Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 11 Juni. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sn00z7245h/
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Jeudi 11 juin 1914 No 133 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim*. ■ ^ ^ francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS IMPORTANT Pour recevoir ANVERS-BOURSE pendanl huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la de mande à l'administration du journal. ACTUALITÉS LE PORT DU HAVRE (IV) Au Havre, tout est moderne. L'incessant renouvellement qui a transformé ville et port a fait disparaître les uns après les autres les vestiges du passé. On y a l'impression que tout est né d'hier; aussi bien n'y a-t-il guère plus d'un siècle que l'ordre nouveau s'est rétabli. Si le port est aménagé pour les besoins actuels de la navigation et du commerce, la ville est déjà bien adaptée aux conditions de la vie présente. Des rues et des boulevards, larges, bien tracés que des tramways sillonnent jour et nuit ; des maisons claires, spacieuses où sont logés banques, offices de navigation, bureaux d'importation, d'exportation ou de courtiers. Là vit tout un peuple de commis qui, aux heures d'entrée et de sortie, remplissent la voie publique de leur mouvement affairé. Accrochées aux rampes de la côte ou dressées sur le plateau, les villas de ces hardis négociants hàvrais venus de points divers de l'horizon mais tous semblables par leur tempérament énergique et avisé, par leur esprit de large et perpétuelle initiative, par leur ressort moral audacieux et persistant.Marché national, marché mondial pour certains articles, le Havre est par là même une des places de commerce les plus importantes du globe. Des marchandises y arrivent, y séjournent, en repartent dont la valeur monte à trois milliards de francs. Pas un instant, elles ne demeurent inactives : elles sont l'objet de continuelles transactions ; constamment, elles sont source de richesse. La bourse du Havre, où se traitent les plus grosses affaires de café, de cacao, de coton, de poivre, est un centre prodigieusement vivant. Sans cesse, des fortunes s'y édifient, tandis que d'autres s'y effondrent, sans que l'équilibre général en soit affecté.Le négociant hàvrais, pour qui le marché à terme est la condition même de la vie, dispose sur sa place de toute une organisation financière et commerciale qui lui procure le crédit et l'assurance. Le crédit, il l'a par les nombreuses banques locales et régionales qui, en relations avec les grands établissements de crédit, lui fournissent les capitaux nécessaires à ses affaires ; par les docks-entrepôts et les magasins généraux où se pratique l'entrepôt réel ; par les warrants, enfin, qui avancent jusqu'à quatre-vingts pour cent de la valeur de la marchandise, dont ils permettent ainsi de faire un capital toujours en travail. L'assurance, il l'a par cette organisation originale, pratique et solide, née au Havre de l'imagination hâvraise, la Caisse de liquidation en marchandises copiée depuis lors dans plusieurs grands ports de l'Europe et de l'Amérique. Sans courir pour ainsi dire de risques propres, elle se porte elle-même contrepartie dans tous les contrats qu'elle enregistre et la sécurité qu'elle offre est réellement absolue. Grâce à ces moyens financiers, à ce mécanisme ingénieux et simple, la place du Havre peut faire de grandes affaires d'importation et entretenir des stocks énormes. L'intelligence et la volonté des hommes sont donc parvenues à doter le Havre des organes nécessaires à la vie et au dé veloppement d'un grand port de mer qui est en même temps une grande place de commerce. Par sa position géographique, par son passé, par son présent, le Havre est essentiellement un port transatlantique. Les aménagements en cours d'exécution, l'esprit dans lequel ils ont été conçus affirment encore ce caractère. Les travaux qui vont très prochainement ouvrir à la navigation le canal de Panama auront pour résultat d'accroître les relations du Havre avec les deux Amériques, sans parler des possibilités nouvelles d'un trafic plus aisé et plus direct avec l'extrême-orient. La destinée du Havre se marque donc de façon plus éclatante que jamais en ce début de vingtième siècle. Une œuvre importante reste à accomplir pour que le Havre soit enfin pourvu de tous les organismes qui pourraient affirmer sa puissance de concurrence à l'égard des autres grands ports du nord : une seule ligne de chemin de fer le met en relations avec l'arrière-pays. C'est une ligne déjà ancienne, et qui compte de trop nombreux travaux d'art. Qu'un seul de ses viaducs vienne à se rompre, et le port serait pour longtemps