Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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14 januari 1914
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s.n. 1914, 14 Januari. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3x078/
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Mercredi 14 janvier 1914 No 11 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i ■a &m sciu*. un trim*. traies flânes francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 I INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.2t. EXTÉRIEUR . 80.00 15.50 8.00 On a'abonno à Anvers au bateau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. —Les abonnements partent le ltr de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone i 2388 ■ ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne î Annonces ordinaires .... 60 cnle* Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières » 1 franc Pour une série (f annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. jà8fT" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinei t toute responsabilité quant à leur teneur. ial Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACQT, directeur-rédacteur en chef du journal ACTUALITÉS NOUVEAU SEPARATISME On a souvent discerné dans les colonii britanniques une tendance à s'affranch de la métropole. En réalité, la Grandi Bretagne n'exerce plus d'autorité got vernementale sur ses possessions d'outn mer, et les liens qui rattachent ces po: sessions à sa politique s'affaiblissent d jour en jour. On s'en est aperçu posit vement pour la première fois, lorsque 1 police de Londres demanda aux autor tés canadiennes l'arrestation et l'extrad tion du docteur Crippen, accusé d'assa: sinat. Dans une colonie française, les foi malités auraient été lestement expédiée: il eût suffi d'un ordre lancé de Pari à la Martinique ou à la Guyanne pou décider du sort de l'inculpé. Tout a contraire, le gouvernement du Ganad invoqua ses lois, ses coutumes, et trait le gouvernement de Londres comme aurait traité un gouvernement étrange! Les agents anglais durent instrumente! et ils n'obtinrent l'extradition de l'as sassin qu'après une longue procédure. Ce séparatisme latent s'est encor accentué. Les dominions, les colonie adoptent des législations en oppositio: avec celle de la métropole, organisent ei toute indépendance leurs finances, leu répression pénale, leur défense militaire on les voit même signer des traités d commerce sans tenir compte des préfé rences, des traditions ou des engage inents généraux de la politique anglaise L'empire britannique se désunit, et l'o: dirait qu'il s'évapore. Malte, qui es moins une colonie qu'une grande statioi navale et militaire dans la Méditerra née, réclame une autonomie plus corn plète, et y prélude par l'adoption du sys tème métrique décimal. Et voici que le habitants de l'île Maurice vont Plus loir Ils demandent leur retour à la, France Ils proposent une transaction entre 1 gouvernement britannique et le gouvet nement français analogue à celle inter venue, en 1890, entre le gouvernemen britannique et le gouvernement allemani pour la cession à l'Allemagne de l'îlo d'Héligoland : un marché d'argent ou ui échange de territoires. Dans quelle situation se trouve don l'île Maurice ? C'est l'ancienne Ile-de France devenue possession anglaise e qui n'est jamais devenue positivemer anglaise. Est-elle restée véritablemer française 1 On peut en douter. D'aprè les plus récentes statistiques, la popuh tion totale de l'île s'élèverait exactemer à 375,381 habitants, les Anglais ou de: cendants anglais comptant pour 4,360 les descendants français pour 109,294 e les Indo-Mauriciens formant une impe santé majorité de 261,359 âmes. Le noir bre n'est pas du côté français, mais bie l'influence. Les immigrés asiatiques, qt proviennent surtout des gouvernement de Calcutta, de Madras et de Bombaj ne pratiquent nullement la langue an glaise, tandis qu'ils s'assimilent très ra pidement la langue française, ou di moins un patois qui leur en tient liei pour les besoins courants de la vie. Ui fait précis vient d'ailleurs éclairer cett situation : sur dix journaux édités Maurice, neuf sont français, et le dixiè me est imprimé moitié en français, moi tié en anglais. Quant aux publications --journaux, livres, brochures — qui arri vent d'Europe, elles sont françaises dan la proportion de quatre-vingts pour cent Maurice est donc en réalité une coloni française administrée par un personne anglais. Au surplus, l'Angleterre n'a rien tent à Maurice pour y conquérir des sympa thies dans la population. Les fonction naires administratifs viennent tous di la métropole, et les habitants de l'île ni sont pas admis à remplir des emploi: publics, sinon de petits emplois médio ;rement rétribués que des Anglais dédai jneraient ; sous ce rapport, leur situa :ion n'est point comparable à celle d< la population française de l'île de li Réunion. De toute façon, les Mauricien: regrettent la domination française, et il: Mit facilement entraîné les immigrés ; partager leur sentiment. Bien certaine ment, si la question du drapeau pouvai être soumise là-bas à un référendum — somme ce fut le cas en 1860 pour l'an nexion à la France de la Savoie et di comté de Nice — ce scrutin donnerait ï la France une majorité de plus de troù cent cinquante mille voix. Mais ce mode de consultation n'es point dans les mœurs britanniques, et les Français de l'île Maurice ont opté poui .me combinaison basée sur un échange ie territoires. Il a été question de 1e Vouvelle-Calédonie, de l'archipel Néo débridais ou d'un territoire africain è lélimiter. Evidemment, les coloniaux français îpplaudiraient à la rentrée de Maurice lans le giron maternel, mais à la corn lition d'une rétrocession purement aima île et gracieuse, qu'ils considéreraienl ;oinme un des fruits savoureux de l'en-ente cordiale. Il n'y faut pas songer. Or. 