Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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29 januari 1914
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s.n. 1914, 29 Januari. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028qm5z/
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Jeudi 29 janvier 1914 No 24 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i m ut km mil*. oa triai*, 'ifckçj francs fiança ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.2t EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On s'fcbOBaa à Anvers lu bureau du lournal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. —Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Rflarché-aux-QEufs, 9' - ANVERS Téiéphenes 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tonte commanicatioa relative à l'aèskintrilios ou à Sa rcdictiei doit être adressée à M. J. BACGT, directenr-rédactcHH sa ckî da JssîbbI «NSERTIONS: La grande ligne i Annonces ordinaires .... 60 c"»> Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières » 1 franc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. SW" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction décliner/! loute respolflsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'esbai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS QUELQUES SULTANS A chaque fois que nous apprenons une légère indisposition du sultan détrôné Abd-ul-Hamid, il semble que nous soyons à la veille de le perdre, non que sa santé soit plus menacée ou sa constitution physique plus fragile que chez la plupart des humains, mais parce que notre esprit s'ouvre alors tout naturellement à de fâcheux souvenirs : nous nous rappelons que des sept sultans qui occupèrent le trône de Turquie au xix"'c siècle, cinq en furent violemment précipités et passèrent de vie à trépas dans des circonstances tragiques. Un humoriste anglais a dit avec raison que le trône de Constantinople était le plus malsain de l'Europe. A peine réveillées, nos inquiétudes se calment, et nous nous habituons derechef à l'idée que l'ancien sultan mourra de sa belle mort. Les jeunes-turcs nous ont, en effet, affirmé que les temps de la violence étaient prescrits, aussi celui des révolutions de palais. Nous en avons pris acte le plus loyalement du monde, et notre confiance demeurait entière quand se produisit à Paris une tentative d'assassinat contre Chéri f-pacha. Ici, l'attentat est nettement caractérisé. Le meurtrier qui se présenta chez l'ancien ambassadeur armé d'un pistolet à répétition n'était certainement pas un malfaiteur de profession attiré par l'appât d'un cambriolage avantageux : il venait pour tuer, seulement pour tuer, et son entreprise ne visait que Chérif-pacha. Une fatalité lui a imposé la rencontre d'un malheureux domestique, et son châtiment, le coup de feu qui l'a abattu. Si donc, au lendemain de ce tragique événement, nous apprenons que l'assassin était venu tout exprès de Constantinople pour commettre son forfait, qu'il se trouva en relations avec des personnages qualifiés par des fonctions importantes et si nous observons que le pistolet ramassé dans sa main était une arme d'ordonnance portant la marque distinc-tive de la police" turque, nous voici bien obligés de penser que l'avènement des jeunes-turcs n'a pas, autant qu'ils s'en vantent, modifié la mentalité de leurs compatriotes, que la passion politique peut encore allumer des fureurs et engendrer des crimes. Il se rencontre encore dans l'empire ottoman des hommes pour penser, à l'égal du célèbre conventionnel, « qu'il n'y a que les morts qui ne reviennent point ». Au siècle dernier, le règne d'un sultan des Turcs aboutissait au massacre ou à la révolte. Sélim III, qui fut à la fois l'ami, ^'admirateur et l'allié de Napoléon, passe pour avoir été sinon lè plus libéral du moins le premier libéral parmi les khalifes. Longtemps avant les membres du comité « Union et Progrès », il avait médité d'octroyer à ses peuples une constitution imitée des institutions britanniques, et