Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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16 februari 1914
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s.n. 1914, 16 Februari. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8g8ff3mx52/
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Lundi 16 février 1914 No 39 Vingt-sixième année At>(JNNËIVIkN I a : un an un serae. un trimc. francs francs francs ANVERS . . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-GEufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CWT Les annonces sont mesurées au Jjgnomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal i—: ~ i i i r ACTUALITÉS L'AMERIQUE ALLEMANDE Un chroniqueur parisien revient d'un petit voyage aux Etats-Unis • ou plutôt d'un séjour d'une semaine à New-York. Le progrès encourage à ces déplacements rapides, par le peu de durée des trajets et par l'abaissement du prix des transports. C'est là une façon fort agréable de combler le loisir des vacances et 'le se retremper les poumons aux souffles vivifiants de l'Atlantique. Le malheur veut que. de ces furtives visites, nous prétendions rapporter des notions formelles et des conclusions définitives. Nous sommes tous un peu comme ce voyageur anglais qui, en une heure d'escale, apercevant une femme rousse sur le quai de la Joliette, à Marseille, notait gravement sur son Journal que toutes les Marseillaises ont la chevelure couleur carotte. A New-York, notre chroniqueur parisien a déchiffré des enseignes en langue allemande, des affiches en langue allemande ; il s'est attablé dans des cafés et dans des restaurants où une clientèle exclusivement allemande était servie et soignée par des domestiques tous Allemands. Il a entendu parler allemand autour de lui au théâtre, au cirque, au club, au temple, à la bourse, dans la rue ; et il rentre en France un peu interloqué, doutant de la politique et même de la géographie, persuadé d'un changement qui nous aurait échappé, à nous autres sédentaires : à savoir que l'Amérique du nord est dès maintenant complètement et parfaitement allemande. Fort à propos, pour nous éclairer, une revue française publie un travail de statistique ethnographique très précis sur l'immigration allemande aux Etats-Unis, et nous y verrons^ ce qu'il faut au juste penser des observations du chroniqueur français. Il semble qu'on puisse lui donner raison par certains côtés et que la légende lui soit favorable. Une curieuse tradition veut que, peu de temps après la guerre de l'Indépendance, le congrès ait délibéré pour savoir quelle langue devait être adoptée comme langue nationale, l'anglais ou l'allemand ; les voix se partagèrent également, et ce fut le président, M. Mulhenberg, d'ailleurs Allemand d'origine, qui fit par son vote pencher la balance en faveur de la langue anglaise. L'anecdote est sans fondements mais il ne faut pas oublier qu'en Pennsylvanie, à la fin du xvui™ siècle et jusqu'en 1836, les lois étaient promulguées dans les deux langues, tandis que les écoles primaires enseignaient à la fois l'anglais et l'allemand. De nos jours, l'Allemagne n'exporte plus annuellement que vingt ou trente mille de ses enfants aux Etats-Unis, mais elle n'a pas perdu de vue ceux qui s'y sont établis. Au contraire. A mesure que l'impérialisme germanique aspire davantage à une politique d'influence universelle, il cherche plus soigneusement à conserver le souvenir de la communauté d'origine entre tous les représentants de la race allemande éparpillés dans le monde. Le Reichstag a voté l'année dernière une loi facilitant aux sujets de l'empire fixés à l'étranger la conservation de leur nationalité. Quant à ceux qui l'ont perdue, on ne se désintéresse pas pour cela de leur sort. Cette tendance se manifeste particulièrement vis-à-vis des Etats-Unis tant à cause de l'extension de l'élément allemand que de l'importance des relations commerciales entre les deux pays. Guillaume II s'est signalé par son ardeur à entretenir un lien intellectuel et sentimental entre les deux rives de l'Atlantique. A Berlin, notamment, il honore les Américains d'une bienveillance exceptionnelle. Les Allemands qui s'établirent en Amérique aux xviim0 et xvm™ siècles avaient le plus souvent fui leur patrie pour échapper à des persécutions religieuses ; ce fut aussi le cas pour bon nombre d'Anglais. Des protestants chassés d'Autriche par la réaction contre la Réforme, des membres de diverses sectes nées sur le Rhin ou dans le sud de l'Allemagne formèrent les premiers contingents. Ils se groupèrent surtout en Pennsylvanie. Germantown, la ville des Allemands, date de la fin du xvnmc siècle. Au xvmmc siècle le comte Zinzendorf et ses frères moraves songèrent à fonder sur cette terre vierge l'Etat théocratique de leur ambition. Beaucoup d'émigrants venaient aussi des provinces allemandes perpétuellement ravagées