'opinion française s'est énergiquemenl jrononcée'contre l'abandon de la Nou /elle-Calédonie. L'échange avec les Hébrides serail leut-être plus facilement réalisable. Il j i une attraction incontestable de l'archi ael hébridais par l'Australie, mais l'An fie terre abandonnerait-elle Maurice con re le don unique de ce groupe d'îlots ju'elle espère acquérir à meilleur compte )ar un arrangement depuis longtemps l 'étude et qui rentre dans le programme les accords franco-anglais ? La situation deviendrait évidemmen )lus simple si les gens de l'fle Maurice m lieu de poursuivre un changement de laircrtolfte et dWrriïnigfc'utkxi, detnan daient simplement à la Grande-Bretagne ) le régime autonome que nous voyons exiger actuellement par l'île de Malte. Pourquoi cette population deviendrait-elle française au lieu de rester anglaise [r s'il lui est possible d'être seulement et fièrement mauricienne ? !- Firmin Charlerie. e Dépêches télégraphiques i_ (Service de l'Agence HAVAS) a —— i_ DANS LES BALKANS : En Albanie Viknnk, 13 janvier — La CORiu-spondanck alba->" wisk reçoit d'Alessio l'information suivante : a Après le règlement des différends entre le ;; gouvernement provisoire d'Alessio et une par-s" îie des Malissores par le colonel anglais Plii-lipps, gouverneur de Scutari, on a constitué r une commission gouvernementale se compo-11 saut de deux chefs des tribus et le capitaine a anglais Francis a été constitué gouverneur a provisoire. » 1 Scutaii aux mains des Malissores Viknnk, 13 janvier. — Suivant le journal croate Rikckenovitch, Scutari est actuellement ') complètement sous l'influence des Malissores qui parcourent les rues de la ville armés jusqu'aux dents et partent en bandes pour Duraz-b 7.0 afin d'y reconnaître Essad-pacha comme chef. L'homme de confiance des Malissores a s déclart. au journal qu'actuellement Essad-pacha i est. le seul chef capable de réaliser l'Albanie q autonome, et que les Malissores et les Myrdites lui donneront leur aide. On mande de Durazzo à la Zkit que l'arrivée ' d'i prince de Wied à Durazzo est fixée au 2f> 3 février. Une escorte d'honneur, formée de deux bataillons allemands, de deux bataillons austro-hongrois et de deux bataillons italiens ainsi que deux vaisseaux de guerre allemands, trois austro-hongrois et deux italiens accompa- I gnerout le prince. t Le palais de justice de Valôna servira de ^ résidence au prince. LA GREVE DES CHEMINOTS EN AFRIQUE DU SUD La situation s .Johannesburg, 13 janvier. — On ne pense pas que le rapatriement des travailleurs cafres soit nécessaire. Le général Botha a envoyé à tous les corons où sont confinés les travail-B leurs cafres une circulaire invitant les nègres a rester calmes. Le directeur général de l'embauchage leur a aussi adressé une circulaire • promettant de leur donner du travail si on en J trouve pour- eux. Dans le cas contraire, on i donnera la paye ordinaire à ceux qui consen-t tiront à travailler a tour de rôle. On ne craint ï pas de troubles de la part des nègres. On a posté dans leurs quartiers des gardiens sur lesquels on peut compter en cas de nécessité. c Toutefois, toutes les mesures sont prises pour i- rapatrier les nègres au premier signal, si :t c'était nécessaire. I.es Hindous ont promis de ^ cesser leur résistance passive, afin de ne pas ^ embarasser le gouvernement. „ Le vote do la grève Johannesburg, 13 janvier. — Le syndicat des l" chauffeurs et des mécaniciens n'a pas pu voter t la grève, les votants n'étant pas nu nombre des deux tiers de l'effectif du syndicat comme il est prescrit par les statuts. La majorité des votants au scrutin d'aujourd'hui était néan- II moins en faveur de la grève. L'état de siège dans le Transvaal et l'Orange Le Cap, 13 janvier. — On a déclaré l'état de 1 siège dans le Transvaal et l'Orange. i s Volcan en éruption au Japon Tokio. 13 janvier. — C'est samedi m a ti.fi ' que s'est produite la première éruption dans l'île de Snkourachima. D'énormes blocs de pierre ont été projetés à une hauteur de plus X de 2.700 pieds et quelques-uns sont tombés à l une distance de vingt milles. Des torrents de lave coulaient des flancs du volcan et ont 1 enseveli trois villages. Une partie des habi-3 tnnts, pris de panique, avaient déjà, quitté ces i villages. Le nombre des gens qui ont dù disparaître sous la coulée de lave n'est pas connu, mais il doit être de plusieurs centaines. Un incendie a gagné" sur le continent voisin une forêt oil se trouvaient des réfugiés. De nouvelles éruptions ont lancé de la lave vers Kagoshima, qui a pris feu. Les habitants se sont enfuis pêle-mêle vers la gare. 11 a dû y avoir plusieurs centaines de morts. I.es habitants ont pris d'assaut les trains de marchandises qui sont partis vers le nord. Le soir, il ne restait personne à Kagoshima. Cette ville comptait soixante-dix mille .Ames-Un télégramme reçu hier an bureau télégraphique de Ku-mamote rapporte que le télégraphiste, fidèle à son devoir, est le seul fonctionnaire resté à son poste à Kagoshima dans la fumée et au milieu des ruines. Tokio. 