen Vooruit ». Edité sous les auspices de la ligue « Anvers en Avant ». ^ AANGESLOTEN BIJ DE BELGISCHE PERSVEREENIGING VOOR TIJDSCHRIFTEN AFFILIÉ A L'UNION DE LA PRESSE PÉRIODIQUE BELGE -M Les Architectes de L'Eglise St=Charles. Les innombrables églises que les Jésuites élevèrent jendant le dix-septième siècle sur tous les points du globe du régnait la religion catholique et dont la plupart se iistinguaient par leurs dimensions ou le luxe de leur iécoration, occupent une place principale dans l'histoire le l'architecture de|cette époque. L'Italie nous offre, il :st vrai, les plus beaux spécimens de ces constructions nonumentales, mais à part ce dernier pays, on ne rouve pas de~contrée où les sanctuaires remarquables idifiés par les pères de la Compa- . - . — pie de Jésus soient aussi nom- • îreux qu'en Belgique. Ne citons, jour le prouver, que les anciennes V> • iglises de l'ordre construites à . -• • A* xM 3ruxelles, à Bruges, à Louvain, • 1 1 Malines, à Namur, à Liège et A ip 1 Anvers. Tous ces édifices, com- - : - ne en général tous les sanctuaires —=— irigés jusqu'à la fin du dix-hui- £(i ième siècle, ont pour prototype ... 'église du « Gesu » que Vignolle :t son élève Giacomo délia Porta instruisirent à Rome. Cette :glise était l'oratoire de la maison ||| nère de la Compagnie. On com- Jjr jrend donc aisément que les Jé- ;uites aient, plus que n'importe C® îll! jui, montré une prédilection, ]jji§i|^M l'ailleurs très légitime, pour re- njyfjïïH M'oduire les formes d'un édifice 1 w--- ,'i fia? jui leur était cher. C'est là ce qui :xplique, presque autant que l'in- luence néfaste — on doit bien le u-pflMlyKM lire, mais alors irrésistible — xercée par Vignolle sur les intel- ectuels de l'époque, les préferen- f :es des pères Jésuites pour ce SfflTS tyle, que les Allemands appellent S \ VW1 f$jf ;| Baroque » et qu'en Belgique ni jj 'on nomme d'ordinaire «Renais- ance. » Avant 1600 les édifices Wtk :ivils tant plublics que. privés de Sp|&§&K ||! ML [uelque importance élevés en style Plj Renaissance furent peu nombreux KïlB|dK® jfg t se bornèrent au greffe de Bru- H ;es, à l'hôtel de Granvelle à Bru- :elles, au collège Van Dale à li§Ep,rg -ouvain, à l'hôtel de ville, à la naison hanséatique et à quelques H| naisons de corps de métiers d'An- ?'t ers, à la maison des arbalétriers t deux ou trois grands hôtels de Bruges, à la belle maison des Poisonniers à Malines et ux châteaux de Binche, de Mariemont et de Boussu. Juant aux églises, l'architecture ogivale continua a être doptéeexclusivementpendant toute laduréeduseizième iècle, et si, comme à l'église de S'Jacques de Liège, nous oyons apparaître la renaissance — c'est le cas p. ex. 'our le joli portail que l'architecte Lombard adossa à ette église en 1558 — ce n'est que dans des construc-ions purement accessoires, et en des hors-d'œuvres ans importance. En Belgique ce n'est qu'aux premières nnées du dix-septième siècle que l'on doit rapporter introduction de l'architecture de la Renaissance dans a construction d'édifices entiers consacrés au culte. Ce urent les pères de la compagnie de Jésus qui en Belgi-[ue donnèrent l'impulsion au mouvement. La série de eurs églises, conçues dans ce style, s'ouvre par celle de Bruxelles, construite de 1606 à 1626, par le célèbre ar-hitecte Jacques Franquart et démolie en 1812. Cepen-lant aucun des temples qu'ils érigèrent à cette époque :n notre pays, ne peut être comparé à celui que nous possédons à Anvers et qui est actuellement l'église de saint Charles Boromée. Cette église, sur laquelle des restaurations impor-antes en voie d'exécution ont, sans aucun doute et à juste titre attiré l'attention de nos lecteurs, est un des plus beaux que la compagnie de Jésus possédât dans l'Europe entière et en même temps, la plus splendide des églises construites en Belgique durant le 17 me et le i8me siècle. Quant à la magnifique tour qui surmonte