il montrait un goût éclairé pour les découvertes scientifiques. Un aventurier militaire, Cabacdji Oglou, le renverse avec la complicité du chef de la religion, le cheic-ul-islam. Dans les premiers jours de mai 1807, le palais du vieux Sérail est cerné et une délégation de prêtres va signifier à Sélim sa déposition. Comme on le conduisait vers une tour où il devait rester enfermé jusqu'à sa mort, il rencontra son cousin qui déjà lui succédait sous le nom de Mustapha IV. Celui-ci ne dura guère plus d'un an. Un autre aventurier militaire assassina Cabacdji, et voulut rétablir Sélim sur le trône. Mustapha IV d'abord fit étrangler le sultan déposé, et il marcha aussitôt après contre les révoltés. Tandis qu'ils étaient aux prises, un frère de Mustapha, Mahmoud, rallia quelques soldats, et survint sur le champ de bataille juste au moment où son aîné venait de succomber. Il fut aussitôt entraîné à la mosquée, où il s'attendait à être décapité sans pitié : on le proclama empereur à la place de son frère sous le nom de Mahmoud II. Les événements n'avaient pas occupé plus de quatre heures pour ce résultat : deux sultans de moins et un sultan de plus. Mahmoud et son successeur immédiat Abd-ul-Medjid régnèrent sinon sans épreuves du moins sans tragédies. Abd-ul-Aziz fut précipité du pouvoir dans les plus dramatiques circonstances, à la suite des massacres de Roumélie et de Bosnie qui provoquèrent, en mai 1886, l'intervention de l'Europe. Dans la nuit du 24 mai, le palais de Dolma-Batché est cerné par terre et par mer. Au lendemain, les délégués du parti réformiste se présentent au sultan qu'on a pris soin de désarmer, et qui lutte avec les envahisseurs. On le dépose, on l'enferme au palais de Tcheragan où son incarcération ne fut pas de longue durée: le 4 juin, on le trouva mort, baignant dans son sang, les veines du bras droit grandes ouvertes à coups de ciseaux. On appela des médecins, qui dressèrent procès-verbal de son suicide. Une enquête établit peu après qu'il avait été lâchement assassiné. Son successeur, Mourad V, faillit trépasser d'épouvante à la nouvelle de son avènement et, son premier vizir ayant été assassiné au lendemain même de son entrée en fonctions, il donna des signes de folie. Il ne régna qu'un an sans qu'on réussit à le déterminer à recevoir une investiture publique. Dans la nuit du 30 avril 1877, Abd-ul-Hamid vint l'arracher de son palais, se fit proclamer à sa place, et serra son prédécesseur dans une prison, où il ne mourut qu'après une captivité de vingt-sept ans. On sait comment lui-même a quitté le pouvoir. Si ce pays était dès maintenant radicalement guéri de la violence, sa guérison aurait été bien prompte. Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de VAç/ence //AF.4S) DANS LES BALKANS M. VenizeSos à Vienne Vienne, 28 janvier. — La Nouvelle Presse Libre reçoit de source bien informée le communiqué suivant : « Le comte Berchtold accordera demain une entrevue à M. Venizelos. M. Venizelos est assuré de recevoir de lui l'accueil le plus cordial et pourra certainement se convaincre ainsi que l'Autriche-Hongrie, si elle est naturellement obligée d'assurer l'existence de l'Albanie, n'en est pas moins prête à faire montre de toute prévenance vis-à-vis de la Ors-ce, d'autant plus qu'il n'existe pas de véritable conflit d'intérêts entre la monarchie et la Grèce. » Vienne, 28 janvier. — La Zeit constate que la décision de M. Venizelos de venir à Vienne avant d'aller à Saint-Pétersbourg est accueillie à Vienne avec satisfaction. On l'explique ici, d'après ce journal, par le désir de M. Venizelos d'éviter de se trouver à Saint-Pétersbourg en même temps que les hommes politiques de Serbie, de Bulgarie et de Roumanie pour montrer ainsi une certaine réserve en face des efforts de la Russie en vue de renouveler l'alliance balkanique. La dernière note de sir Grey Rome, 28 janvier. — La Tribuna dit que la dernière note de sir Grey a fait faire un pas considérable vers l'accord des six grandes puissances pour la solution des questions