13 janvier. — Suivant des nouvelles reçues à Tokio, un raz-de-marée est venu compliquer la situation à Snkourachima. rv?s centaines de maisons se sont effondrées et ont été lézardées. Il y a de nombreux blessés 1 liste des morts, suivant - les autorités, ne sera pas considérable, sauf, toutefois, en ce qui concerne les habitants de l'Ile. LA SEMAINE ANGLAISE Nous voudrions bien, mû par un humanitarisme auquel nul ne trouvera à redire, suivre de nombreux confrères dans la campagne engagée en faveur de l'introduction, dans les bureaux, de la semaine anglaise, c'est-à-dire du chômage l'après-midi du samedi. Mais... Il y a dans cette réforme un sentiment de générosité des plus louables et un désir sincère de donner h la famille de l'employé un peu plus de cohésion et de force en rendant possible le rapprochement de tous ses membres pendant toute la durée du jour consacré au repos. En pareille matière, cependant, il ne suffit pas d'être bien intentionné ; encore faut-il mesurer avec compétence et perspicacité les conséquences et les répercussions possibles de la mesure que l'on propose. Sans doute n'est-il point pour cela de meilleure école que celle de la pratique et du contact journalier avec les difficultés. Le principe de la semaine anglaise vient d'être posé dans un projet de loi soumis à la chambre française et relatif a l'industrie. Celle-ci, visée, a chargé M. Pralon de présenter un rapport sur la question au conseil supérieur du travail. L'enquête faite à ce sujet vient d'être rendue publique et ses conclusions ont reçu l'assentiment de cent vingt-six chambres de commerce ou chambres consultatives des arts et manufactures et deux cent soixante-huit syndicats patronaux, sur trois cent cinq. Il condamne sans réserve l'application de la semaine anglaise aux femmes, posées pourtant dans les conditions les plus favorable; et les plus acceptables pour faire rendrt à la mesure toute son efficacité. De plus cent vingt-neuf chambres ds commerce ou consultatives se sont pro noncées contre la réforme en ce qu concerne les enfants et les hommes adul tes; trois cent vingt et un syndicats patro naux la repoussent à l'égard des pre miers et trois cent quatre-vingt-deux er ce qui touche les seconds. Au total 92.t pour cent des corps représentatifs di commerce et de l'industrie sont hostiles à la proposition prise en bloc et 91 poui cent des associations professionnelles patronales y sont défavorables. De plus dans la minorité beaucoup de ceux qui acceptent le principe ne le font que sous réserve d'atténuations el d'exceptions qui diminuent singulièrement la portée de leur adhésion. Les uns, par exemple, ne sont partisans de la mesure qu'à condition que la profession qu'ils représentent soit dispensée de la subir ! Les autres mettent comme condition que les cabarets et les débits de toute nature en subissent le contre-coup par une interdiction formelle d'ouvrir et de vendre pendant les jours qui doivent être consacrés au repos ; d'autres encore estiment que pareil bouleversement dans les habitudes de la vie industrielle ne peut être imposé sans une compensation, c'est-à-dire sans que les intéressés soient autorisés à reporter sur les autres jours, en sus des heures autorisées par la loi, celles qu'on aura supprimées ainsi le samedi. En somme on ne peut guère compter en faveur du projet qu'une infime minorité, tant est grande sans doute la complexité du problème, tant paraît redoutable aux yeux des moins prévenus la gravité de cette atteinte à la liberté des patrons et aussi des ouvriers. Les industriels ne pouvaient, disaient-ils, que se montrer inquièts, de se voir contraints de renoncer à cinquante-deux demi-journées de travail par an, c'est-à-dire à près d'un mois d'activité, en plus des dimanches et des fêtes légales. Et cela sans compter toutes les charges qui résulteraient pour eux des difficultés d'approvisionnement, de recrutement de la main-d'œuvre, de répartition des frais généraux sur une durée de travail plus courte, etc. En ce qui concerne l'influence de la réforme proposée sur la moralisation des masses ouvrières, M. Pralon se déclare extrêmement sceptique. Qui ne sait, dit-il, que le chômage du dimanche est bien rarement utilisé aux besognes réconfortantes et saines, aux plaisirs familiaux, hygiéniques et reposants et pourquoi voudrait-on que, par la seule vertu d'une loi nouvelle, les cabarets soient désertés en masse par les heureux bénéficiaires de la réforme? N'est-il pas à craindre plutôt que ce ne soit là pour eux une occasion profitable d'accroître leur clientèle, et il