l'édifice, celle-ci est sans contredit la plus remarquable de toutes nos tours d'églises érigées depuis la Renaissance. Cette église dont la première pierre fut posée en 1015, était terminée en 1621. Trente six colonnes doriques et ioniques en marbre de Carrare, placées en deux rangs superposés, partagaient l'intérieur, disposé dans la forme des anciennes Basiliques Romaines. Autant de tableaux peints par Rubens décoraient les plafonds de ces galéries. Les marbres les plus rares et les plus précieux couvraient les murs du chœur en abside chands Espagnols et qui possédaient une école florissante, éprouvèrent maintes contrariétés. Le duc d'Albe leur était hostile et ne cachait pas son antipathie poulies Jésuites. L'édilité Calviniste, qui gouverna la ville jusqu'à la reddition, leur était encore moins favorable — on le conçoit aisément — et les chassa en 1578. Après la prise d'Anvers par nos troupes catholiques les pères Jésuites rentrèrent avec le prince de Parme qui était un de leurs grands protecteurs et réoccupèrent leur ancienne résidence — l'antique maison van Aken — ainsi que leur chapelle qui avait été livrée aux Calvinistes. Leur influence grandissant sans cesse, les pères songèrent bientôt à se construire une nouvelle église. Ce fut le père Scribanus, né à Bruxelles le 21 Novembre 1561 et mort à Anvers le 24 Juin 1629, qui lança l'idée. Eglise et maison professe des Pères Jésuites au 17e siècle. et les deux grandes chapelles latérales de la Vierge t de St Ignace. Un vaste incendie consuma entièremer les nefs en 1718. On les reconstruisit immédiatemer après sur l'ancien plan, mais avec moins de luxe et le colonnes de marbre furent remplacées par des colonne en pierre. L'ornementation du chœur et des deu grandes chapelles latérales est d'un goût maniéré t mesquin, reproche que l'on peut aussi adresser à 1 façade, mais qui ne diminue cependant en rien la vi leur artistique de l'ensemble de l'édifice. En un mot -question de principes à part qui nous fait préférer d beaucoup nos cathédrales gothiques à nos temples de 1 Renaissance — l'ancienne église des Jésuites Anversoi est un pur joyau et les pères et frères, architectes ami teurs, qui nous la léguèrent méritent bien qu'Anver garde la mémoire de leur science et de leur talent. Les pères Jésuites s'établirent à Anvers vers le miliei du seizième siècle. Ils y occupèrent successivement di! férentes maisons peu considérables entre autres un demeure située dans la rue Bakeleye. Ils officièrent tan tôt dans l'Eglise St-Jacques, tantôt dans celle des Car mes; jusqu'à ce qu'en 1574 ils obtinrent la permission d se construire une chapelle. Avant la prise d'Anvers pa Farnèse, les pères, qui étaient les chapelains des mar t Ce religieux qui était recteur de la maison et qui véc t quarante ans en notre ville, était un savant de premi t ordre et l'ami du grand Rubens. Il décida d'adjoindre 5 la maison-professe de son ordre un oratoire plus vaste 5 plus somptueux, digne de la célèbre Compagnie qui c c rigeait, à cette époque, le mouvement scientifique, litl t raire et artistique d'Anvers. Il s'adressa au père Jésui 1 Aguilon ou d'Aguillon qui s'occupait d'optique et aus - d'architecture. Ce religieux, auquel nous devons 1 - plans de l'église des Jésuites de Mons, ainsi que cet î de la chapelle du noviciat de Tournai, était natif < 1 Bruxelles, où il vit le jour le 14 Janvier 1567. Il étud ; la philosophie à l'université de Douai et entra dai l'ordre des Jésuites en i586. 