Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 16 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7659c6sz42/
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Jeudi lô^avril 1914 No 87 Vingt-sixième année AtsuNNb.ivit.iM i a : un an un seme. un trirae. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On l'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-OEufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR foute communication relative a l administration ou a la reaaction ooit eire aaressee a m. j. saou i , airecieur-reaacteur en cnet ou journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. . Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS Le centenaire de Waterloo On se prépare à célébrer dans quatorze mois le centième anniversaire de ia bataille de Waterloo. C'est à qui présentera un programme de festivités coin mémoratives. Les uns proposent de réunir en un banquet sous la butte du Lion, le 18 juin i915, des représentants officiels de toutes les armées, de toutes les nations qui combattirent il y aura alors cent ans dans la morne plaine. D'autres parlent d'inaugurer ce jour-là un champ de bataille devenu propriété nationale et organisé comme un musée. On peut à peu près compter sur le banquet et sur les convives officiels, mais l'expropriation des terrains du champ de bataille n'est pas encore, — tant s'en faut, — un fait accompli. Et d'abord, cette expropriation est-elle possible ? Cette expropriation comporterait-elle vraiment un intérêt public ? L'opération ne serait pas insignifiante, puisqu'il s'agirait d'acquérir une superficie de près de onze cents hectares comprise entre les fermes de Mont-Saint-Jean, de Papelotte, de Fricher-mont, du Caillou, de Mon-Plaisir, d'Ho-goumont, avec retour par la route de Nivelles et le sentier de Saint-Germain à la ferme de Mont-Saint-Jean. Aux dernières évaluations, cette superficie représentait une valeur de 4,523,062 francs et 50 centimes, plus trente-neuf constructions diverses qu'on pourrait avoir pour environ 762,000 francs. Si nous comptons ensuite les frais d'actes, les indemnités à quelques riverains victimés par ce projet, la dépense en travaux à exécuter, nous verrons que pour transformer l'ancien champ de bataille de Waterloo en un musée de plein air, il faudrait de six à sept millions.On les trouverait facilement, puisqu'il suffirait d'une loi des chambres enjoignant au ministre des finances de les verser. Seulement, cette loi devrait dériver de l'initiative gouvernementale, et il n'est pas certain que le pouvoir s'y engage parce qu'il est fort contestable que l'accomplissement d'un tel projet se concilie avec l'article II de la constitution, — lequel article stipule que « nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique ». A entendre l'utilité publique dans son sens le plus étendu, on peut douter que l'expropriation du champ de bataille de 1815- soit légale. Giron, dans son « Dictionnaire de droit administratif », estime qu'il y a utilité publique « lorsqu'une entreprise est avantageuse à la société en général ». Iît c'est là une formule assez vague. Tielemans dit : « 11 suffit qu'une entreprise soit avantageuse à la société en général pour qu'elle puisse donner lieu à l'expropriation. Elle sera utile à la généralité des citoyens, elle sera d'une utilité vraiment publique s'il en résulte un développement quelconque des facultés physiques, morales et intellectuelles de la société. « Enfin, Del Mar-mol, dans son « Traité de l'expropriation », dit que « l'utilité publique raisonnablement étendue comprend la satisfaction de tous les besoins légitimes de la société ». Les promoteurs du champ de bataille-musée ont demandé une consultation à un avocat distingué, Mtre Victor Bonne-vie, qui s'est prononcé pour la légalité de l'entreprise. Il pense que l'article II de la Constitution a voulu permettre l'expropriation « dès que la société est intéressée à l'acquisition d'un bien privé ». Cet intérêt public peut se réclamer de causes diverses, et il n'y a pas lieu d'établir une distinction entre l'intérêt matériel, tel l'assainissement et l'amélioration des voies de communication, et l'intérêt intellectuel et moral, telle la conservation d'un monument artistique ou historique. Et Mtre Victor Bonnevie fait remarquer que c'est à raison de l'intérêt historique qu'un arrêté royal en date du 29 septembre 1892 a décidé d'utilité publique les travaux tendant à assurer la conservation des bâtiments formant les ruines de l'abbaye de Villers, en ordonnant que les immeubles dont l'acquisition par l'Etat était nécessaire à cette fin seraient expropriés. Les motifs de cet arrêté royal portent que « l'intérêt public est attaché à la