pense avec la chambre consultative des arts et métiers de Vire que « si l'on veut en finir une bonne fois avec la race, on n'a qu'à accorder la vacance du samedi à l'ouvrier ». Il y a certes une distinction à établir entre l'ouvrier et l'employé, et nous en croyons volontiers ceux-ci quand ils nous affirment que le congé du samedi après-midi ne serait pas employé pour le plus grand avantage du « baes » d'estaminet. Mais en laissant même de côté le point de vue patronal à Anvers, — extrêmement variable, car certains bureaux sont très occupés en fin de semaine tandis que d'autres peuvent sans inconvénient donner liberté à leurs employés, — nous ne faisons pas illusion sur remploi que feront les employés de grade moyen et supérieur : ce sera le café en hiver, les courses et les voyages en été, c'est-à-dire deux sources importantes de dépenses nouvelles. C'est la minorité qui consacrera ses loisirs au repos tamilial, aux menues occupations d'intérieur ou à la promenade réconfortante. Dans ces conditions nous croyons qu'ici non plus il n'y a pas lieu de' fixer une règle générale pour le congé du samedi. Aussi bien la question a-t-elle déjà été résolue en partie par certains patrons, qui ont établi la semaine anglaise dans leurs bureaux en été. A. n'HovE. MAISONS OUVRIERES Depuis que les nouvelles darses ont été livrées au commerce et au fur et à mesure que les suivantes pourront être également utilisées, la question des logements à bon marché, des habitations ouvrières hygiéniques et d'un prix abordable se fait de plus en plus pressante. Nous avons bien nos maisons ouvrières du sud et du nord, mais aucune de ces deux agglomérations ne se trouve située assez près encore du n° 65 pour permettre aux travailleurs de rentrer chez eux à midi et d'y trouver une assiettée de soupe chaude. C'est pour parer à ce besoin-qu'un groupement de personnalités anversoises directement en rapport avec le monde du commerce maritime vient d'adresser à la Ville une demande à l'effet de se voir autoriser à élever des constructions de ce genre à proximité des nouvelles darses. L'affaire est à l'examen. POUR LE RACHAT DE L'ENCEINTE Certains journaux ont annoncé qu'une lettre était parvenue à l'hôtel de ville, contenant de mirifiques propositions pour le rachat en bloc des terrains de l'enceinte désaffectée. Il s'agissait d'un gros propriétaire brésilien (?) qui aurait entrepris de la sorte une énorme spéculation de terrains autour du noyau central d'Anvers. Informations prises, le lettre en question avait été adressée à la Ville sur le papier d'un hôtel du centre et la signature ne s'accompagnait d'aucune espèce de référence ni d'indications pouvant permettre d'établir plus exactement la personnalité du célèbre | spéculateur. Il y a tout lieu de supposer que l'on se trouve en présence d'une plaisanterie dont la portée comique échappe cependant quelque peu. ANVERS RIVE-GAUCHE La commission gantoise d'études de l'extension du port d'Anvers sur la rive gauche de l'Escaut se montre de plus en plus active. Au cours d'une réunion qui s'est tenue avant-hier à Gand et à laquelle assistait comme de juste 1 M. l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, ) ii Anvers, Vandervin, le projet de tunnel sous , l'Escaut, avec le système de rampes d'accès en spirale et d'ascenseurs dont nous avons parlé, a été exposé en détail. On sait qu'il ne s'agit là que du premier des deux tunnels, celui qui doit déboucher, sur la rive droite, a la hauteur du rempart des Tailleurs-de-Pierre. Le second relève des travaux de rectifications du fleuve, et sera construit a l'air libre, au moment où les dits travaux pourront être entrepris. D'après M. Vandervin, il faudrait huit ans pour exécuter le premier de ces deux tunnels ; quant aux plans, ils pourront être achevés dans un délai d'un ail. Tous les pouvoirs publics devront s'entendre pour arriver à cette réalisation. Le fleuve et son lit sont la propriété de l'Etat, les rives et les quais appartiennent aux communes ; comme il s'agit d'effectuer sur leurs territoires des travaux exceptionnels, d'intérêt général, l'Etat sera probablement amené — c'est M. Vandervin qui parle — à débourser les sommes énormes nécessaires aux travaux d'aménagement du port de la rive gauche, — comme il le fit poulies darses du port d'Anvers, — quitte à récupérer le capital ou les intérêts. La grosse question à résoudre est celle de savoir, bien entendu, si le territoire de la Tête de Flandre, faisant partie-de la Flandre orientale, sera annexé a la province d'Anvers et englobé dans cette dernière ville qui profiterait ainsi d'une source permanente de revenus considérables. Beaucoup de personnalités administratives du Pays de Waes, — a-t-il été répété à Gand, — de nombreux bourgmestres et échevins de cette région semblent acquis a cette idée qu'il faut que la province de la Flandre orientale fasse ce sacrifice de territoire en compensation duquel ils entrevoient une prospérité nouvelle pour leurs belles agglomérations flamandes. Il a été fait allusion aussi à l'idée de « soumettre l'administration du port d'Anvers avec ses deux rives à un organisme gouvernemental nouveau, à créer de toutes