pendantes. Le journal estime qu'il est important que l'Angleterre ait accordé que l'attribution définitive à la Grèce des îles qu'elle occupe s'effectue seulement après l'accomplissement des conditions posées à cette puissance au sujet des frontières de l'Albanie. En ce qui concerne la question de Dodecanèse, la Tribuna est heureuse que l'Angleterre ait pris acte de la déclaration de l'Italie, appuyée par ses alliées, que le seul moyen pour la Turquie de | rentrer en possession du Dodécanèse est l'accomplissement du traité de Lausanne. L'Angle terre peut exercer à ce propos une grande influence à Constantinople. La Tribuna conclut que le désir sincère et unanime de paix et de concorde donne pleine confiance dans le règlement final de ces questions. *** La Giornale d'Italia, commentant la note anglaise dit au sujet de la question du Dodécanèse que l'Italie ne peut pas et ne doit pas évacuer les îles jusqu'à ce que le traité de Lausanne, ait été complètement exécuté et que l'Italie ait obtenu des indemnités ou des compensations qui lui sont dues. Sir Edouard Grey est à même de parler efficacement à Constantinople et au Caire afin que l'on mette fin à l'immigration continuelle des officiers turcs en Cyrénaïque. Le gouvernement albanais Valona, 28 janvier. — La commission de contrôle s'e5st occupée d'organiser le gouvernement central établi par elle à la place du gouvernement provisoire. En ce qui concerne les ministres, la direction des travaux publics et celle de l'agriculture sont complètement supprimées. Les départements de la justice, des finances, de l'instruction publique et des postes et télégraphes sont maintenus. Le gouvernement se réduit à douze fonctionnaires. La commission de contrôle s'est réservé la nomination des directeurs, des mutessarifs, des administrations des sandjacks, des kaïmakans et des juges. Les ministres du gouvernement provisoire reoivent une allocation de deux mille cinq cents piastres par mois. Le chef du gouvernement central actuel, Fezy-bey, reçoit six mille piastres par mois, et les directeurs des départements administratifs, trois mille cinq cents piastres par mois. La commission de contrôle a nommé Bedjed-bey mutessarif de Berat. Les représentants de l'Allemagne et de l'Angleterre à la commission de contrôle sont partis pour Durazzo, afin de conférer avec Essad-pacha. LE RACHAT DES USINES POUTILOFF PAR KRUPP L'émotion produite à Paris Paris, 28 janvier. — Les dépêches publiées par les journaux relativement à la main-mise d'une importante fabrique allemande de canons sur une usine russe ayant en sa possession du matériel d'origine française, ont causé une certaine émotion parmi quelques députés qui ont tâché de se renseigner auprès du gouvernement. Celui-ci aurait, paraît-il, télégraphié à Saint-Pétersbourg pour connaître la°vé-ritable portée de cette affaire, mais il ne serait pas encore en possession de la réponse de notre ambassadeur. Les députés que nous avons rencontrés sont d'ailleurs unanimes à penser que, dans une question aussi délicate, toute précipitation serait blâmable, et aucun ne songeait, ce soir, à poser une question au gouvernement à ce sujet et encore moins à l'interpeller. M. Caillaux aurait d'ailleurs répondu à M. Denys Cochin qu'il ignore encore tout de cette affaire, et qu'il ne pourrait répondre à aucune question qui lui serait posée à ce propos à la commission du budget. D'après un député, il s'agirait d'une souscription de soixante-quinze millions d'une maison allemande et -d'une société anglaise pour l'augmentation du capital de l'usine russe. Ce député estime que l'incident est regrettable à la veille d'un emprunt russe en France de six cent millions. *** Paris, 28 janvier. — C'est dans la journée d'hier, mardi, que le gouvernement a été informé des bruits en circulation au sujet de la transformation dont serait l'objet L'usine Pou-tiloff et de l'introduction dans cette affaire de capitaux étrangers. M. Gaston Doumergue, ministre des affaires étrangères, a aussitôt télégraphié à notre