conservation de ces ruines que l'action du temps menace d'une prompte et entière destruction ». Nous n'admettrons pas cette analogie saris résistance. Le champ de bataille qu'on nous propose de convertir en musée, pour lequel on nous demande des crédits d'un minimum de six à sept millions, ce champ de bataille n'existe plus depuis longtemps. A Villers, il restait de très importants vestiges à conserver ; à Waterloo, tout s'est a tel point transformé que plus rien ne subsiste. Lorsque, en 1821, le glorieux duc de Wellington, prince de Waterloo, accomplit son voyage dans les Pays-Bas avec les officiers de son état-major et que, des hauteurs de Mont-Saint-Jean il découvrit l'horizon, on l'entendit s'écrier : On m'a changé mon champ de bataille I Il ne s'y reconnaisait plus. Les historiens ne s'y retrouvent pas davantage. Pour s'en rendre compte, il suffit de les relire. Tous ceux qui ont visité la morne plaine après avoir compulsé les documents officiels se sont égarés sur le terrain. Comparez, par exemple, Adolphe Thiers au colonel Charras. Ils n'ont pas vu le même champ de bataille. Comparez la description du colonel Charras à celle de-Victor Hugo dans les Misérables. Ce n'est plus le même champ de bataille. Aussi Victor Hugo n'en a-t-il adopté que les grandes lignes immuables formées par les routes de Nivelles et de Braine-l'Alleud. Il ne reste vraiment à conserver que quelques fermes où s'est porté l'effort des combattants. Gela suffirait, et cela ne coûterait presque rien. PiRMIN CHARLERIE. Dépèches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) LA REVOLUTION MEXICAINE Les démêlés avec les Etats-Unis Washington, 15 avril. — Le président a convoqué aujourd'hui à la Maison blanche plusieurs sénateurs, ainsi qu'un certain nombre de membres du congrès, pour les mettre au courant de l'état de choses au Mexique avant que le parlement soit appelé à prendre _ toutes les mesures nécessaires. M. Wilson a dit que. personnellement, il est en faveur de la paix, mais que pourtant, si le général Huerta n'accordait pas les - réparations demandées, la première mesure du gouvernement pour faire respecter ses droits serait la prise de possession de Tampico et de la Vera-Cruz. Un communiqué officiel faisant connaître les intentions du gouvernement a été publié un peu plus tard. 11 mentionne qu'outre l'arrestation des marins, un fonctionnaire débarqué à Tain pico par le courrier avait été arrêté, que les dépêches ont été interceptées, et que de nombreuses attaques contre les droits et la dignité des Etats-Unis s'étaient maintes fois ivpro duites. Le communiqué continue ainsi : « Les insultes répétées, dont les représentants des autres puissances n'ont pas eu à souffrir, ont produit l'impression que ces manifestations de mépris et de mauvais vouloir visent de pro pos délibéré les Etats-Unis. Quand la gravité des conséquences de ces multiples incidents sera évidente pour le Mexique, il est probable que le gouvernement mexicain se rendra compte de la convenance et de la nécessité qu'il y a pour lui de donner un tel désaveu de ces incidents répétés et, de les redresser, que ce désaveu satisfasse, non seulement le gouvernement des Etats-Unis, mais qu'il prouve au reste du monde que l'attitude du Mexique est entièrement changée. La dignité du gouvernement du Mexique ne saurait être atteinte si ce gouvernement reconnaît dans leur plénitude les droits d'un grand Etat souverain qui doit être respecté par lui. » Les faits énumérés dans le communiqué du gouvernement étaient auparavant totalement ignorés du public américain, mais, en ce qui concerne l'arrestation des marins américains, qui était connue, on a appris, à la suite de la conférence de la Maison blanche, qup deux des hommes arrêtés l'avaient été à bord même de l'aviso américain Dolphin. Un des sénateurs présents à la conféi-ence estime que, si le général Huerta ne cède pas, le président Wilson, se conformant aux précé dents établis, adressera un message au congrès.Norfolk (Virginie), 15 avril. — Les cuirassés Arkansas, Vermont, New Hamp.suiri: et New Jersey et l'aviso Yankton ont quitté ce matin la rade de Hampton pour se diriger à toute vitesse vers Tampico. ♦ ♦♦ Washington. 