pièces». C'est la proposition dominante dans la fameuse réunion d'avant-hier à Gand. « Elle heurte peut-être assez gravement — dit un journal qui en donne le rapport — la conception des pouvoirs existants et, à ce titre, elle sera très discutée. » Probablement. Mais peut être tout ceci va-l il pouvoir s'arranger quand M. Vandervin aura lu le discours prononcé hier par M. Corty. ARTIBUS PATRI/E Au cours de la grande séance de dimanche dernier, au musée, M. Théophile Smekens, le vénérable président de la société « Artibus Patrice », avait exprimé l'intention de faire don au musée des beaux-arts de son portrait peint par Verlat. C'est une œuvre de très réelle valeur, à laquelle l'artiste avait donné tous ses soins. Aussi la Ville apprécie-t-elle très hautement le don que M. Smekens veut bien lui faire. La toile sera exposée provisoirement sur un chévalet et sera logée ensuite, en bonne place, dans la salle des portraits. LES AUTOBUS Le collège a donné son approbation de principe à la proposition formulée par les concessionnaires provisoires de la ligne des autobus aux bassins. Le conseil communal sera saisi de la question, probablement, dès la prochaine séance. Au sujet de la souscription de un et demi million dont nous avons parlé, il se confirme également que le capitaliste qui en est l'auteur n'aurait laissé aux anciens promoteurs de l'affaire qu'un seul titre par administrateur, soit sept titres en tout. Le reste serait, absorbé par lui. Bonne chance. Un discours intéressant A l'occasion de l'installation du comité central, qui a été composé comme suit : MM. Charles Corty, président ; E. Castelein et .los. Danco. vice-présidents ; Théo Ivreglinger, secrétaire général ; Georges Block, trésorier, --M. Corty a prononcé hier matin, a la chambre de commerce, 1111 très important discours que le manque de place nous empêche d'insérer dans son entier. Bornons-nous à 1111 bref résumé. M. Corty s'est réjoui de voir en bonne voie d'exécution les travaux de tous genres qui mettront Anvers à même de lutter victorieuse-111 e 11 r contre les ports concurrents. Mais les 5,500 mètres de quais en eau profonde dont nous allons être dotés ne suffisent pas encore a satisfaire nos besoins, surtout que nos concurrents ont mis a profit notre longue période d'inaction pour attirer a eux le trafic et que même nos commerces d'exportation, d'importation et maritime se disputent les emplacements qui deviendront disponibles dans les dïrses II et III et le bassin-canal prolongé. Cependant, l'amélioration de nos installations en évidente, et d'ici peu de temps, notre port pourra un peu respirer. La grande écluse du Kruisschans est promise formellement pour 1019. Nous aurons donc alors, au nord, plus de onze kilomètres de quais avec des profondeurs d'eau variant entre trente et quarante pieds, qu'il nous restera toutefois a équiper complètement. Seul, le bassin-canal va être g nui sur le développement de son quai ouest et une trentaine de nouvelles grues ont été commandées pour les darses qui vont être mises en service. Quant à nos cales sèches, l'ouverture de la grande cale en construction au n°61 du bassin Lefebvre est proche ; elle sera accessible aux plus grands vapeurs. On prévoit aussi la construction d'une cale flottante à bref délai et aussi d'une cale avec accès direct au fleuve pour les grands transatlantiques. D'autres innovations seront réalisées au cours de l'exercice qui donneront satisfaction à des desiderata depuis longtemps exprimés. E11 ce qui concerne nos élévateurs pneumatiques, leur augmentation placera bientôt Anvers dans une situation moins défavorable vis-à-vis de Raterdam. si l'on'se tourne du côté du gouvernement, l'activité se montre aussi salutaire. La petite^, écluse du Kruisschans sera mise en adjudication le 30 mars prochain. La profondeur de dix mètres sous marée basse permettra l'entrée de calaisons de quatorze mètres à marée haute, soit de 75,000 à 100,000 tonnes brutes ; la largeur utile sera de trente-cinq mètres ; la longueur, de deux cent soixante-dix mètres, correspond à des tonnages de 50,000 à 60,000 tonnes. L'écluse sera prête en 1019, en même • emps que le chenal de raccordement qui la reliera à nos installations actuelles, et ce chenal sera pourvu de quais. Il ne faut pas oublier non plus que les installations nouvelles seront plus rapprochées de la mer, ce qui entraînera sans doute une modification des droits de pilotage, du reste tout à l'avantage d'Anvers. Mentionnons aussi la mise en adjudication de la construction d'un mur de quai nouveau en rade d'Austruweel sur une longueur vers l'aval d'au moins trois mille mètres. Tous ces avantages ne sont pas problématiques. On pourra commencer à en apprécier les bienfaits avant très peu d'années. Ils nous permeL ront de concentrer en grande partie le trafic des céréales, des bois et des minerais, que Rotterdam menace de nous enlever déjà. Les emplacements des engrais, des pétroles, des charbons, des cafés, des vins et spiritueux, des huiles, des riz, des cuirs, des cornes, des laines, des caoutchoucs, des salaisons, etc., seront mieux accommodés. Il en sera peut-être de même des chanvres et jutes et des