complètement bloqué. Par là, surtout, le Havre est placé dans des conditions d'absolue infériorité par comparaison avec les ports rivaux de Belgique, de Hollande et d'Allemagne, qui disposent de tout un réseau rationnellement conçu de chemins de fer et de canaux, formant un véritable système circulatoire. La question est posée. Des études se poursuivent en vue de la construction d'un, nouveau tracé à quatre voies qui servirait admirablement les intérêts du Havre, mais en réduisant proportionnellement la prospérité de Rouen. D'autres lignes encore semblent devoir être établies pour desservir tout le nord de la France par les côtes et pour assurer des rapports plus constants avec le sud par les côtes de l'ouest. Lorsque ces travaux seront achevés, le port du Havre accentuera évidemment sa concurrence à Hambourg, à Rotterdam et à Anvers. L'obligation s'impose donc à nous de maintenir la distance. Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HAVAS) Mexique et Etats-Unis NiAtJARA Falls, il juin. — Le choix d'un suc j cesseur par le général Huerta soulève une grosse difficulté que la conférence de média tion espère cependant pouvoir surmonter, Le gouvernement de Washington est disposé à garantir que les partisans du général Huerta bénéficieront d'une amnistie, qu'ils ne seront pas molestés e; que leurs biens ne seront pas confisqués. Tokio, 10 juin. — L'ambassadeur du .lapon à Mexico, qui revenait de visiter les cuirassés japonais en vue de Manzanillo, n'a pas été arrêté par les rebelles à son retour à Mexico. Son voyage a été simplement retardé. Londres, 11 juin. — On mande de Mexico au Daily 'J'ki.kgraph qu'un détachement d'infanterie de marine a retrouvé lundi le ministre du Japon près de Saluja. Il l'a escorté jusqu'à Tuxpan.Le ministre s'embarquera sur le croiseur Izume eu route pour Salino Cruz-II rentrera à Mexico par Tehuantepoc. Les affaires d'Albanie Berlin, 10 juin. — Un journal étranger a dit savoir de source diplomatique que le roi de Roumanie s'est adressé personnellement à l'empereur et est intervenu auprès de lui en faveur de son neveu le prince d'Albanie. La « (inzette de l'Allemagne du Nord » est autorisée à déclarer que cette information est dénuée de fondement. *** Coi.oGNi:, 10 juin. — A propos d'informations de presse de Durazzo d'après lesquelles le maréchal de la Cour du prince d'Albanie aurait reçu en audience particulière de l'empereur Guillaume la promesse d'un appui militaire, le correspondant berlinois de la « Gazette de Cologne » annonce que dans les milieux que l'on doit considérer comme bien in formés, on n'a pas du tout connaissance d'une audience particulière du maréchal de la Cour I albanaise chez l'empereur. De même l'information relative à l'envoi d'un détachement important du contingent de troupes allemandes de Scutari est inexact. Ce qui est exact c'est que le gouvernement allemand a promis de participer à la démonstration dans les eaux al-j banaises par l'envoi d'un navire de guerre. Il n'y a pas eu, au sujet de cette question, de divergences de vue entre les grandes puissances. Il n'était nullement besoin de conseils parti- ! culiers pour déterminer le prince Guillaume à rester à Durazzo. L'empereur en particulier n'a pas eu l'occasion de donner un pareil conseil. Grève à Bakou Bakou, 10 juin. — Plus de cinq mille ouvriers de l'industrie pétrolifère se sont mis en grève pour une question de salaire. Les colonies portugaises (Fin) Nous avons vu hier quelles armes le port de Beira peut employer pour lutter contre une concurrence éventuelle de Lobito pour le trafic dérivé du centre katangien. Tout compte fait, si le raccourci Salisbury-Kafue-Broken Hill se réalise assez tôt, Beira peut aisément conserver la clientèle du haut Katanga. D'un autre côté, grâce à une entreprise dans laquelle des Belges ont pris de gros intérêts et dont Anvers-Bourse a récemment encore entretenu ses lecteurs, l'action de Beira est destinée à pénétrer jusqu'aux hauts plateaux du Nyassa. Il existe, dans le Nyassaland britannique, une ligne de Blantyre à Port-Hérald, sur le Chiré. Elle a une longueur de cent treize milles, mais elle n'a qu'une utilité fort restreinte. La « British Central Afri-ca Co » a décidé de la prolonger jusqu'au Zambèze. Les signatures ont été échangées à ce sujet entre la compagnie et le gouvernement portugais. Ce tronçon de soixante-dix milles coûtera 500,000 livres sterling. Le Zambèze est navigable jusqu'à la mer, c'est-à-dire jusque Chin-de, mais ce port est très défectueux à cause de la barre. Il sera avantageusement remplacé par Beira, grâce à la construction d'une ligne de 278 kilomètres qui mettra cette dernière ville en communication