15 avril- — M. Shively, l'un des sénateurs qui ont conféré aujourd'hui avec le président, dit qu'il est possible de s'emparer des bureaux de douane du Mexique sans déclaration de guerre ; mais, avant d'agir dans ce sens, il faudrait consulter le congrès. « L'attitude des Etats-Unis est celle du chien Terre-Neuve qui, tourmenté par un chien plus petit mais plus méchant, est obligé, éventuellement. d'administrer une leçon à celui-ci. » *♦* Washington, 15 avril. — On dit au départe ment de la marine qu'un ordre a été lancé pour une démonstration générale sur le littoral ouest du Mexique. **# Washington, 15 avril. — M. Bryan a annoncé que toutes les ambassades et légations des Etats-Unis ont reçu, par télégraphe, l'exposé des motifs pour lesquels la flotte américaine part pour les eaux mexicaines, afin de les faire connaître aux gouvernements étrangers. *■** Washington, 15 avril. — Le département de la marine explique que le paquebot Espfranza a été affrété pour être placé sous les ordres du contre-amiral Fletcher afin de recevoir les réfugiés de Tampico. *** Washington, 15 avril. — Le transport. Buffalo, les croiseurs Pittsburg, Maryland, Clëveland et Chattanogga, les transports de charbon Jupiter et Saturne ont reçu l'ordre de se tenir prêts à partir immédiatement. La flottille de torpilleurs du Pacifique, stationnée à San-Pedro, en Californie, a reçu l'ordre de se tenir prête à partir pour tout port mexicain que le contre-amiral Hovard pourra désigner. Philadelphie, 15 avril. --- Le cuirassé Michigw est parti pour le Mexique. *** Washinton, 15 avril. Le croiseur Clëveland a reçu l'ordre de se rendre immédiatement à Mazatlan. Le croiseur Chattàmga doit suivre. *♦* Washington, 15 avril. — Lorsque M. o'Slaugh-nessy avertit le président, hier qu'une démonstration navale allait avoir lieu, le général Huerta prétendit que l'arrestation des marins américains à la Vera Cruz était un incident, qui devait être réglé par l'arbitrage de la cour de La Haye. Le président Wilson répondit que cette demande n'était qu'un subterfuge pour gagner du temps et que les Etats-Unis ne l'admettraient pas. On rapporte que des démonstrations anti-américaines se sont produites à la Vera-Cruz et en d'autres endroits. *** Londres, 16 avril. — Les journaux anglais constatent la gravité de la situation au Mexique et la possibilité de complications avec les puissances européennes. Ils ne croient pas que les Américains avanceront sur la ville de Mexico, mais ils sont d'avis que le président Wilson aura besoin de toute sa fermeté et de toute sa patience pour échapper a la tentation d'imposer la paix au Mexique par les armes. Les torpilles américaines Washington, 15 avril. — La cour fédérale a rendu une décision défendant à la compagnie qui fournit les torpilles à l'Etat de divulguer aux puissances étrangères les méthodes de construction des torpilles employées par les Etats-Unis. La situation au Brésil Rio-de-Janeiro, 15 avril. — M. Winceslao Braz, interviewé, a affirmé la néecssité de ramener les dépenses publiques au niveau des recettes et dé développer l'exploitation des richesses naturelles du pays. La production du coton et du caoutchouc est susceptible de grands progrès. Le Brésil est dans des conditions exceptionnelles pour devenir un centre d'élevage et d'exploitation des viandes con°-e-lées, dont l'Angleterre surtout fait une grande consommation. C'est surtout sur l'industrie du fer que nous devons fonder les plus grandes espérances. Le jour où le haut-fourneau électrique sera adopté, l'Etat de Minas Geraes produira des quantités incalculables de fer et d'acier. Nos nombreuses cataractes permettent l'exploitation de l'électro-métallurgie. Un jour viendra où le chiffre de nos exportations de fer et d'acier dépassera de beaucoup le chiffre actuel du café et du caoutchouc. M. Wenceslao Braz a ajouté qu'il était nécessaire de sélectionner les colons. Il a qualifié le développement de l'instruction publique de problème capital par excellence. L'union parlementaire à la Haye La Haye, 16 avril. — Le ministre des affaires étrangères a reçu, au palais de la Paix, \.. comité exécutif de l'union interparlement'Vire. Le président, lord Weardale, a présenté le projet élaboré par la commission de l'union au sujet de l'organisation du comité international de préparation de la trosième conférence de la paix. L'union interparlementaire voudrait que le conseil administratif de la cour d'arbitrage, composé des ministres accrédités à Là Haye, fonctionnât comme corps électoral pour la désignation des membres du comité. !.e ministre a répondu que les pourparlers eng"-gés par lui avec le gouvernement russo au sujet de l'institution du comité préparatoire ne sont pas encore terminés, mais qu'il espe-rait pouvoir donner très prochainement i ne réponse définitive nu comité de l'Union inter-parlemenitaire. qu'il remercia d'avoir apporté des éléments intéressants pouvant aider aux efforts du gouvernement néerlandais. Incendie au charbonnage de Trieu-Kaisin Charleroi, 16 avril. — Un incendie s'est déclaré ce matin vers sept heures, peu après la descente des ouvriers du trait du matin au puits du Vivier du charbannoge de Trieu-Kaisin, à Gilly. La salle des machines, la centrale