cotons. Ceci amène M. Corty à parler de la gestion du port. Jusqu'à présent, l'extension s'est faite tantôt vers le nord, tantôt vers le sud, toujours sur la rive droite du fleuve. L'outillage de la rive opposée semble devoir s'opérer à bref délai. Mais il ne pourrait l'être sans l'incorporation de cette rive à Anvers, de façon à réunir toutes les installations de la métropole dans les mains d'une seule administration. Car il ne peut s'agir, pour Anvers, de permettre en face d'elle l'exploitation d'un port qui serait 1111 concurrent, à moins d'en faire partie. On sera donc sans doute contraint de rechercher une combinaison permettant à une adminisiration mixte et autonome d'exploiter normalement toutes les installations maritimes du port. S'il est possible à l'administration communale de la ville d'Anvers de faire prévaloir sa prédominance ou le monopole de sa gestion, cela nous vaudra alors le régime que nous voyons en action, par exemple, dans les ports néerlandais. Si un accord s;u- cette base esi impossible, il faudra peut-être en établir un sur le partage de la représentation des autorités. Et si la Flandre orientale reste irréductible en matière de cessions de territoire, en vue d'évi er des gestions concurrentes et ruineuses, il faudra bien cependant appliquer chez nous un régime comme celui qui fonctionne entre autres avec grand succès à Liverpool, où le Mersey-Docks and Har-bour Board a obtenu depuis longtemps la gestion des bassins de Birkenhead (rive gauche) et où ces bassins donnent un rendement normal, tout comme ceux de la. rive droite. Quoi qu'il en soit, le problème sera résolu avant peu. Le distingué président de la chambre de commerce a terminé en' souhaitant qu'à bref délai intervienne une entente heureuse entre le gouvernement et la ville, entente à laquelle nous devrons l'exécution du beau programmé de travaux envisagés, qui permettra à Anvers de se placer au premier rang des ports du continent. INTERIEUR Le service Ostende-Dcuvres Une nouvelle interpellation est venue s'ajouter à l'ordre du jour de la chambre : M. Tib-baut demande à interpeller le ministre de la marine sur l'orientation donnée a l'organisation de notre service d'Ostende-Douvres, orientation qui doit tenir compte des nouveaux moyens de communication projetés entre l'Angleterre et la France. L'Ourthe canalisée Le ministre des travaux publics a décidé de déclasser l'Ourtne canalisée entre Comblain-au-Pont et le pont de Tilff. Il l'a déclaré en réponse a une question de M. Schinler. Il a invoqué la faible importance du trafic, qui n'atteint plus que 8,640 tonnes. Un nouveau timbre Il vient d'être émis un nouveau timbre « chemin de fer » bicolore de cinquante-cinq centimes, destiné en ordre principal à l'affranchissement des colis du tarif n° 2 de trois kilogrammes et moins grevés d'un remboursement ou d'un déboursé. La colonie étrangère en Belgique Il y a, dans notre pays (chiffres du recensement de 1912) : 86,765 Français ; 70,950 Hollandais ; 57,010 Allemands ; 10,367 Luxembourgeois ; 7,491 Russes ; 5,861 Anglais ; 4,490 Italiens et 2,335 Suisses. L'immigration hollandaise s'est accentuée depuis le vote des impôts par le gouvernement hollandais. Un chiffre à remarquer, c'est oelui qui concerne les Allemands immigrés. Cette immigration n'est donc pas aussi considérable qu'on s'est plû à le dire. C'est ce que nous avons toujours prétendu. Seulement, leur présence est loin de passer inaperçue. Tandis que le Hollandais et le Français ne se différencient guère de nos populations bilingues, l'Allemand se fait remarquer par des mœurs, des coutumes, une mentalité, des façons et un langage tout différents des nôtres. Le commerce des pièces de cinq francs Interrogé à la chambre sur les désastres que cause le trafic des pièces de cinq francs, M. le ministre des finances a répondu à M. Maen-haut : Sous l'empire de notre législation, le commerce des monnaies d'or et d'argent est libre. Le gouvernement ne peut donc pas prendre des mesures d'exception pour empêcher l'exportation des écus de cinq francs. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 4 et le 10 janvier 1914, on a expédié par chemin de fer 120,256 wagons chargés de houille et de coke et 125,359 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 30,906 et 82,848 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 1,173 wagons, et pour celui des marchandises diverses, une diminution de 6.567 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,192 wagons, contre 4,520 wagons en 1913, soit une diminution de 1,328 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 8,704 wagons, contre 7,085 en 1913, soit une augmentation de 1,619 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée, 120,256 wagons, contre 125.359 pendant la semaine correspondante de 1913, soit une diminution de 5,103 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 10 janvier 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service. 