ambassadeur à Saint-Pétersbourg pour lui demander des éclaircissements sur ce point et le prier au cas à ce bruit serait fondé d'appeler l'attention du gouvernement russe sur les sérieux inconvénients que présenteraient la transformation de l'usine sur les bases indiquées. M. Gaston Doumergue n'a pas encore reçu de réponse de Saint-Pétersbourg. Toutefois, il semble résulter des premiers renseignements parvenus à Paris, de source non officielle il est vrai, que les informations publiées sur l'état actuel de la question ne répondent pas complètement à la réalité des faits. Démission du gouvernement d'Alsace-Lcrraine btrasbourg, 28 janvier. — Selon de nouveaux renseignements, on assure que M. Zorn de Bulach aurait déclaré à la commission du budget de la diète que le gouvernement d'Alsace-Lorraine a donné sa démission et qu'il attend un ordre de Berlin. La commission a néanmoins continué à examiner le budget et a approuvé l'attitude prise par le gouvernement.»♦» Strasbourg, 28 janvier. — On confirme officiellement que le gouvernement d'Alsace-Lorraine a donné sa démission mais l'empereur n'a pas encore pris de décision à cet égard. ♦ * * Strasbourg, 2s janvier. — Le budget du st'ittlialter est venu aujourd'hui en discussion à la commission du budget de la deuxième chambre, devant laquelle M. Zorn de Bulacli. secrétaire d'Etat, venait de faire sa commnpi-cation au sujet de l'offre de démission collective faite par le gouvernement. «** Suivant la Strasburger Post, les frais de représentation du statthalter ont été, conformément à la décision prise l'an dernier, fixés à cent mille marcs (chiffre du budget deux cent mille livres). La proposition présentée par les socialistesdémocrates dans le but de faire supprimer les fonds dont le gouverne ment peut disposer librement-, a été repoussée. De même, au moment de la discussion du budget rie l'administration des finances. i".te proposition analogue tendant à supprimer le fonds impérial (fonds de grâce) a été repoussée. Deu ; représentants du centre seulement ont ,'ote pour la suppression. L'insurrection haïtienne Port-au-Prince, 2? janiver. — Un détachement de marins des Etats Unis gardç Ulio» i* >' français, le bureau des télégraphes et la légi-tion des EtatsUnis. Des soldais de marine allemands protègent les autres légations <1 les magasins allemands. Une fusillade a été entendue toute la nuit dans tous les quartiers rie la ville. On a réprimé de nombreuses'tentatives de pillage, 'fout est calme mairiteiruit. New Youk, 2 \ janvier. — Suivant une repêche de ('. •< p-Haïtien au Nkw-York Hcnu.n. M. Davilrnor Théodore qui s'est proclamé :het de la révolution est p^rti aujourd'hui pour 11 capitale avec son état-major et deux mille hommes. Ces derniers sont à court rie munitions. La tranquillité règne dans la capitale. Polonais et Ruthènes en Galicie Lemberg, 28 janvier. — -Après des négociations-prolongées une entente complète est intervenue aujourd'hui entre les polonais et les ruthènes dans la question de ln réforme électorale pour la diète de Galicie. Augmentation des recrues en Hongrie Bud\pest, 28 janvier. —. Le projet de loi sur l'augmentation du contingent des recrues a été adopté. Départ de M. DeScassé de Saint-Pétersbourg Saint-Pétkrsbourg, 28 janvier. — Ce soir, l'ambassadeur d'Angleterre a offert un dîner d'adieu à. M. Delcassé qui présentera dein -in ses lettres de rappel au tsar et partira samedi pour la France. L'augmentation de la marine de guerre aux Etats-Unis, Washington, 28 janvier. — Le conseil supérieur de la marine demande la construction de quatre cuirassés de première ligne et de seize contre-torpilleurs. C'est le double de ce que propose le secrétaire de la marine. La fusion des compagnies Nelson et River-Plate en Argentine Buenos-Ayrf.s, 28 janvier. — La Nacion "om-niente aujourd'hui la fusion des compagnies Nelson et River-Pinte. Elle dit que le gésacc'ord entre les compagnies est terminé de la façon la plus favorable pour le pays et les compagnies britanniques attaquées par les compagnies