avec le Zambèze et avec le Nyassaland, à travers le territoire qu'administre la compagnie du Mozambique. Cette compagnie a fait établir elle-même le plan de la ligne projetée et on n'attend plus que la décision finale du gouvernement portugais, décision que hâteront sans doute les derniers événements. D'autres projets encore sont à l'étude. Dans le sud de Quelimane, le gouverne-i ment portugais a commencé, en 1910, la construction d'une petite ligne de Nha-macurra à Mocuba pour desservir une région riche en arachides et en riz. Il est question aussi de construire un embranchement vers Tangalane, port offrant des profondeurs d'eau supérieures à celles qu'on trouve à Quelimane. Si le gouvernement portugais se rend maintenant compte de l'urgente nécessité de maintenir sa souveraineté politique sur la colonie du Mozambique, il semble bien qu'il est trop tard pour lui d'essayer de reconquérir la suprématie commerciale. Dans les ports, le commerce est presque tout entier aux mains des Hindous et des Anglais. Le voisinage des colonies anglaises a, en effet, obligé le Portugal à se montrer, plus libéral qu'il ne l'est dans l'Angola, en ce qui concerne la navigation aussi bien que les douanes. Les droits d'entrée sont bas, du moins au sud de la colonie, ainsi qu'à l'extrême nord sur les confins de l'Afrique orientale allemande. Beira, que l'on a dénommé un peu ambitieusement le Hambourg de l'Afrique du sud, détient avec soixante-dix pour cent, du trafic le quasi-monopole du commerce du Mozambique. La valeur des échanges, en y comprenant le transit et les réexportations, est montée de 62 millions de francs en 1909 à 105 millions en 1912. L'Angleterre accapare la plus grosse partie de ce mouvement. L'Allemagne participait en 1911 aux importations pour six pour cent, aux exportations pour en viron onze pour cent. Signalons ici qu'une compagnie de navigation allemande, la Hansa, entretient un service direct entre New-York et Beira. Le port de Chindé, seul débouché du Nyassaland actuellement, est une « concession britannique », où les marchandises en transit pour l'Afrique centrale anglaise sont libres de tous droits et peuvent être emmagasinées. A Quelimane, après le pavillon portugais c'est le pavillon allemand qui détient le premier rang. Pourtant, l'an dernier, les importations allemandes ne représentaient que cinq pour ron douze pour cent du total. A Poncent, les exportations allemandes envi-Amélie le commerce est exercé par des trafiquants hindous associés à deux grandes lignes allemandes. La valeur des transactions y atteignait 4,375,000 francs en 1911. Port-Amélie semble devoir accaparer tout le commerce qui se faisait, auparavant, à Ibo. Les vapeurs portugais de la Compagnie nationale de navigation relient bimensuellement la colonie à la métropole et à la côte occidentale d'Afrique.Toutes ces données statistiques sont extraites des journaux anglais, car les publications officielles portugaises le disputent aux uruguayennes pour la lenteur de communication des renseignements sur le pays. En octobre 1913 aucune statistique portugaise pour l'année 1910 n'avait encore paru. Les rapports consulaires anglais et allemands se plaignent constamment de cette lenteur, caractéristique à leur avis de la manière dont le gouvernement portugais traite toutes les questions de commerce ou de travaux publics. Quoi qu'il en soit, le jugement que l'on peut porter sur le Mozambique et l'Angola, c'est que ce sont des pays richement dotés par la nature mais que jusqu'il y a peu de temps le Portugal ne s'est donné que bien peu de mal pour les mettre en valeur. Comme nous l'avons dit au début de cette étude, les prétentions et les convoitises étrangères ont eu le don d'éveiller l'attention de l'opinion en Portugal sur la valeur trop méconnue de ses colonies. Certaines maximes d'improbité internationale l'ont avertie que l'on doit justifier l'occupation des colonies par une réelle mise à point de ses richesses. M. de Vasconcellos a fait ressortir un jour avec raison aussi que « la politique coloniale de la République portugaise ne peut être de conserver ses possessions fermées à toute initiative étrangère, d'opposer des obstacles et des entraves à toute tentative légitime de collaboration intelligente ». Attendons pour savoir quelle sorte de collaboration les Anglais et les Allemands vont offrir ou imposer au gouvernement portugais. — J. T. AU CONSERVATOIRE Une découverte assez sensationnelle, au point de vue musical, vient d'être faite dans les archives du conservatoire. C'est celle de deux œuvres encore inconnues de Peter Benoit : un « andante » pour trombonne et piano, et une « sonate » pour trombonne, piano