électrique et tout le carré ont été détruits. Les câbles ayant brûlé les cages sont tombées au fond à mille mètres, mais les deux cent cinquante ouvriers ont. pu être sauvés grâce aux communications souterraines que le puits sinistré possède avec le puits Sebastopol, situé sur le territoire de Châtelineau. C'est par là que la remonte s'est effectuée. Les dégâts sont évalués approximativement à un million de francs. L'extraction sera interrompue pendant un long laps de temps. Le feu a pris naissance en ne sait comment dans une cabane du carré servant de refectoire aux repasseurs des fosses. Le conflit américano-mexicain Les rapports des Etats-Unis et du Mexique arrivent à un point critique. La nouvelle que le président Wilson a donné l'ordre à la flotte américaine de se rendre à Tampico pour exiger des autorités mexicaines une réparation pour l'incident des marins américains arrêtés dans ce port a produit ici une très vive émotion. On se rend compte que cette décision est grosse de conséquences. Les Etats-Unis ont, en effet, à l'heure actuelle dans les eaux mexicaines une flotte amplement suffisante pour faire respecter le drapeau américain. 11 y a à Tampico trois cuirassés et sept bâtiments de second ordre. 11 y a à la Vera-Cruz, un cuirassé, plusieurs x->etits bâtiments et un détachement d'environ six cents hommes d'infanterie de débarquement. C'est plus que suffisant pour pulvériser en quelques minutes les quelques petites canonnières que comporte la flotte fédérale et réduire au silence les malheureuses batteries mexicaines ; c'est plus qu'il n'en faut aussi pour effectuer le blocus de la Vera-Cruz si les Etats-Unis voulaient recourir à une telle mesure. Ils envoient encore à Tampico tous les navires de la flotte de l'Atlantique, et le transport Mancock emmène de la Nouvelle-Orléans à Tampico une force de débarquement de huit cents marins. Cette grande démonstration signifierait-elle que le président Wilson, renonçant à sa politique d'attente, serait décidé à en venir à une intervention armée au Mexique ? Dans certains milieux on est disposé à le croire. Mais d'autre part des nouvelles reçues de Washington ne semblent pas indiquer un revirement aussi complet dans la politique d'attente vigilante du président, dont la main pourrait bien, cependant, être forcée cette fois par les événements. On croirait plus volontiers que le président Wilson espère que ce déploiement impressionnera vivement le général Huerta, ou tout au moins, s'il ne l'impressionne pas, qu'il •lui permettra, vis-à-vis de ses concitoyens, de se soumettre plus facilement. Malheureusement ce n'est pas sûr. Le président Huerta s'est montré depuis quelque temps personelle-ment peu conciliant. Tout dernièrement encore, en réponse aux observations faites par le représentant des Etats-Unis au sujet des dommages infligés à Tampico aux propriétés étrangères, il a répondu qu'il déclinait toute responsabilité à cet égard, que la faute devait en être rejetée sur les Etats-Unis qui avaient soutenu par tous les moyens ses adversaires. Il veut bien faire des excuses pour l'incident de Tampico, mais il refuse de saluer le drapeau américain qu'il estime n'avoir pas offen-.sé.Si le général Huerta s'obstine à ne pas céder devant une démonstration navale aussi Imposante, le président Wilson se trouvera dans une situation extrêmement embarrassée, et l'on ne voit pas comment, cette fois, il pourra éviter l'intervention. Peut-être s'ima-gine-t-on à Washington qu'un blocus effectif des côtes et un appui plus substantiel aux constitutionnalistes permettrait en somme d'arriver assez rapidement à se débarrasser du général Huerta. Ce n'est pas imposisble, mais les constitutionnalistes sont véritablement de bien dangereux alliés. Hier encore l'ambassadeur d'Angleterre a été obligé d'attirer l'attention du ministre des affaires étrangères sur les procédés du général Villa : celui-ci a saisi tout récemment des quantités considérables de balles de coton appartenant à des colons anglais et les a fait vendre à son profit en territoire américain. Les journaux américains eux-mêmes s'étonnent que ies Etats-Unis brandissent leurs foudres pour l'arrestation de quelques marins américains pendant un quart d'heure, alors que les assassinats et les expulsions d'Américains et d'étrangers, la confiscation ou la destruction de propriétés étrangères n'ont provoqué aucune intervention. Aussi croint-ils que cette démonstration de force restera pour le moment une menace. Le général Huerta paraît, au dernier moment, admettre en principe un salut au drapeau américain, à la condition que ce salut se borne a la canonnière Dolphin qui sert de stationnaire à Tampico. Le gouvernement des Etats-Onis axige le salut sans conditions. MARCHÉS A TERME il Nous avions éruiméré hier les avantages du marché à terme au seul point de vue de l'intermédiaire et du consommateur. Le producteur en retire, lui aussi, de gros avantages. Au moment de la récoite, ie fermier, qui a fait de grosses avances de capitaux, a nesoin d argent ; il ne peut garder son grain cnez lui pendant plusieurs mois ou simplement pendant plusieurs semaines. 