nord-américaines. Cette solution permettra d'éviter l'absorption du commerce de la viande. Elle ajoute que les compagnies attisaient injustement le gouvernement de favoriser leurs rivaux, pareequ'il ne voulait \ as limiter la liberté du commerce ; mais, ni 'e gouvernement, ni l'opinion ne soutenaient Vs compagnies nord-américaines dont l'ambition constituait un uanger. La Nacion se réjouit •!" triomphe des compagnies anglaises, dont la fusion permettra de résister à tout événement et d'assurer le maintien de toute transaction loyale et de bénéfices réciproques. Ces raisons et d'autres d'ordre traditionnel font que cet événement est accueilli favorablement par l'opinion et par l'industrie argentine. Un article sensationnel de lord Roberis Londres, 28 janvier. — La National Revikw publiera dans son numéro de février un article dû à la plume du maréchal Roberts qui fait un parallèle saisissant entre la négligence de la France au point de vue de l'organisa -tion de la défense du territoire pendant les années de 1866 à 1870 et l'indifférence actuelle de l'Angleterre, qui rejette le service obligatoire. et commet pour l'armée anglaise les mêmes fautes que commit la France pour sa . propre armée. La variole à Belgrade Belgrade, 28 janvier. — La variole ayant fait son apparition à Belgrade, le ministre de l'intérieur a donné l'ordre de procéder à la vaccination de tous les habitants. Jusqu'à maintenant, quatre-vingt-dix personnes ont été atteintes par la maladie. Trente ont succombé. Echo de l'affaire de Savernc Berlin, 28 janvier. — M. Sittart, député du centre, a déposé sur le bureau du Reichstag une question priant le chancelier de l'empire rie faire connaître ses intentions au sujet de la garnison de Saverne. Les fautes du comte Witte Saint-Pétersbourg, 28 janvier. — Au cours de la discussion qui a eu lieu au conseil de l'empire au sujet du projet de loi touchant la modification rie la réglementation de la vente des alcools, le comte Witte a. exprimé le vœu de voir réparer les lourdes erreurs commises par lui-même. L'orateur s'est écrié de toutes ses forces : « Au secours. Réparez les fautes commises par Wille, les fautes qui conduisent la Russie à sa perte ». Le seul moyen, a-t-il déclaré, pour arriver à ce but est de limiter les revenus du monopole des alcools. Le comte Witte a ajouté que, s'il était membre du gouvernement et avait accès auprès du souverain, il lui demanderait de vouloir bien, sans attendre la décision du conseil de l'empire et de la douma, publier un ukase limitant, dans l'intérêt rie la santé du peuple russe, à une somme s'élevant par exemple à neuf cents millions de roubles le produit à retirer du monopole des alcools. Le surplus serait attribué à des sociétés qui auraient pour objet de combattre l'ivrognerie. Le conseil a décidé à l'unanimité de passer à la discussion des articles du projet de loi. Grève dans les fabriques de chaussures à Fougères Fougères, 28 janvier. — Se solidarisant avec quatre coupeurs d'une fabrique de chaussures, menaces de renvoi pour travail insuffisant, leurs camarades ont fait la grève des bras croisés. Les pourparlers pour établir m nouveau tarif de coupe avant échoué six mille ouvriers, appartenant à vingt deux fabriques. ont fait aujourd'hui à leur tour la grève des bras croisés, ce qui a eu pour conséquence la fermeture de ces usines î a o-cm-darmerie a été renforcée. Construction d'écluses en Russie Saint-Pétersbourg. 