et quatuor. La première se présente sous l'aspect d'une copie qui n'est jjas de l'écriture de Benoit ; la seconde, au contraire, qui est de beaucoup la plus importante, est entièrement autographe. Les deux œuvres datent de la période où le maître séjournait à Paris. VISITE DE MUNICIPALITES Au cours du mois d'août prochain, une cinquantaine de personnalités appartenant aux municipalités des grandes villes des Etats du sud des Etats-Unis, arriveront à Anvers au cours d'un voyage d'étude. Ils seront reçus officiellement par l'administration communale d'Anvers, qui leur fera ensuite les honneurs du port. Le départ de nos hôtes aura lieu le 29 août par le steamer Kroonland. BUREAU DE BIENFAISANCE C'est hier après-midi, vers quatre heures, qu'a été célébré au bureau de bienfaisance d'Anvers le quadruple jubilé de MM. J. Torfs, receveur ; A. Joosten, directeur de l'asile « Léj-uie Osterrieth » ; F. Vervoort, inspecteur, et E. Nagels, sous-chef de bureau qui, tous quatre, sont au service de l'œuvre depuis vingt-cinq années. Dès le matin, grâce à une attention aimable de M. De Keyser, président du comité organisateur de la fête, les bureaux des quatre jubilaires avaient été abondamment fleuris. C'est dans la salle du conseil qu'eut lieu la manifestation de l'après-dinée. On y remarquait, à côté de M. Is. Van Doosselaere — que l'on fêtera dimanche prochain comme 011 sait --MM. Cools, éeheviii des finances ; H. de Gottal, Cli. Dermond, Ant. Van Horenbeeck et Ê. Go-denir, administrateurs ; Van Camp, directeur du mont de piété ; Goiris, secrétaire du bureau de bienfaisance, et De Keyser, contrôleur. Aussitôt les héros de la journée introduits, M. Van Doosselaere se lève pour les féliciter. Il dit sa joie d'avoir à présider une fête comme celle-ci et rappelle toutes les transformations, tous les progrès qui se sont accomplis au bureau de bienfaisance pendant le dernier quart de siècle. Ce fut une période d'activité extraordinaire ; tout était à moderniser ; et c'est pourquoi il convient de rendre hommage aux quatre jubilaires qui, chacun dans sa sphère, ont puissamment contribué aux bons résultats dont on peut se réjouir aujourd'hui. M. l'échevin Cools, au nom de la ville, félicite h son tour les jubilaires et particulièrement M. le receveur Torfs, dont il a pu apprécier toutes les qualités. C'est ce dernier qui remercie la ville et les administrateurs du bureau de bienfaisance, de la manifestation dont ses collègues et lui viennent d'être l'objet. Et M. Goiris enfin, présente, au nom du personnel, toutes ses félicitations à ses chefs. Voici les principaux cadeaux qui furent offerts aux héros de la journée : par le conseil d'administration : un buste en marbre blanc à M. Torfs et un chronomètre en or à MM. Joosten, Vervoort et Nagels ; par le personnel : deux vases en marbre orné de bronze à M. Torfs, une garniture de cheminée en bronze à M. Vervoort et une chaîne de montre en or à, MM. Joosten et Nagels. M. IS. VAN DOOSSELAERE Et puisque nous parlons du bureau de bienfaisance, rappelons que c'est dimanche prochain qu'aura lieu la manifestation organisée en l'honneur de M .Is. Van Doosselaere, à l'occasion de son vingt-cinquième anniversaire en qualité d'administrateur et président de l'œuvre. A dix heures du matin, le jubilaire sera reçu par le bourgmestre, les échevins et les membres de l'administration communale, réunis à l'hôtel de ville. Un objet d'art lui sera offert à cette occasion. Vers onze heures, une grande assemblée aura lieu dans les locaux du Cercle artistique, où les discours seront prononcés et où de nombreux souvenirs seront remis au jubilaire. Une adresse en vers, écrite par M. Hubert Melis, sera lue par Mme Dillis du Théâtre flamand. AU PONTON M ARGUERIE On s'occupe activement au ponton Marguerie — ou plus exactement à son emplacement —de réparer le dommage causé par le curieux accident d'hier. Pour l'instant, l'on n'en est encore qu'aux opérations préparatoires. Il s'agit, en effet, de s'entendre sur la façon dont 011 relè vera le caisson qui repose, sous eau, sur 1111 fond de vase assez tenace. On sait que la passerelle mouvante qui reliait le caisson flottant au quai, est demeurée fixée à ce dernier, tandis cpie les tenons ou charnières qui retenaient le caisson même ont fini par céder sous le poids. On se perd encore en conjectures sur les causes de cet accident. Toujours est-il que la négligence des surveillants du ponton pourrait bien y être pour quelque chose. Il est évident qu'à moins d'abordage brusque de l'engin par une masse très lourde, aucune voie d'eau ne devrait pouvoir s'y produire à l'improviste et dé telle manière que l'appareil entier soit