et dévastées par la guerre, par exemple du Palatinat. Hélas, la moitié de ces cargaisons humaines trouvait un tombeau dans l'Atlantique ; le reste, dépouillé de ses dernières ressources par les capitaines et par les armateurs, débarquait épuisé et affamé; beaucoup qui n'avaient pu payer le prix de la traversée et avaient dû s'engager à servir pendant un certain nombre d'années, cinq ans et davantage, étaient vendus comme des esclaves! Bien que cette nouvelle patrie fut par conséquent loin de se montrer douce et hospitalière, les Allemands prirent cependant en grande majorité les armes pour la délivrer du joug de l'Angleterre. L'armée anglaise, de son côté, comptait dans ses rangs à peu près trente mille mercenaires allemands que les princes de Hesse et de Brunswick avaient vendu pour sept millions de livres sterling ; soit cent soixante-quinze millions de francs. Sur ces trente mille malheureux enrégimentés de force et vendus par leurs princes comme bétail en foire, douze mille à peine revinrent en Europe. La terre américaine a donc été largement arrosée de sang allemand. [A suivre.) Firmin Chari.erir. Dépêches télégraphiques (.Service de i Agence HAVAS) DANS LES BALKANS La note des puissances sur l'attribution des «les Voici le texte de la note remise par les puissances à la Porte au sujet de l'attribution des îles : « Nous soussignés, ambassadeurs d'Autriché-Hongrie, d'Italie et de Grande-Bretagne, chargés d'affaires de France, d'Allemagne et de Russie avons l'honneur, par ordre de nos gouvernements, de porter à la connaissance du gouvernement impérial la communication suivante : « Par l'article 5 du traité de Londres du 30 mai 1013, entre la Turquie et les Etats alliés des Balkans et l'article 15 du traité d'Athènes entre la Turquie et la Grèce du 1er novembre 1913, la Porte s'est engagée à laisser aux six puissances le soin de décider du sort des iles de la nier Egée. En consé quence ,les six puissances, après un examen attentif de la question, et après un échange de vues, ont décidé que la Grèce restituerait à la Turquie les iles Ëmbros et Tenedos, qu'elle conserverait la possession définitive des autres iles de la mer Egée qu'elle occupe actuellement. Gastellorizo est également, laissée à la Turquie. Les six puissances ont également décidé que des garanties suffisantes seront données à la Turquie ipar la Grèce. Les iles ne seront ni fortifiées ni -utilisées dans un but naval ou militaire et des mesures effectives seront prises en vue de prévenir la contrebande entre les îles et le territoire ottoman. Ls six puisances se sont engagées à user de leur influence sur le gouvernement de la Grèce pour assurer l'exécution loyale et le maintien de ces conditions. Les six puissances ont exigé en outre de la Grèce des garanties satisfaisantes pour la protection des îles qu'elle acquiert. La Grèce reçoit des six puissances de la conférence l'assurance que ces décisions seront loyablement respectées par le gouvernement ottoman. » La note des puissances et la presse grecque La note des puissances est diversement commentée à Athènes. Ta presse remarque que si la Grèce conserve les îles principales de la mer Egée, elle perd par contre trois des îles du Dodécanèse et surtout une partie importante de l'Epire avec deux cents mille Grecs. On fait remarque]1 aussi que si la note montre le souci de l'avenir des minorités musulmanes qui restent à la Grèce, elle ne souffle pas un mot du sort des chrétiens de l'Epire ni de ceux des îles non plus que de l'évacuation du Dodécanèse et ne dit pas comment les puis sances obligeront la Turquie à accepter leurs décisions en ce qui concerne les îles. Dans sa réponse le gouvernement grec insistera certainement sur ces différents points qui feront ce soir l'objet des délibérations du conseil des ministres convoqué pour se réunir sous la présidence de M. Venizelos à son arrivée de Salon ique. Cette note, dit. I'Athinai, prouve une nouvelle victoire de la triplice, car la Grèce n'est pas même-certaine de pouvoir annexer les îles si elle évacue l'Epire avant le délai fixé. Le Nea Iméria écrit : La douleur des Epirotes sera partagée par tous les Hellènes, mais il faut s'incliner devant les nécessités de la politique. La Patrie dit : « Quelque douloureux que soit le sacrifice, la Grèce tiendra ses promesses, mais l'évacua tion de l'Epire commencera seulement lorsque la Turquie fera connaître qu'elle se soumet à la décision des puissances en ce qui concerne les iles. Des garanties devront être données également aux populations du Dodécanèse. » Les iles de la mer Egée.La réponse de la Porte Voici la réponse de la Porte à la note des puissances au sujet des îles de la mer Egée : « Le grand-vizir, ministre des affaires étrangères de Sa Majesté impériale le sultan, déclare avoir reçu la note collective du 14 courant, signée par les ambassadeurs