11 laut donc qu'il vende de suite. Comme tous les grands pays producteurs de blé se trouvent, sauf l'Argentine, dans l'hémisphère boréal et que la moisson s'y fait approximativement à la même époque, il arrivera que tous les producteurs vendront leur récolté en meme temps, amèneront la surabondance au marené, déprimeront considérablement les prix. En fin de compte le cultivateur risque de ne pas même rentrer dans ses débours. lin sens inverse le pain serait certainement hors de prix à la veille de la récolte suivante, c'est-à-dire au printemps et au début de l'été. Grâce à l'intervention du marché à terme et de ses achats et ventes échelonnés, le producteur peut tirer un légitime bénéfice de sa récolte, et le consommateur ne voit point se succéder, au cours des saisons, l'abondance et la disette. Et ce qui est vrai pour le blé, l'est pour la betterave, le café, la laine, le caoutchouc, etc. Il l'est aussi pour les fonds publics. Les variations de cours de titres sont le thermomètre des affaires, l'échelle du crédit des Etats. Ce thermomètre est plus au moins sensible, ses indications doivent se lire d'un œil . expert à prévoir la météorologie des faits économiques, pour autant du moins que cette météorologie est plus avancée que l'autre. Les marchés à terme, en amplifiant le mouvement des cours à la hausse ou à la baisse, servent d'indication au capital de placement, lui permettent de prendre ses précautions contre une baisse ou une hausse exagérée,... sauf les catastrophes imprévues dues à certains facteurs, — fausses nouvelles, etc.), que les gouvernements se doivent de réprimer. M. Beauregard reproduit l'objection qui. consiste à affirmer que les résultats bienfaisants des marchés à terme subsisteraient après la suppression des marchés fictifs. Des critiques voudraient que, dans tous les cas, celui qui a acheté ou vendu fût obligé de prendre livraison, ou de livrer lui-même effectivement au lieu de se borner à toucher ou à payer une simple différence à la suite d'une fcôrie d'opérations diverses. lis ésp'êreui ainsi éliminer des bourses de commerce tous les joueurs, tous ceux qui font des opérations d'achat ou de vente sans avoir l'intention d'opérer le moindre échange de marchandises. Ils voudraient donner le monopole du marché à terme aux négociants de profession, c'est-à-dire à ceux qui possèdent réellement ce qu'ils vendent ou qui ont besoin de prendre livraison de ce qu'ils achètent. M. Beauregard répond qu'une bourse réservée aux simples négociants ayant à pourvoir à des approvisionnements effectifs aurait un mouvement d'affaires beaucoup trop maigre pour que ces avantages du marché à terme puissent s'y faire sentir. Réduites au simple trafic de marchandises à livrer effectivement, les bourses de commerce seraient complètement impuissantes à assurer la régularité des cours, à palier lés excès de hausse ou de baisse. Autant vaudrait supprimer radicalement le marché à terme lui-même puisque ses avantages essentiels auraient disparu. il est incontestable que les marchés à terme, ont aussi des inconvénients. Comme toute espèce de jeu ils constituent une tentation permanente pour les imprudents! pour tous ceux qui ne savent pas résister au mirage d'un gain facile et rapide. Que le joueur étourdi ou ignorant tombe dans les filets d'un des intermédiaires sans scrupules qui gravitent autour des bourses, et sa ruine est fatale. 11 arrive aussi que la déconfiture d'un seul gros joueur entraîne celle de plusieurs autres spéculateurs et exerce une fâcheuse répercussion sur un grand nombre de négociants. En ce qui concerne, par contre, le danger d'accaparement, il n'est guère possible, et quand il se produit malgré tout, l'allure du marché et un peu de prudence doivent suffire pour les spéculateurs prudents, à les inciter à prendre les mesures nécessaires de précautions. Mais ces faits seront toujours isolés et généralement sans répercussion étendue. En fait, d'après M. Beauregard, le marché à terme n'est responsable ni de la hausse ni de la baisse, — celles-ci se produiraient tout aussi bien au comptant ; ainsi l'exemple, en ce qui concerne les fonds publics, des plantations La-court traitées au comptant et des valeurs canadiennes traitées à terme, — il se borne à constater les cours et ne les modifie pas à