exposé à sombrer en moins d'une heure. Que serait-il arrivé au ponton du Canal-au-Sucre, souvent surchargé, si pareil accident s'y était produit? Il est bon que le personnel soit un peu secoué, puisque cette fois, et par bonheur, l'on n'a eu aucun accident de personnes à déplorer.DISTINCTION On sait de quelle sympathique estime M. le consul général de Colombie à Anvers, A. G011-zalès Torrès est entouré. Le' distingué diplomate, qui est d'ailleurs tout aussi apprécié par son gouvernement, vient d'être désigné pour représenter la Colombie aux deux congrès que tiendra en septembre à Berne et à Paris, l'Association internationale pour la lutte contre le chômage. SUR LA TOUR Le suicide d'avant-hier qui continue de défrayer les conversations et de rassembler au pied de la tour bon nombre de curieux, attire l'attention sur la situation bien particulière dans laquelle se trouve la ville vis-à-vis du gardien-concierge de la tour. Celui-ci, qui est nommé à vie, ne touché aucun salaire, mais encaisse à son profit exclusif le total des droits de visite perçus à l'entrée de l'édifice. Le fameux interprète, gardien de vestiaire dont nous parlions hier, travaille à la première galerie pour son compte personnel et n'a d'instruction à recevoir de personne. N'est-il pas au moins curieux que la ville ne songe pas ;i exercer son droit de police dans un bâtiment qui se trouve placé incontestablement sous sa dépendance et son contrôle ? Il importe que quelque chose soit fait d'urgence, sinon pour les aspirants suicidés, au moins pour les passants qui les peuvent attraper sur la tête. Le collège s'occupera demain de cette question.INTÉRIEUR Vins blancs Il est posé actuellement, à Bruxelles et dans lé pays entier, une «question des vins blancs». Mais oui, et voici dans quelles conditions : L'arrêté royal du 28 novembre 1899 réglementant le commerce des vins tolère une quantité maximum de deux cents milligrammes d'acide sulfureux au litre. D'autre part, le décret français du 6 novembre 1911 permet aux viticulteurs de porter cette quantité de trois cent cinquante ;'i quatre cent cinquante milligrammes. La police belge poursuit les négociants qui vendent les vins blancs « soufrés » selon la tolérance française. Les négociants se sont réunis ,ont protesté, ont envoyé une délégation au ministre de la justice, qui leur a fait le melleur accueil. Les poursuites intentées sont suspendues et, selon la vraisemblance, un accord interviendra prochainement entre la France et la Belgique, en vue de mettre fin à une discordance éminemment préjudiciable à nos commerçants, dont la bonne foi est incontestable. Pose d'un câble direct pour le Congo A Ostende : Mercredi matin est arrivé en rade d'Ostende le steamer Sir John Demisson Tender, du Canadian Pacific, affrété par la Société anonyme belge de câbles télégraphiques à Anvers, et qui vient d'effectuer la pose du câble sous-marin reliant la côte belge h la côte anglaise pour établir des communications télégraphiques directes avec le Congo belge. A 11 heures du matin, un petit vapeur La Marguerite, est venu prendre à l'estacade d'Ostende diverses personnalités officielles, techniques et autres, pour les conduire à bord du steamer câblier, où ils ont été reçus par le capitaine Greey, officier de réserve de la marine anglaise. Parmi les invités se trouvaient MM. Arnaud, délégué du ministre de la marine ; Pierard, directeur général du ministère de la marine ; Smits. commandant de l'école des mousses d'Ostende ; Dnmortier, ingénieur électricien, etc., etc. La visite du navire a commencé aussitôt. C'est un bâtiment de 2,500 tonnes de jauge,portant une cheminée et deux mâts et possédant, la télégraphie sans fil. Il a un tirant d'eau de 21 pieds. Les invités ont visité le navire dans toutes ses parties. On a surtout remarqué les superbes machines servant à la pose des câbles et au sondage des profondeurs. Le navire possède 5 tanks pouvant contenir des câbles pour une distance de 600 milles mnrins. La visite du navire terminée, un lunch a été servi à bord aux invités, dans la vaste salle à manger du navire. Le capitaine a bu à la santé de la famille rovale belge ; ensuite. M. Seguin a bu à la santé du capitaine et du peuple anglais. Finalement, M. Xavier Meeus a porté un toast à la famille royale d'Angleterre.A quatre heures et demie, s'est opéré le transbordement à bord de La Marguerite, opération qui s'est effectuée non sans grandes difficultés. à cause du vent qui soufflait avec violence. i \ Marguerite est arrivée au port d'Ostende à 5 heures. La nouvelle ligne de Bruxelles à Arlon Les avant-pvojets de cette nouvelle liffne. qui aura un développement de deux cents