d'Autriche-Hongrie, d'Italie et d'Angleterre, et les chargés d'affaires de France, d'Allemagne et de Russie. Le gouvernement impérial, ayant donné mandat à l'Europe de décider du sort des iles, a expliqué plusieurs fois les considéra-rations qui exigeaient le maintien à la possession ottomane des îles a voisinant les Dardanelles et des îles qui faisaient partie de l'Asie mineure. Le gouvernement impérial espérait que les grandes puissances profiteraient de ce mandat de façon à résoudre la question des îles suivant les intérêts réels des parties intéressées. Le gouvernement impérial, constate avec regret que les six grandes puissances n'ont pas pris en considération les besoins vitaux de l'empire et n'ont pas donné à cette question une solution évitant toutes les graves difficultés. Le gouvernement impérial, prenant en considération ses devoirs et les bienfaits de la paix, prenant acte de la décision des puissances concernant les îles d'Embros, de Tenedos et de Castellorizo, cherchera à assurer la réalisation juste et légitime de ses demandes. La réponse a été remise au doyen du corps diplomatique, l'ambassadeur d'Au-triche-Hongrie, à six heures et demie du soir. Les différends qui subsistent entre la Turquie et la Serbie Voici, d'après des informations de source autorisée, les 'différends qui subsistent entre l i Turquie et la Serbie et ont fait suspendre les négociations de paix : Nationalité. — La Serbie demande que les individus originaires ries territoires annexés qui sont domiciliés en Turquie, aient un délai de trois ans pour opter en faveur de la nationalité serbe et que pendant ce temps ils soient exemptés du service militaire. La Sublime Porte rejette cette demande et insiste pour l'acceptation de la formule insérée dans les traités d'Athènes et de Constantinople. Droit de propriété. Te gouvernement serbe refrse d'accepter la disposition du traité d'Athènes aux ternies de laquelle nul ne pourra être privé de sa propriété, directement ou indirectement, que pour utilité publique, auquel cas îles, intéressés auront droit à une indemnité convenable. Domaines. — Le délégué serbe demande une liste exacte des domaines particuliers de la famille impériale ottomane que la Porte ne peut pas encore dresser, se réservant de le l'aire devant la cour d'arbitrage de la Haye. Te cabinet de Belgrade demande pour les Serbes le droit de préférence pour l'achat des biens vakoufs qui seraient expropriés. Une telle dispositions n'existe pas dans les traités d'Athènes et de Constantinople. La Serbie exige que le gouvernement turc reconnaisse les biens déclarés serbes sans toutefois pouvoir préciser quels sorrt ces biens. La Sublime Porte refuse d'y consentir déclarant que pareils principes n'ont pas é é adoptés pour les traités conclus avec la Bulgarie et la Grèce. Eu ce qui concerne les biens vakoufs, la Serbie refuse leur indemnisation au cas où elle modifierait le système de leur administration. En outre, elle refuse de reconnaî're des droits civils et politiques aux habitants des 1erritoives cédés. Une communauté serbe légalement reconnue n'existant pas en Turquie, le gouvernement ottoman rejette la demande de la Serbie prétendant que les Serbes résidant en Turquie relèvent du patriarcat grec. Le délégué serbe avait d'abord accepté la compétence des muftis dans quelques affaires de droit rie famille, mais il a, par la suite, retiré cette concession. Ta Porte insiste sur la compétence des muftis ainsi que sur les pensions alimentaires et sur la tutelle. La Serbie demande la reconnaissance des écoles serbes en Turquie sans pouvoir- cependant spécifier où se trouvent ces écoles. La Porte demande que le personnel du mausolée du sultan Mourad, à Cossova, soit nommé par le gouvernement ottoman qui en supportera tous les frais. La Serbie refuse de reconnaître comme vakoufs les cimetières musulmans se trouvant dans les nouveaux territoires serbes. L'impression produite en Turquie par la note des puissances Quoique la décision des puissances au sujet des îles fût déjà connue, le texte de la note a produit dans* les milieux politiques de Con-stantiiu pie rue pénible impression. Il semble que les milieux officiels escomptaient une plus grande atténuation. Les ministres se soni réunis en séance privée samedi soir pour rechercher les bases de la réponse dont les termes seront arrêtés lundi en conseil des ministres. Là presse locale a reçu l'ordre de s'abstenir de tous commentaires. Tes milieux autorisés considèrent la décision des puissances au sujet des iles comme devant rendre la situation «lu gouvernement très difficile. L'opinion publique se montre très i itranri o-e nte dans l'abandon de Chio et Mytilène. le voyage du diadoque Te diadôque est •■frrivé à Salonique par train spéci 11, à 5 heures de l'après-midi. Il a été l'objet d'une réception enthousiaste. Il partira lundi pour .Athènes à bord d'un contre torpilleur. A sa descente du train, le diadoque a été salué par les autorités, les chefs des communautés et la municipalité. Une foule considérable, massée aux abords de la gare et sur le, trajet qu'a suivi le prince pour se rendre à son hôtel, l'a frénétiquement acclamé. La ville était illuminée et la population en fête. Au conseil des ministres de Grroe Te conseil des ministres s'est réuni dimanche sous la présidence du roi. Te ministre des affaires étrangères indisposé, était absent. M. Venizelos a exposé les impressions qu'il a rap portées de son voyage. Te conseil a discuté ensuite diverses Questions notamment le renforcement immédiat de la m «line. M. Venizelos. a déclaré qu'il considérait comme certaine une amélioration de la ligne frontière de l'Epire. Il a .enfumé que l'entente intime qui existe entre la Grèce, la Roumanie et la Serbie assure le maintien du statu quo balkanique et écarte toute crainte de complications greco-turques. Messieurs les fonctionnaires Bien que le ton nous agrée assez et que le sujet s'y prête abondamment, nous n'avons nullement la pensée ici de divertir les lecteurs d'anvers-BouRSE à la manière de Courteline et- de dauber sur messieurs les ronds-de-cuir. Nous n'envisagerons leur cas ou plutôt leur profession, qu'au seul point de vue administratif, selon l'invite que nous en fait une nombreuse et très actuelle littérature, où nous citerons, en langue française, I'Etude sur le pouvoir discrétionnaire de l'administration de M. L. Mi-chaud ; I'Etat et les fonctionnaires de M. a. Lefas ; Poun enrayer le favoritisme, il faut organiser l'avancement de L. Salaiin ; La discipline des fonctions publiques de M. Gibert, etc., etc. « Payez bien et vous serez bien servi », recommande la sagesse administrative anglaise. Or, l'Allemagne est bien servie sans bien payer ; et l'Angleterre se plaint maintenant d'être mal servie tout en payant bien. La spécialisation de la vie administrative d'aujourd'hui exige la compétence. Et c'est dans le pays où la nécessité en a été le plus souvent soulignée que se célèbre le plus Le culte de l'incompétence. En Belgique et en France, la vie parlementaire est tout entière paralysée par la « compétence » ; nous voulons dire que les « bureaux » et les « commissions » composés de compétences, — ou soi-disant telles, trop souvent, — « étudient » tant et tant les projets qu'on leur soumet que toute initiative rapide s'en trouve arrêtée, que les autorités chargées de prendre les décisions y trouvent à chaque instant la commode excuse^ de leur nonchalance ou de leur mauvaise volonté. « La compétence, lisions-nous pas plus tard que ce matin, est devenue le vrai fléau de la vie d'une nation, alors qu'au contraire nous voudrions tous voir régner la vraie technicité et la technicité là où elle doit être, c'est-à-dire dans les bureaux, bien outillés, fortement constitués et mis à même ainsi d'étudier et de traiter personnellement et avec rapidité toutes les questions, pour spéciales qu'elles soient.» ...Mais nous parlons là, à propos de fonctionnaires et de compétence, de choses qui « nous » intéressent, tandis que les livres ci-dessus nommés traitent de ce qui intéresse les fonctionnaires bien plus que leur compétence et que les affaires qu'on leur soumet... L'organisation du personnel est à peu près la même dans les services publics que dans les grandes sociétés privées. Dans toute administration étendue et permanente, la grande majorité des agents entrent avec l'idée d'y passer toute leur vie active. Cette disposition habituelle devient absolument générale dans les services publics nationaux ou locaux, gérés directement ou concédés, parce que le caractère spécial des fonctions rend particulièrement difficile à un homme qui en sort, n'étant plus jeune, de trouver un nouvel emploi. Un renvoi ne peut donc être prononcé que pour faute grave, mauvaise volonté persistante ou incapacité absolue, et il doit être entouré de garanties. Pour entretenir le zèle des agents pendant une longue carrière, on établit d'un côté des mesures disciplinaires, de l'autre des échelles de traitement avec lesquelles, comme le dit fort bien M. Calson dans Organisme économique et désordre social, un même travail est payé moins qu'il ne vaut au début de la carrière, parfois beaucoup plus à la fin s'il s'agit d'un agent apte seulement à remplir des emplois subalternes. Dans chaque ordre de fonctions, les agents peuvent monter en grade à mesure qu'ils font preuve de capacité et acquièrent l'expérience nécessaire. Toute leur existence, toute celle de leur famille est organisée en raison des augmentations de ressources qu'ils peuvent espérer. Leur zèle dépend essentiellement de l'équité avec laquelle les avancements de classe et de grade sont distribués, un juste compte étant tenu de la qualité des services en même temps