son gré. La loi française de 1911, née à la suite d'accusations portant sur le renchérissement général de la vie attribué au marché à terme, obligea les courtiers à tenir un répertoire et posa le principe d'un droit de timbre sur les marchés à terme. Le rendement de ce timbre atteignit à peine le dixième du chiffre prévu. En France, donc, on spécule dix fois moins que les auteurs des lois de 1911 et de 1912 (celle-ci confirmant la précédente) ne le supposaient. Le règlement français nouveau propose des mesures complémentaires aux lois ci-dessus. Nous y relevons entre autres des règlements évitant les étranglements, lors de la liquidation, par l'extension obligatoire des délais de délivraison et l'interdiction formelle de traiter aucune opération à terme en dehors des bourses. Cette interdiction n'a qu'un médiocre intérêt, sauf peut-être en fin de compte de légitimer indi rectement l'exception de jeu. En ce qui concerne l'« étranglement », la loi autorise la chambre syndicale des courtiers à apprécier, sur la demande du vendeur, le cours de liquidation, et à réduire d'autorité ce cours dans la mesure qui lui paraîtra convenable. C'est la porte ouverte à bien des abus, à la protection officielle du joueur en définitive. On peut en déduire que comme toutes les atteintes à la liberté du marché la loi française ira finalement à l'encontre de son but. Bien des dispositions de la loi belge en préparation s'inspirent du même esprit interventionniste : il est à craindre qu'elles n'aboutissent au même résultat néfaste pour le marché, sans que la moralité de celui-ci s'en trouve effectivement relevée. — J. T. LA PROTECTION DES AVEUGLES Il existe depuis 1891 à -\nvers une société protectrice des aveugles. Le bien qu'elle opère est considérable et son action collabore très efficacement avec celle des établissements d'instruction pour aveugles qui se trouvent fondés à Maeseyck, à Woluwe, à Bruxelles, à Bruges, à Glilin et à Liège. Il est à remarquer cependant que ces derniers sont destinés à l'éducation de l'enfance seulement, tandis que la société anversoise s'intéresse en premier lieu aux adultes. Combien de nos concitoyens y a-t-il qui la connaissent autrement que pour avoir assisté à la représentation de gala qui s'organise tous les ans au Théâtre-Royal en faveur-de cette œuvre ? Il ne sera pas inutile sans doute d'en dire ici quelques mots. Fondée en 1891, par une vingtaine de concitoyens touchés du sort malheureux des aveugles réduits à la mendicité, elle s'était tracée pour but la fondation d'un hospice où seraient gratuitement admis tous les aveugles indigents en incurables de la ville, d'y joindre une clinique ophtalmique pour combattre les cécités naissantes et une école pour enfants aveugles où l'on enseignerait les métiers à utiliser plus tard. Ce programme était trop vaste cependant pour pouvoir être immédiatement réalisé. La direction comprit qu'il fallait limiter son premier effort à la réalisation d'un seul des points prévus. Elle décida de fonder un ou-vroir pour adultes-hommes auxquels on enseignerait les travaux de chaiserie et de vannerie.Le 28 janvier 1900 la société ouvrait son | -école te.:' inique de la rue Bréderode instituée d'après le modèle des ateliers pour aveugles allemands et anglais. La jouissance du local, qui appartient à la ville constitue la seule subvention officielle dont elle bénéfice. Ses autres ressources se composent des cotisations annuelles de ses membres, les intérêts de son capital de réserve, les dons que veulent bien lui faire parvenir les personnes charitables de la ville, le produit d'une exposition-tombola annuelle de beaux arts, celui des fêtes organisées au bénéfice de son œuvre, tant par la société elle-même que par des cercles particuliers. On enseigne aux aveugles qui trouvent actuellement leur occupation à l'école, tous les travaux de vannerie, le cannage et le rempaillage des chaises. La plupart même y apprennent les deux métiers simultanément pour pouvoir se remplacer mutuellement au plus grand profit de l'œuvre ; car la vannerie, aussi bien que la chaiserie, a ses pleines et ses mortes saisons au point de vue du travail. L'école technique peut se réjouir, par continuation, de l'importance des commandes lui permettant de couvrir partiellement les frais toujours grandissants que nécessite l'œuvre. Aux vieux pensionnaires, courbés par l'âge et usés par l'infirmité on procure une besogne facile : la confection d'allume-feu en liège. La matière première consiste en vieux bouchons pour l'obtention desquels la société fait un pressant appel au public anversois. Après les heures de travail, les pensionnaires reçoivent une fois par semaine des leçons d'écriture et de lecture