kilomètres. sont terminés. La. pente sera de cinci millimètres, alors que sur la ligne actuelle elle est seize millimètres, ce qui cause une consommation excessive de combustible. La nouvelle ligne sera surtout affectée aux marchandises ; elle sera la voie tout indiquée pour l'exploitation des minerais de la Lorraine vers Charleroi et Liège .vers Anvers, Bruges et l'Angleterre. Le tracé 11e comporte qu'un tunnel, de plus d'un demi-kilomètre, dans le bassin de la Lesse. La construction de la voie coûtera environ 650,000 francs par kilomètre et durera six à sept ans. La gare centrale et la ligne Schaerbeek-Hal. Il a été procédé mercredi matin à l'adjudication des déblais de la gare centrale de Bruxelles ; il y a là, du côté de la rue de la Madeleine, 22,364 mètres cubes de terre à enlever et à transporter à l'Allée-Verte, pour servir à remblayer des voies diverses. Huit soumissions étaient parvenues en temps utile ; une neuvième, arrivée trop tard, n'a pas été ouverte. Les prix demandés au mètre cube varient de 2 fr. 16 à 3 fr. 68. M. Hector Mariaule, de Tournai, est l'auteur de la plus basse soumission. Pour l'achèvement du tunnel du Cinquantenaire, sur la nouvelle ligne de Schaerbeek à H al, sept soumissions avaient été présentées. Elles varient de 3,554,784 fr. 50 (une firme parisienne), à 2,126,078 fr. 6S 'YVellemans frères, à Auderghem). Le devis estimatif était de 2 millions.Une autre adjudication concernait la construction de couloirs souterrains à la station de Schaerbeek (sud). Quinze concurrents ont soumissionné. Les travaux étaient évalués a 350,000 francs. Une revue militaire au camp de Beverloo Le roi, rentrant de Suisse, est arrivé mercredi soir à Bruxelles. Ce jeudi matin, Sa Majesté quitte la capitale pour le camp de Beverloo où elle va assister à la fin des manœuvres de la 3e division d'armée et à la revue qui la clôture. Le souverain se rend à Beverloo par un train spécial partant de Schaerbeek à 6 h. 36 du matin.La 3e division d'armée, placée sous le : commandement du lieutenant-général Léman, ; gouverneur de la position fortifiée de Liège, est au camp depuis quelques jours. Elle compte actuellement 10,000 hommes environ. Les classes de 1910, 1911 et 1912 ont en effet été rappelées pour participer à ces manœuvres. Il y a donc actuellement au camp quatre classes d'infanterie sous les armes. Les régiments qui défileront sous les yeux du roi sont les suivants : 9e et 29e de ligne et l'artillerie de la 9e brigade mixte ; lie et 31e de ligne et l'artillerie de la lie brigade ; 12 et 32e de ligne et l'artillerie de la 12e brigade ; 14e et 34e de ligne et l'artillerie de la 14e brigade ; la cavalerie divisionnaire représentée par le 2e lanciers ; l'artillerie divisionnaire représentée par le 3e régiment d'artillerie ; un bataillon du génie divisionnaire. L'infanterie défilera au pas, l'artillerie au trop et la cavalerie au galop. Si le temps le favorise, le spectacle sera superbe. A l'issue du défilé, le roi déjeûnera au pavillon royal, puis regagnera la capitale par un train spécial qui arrivera à la gare de Schaerbeek à 3 h. 39. Au retour de Beverloo, Sa Majesté s'installera à Ostende, avec ses enfants'en attendant le retour de la reine qui continue sa villégiature à Territet. Dimanche prochain, le roi rentrera à Bruxelles pour présider la distribution des prix aux vainqueurs du concours de chevaux de gros trait, au Cinquantenaire. NOUVELLES MARITIMES Le navire-école « L'Avenir » Contrairement à l'avis reçu, le navire-école I.'Avenir •> est arrivé à Falmouth (Angleterre). Tout bien à bord. Il y attendra les instructions en ce qui concerne le port de déchargement, qui n'est pas encore fixé. L'association maritime belge a télégraphié à ses agents à Plymouth de faire suivre la correspondance aux soins de MM. G. C. Fox et C° Falmouth (Angleterre). EXTÉ RIEUR ALLEMAGNE La réforme des impôts en Alsace-Lorraine De Strasbourg, le 10 juin : La commission du parlement d'Alsace Lorraine, chargée de préparer le projet de loi sur la réforme des impôts, a repris ses travaux. La question de l'imposition des étrangers a donné lieu à une longue discussion. La commission, ainsi que le gouvernement, estime que les étrangers séjournant en permanence en Alsace-Lorraine ou ceux qui exercent une profession, devront payer des contributions comme par le passé. Pour ce qui est des étrangers qui 11e sépournent que d'une manière temporaire dans le pays, soit pour y passer des vacances, soit pour rendre visite à des parents, le gouvernement voudrait qu'ils payassent l'impôt comme les premiers. Mais certains orateurs craignent que cette disposition ne crée des difficultés dans le pays et ne retienne