que de leur durée. L'autorité de chaque chef, sur un personnel qu'il n'a pas choisi et qu'il n'est pas maître de renvoyer, dépend exclusivement de l'influence que ses notes et ses propositions ont dans ces avancements.La grande difficulté, dans les services publics, est de concilier cette influence et l'autorité dont elle est la condition avec le caractère impératif que savent donner à leurs réclamations les fonctionnaires électeurs. Dans son livre, M. Lefas met en évidence cette idée essentielle que la substitution progressive, à la conception ancienne de l'Etat-souverain, du pouvoir personnel et de la prérogative, de la conception moderne de l'Etat démocratique, d'une puissance publique « qui n'est plus que celle qui sert l'intérêt général et qui s'impose à ce seul titre au public » doit nécessairement entraîner des modifications profondes dans la situation des fonctionnaires vis-à-vis de l'Etat, impose logiquement l'obligation d'assurer aux fonctionnaires, pour leur permettre de faire respecter, le cas échéant, leur situation et leurs intérêts légitimes, les mêmes garanties que celles qui sont conférées à tous les citoyens. En Belgique, et surtout en France, une doctrine s'est constituée peu à peu ces derniers temps, d'après laquelle un statut légal ne saurait donner satisfaction aux agents des services publics : c'est la doctrine syndicaliste dont l'objet principal est de soutenir qu'il ne doit exister aucune différence entre la situation et l'organisation des fonctionnaires dans leurs rapports avec l'Etat en tant que fonctionnaires, et la situation et l'organisation des travailleurs dans leurs rapports de droit privé avec un patron ordinaire.Par une critique très serrée, M. Lefas met les fonctionnaires en garde contre cette doctrine qui, à certains égards et au premier abord, pourrait paraître séduisante : il leur prouve d'une manière irréfutable que l'aboutissement fatal des doctrines syndicalistes est la destruction même de l'Etat, et qu'à cette destruction les fonctionnaires ne survivraient pas. On présente cette doctrine comme une doctrine de progrès ; en fait, elle renouvelle une période historique trop connue : l'effondrement de l'idée d'Etat, la suppression des fonctionnaires, la constitution d'une société fondée tout entière sur le contrat nous ramènerait au régime féodal.(A suivre.) G. de Maromme. UNE NOUVELLE ECOLE Ce matin a été inauguré, sans autre cérémonie, la nouvelle école moyenne pour jeunes filles qui se trouve située au n° 170 du boulevard Léopold. Ainsi que nous l'avons dit antérieurement, cette école est provisoire. Elle sert à dédoubler les classes surpleuplées de l'institut pour jeunes filles de la rue d'Argile, en attendant que soit construite et aménagée la nouvelle école de la rue Lamorinière. LIGUE MARITIME BELGE L'assemblée générale annuelle de la Ligue maritime belge, a eu lieu hier matin à Liège, sous la présidence de M. Léon Hennebicq, dans le grand amphithéâtre de l'Université. On connaît l'orintation que la L. M. B. a Su imprimer depuis nombre d'années dans notre pays à toutes les énergies, à tous les bons vouloirs, que stimule chez nous l'intérêt des entreprises maritimes et notre désir d'ex pansion coloniale. Que l'on se rappelle l'attitude adoptée l'année dernière par la ligue dans l'importante question de notre défense côtière, et l'on comprendra que l'exposé de son programme d'action au début de chaque exercice, est un événement digne d'intérêt. L'assemblée d'hier a été particulièrement nombreuse et la grande salle de l'Université était absolument comble, au moment où, vers onze heures, M. le gouverneur de la province de Liège, Delvaux de Feuffe, accompagné du bourgmestre A. Kleyer, des sénateurs Ancion et Van Zuy.len, de M. Ad'. Greiner, président de la section Liége-Limbourg de la L. M. Il . de M. P. Van Hoegarden, président de la chambre de commerce liégeoise, du général Depière, et de MM. Hervy-Cousin, Ch. Maroy, Rob. Osterrieth, Urbain, Rotsaert, Van Bladel, lîeck, Boen, Apel, Goetbloet, Marcel Habets, etc. fit son entrée. Tout de suite M. Léon Hennebicq, monte îi la tribune, indique l'orientation que prendront cette année les travaux. L'attention de la Ligue se portera tout entière sur les rapports qui doivent exister entre Liège, centre et capitale industrielle du bassin fnosan et la métropole commerciale anversoise. Liège est notre poste-avancé dans l'intérieur. Il est le grenier où s'accumulent, drainées par les réseaux de chemin de fer et les canaux qui vont recueillir, dans toute l'Europe occiden-t-ile, l'aliment d'exportation sans lequel nous ne pourrions assurer aux vapeurs fréquentant le port, les frêts de retour nécessaire, — les marchandises que nous transitons perpétuellement. Car Anvers est géographiquement un port complet, dont les possibilités d'exportation sont infinies et dont l'huiterland, source