222,672 wagons, contre 236,278 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution est donc déjà de 13.606 wagons. A quel taux tomberons-nous si cela continue ? LA TATË~ sur les OPÉRATIONS DE BOURSE Nous reproduisons, ci-dessous, le texte des instructions ministérielles relativement à la taxe sur les opérations de bourse imposée par la loi du 30 août 1913 : Circulaire n" 1458 Bruxelles, 5 janvier 1914 TAXE SUR LES OPERATIONS DE BOURSE Loi du 30 août 1913 ■S7 monsieur le directeur, J'ai l'honneur de vous adresser une instruction l'elatlve à l'exécution des articles 11 à -26 de la loi du 30 août 1913, portant établissement d'une taxe sur les opérations de bourse. Vous trouverez reproduit a la suite de cette Instruction le texte d'un arrêté royal du 39 décembre 1913 (moniteur du 4 janvier 1914, 11° 4). qui règle l'application des dispositions dont il s'agit. but df. la loi et nature de la taxe. — Le législateur, en établissant un impôt sur les opérations de bourse, a entendu frapper l'« opération » même, abstraction faite, en principe, de tout écrit qui la constate. Il suit de là que l'impôt nouveau, bien qu'il s'acquitte au nioyen de l'apposition d'un timbre, n'est pas un véritable droit de timbre ; c'est une taxe spéciale que le législateur a « assimilée » au timbre. Conditions d'exigibilité. — Les conditions générales auxquelles est subordonnée l'exigibilité de la taxe sont au nombre de trois . 1° En premier lieu, il faut que l'opération porte sur des fonds publics : •2° Il faut, d'autre part, que l'opération ait été réalisée à l'intervention d'un professionnel d'opérations de bourse ; 3" Enfin, il est nécessaire que l'opération figure parmi celles que le législateur a expressément atteintes.Fonds publics. — Par tonds publics, 011 doit entendre tous titres qui sont susceptibles, par leur nature, d'être admis à la cote d'une bourse de commerce qu'on appelle communément valeurs de bourse. Il en résulte que les letrtes de change, les chèques, les billets de banque et autres titres qui participent de la nature des effets de commerce sortent des prévisions de la loi. Le texte de l'article il. qui est conçu dans les termes le? plus généraux, atteint tous les fonds publics, sans distinction . les actions et obligations de sociétés et compagnies quelconques, les titres de rente ou d'emprunt, bons du trésor, bons de caisse ou autres effets publics et, généralement, les titres de toute nature, quelle que soit leur origine (titres belges ou étrangers), quel que soit leur mode de transmissibilité (titres nominatifs ou au porteur), qu'ils soient admis ou non à la cote d'une bourse de commerce. Professionnels. — Quiconque fait habituellement office d'intermédiaire pour les opérations relatives aux valeurs de bourse est un professionnel au sens de la loi. Par application de cette règle, on doit considérer comme professionnels, notamment, les banquiers, les agents de change, les commissionnaires et les courtiers en fonds publics (art. il), qu'ils opèrent en bourse ou hors bourse. Mais il n'est pas nécessaire, pour qu'une personne soit considérée comme professionnel, qu'elle fasse de la réception et de l'exécution des ordres de bourse l'objet exclusif ou môme principal de ses opérations ; il suffit qu'elle se livre habituellement à ce commerce.De ce que les opérations laites par l'entremise d'un professionnel sont seules sujettes à la taxe, il s'ensuit que la loi est sans application aux opérations privées, c'est-à-dire à celles qui se passent entre deux pérsonnes stipulant pour leur compte particulier et ne s'entremettant pas pour d'autres. Il est à peine utile de faire observer que la loi du 30 août est étrangère aux transmissions de fonds publics qui s'effectuent pâr acte notarié, soit de gré à gré. soit par voie d'adjudication publique. Opérations imposables. — D'après les termes mômes de l'article il, sont soumises à la taxe : 1° Toute opéi'ation d'achat, de vente ou de cession de fonds publics ; 2° Toute délivrance au souscripteur de titres créés par voie d'émission ou de souscription. opérations d'achat. de vente ou de cession. — Le terme « cession » a été introduit dans le texte, constate le rapport fait au nom de la section centrale. « aux fins de bien préciser que la dispçsition s'applique aux opérations ayant pour objet les titres nominatifs. dont la transmission exige un transfert (loi de 25 mai 1913. art. 43) et les titres négociables seulement par les formes analogues à celles prescrites pour les cessions (môme loi, art. 47). » Toutes les opérations d'« achat» ou de «vente» sont soumises à la taxe. L'article 11, qui pose la règle dans les termes les plus absolus, n'établit aucune dinstlnction entre les ventes de gré à gré et les ventes publiques, entre les ventes au comptant (l) et les ventes à terme, entre celles qui sont faites a la bourse et celles qui sont traitées hors bourse, soit au guichet des professionnels, soit dans tout autre lieu. Mais la loi n'atteint que les opérations fermes. Il s'ensuit que le marché à prime n'est sujet à la taxe que lorsqu'il est consolidé par celui des contractants qui avait la faculté de ne pas l'exécuter. Il résulte des travaux préparatoires de la loi que le gouvernement n'a pas maintenu la disposition du projet primitif qui exemptait de ta nouvelle taxe les opérations de report ; elles sont donc, en principe, imposables, mais