11 fut successivement profe ; seur de théologie, vice-recteur et enfin recteur du cc lège d'Anvers, où il passa la majeure partie de sa vi Il s'y fit de nombreux amis et y connut intimemei Rubens qui contribua à l'illustration du grand ouvra; i scientifique que le savant Jésuite publia, chez Bathasj Moretus, en 1613. Entretemps les Jésuites avaient demandé au magi trats de la ville et obtenu un terrain qui s'étendait di vant leur résidence. Ce terrain était traversé par une di branches du canal de la place de Meir. Cette brancl fut voûtée; mais sur l'eau forte de Jacques Neeffs, conservée aux archives de la ville et représentant l'église et la maison-professe des Jésuites, l'on remarque parfaitement son cours. Une fois le terrain concédé, le père d'Aguillon se mit à l'œuvre. Il fit un premier plan qui fut envoyé à Rome pour recevoir l'approbation du général de l'ordre, mais qui fut rejeté. Un second et un troisième plan y récurent le même accueil. Ce ne fut que le quatrième plan qui fut adopté, mais après avoir été considérablement remanié. Le i5 Avril 1615 l'Evêque d'Anvers, Malderus, posa la première pierre de l'édifice. Mais peu de temps après, au moment où les travaux sous le sol étaient à peine terminés et où l'on devait tracer les plans de l'ornementation intérieure, des détails de la façade et de l'agence- ^ ment de la tour, le père d'Aguillon succomba. Il mourut à Anvers le ■ • : y - . - : • Le père d'Aguillon fut remplacé t iBBi'- " comme architecte par le frère • ; Pierre Huyssens ou Hegius, né à gjjjpfeit Bruges le 6 Juin 1577. Pierre • *"•(• Huyssens entra en 1597 comme --"-ffirjgfc frère dans la Compagnie, fut en- IIIèsx voyé à Tournai et, après à Douai. H© ^ résida quelque temps à Maas- i'i| tricht où il s'occupa d'architec- ntcrpretatio notarum I ture. Il vint s'établir au couvent I d'Anvers vers la fin de l'année tîZrZs. J 1612. Cet humble frère était un s6 i % des plus habiles architectes de s. Smf l'époque. Il construisit les églises 6 des Jésuites à Bruges et celle de i Namur. Cette dernière surtout " j atteste les qualités éminentes du !.l successeur du père d'Aguillon. nfef jIIdjIii Quand le frère prit la direction des travaux, la grande œuvre était à peine ébauchée. Ce fut Huyssens qui fit les plans inté- V rieurs et extérieurs de l'église gajBL N comme le prouve un album de l|PpMW MmM dessins conservé dans les archives de l'église St-Charles. Le croirait-jjj jj; ^ m % on, sans ces documents qu'on ne V ^ fi'iP SSWWBÉi saura*t recuser> que c'est à un fh§H ' ■'SlD s'mP'e frère Jésuite, architecte Iim>' \ Wmm amateur> 1ue notre ville doit l'un ^ Il H 'nw SeS ^'US keaux r110111111161115- ^ f.l'iîV: - "Itjjjfll L'église ne fut terminée qu'en \ Le luxe de son ornementa-HHByHH tion contribua peut-être à la dis-' grâce qui vers cette époque frappa |jil'éminent architecte. On lui reprocha que la richesse de l'orne-mentation dont le frère surchargeait quelque peu les édifices qu'il construisait était en opposition avec la règle de la Compagnie. Huyssens dut abandonner ses travaux. Cependant l'archiduchesse Isabelle intervint et grâce aux démarches delà souveraine, le frère architecte fut, en 1626, envoyé à Rome, pour parfaire ses connaissances architectoniques par l'étude des monuments de la ville éternelle. L'année après Huyssens revint en Belgique, construisit la nouvelle chapelle du palais de Bruxelles et, quelque temps après, il fut appelé à Gand par l'abbé de St. Pierre au mont Blandin pour y édifier une nouvelle église conventuelle. Le frère Huyssens mourut à Gand le 6 Juin 1637. Le'moyen âge avait eu ses moines architectes et bâtisseurs ; la Renaissance eut également les siens. Aucun architecte de profession n'est intervenu dans la construction de l'église de St. Charles et les Jésuites peuvent réclamer la paternité exclusive du plus beau monument que le 17™ et le i8me siècle virent édifier en Belgique. Un seul homme et cet homme, ne fut autre que notre immortel Rubens, influença les religieux qui construisirent l'église de St. Charles. Rubens était l'ami de Scribanus, d'Aguillon et de Huyssens. Il contribua par son pinceau à l'ornementation intérieure du temple, dont il orna les plafonds de trente neuf splendides tableaux — tableaux qui périrent dans l'incendie de 1718

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