Braille. Pendant les heures de chômage, des lectures instructives leur sont faites, des jeux de dominos et de cartes, spécialement confectionnés pour aveugles, sont à leur disposition au réfectoire, et de temps en temps, de petites fêtes intimes leur sont offertes par la directon qui, faut-il le dire, ne fait jamais appel en vain, quand elle s'adresse à des artistes ou des amateurs pour venir donner une audition musicale au local de la rue Bréderode. Les aveugles ne prennent que leur soupe au local ; ils rentrent dans leurs foyers le soir, car la plupart d'entre eux sont mariés. Le salaire que la société peut leur payer, varie de 12 à 22 francs par quinzaine. Ils séjournent à l'institut de huit heures du matin jusqu'à cinq heures de relevée. Les soins médicaux et ophtalmiques leur sont prodigués par des membres de la direction, les médicaments leur sont fournis aux frais de l'établissement. Une bibliothèque Braille, à caractères en relief, est en formation à l'école. Plusieurs demoiselles se sont dévouées à confectionner ces livres qui, non seulement serviront aux pensionnaires de l'institution, mais seront aussi à la disposition de tout aveugle de la ville qui en fera la demande. N'est-ce pas là une œuvre magnifique et qui va Hait qu'on la rappelât à l'attention du public ? M. HELLEPUTTE ECRIT Faisant suite à notre articulet d'hier, un de nos confrères du matin publie aujourd'hui l'original de la lettre de M. le ministre des travaux publics à laquelle nous faisions allusion hier. Voici cette lettre : A messieurs les bourgmestre et éclievins de la ville d'Anvers. Messieurs, En réponse a votre lettre du -21 mars. 4m* bureau n. 58',r, et ii. /,382ri. J'ai l'ilonneur de vous faire observer rjne. aucun accord n'ayant encore été conclu entre l'Etat, et la ville d'Anvers — lias plus ati sujet de la reprise des futures installations du nord d'Anvers, qu'au sujet de l'exploitation provisoire des darses -2 et :î de la partie correspondante du bassin-canal — il ne m'est pas possible de vous autoriser à exécuter, sur les dépendances des nouveaux bassins appartenant à l'Etat, les différents travaux dont traite votre lettre. D'autre part, il est absolument indispensable que ces nouvelles installations, qui ont cotité gros et qui surit achevées, soient mises le plus tôt possible à la disposition du commerce, lequel en a le plus grand besoin, à en juger par les multiples demandes que m'adressent les armateurs, désireux de pouvoir introduire leurs navires dans ces nouveaux bassins. ■T'ai donc l'honneur de vous faire savoir, nie sieurs, que l'Etat exécutera lui-même sur son domaine tons les travaux qui sont nécessaires à la mise en service des bassins en question Pour vous épargner des ait -ticultés. je suis prêt à examiner la reprise des di vers accords que vous avez conclus Jusqu'à présent, soit pour la construction de hangars, soit pour 1 exécution de tous autres travaux. Dans ce cas, veuillez me faire connaître votre réponse dans la quinzaine. Agréez, messieurs, l'assurance de ma parfaite considération.(s.) ,1. HELLEPUTTE, ministre des travaux publics. Un comprendra sans peine toute l'importance, toute la portée de son contenu. Aussi la \ ilie s'est-elle décidée aujourd'hui à y repoli-cire. Elle rappelle en substance à M. Helleputte la demande d'entrevue qu'elle lui a adressée, il y a huit jours, et qui s'est croisée avec la lettre susdite ; insiste pour obtenir ladite entrevue, et réserve, au demeurant, tous ses droits au sujet des décisions dont le ministre menace la ville d'Anvers. En séance du conseil communal de cet après-midi, M. le bourgmestre De Vos a fait une déclaration pour exprimer son étonnement de ce que la presse ait eu connaissance de cette lettre confidentielle. 11 a rappelé que le secret absolu avait été convnu entre parties pour tout ce qui regarde la discussion du rachat des darses et des travaux à effectuer encore, ce secret sei^l pouvant assurer la bonne marche • des affaires et prévenir des froissements, il a confirmé pour le surplus ia demande d'en trevue adressée par la ville à .M. Helleputte. En cours de séance, le conseil communal a voté l'annexion au territoire d'Anvers, des terrains appartenant aux communes d'Austru-weel et d'Eeckeren sur lesquels empiètent les nouvelles darses. Cette annexion a été conclue moyennant payement d'une indemnité correspondante au revenu que ces terrains procuraient aux deux communes intéressées. Ali ! si la Ville avait procédé de même en 1911 pour la rive gauche 1 A L'INSTITUT MARITIME C'est ce soir que M. l'ingénieur Van Mierlo, dont on connaît la haute compétence en matière d'hydrographie, parlera dans la grande salle de la chambre de commerce, au premier étage de la