elles bénéficient d'un régime de faveur qui sera exposé plus loin. Aux termes du deuxième alinéa de l'article il. les opérations d'achat, de vente ou de cession qui sont assujetties à la nouvelle taxe sont celles qui ont été « contractées ou exécutées en Belgique ». Cette disposition doit être entendue en ce sens que la loi atteint non seulement les contrats qui se sont formés dans le royaume, mais encore ceux qui, s'é-tant formés à l'étranger, ont reçu leur exécution en Belgique, de même que ceux qui, formés en Belgique, ont été exécutés hors de nos frontières. Ainsi sont soumis à la taxe . les achats de titres effectués en Belgique par un professionnel pour le compte d'une personne habitant un pays étranger, alors même que la délivrance des titres a lieu à l'étranger ; les opérations faites à l'étranger, ensuite d'ordres transmis par un professionnel belge pour le compte d'un particulier, si l'opération est consommée en Belgique, soit par la livraison au donneur d'ordre des titres achetés à l'étranger, soit par la remise à celui-ci du prix de la vente des titres effectuée pour son compté sur la place étrangère. De ce que la loi ne soumet à la taxe que les opérations ayant pour objet l'achat ou la vente de fonds publics, il résulte que le remboursement d'un titre, fût-il effectué par l'entremise d'un professionnel, n'est pas passible de l'impôt. Même solution en ce qui concerne : le payement de coupons d'actions ou d'obligations ; la conversion de titres nominatifs en titres au porteur ou réciproquement ; l'échange, en cas de fusion de sociétés, d'actions de la société absorbée contre des actions de la société qui subsiste ; le prêt sur nantissement, si môme il n'a d'autre objet que de proroger la situation d'un spéculateur en bourse. Emission. — La seconde catégorie d'opération qui lionne ouverture à la taxe spéciale est la souscription de titres d'actions ou d'obligations placés par voie d'émission. L'émission, au sens rie la loi, consiste dans l'offre que fait une société ou une collectivité quelconque, belge ou étrangère, de titres nouvellement créés ou Bn voie de création. Il convient de remarquer que la taxe n'est pas exigible par le seul fait de la souscription et du versement qui est effectué à titre d'acompte sur le prix d'émission et qui. en règle, est concomitant, de la souscription. Il faut, en outre, que les titres aient Sté délivrés aux souscripteurs. La délivrance, qui, xux termes de l'article 11. est une condition essentielle de l'exigibilité de la taxe, doit s'entendre ici non de la délivrance matérielle, mais de celle qui consiste dans l'attribution à chaque souscripteur des actions ou obligations auxquelles il a droit d'après la répartition faite par l'émetteur 11 importe peu que ces titres soient restés à la souche ou dans les disses de la société en attendant leur remise effective aux ayants droit ; ils n'en sont pas moins la propriété des attributaires dès l'instant de la réparti-Lion.Etant donné que l'exigibilité de la taxe sur les opérations de bourse est subordonnée à la condition que l'opération soit réalisée par l'intermédiaire d'un professionnel, il faut admettre qu'en cas d'émission, si la souscription était faite non par l'entremise d'un agent de change ou banquier, mais directement au siège de la société ou de la collectivité qui les émet, la taxe ne serait pas due. Les termes généraux de l'article 11 ne permettent pas de distinguer selon que l'émission a lieu en Belgique ou à l'étranger. Dès là qu'il y a souscription par l'entremise d'un professionnel belge, l'impôt 3st exigible. Par exemple, un capitaliste belge apprend qu'un emprunt est émis par un gouvernement étranger et que les souscriptions sont reçues à l'étranger. Il charge son banquier de souscrire à ;et emprunt. L'attribution de titres qui sera faite, dans ces conditions, au souscripteur belge, sera passible de la taxe. 11 va sans dire que le payement de la taxe ne dispense pas du timbre de dimension les bulletins de souscription, qui restent soumis à la règle inscrite dans l'article 9, 25*. de la loi du 25 mars 1891. opérations non imposables a raison de la qualité des contractants. — D'après le troisième alinéa de l'article 12. la taxe n'est pas exigible sur les opérations de vente ou d'achat faites par un professionnel pour son compte particulier, soit qu'il traite avec, un autre professionnel, soit qu'il traite avec une personne n'ayant pas ce caractère. (l) Une opération est dite « au comptant », lorsque tes parties ne stipulent aucun délai pour l'exécution de leurs engagements. Elle est « à terme », au contraire, toutes les fois que les parties conviennent [l'en ajourner le règlement à une époque ultérieure fixée entre elles. L'opération à terme est « ferme » ou « à prime ». Elle est ferme quand les contractants sont liés d'une manière absolue et qu'aucun d'eux ne peut se dégager du contrat. Elle est à prime lorsque, au moyen d'une somme payée comptant qui porte le nom de prime, l'acheteur ou le vendeur se réserve la faculté de ne pas donner suite au marché.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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