de produits, est exceptionnellement étendue. Cependant Anvers est menacée par la guerre de trafic que lui fait l'Allemagne, particulièrement en réduisant dans la direction d'autres ports, ses tarifs de chemins de fer. En outre l'inévitable projet de canalisation de la Meuse-mitoyenne destiné à. détourner l'aliment concentré I.iége, au profit de Rotterdam, est une seconde menace dont nous sommes obligés de tenir compte. Que faire ? Le seul remède pour Anvers et pour la prospérité du commerce belge tout entière, réside dans le creusement d'un canal qui relie directement Liège à notre port, h travers le nouveau.bassin houiller de la Cam-pine. T.e tracé idéal, en partant de Visé, par la vallée du Gers, serait celui de Quaedmeche-len-Hérenthals-Anvers.La Belgique d'autre part, est en ce moment victime d'un double « sabotage officiel \ celui de l'administration des chemins de fer, et 1 celui de l'administration du port d'Anvers. L'orateur fait appel à l'union patriotique de tous les bons citoyens pour combattre ces abus. 11 termine en réclamant hautement pour j le pays wallon la part de travaux publics à laquelle il a droit, s'il faut que la Meuse entière bénéficie enfin <le l'avantage des gros tonnages fluviaux. Lecture est ensuite donnée des principaux . rapports. Nous donnons les extraits suivants de celui de secrétaires généraux : Nous disions, au début de ce rapport, que l'année 1913 nous avait été très favorable, .jamais, peut-être, l'activité de la -Ligue ne fut plus grande et plus survie. L'assemblée pourra, par le rapport que nous lui présentons, apprécier l'activité qui a été mise en œuvre pour réaliser son but. Le second congrès maritime national tenu à l'exposition de Gand les 7 et 8 juin 1913, a rencontré un succès au moins aussi éclatant que celui du congrès organisé i't Bruxelles en 1910. Les questions qui y furent discutées, nombreuses, importantes et intéressantes, donnèrent lieu à des débats approfondis et à l'adoption de vœux de la plus haute portée. Le congrès, ouvert par un remarquable discours de M. Segers, ministre de la marine, justifie en tous points les paroles que prononça M. le président Hennebicq : abandonnant les généralités et les imprécisions, il marqua les bases d'une politique maritime nettement définie et avant tout de réalisation pratique et efficace. Les quatre sections du congrès : marine marchande, navigation intérieure, pèche et yaciiting, après discussion complète des questions qui leur furent soumises, se mirent d'accord pour voter des vœux relatifs à la réorganisation de notre marine militaire, aux mesures eir faveur du personnel marin, aux syndicats maritimes, aux statuts de la Caisse de prévoyance en faveur des marins belges, à l'extension et au perfectionnement de nos voies navigable^, à la suppression des péages, aux mesures destinées à améliorer la situation sociale et professionnelle des pê- J cheurs, et aux réformes à introduire pour favoriser la navigation de plaisance. Il n'est pas téméraire de dire que ce congrès contribua pour une grande part à affir- 1 mer et à consolider l'influence de la Ligue. Les cours et conférences de l'Institut mari- 1 time ont été suivis, par un public nombreux et assidu. Grâce à l'obligeante hospitalité que la chambre de commerce d'Anvers a bien voulu nous accorder et pour laquelle nous lui sommes particulièrement reconnaissants, nous avons disposé d'une salle de conférences luxueuse et admirablement aménagée. Le : programme de 1913 a été consacré à l'étude ' de la question de la marine militaire. Au J cours de dix conférences, nous avons tenté < d'éveiller l'opinion publique à cette question < primordiale de notre défense nationale, en 1 étudiant les faoes diverses du problème et en , les présentant d'une manière aussi accessible et intuitive que possible. La situation économique du port d'Anvers et les progrès de Rotterdam ont vivement préoccupé et alarmé le monde maritime belge. ' Aussi l'Institut maritime a-t-il décidé d'inscrire , à son programme de 1914 l'étude du port d'An- , vers ; des lois qui régissent son activité et des 1 mesures urgentes qui s'imposent en présence < de sa situation actuelle. ( Ces conférences, introduites par une magistrale leçon programme de M. le président 1 Hennebicq, sont très suivies et leur succès 1 démontre qu'il était urgent de saisir l'opinion J publique d'un des problème les plus redouta- 1 bles qui s'imposent à notre vigilance. 