les étrangers au dehors. Le gouvernement. combat cette manière de voir. Cependant, la commission est d'avis qu'un séjour passager ne suffit pas pour créer une obligation d'impôt, et elle fait valoir que le pays retire un grand avantage économique de la visite de nombreux touristes étrangers. Finalement, la période durant laquelle ces étrangers pourront séjourner dans le pays sans payer d'impôt, a été fixé à deux mois. A l'unanimité, la commission et le gouvernement acceptent cette disposition. AUTRICHE-HONGRIE Rencontre de souverains démentie De Carlsbad, le 10 juin : On dément de source autorisée tous les bruits concernant une recontre du roi Gustave de Suède avec l'empereur d'Allemagne et l'archiduc-héritier. vendredi à Konopsicht. Le départ de François-Joseph pour Ischl De Vienne, le 10 juin : Les journaux du soir annoncent que le départ de l'empereur pour Ischl, sa résidence d'été, serait fixé au 26 juin. BULGARIE Le mouvement antihellénique D'Athènes, le 10 juin : Selon des nouvelles reçues de Sofia hier soir, des groupes de manifestants ont envahi plusieurs maisons et magasins grecs à Sofia et les ont pillés. Le gouvernement a réclamé satisfaction, et a demandé des indemnités pour les intéressés. L'opinion publique grecque est vivement émue par ces nouvelles. *** De Sofia, le 10 juin : L'église grecque de Sofia a été rendue à la légation de Grèce dont elle dépendait comme chapelle construite avec l'autorisation du Saint Synode bulgare pour servir uniquement aux sujets hellènes. *** De Sofia, le 11 juin : De nouvelles tentatives de manifestation sg sont produites dans la soirée, mais elles ont été vîtes réprimées. Les édifices grecs sont gardés militairement. De fortes patrouilles de gendarmerie et de cavalerie parcourent la ville. La nuit a <^té tranquille. Les informations télégraphiques d'Athènes sur les manifestations antigrecques en Bulgarie sont très exagérées. Les manifestants sont, partout paisibles. On s'ec: borné à occuper les églises et les écoles grecques, et sauf à de rares exceptions, les Grecs eux-mêmes n'ont, pas été inquiétés. Les excès signalés de source grecque sont absolument faux. La police, malgré la difficulté de sa tâche, a su réprimer les manifestations et éviter des désordres, même au prix de sacrifices comme cela a été le cas à Sofia où un agent a succombé à ses blessures et où six personnes ont été arrêtées dans la soirée COLOMBIE Invasion de révolutionnaires vénézuéliens De Bogota, le 10 juin : Le 9, les révolutionnaires vénézuéliens ont. attaqué la papulation colombienne de Cravo. Les autorités aidées des habitants les ont fait prisonniers. DANEMARK La question du Schleswig au Folketing De Copenhague, le 10 juin : Dans la séance d'aujourd'hui du Folketing le ministre des affaires étrangères, M. Scavenius, a déclaré : « Le chancelier de l'empire allemand a relevé au cours de la discussion qui a eu lieu à la chambre des seigneurs de Prusse l'intérêt de vivre en bon voisinage avec le Danemark. Cet intérêt, dit-il, j'ai déjà eu l'occasion de le faire remarquer, est entièrement partagé par le gouvernement danois et je suis convaincu que tous les partis comprendront la haute importance de ces vues. Il est, en effet, important pour nous que partout à l'étranger on ait pleine confiance en nous et qu'on sache que nous agissons'en conformité avec notre politique traditionnelle de neutralité. Mais pour augmenter cette confiance, ce n'est pas assez que le gouvernement recherche manifestement cette volonté, quand l'occasion s'en présente, de poursuivre une politique semblable, il est en outre nécessaire que de toutes parts dans notre peuple on coopère à augmenter cette confiance et que tous les milieux du peuple danois soient convaincus qu'une politique d'absolue neutralité est une condition de sécurité de l'indépendance de l'Etat danois. » M. Paul Christensen, radical, pose au ministre des affaires étrangères une question relative aux habitants sans nationalité du nord du Schlesw'g. L'orateur explique qu'à la suite des débats qui ont eu lieu le mois dernier à la c.i.imbre des seigneurs de Prusse et à la suite également des commentaires des journaux il serait désirable que le ministre s'expliquât sur ce point. M. de Scavenius reconnaît qu'une agitation croissante se fait sentir actuellement dans certains milieux de l'Allemagne contre le Danemark à propos de la lutte des nationalités. Ces milieux essayent, dit-il, de faire croire que l'activité privée qui lutte dans le nord du Schleswig pour la conservation de la langue et de la culture danoises est liée à des idées de nature politique. Ceux qui déploient cette activité repousseront certainement une pareille