Bourse, du « Régime de l'Escaut maritime ». Cette conférence, donnée sous les auspices de l'Institut maritime, aura lieu à huit heures trois quart. Elle se recommande tant par l'intérêt du sujet que par la personnalité du conférencier. INTÉRIEUR Aux tramways bruxellois La vie nocturne s'est bien modifiée à Bruxelles depuis quelques années. Par ces premiers soirs de printemps, on peut le constater. L'animation au centre de la ville se prolonge ; et, après l'heure des derniers trams, il y a encore foule dans les grandes artères et dans les principaux cafés. Aussi, le conseil communal et la Société des tramways bruxellois vont-ils être saisis d'une demande tendant à retarder encore l'heure du « dernier tram », pour ceux qui habitent le faubourg lointain et veulent après le théâtre s'attarder quelque peu ; aussi pour ceux qui les servent dans les cafés et les restaurants. Il est loin le temps où Bruxelles, à dix heu-:?s du soir, était désert et silencieux. Un congrès de physiothérapie Le cinquième congrès de physiothérapie des médecins de langue française s'est ouvert mardi à la Faculté de médecine de Paris, sous la présidence d'honneur de M. le professeur Lan-douzy. Parmi les questions à l'ordre du jour, signalons le traitement de la goutte par les agents physiques, le radiodiagnostic et la radiothérapie dans les ankyloses, le traitement du lupus vulgaire par les agents physiques. Au nombre des congressistes assistant à la première séance se trouve nos compatriotes les docteurs Libotte, François, Henrard, Couturier, Matagne, Lenz, Casman, Lejeune et Lombard. Le déficit de l'exposition de Gand Les directeurs-généraux de l'exposition de Gand ont envoyé au collège échevinal une lettre dans laquelle ils exposent que les sommes dues se montent à 4,800,000 francs, correspondant à l'ouverture de crédit votée par le conseil communal au début de l'entreprise. Les actionnaires seraient dispensés de verser les 60 pour cent encore dus sur le capital-actions. En échange, le comité abandonnerait le Palais des fêtes et les serres, qui ont coûté 2,900,000 francs. Le collège échevinal estime que les actionnaires ne peuvent être dispensés de payer les' sommes souscrites, et propose un subside de quatre millions. Emprunts communaux Les conseils communaux ci-après sont autorisés à emprunter les sommes suivantes : Ho-boken, 294,800 francs ; Anvers, 10 millions ; Caggevinne-Assent, 12,600 francs ; Mouland, 13,700 francs. Le rajah de Marjpour Le rajah de Marjpour, un. prince de l'Indous-tan, arrive aujourd'hui mercredi par train spô cial à Mariemont à deux heures quarante-cinq. Il est accompagné d'une suite de soixante personnes. Le rajah sera l'hôte de M. G. Waroc-qué, député de Thuin, qui rentre en même temps de son voyage dans l'Inde. Le rajah se rendra ensuite à Bruxelles et à Londres, où il aura une entrevue avec le roi George, empereur des Indes. Pour nos industriels La municipalité de Madrid vient de voter un crédit de 28 millions de pesetas pour la réfection du pavement de ses voies publiques. Le cahier des charges de cette vaste entreprise, qui est de nature à intéresser nos industriels et nos entrepreneurs, est déposé au consulat d'Espagne, à- Bruxelles, 6, rue de la Tribune, et au musée commercial, rue des Augus-tins.Les recettes des chemins de fer Les recettes approximatives des chemins de fer de l'Etat en mars ont atteint 28,200,000 francs (7,770,000 francs voyageurs et 20,430,000 francs marchandises), contre 28,918,000 francs de recettes définitives en mars 1913 (8,791,000 francs voyageurs et 20,127,000 francs marchandises). Il y a donc une diminution de 718,006 francs pour mars 1913. Les recettes des trois premiers mois s'établissent comme suit : 1914, 79,557,000 francs (approximatives) ; 1913, 80,944,000 francs (définitives). La diminution pour le premier trimestre de cette année est donc de 1,387,000 francs. On peut trouver que c'est beaucoup. Nobles et vilains Les assistants familiers de nos assemblées législatives ont-ils remarqué qu'à la chambre, jamais il n'est fait mention des titres de noblesse dont sont dotés cependant nombre de nos honorables, tandis qu'au sénat tous les comtes et barons sont toujours désignés avec leurs titres au complet? C'est là le fait d'un usage très lointain qui a eu son origine à la chambre française au lendemain de la Révolution. M. Paul Hymans, dans la belle conférence, si instructive et si éloquente à la fois qu'il fit récemment sur 1830 et les fondateurs de notre nationalité, rappelait ce piquant sou-ir du comte Félix de Merode protestant, en 1835, parce que le président de la chambre des

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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