1 Nous sommes reconnaissants de l'appui ' éclairé et constant que nous rencontrons de la part des pouvoirs publics et en particulier de M. Segers, ministre de la marine. La solli- 1 citude qu'il marque à notre égard, l'appui mo- i ral qu'il ne cesse de nous accorder sont pour 1 nous un réconfort et un encouragement puis- 1 sants. N'oublions pas de remercier la Presse pour 1 l'aide obligeante qu'elle veut bien nous prêter J afin d'assurer la diffusion de nos idées et , l'accomplissement de notre programme. ( LE MONUMENT APPELMANS Il résulte d'une lettre parvenue ce matin à ] l'hôtel de ville, que les membres de la com- ] mission des monuments, arriverons de Bru- i xelles, demain, mardi matin, pour juger de • 1 remplacement qui pourrait être le plus utile- 1 ment attribué au monument Appelmans. A LA ZOOLOGIE M. le baron van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province et M. le bourgmestre Jean De Vos ont accepté la présidence d'honneur des festivals de mai. Mtre Franck Vanderstucken s'occupe activement de l'organisation musicale de ces auditions sensationnelles et, sous peu, nous pourrons publier le programme et les noms des solistes engagés. Le festival aura lieu, ette année, les 16 et 1S mai dans le palais des fêtes de la Société royale de Zoologie. Comme nous l'avons déjà dit, il commémor?ra le bicentenaire de la nais- i sance de Gluck et sera cnsacré à la musique i dramatique. < NTÉRIEUR La situation de nos chemins de fer Le comité de direction des chemins de fer de l'Etat a tenu hier une conférence en vue . d'examiner la situaion sur le réseau ferré. ] Voici les constatation faites : Sur la ligne du . Luxembourg et sur celle de la Basse-Sambre, il s'est produit une amélioration très sensible. A Châtelineau, le nombre des wagons en garage est descendu à 280, et tous les industriels i raccordés ont été fournis en matériel. Dans la province d'Anvers, la situation est stationna ire. Il rest encore à expédier : de Zuren-borg et d'Austruweel, 1,900 wagons ; d'Anvers-Kiel, 1,487 wagons. Les locomotives d'Anvers i sont retenues à Schaerbeek pendant plusieurs heures en vue de l'organisation de trains en . retour. Dorénavant ces machines doivent regagner Anvers haut-le-pied ; des instructions formelles ont été données h ce sujet. Dans la | province de Liège, la situation générale reste : tendue par suite du retard des trains et de l'affluence des transports. Dans l'ensemble, le département des chemins de fer espère arriver, grâce au dévouement du personnel, à ( une amélioration notable dans les premiers jours. L'emprunt d'Anderlecht L'administration communale d'Anderlecht se t dispose à négocier avec des banques l'emprunt de cinq millions que la commune a été autorisée à contracter. Contre les espions Il paraît que l'on s'est ému, au département de la justice de l'espionnage en règle qui îxiste en Belgique. Notre pays est le seul où :e genre de métier puisse s'exercer à peu près ibrement. C'est dans le but d'y mettre un erme qu'une commission, composée de fonc-ionnaires de divers départements ministériels, procède en ce moment à la mise sur pied d'un projet de loi, qui est, assure-t-on, •éclamé diplomatiquement. La fourniture du courant électrique Le ministre de l'industrie et du travail dé-josera prochainement à la chambre un projet le loi réglant la question de la fourniture lu courant électrique. Ce projet, qui a été éla->oré par une commission spéciale, permettra e transport de la force électrique et sa four-îiture aux communes. La concession belge de Tien-Tsin La concession belge de Tien-Tsin constitue, >n le sait, en teritoire chinois, une véritable nunicipalité dont le consul de Belgique est en juelque sorte le maïeur. L'administration de ;es settlements jouit de droits souverains très ■tendus. C'est ainsi que les communautés âl-emande, française et russe assument elles-nêmes leur service postal qui comporte l'usage de timbres émis par la mère patrie. Les lirigeants de notre concession extrême-orien-ale sont., paraît-il, en pourparlers avec le gouvernement pour obtenir l'autorisation d'organiser un service postal belge analogue. Les philatélistes pourront donc prochainement, ;ans doute, ouvrir dans leurs albums une ru-prique nouvelle sous laquelle ils rangeront soigneusement nos « Xiets bestellen op Zon-lag », fièrement revêtus de la surcharge Chine ». Décidément nous devenons une na-ion mondiale. Etudes des officiers Les études des officiers font l'objet, selon in bruit qui circule dans les milieux parle-nentaires, d'un projet de loi qui sera déposé ions peu, et qui tend à porter de deux à rois ans la durée des études à l'école mili-aire. Tous nos futurs officiers, qu'ils se des-inent aux armes simples ou aux armes spéciales, auraient à s'assimiler les matières d'un programme unique. La pêche à la truite L'ouverture de la pêche à la truite est fixée, pour tout le pays, au deuxième dimanche de nars. La gala de la presse C'est le 20 février que sera ouverte au héâtre de la Monnaie le bureau de location pour la première représentation du Timbre •'argent, de Saint-Saëns, donnée sous les auspices de la presse belge. Les prêts sur titres au Mont de-Piété Par délibération en date du 12 décembre 913, le conseil d'administration du Mont-de-?iété avait fait connaître au