allégation car ils savent bien sans doute que la situation créée par les traités doit être respectée.U11 député de droite, M. Hammerich, espère que le ministre ne manquera pas de faire savoir à l'Allemagne que c'est le droit de chaque citoyen danois d'appuyer les efforts privés.qui ont en vue le maintien de la langue et de la culture danoises dans le nord du Schleswig. Ce droit le peuple allemand le revendique hautement pour lui quand il s'agit du maintien et de l'expansion de la langue et de la culture allemandes dans des pays non allemands ETATS-UNIS Le péage au canal de Panama De Washington, le 10 juin : Le sénat a adopté ce soir par 50/24 un amendement au projet de loi annulant la clause d'exemption des droits de péage dans le canal de Panama pour les vaisseaux américains. L'amendement déclare que le projet ne doit pas être regardé comme l'abandon du droit par les Etats-Unis de faire passer leurs propres navires par le canal sans péage. FRANCE Déplacement d'agents diplomatiques De Paris, le 11 juin : M. Deschard, consul à Mannheim, est nommé agent commercial dans les pays germaniques en Belgique, les Pays-Bas et en Suisse. M. de Gubernaits, attaché à la chancellerie de Bruxelles, est nommé secrétaire-archiviste à l'ambassade de France à Madrid. M. Avonde Froment, chancelier à Liège, est nommé attaché ' au service du protocole. M. Pellie, chancelier, attaché à la chancellerie d'Anvers, est nommé à Valparaiso. Le nouveau ministère De Paris, le 10 juin. M. Ribot a présenté, ce matin à II heures, ses collaborateurs au Président de la République. Cette entrevue, très cordiale, a duré jusqu'à 11 h. 30'. . La plupart des nouveau ministres se sont ensuite rendus dans leurs ministères, où ils se sont entretenus avec leurs prédécesseurs. A l'intérieur, M. Peytral a eu une assez longue conversation avec M. Malvy. Contrairement à ce qui a été annoncé, les ministres n'ont pas tenu de Conseil de Cabinet ce matin. Ils se réuniront demain seulement dans l'après-midi, pour arrêter définitivement. les termes de la Déclaration et tiendront leur premier Conseil sous la présidence de M. Poincaré vendredi matin. Le ministère se présentera dans l'après-. midi devant les- Chambres, M. Ribot donnera, lecture de la Déclaration ministérielle à la Chambre des députés, et M. Léon Bourgeois, ministre des affaires étrangères, au Sénat. La question des sous-secrétaires à pour voir — en dehors de cçux de l'intérieur et de la marine marchande dont MM. Le Cherpv et Guernier sont les titulaires — n'est pas encore tranchée. Il serait dans les intentions du président du conseil de créer, indépendamment du sous-secrétariat des beaux-arts, un sous-secrétariat à la guerre, et M Ribot ne veut pas pourvoir à ce dernier sans prendre au préalable l'avis de M. Del-cassé, ministre de la guerre. Ajoutons que le nouveau ministre de la guerre, encore souffrant, n'avait pu se joindre ce matin à ses collègues et que la plupart d'entre eux, à leur sortie de l'Elysée, sont allés lui rendre visite. M. Ribot, président du conseil, a rendu visite aujourd'hui aux ambassadeurs. Le comité exécutif du parti républicain radical et radical socialiste, dans la réunion qu'il a tenu ce soir, a voté à l'unanimité l'ordre du jour suivant : « Le comité exécutif, s'inspirant des décisions du congrès de Pau et des leçons qui se dégagent des scrutins des 26 avril et 10 mai. engage ses adhérents, comités et fédérations à inviter leurs élus : 1° à réfuser leur confiance au cabinet Ribot, ministère de régression ; 2° a n'accorder cette confiance qu'à un gouvernement de gauche s'appuyant exclusivement sur une maporité de gauche. » Naturellement les journaux commentent diversement la combinaison Ribot. Les feuilles socialistes et radicales unifiées la disent non viable. Le Radical notamment écrit ceci : La gageure continue • le ministère Ribot est constitué. Après les élections les plus à gauche qu'il y ait jamais eu. de l'aveu môme de nos adversaires, nous allons voir a la tête du gouvernement, non pas même un radical dissident ou un républicain de gauche, mais un progressiste notoire, le chef des progressistes. L'homme d'Etat qui a combattu Cambetta et Jules Ferry, qu'il trouvait trop avancés. qui a mené contre Waldeck-Rousseau et Emile Combes, contre les lois de laïcité, une lutte sans merci, qui récemment encore au sénat se faisait le champion des adversaides de la justice fiscale, espère aujourd'hui gouverner avec le centre et la droite, comme si la volonté du pays, si nettement exprimée le 26 avril et le 10 mai. était nulle et non

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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