collège échevinal: Que depuis qu'a été créé, en cet établissement, le ervice des prêts sur titres, pour lesquels le taux l'intérêt a été fixé à cinq pour cent l'an, le loyer le l'argent s'est accru dans des proportions notables; [ue la tension monétaire ne semblant pas-devoir flé-liir de sitôt, l'administration croit le moment venu le solliciter l'autorisation de porter de cinq a six >our cent le montant de l'intérôt annuel à percevoir pour ce genre de prêts ; que ce taux de six pour :ent est-d'ailleurs appliqué aux avances sur bijoux, lardes et objets divers, sauf en ce qui concerne les >etits prêts de deux à cinq francs, pour lesquels il l'est perçu que quatre pour cent et demi. Etant données les raisons qui précèdent, le :ollège propose, sous réserve de l'approbation •oyale, conformément à l'article 7 de la loi lu 30 avril 1848 ,de modifier comme suit l'ar-icle 20 du règlement organique du Mont-de-3iété de Bruxelles, approuvé par arrêté royal lu 25 mai 1891 et revisé par arrêtés royaux les 2 juillets 1909 et 11 février 1911 : Art. 20. — Les intérêts à payer pour les prêts sur îantissement sont fixés à quatre pour cent et demi jour les gages de deux a cinq francs et à six pour :ent pour les autres gages. Les intérêts se calculant >ar Jour sans cependant que leur montant puisse :tre inférieur fi un pour cent pour les prêts de cent rancs et au dessus, ni à cinq centimes pour les prêts le moins de cent francs Les forces territoriales M. Knudsen, président de la Fédération pruxelloise des sociétés d'anciens militaires, l posé, vendredi, devant cette fédération, le problème de la constitution en Belgique d'une orce territoriale, comme auxiliaire de l'ar-née. M. Knudsen a exposé un système à lui, jui consisterait à provoquer des engagements parmi les anciens militaires pour l'armée territoriale, et à les rémunérer. Il y aurait quel-jue quinze volontaires par commune, réunis ;n pelotons et en compagnies par aggloméra-ion des unités des communes voisines, en out quinze mille volontaires. La Fédération pruxelloise des anciens militaires, sans se prononcer pour tel ou tel système, a décidé de nettre au premier plan de ses préoccupations a question de la création d'une force terri-oriale.Au sénat Le sénat va se trouver sous peu en mesure le faire d'utile besogne. Le groupe socialiste le la chambre vient de proposer à M. Schol-aert de lui renvoyer tous les budgets à l'ex-;eption de quatre : les colonies ,l'intérieur, es chemins de fer et le budget de l'industrie ?t du travail. Ceux-ci seraient seuls discutés à ond par la chambre, les autres devant être idoptée sans discussion. Le sénat sera convoqué pour le 4 mars prochain. Les ouvriers belges en Suisse Les ouvriers, artisans et employés belges se •endant en Suisse pour y travailler doivent se nunir de pièces d'identité et d'un certificat de nilice. La police ne tolère que {pendant quelles jours, dans la même localité, la présence l'étrangers sans papiers réguliers. D'autre part, les patrons et entrepreneurs n'engagent généralement pas les ouvriers qui ne sont pas nunis de papiers en règle. Contre les agences d'affaires Le ministre de la justice vient de faire noti-'ier aux huissiers du royaume son avis relatif i la pratique absolument critiquable de four-îir à des agences d'affaires des renseignements iur la solvabilité et la moralité de certaines personnes. Dans la publicité organisée en faveur de son exploitation, une agence de renseignements, pour faire apprécier la valeur de >es informations, n'hésite pas à indiquer le îom des huissiers qui contribuent à lui fournir es éléments destinés à établir les fiches sur les particuliers inscrits dans le répertoire de 'agence. Voici d'ailleurs les réflexions du mi-listre à cet égard : Cette pratique de la part de fonctionnaires publics >st abusive, et il devrait leur être interdit de faire rafle des renseignements qu'ils possèdent comme onctionnaires et de cumuler avec leurs fonctions •elles d'agents de renseignements. Cette divulgation ;alariée a. au surplus, quelque chose qui froisse 'honnêteté. Les plantations le long des grandes routes Les routes ne sont agréables que si elles sont pmbragées. Cet aphorisme est de M. Helleputte, ninistre de l'agriculture et des travaux pu-plies. Depuis quelques années, les plantations le nos routes sont, soumises h une véritable dévastation. On dirait, déclare M. Helleputte, que tous poursuivons systématiquement la suppression des arbres le long de toutes les voies publiques. Par exemple, les autorisations de bâ-ir sont données dans des conditions qui renient inévitable, ou l'abatage immédiat, ou le îépérissement rapide des arbres croissant devant les constructions nouvelles. Le ministre les travaux publics a déposé un projet de loi

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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