28 janvier — f.e ministre des voies et communications a soumis au conseil des ministres un projet de loi relatif à la construction d'écluses dans le Dnieper entre Yekaterinoslaw et Alexandrovsk. On estime que les travaux conteront 37,200,000 roubles. La déportation des gréviculteurs de l'Afrique du Sud Johannesburg, 28 janvier. — Les individus Condamnés à la déportation ont été transportés à plusieurs milles à l'intérieur. Ils ont été embarqués sur un train gardé par de la troupe. Ils croyaient qu'ils se rendaient à Pretoria. Lorsqu'ils sont arrivés aux docks à Durban, ils ont été vivement surpris. Les de-portés n'ont appris les intentions du gouvernement qu'en arrivant à bord du vapeur. Il est à remarquer que le vapeur en question ne porte pas d'appareil de télégraphie sans fil. Le gouvernement avah retenu toutes les cabines libres à bord. Nouvelle ile en extrême Orient Tok 10, 28 janvier — Les éruptions volcaniques, qui ont eu lieu récemment, ont donné naissance à une ile à environ huit kilomètres des îles Bonin. Tremblement de terre à Mendoza Buenos-AYRjjs, 28 janvier. - Une dépêche de Mendoza signale que des bruits souterrains se sont fait entendre et ont été suivis de deux secousses de tremblement de terre. La population a été prise de panique. Une régie nationale des chemins de fer belges IX Le compte des opérations du chemin de fer pour l'exercice, dont nous avons parlé hier, est arrêté par une loi spéciale. Et notons ici le souci d'extrême légalité dont a voulu faire preuve la commission d'autonomie : elle demande que cette loi ne soit édictée qu'après vérification de la cour des comptes. Celle-ci, on le sait ou plutôt on le croit à tort, n'a pas à examiner si l'argent a été, ou non, dépensé à bon escient, mais elle a pour devoir de surveiller la concordance entre les dépenses votées et les dépenses réelles, entre les livres de caisse et les écritures de recettes. Son examen est une garantie de sincérité de la gestion financière. La cour des comptes aura ensuite à communique]' aux chambres les observations auxquelles son examen a donné lieu. Elle aura aussi à examiner si aucun article des dépenses du budget n'a été dépassé et si les virements et les crédits supplémentaires ont été approuvés par la loi. La cour des comptes, pour remplir son mandat, aura naturellement le droit de se faire délivrer par le conseil d'administration de la régie nationale tous états, pièces comptables, etc., et de se faire donner tous renseignements et éclaircissement nécessaires au contrôle des recettes et des dépenses. L'article 30 nous décrit « in globo ». le capital que l'Etat cédera à la régie des chemins de fer : ce capital placera, croyons-nous, la régie nationale en tête de toutes les entreprises industrielles du pays. Il est représenté par le montant des sommes figurant au compte de premier établissement des chemins de fer de l'Etat et formant la part de ceux-ci dans la dette belge. Cette part s'élevait au 31 décembre 1912 à deux milliards 448,423,061 trancs, déduction faite des amortissements. Le rapport de la com mission ne nous instruit pas sur les méthodes qui lui ont permis de faire cette évaluation. Nous devons donc lien croire sur parole. Disons de suite que l'on ne trouvera guère ce chiffre exagéré. De 1836 à 1911 il a été amorti environ 411 millions de françs sur le capital de premier établissement, qui est de 2,860 millions de francs environ. Il n'a pas été possible, comme on l'a fait remarquer dans une note officieuse que la presse a reproduite, de faire la distinction en dette consolidée et en bons du trésor, des avances concernant le capital des chemins de fer, lequel est déterminé par les dépenses effectives qui sont imputées sur le budget pour le payement des travaux de premier établissement. On sait que sur le capital effectif des avances du trésor le chemin de fer paye un intérêt dont le taux varie suivant les opérations effectuées pour le service de la dette consolidée. Le taux d'intérêt appliqué qui avait au début atteint plus de 4 pour cent, s'est fixé pour 1911 et 1912 au taux de 3.12 pour cent. Et pendant ce temps l'Etat belge payait lui-même 4 1/2 à 5 pour cent et davantage. Cette simple constatation, et cette autre que la situation onéreuse créée de ce chef se prolonge depuis les années où, par suite de l'élévation du prix de l'argent, le taux auquel les prêts ont été faits est inférieur à celui auquel l'Etat empruntait lui-même par l'émission de rente, suffisent, à notre avis, pour engager les représentants de la nation à mettre fin à un régime absolument trop onéreux et à placer l'administration de nos chemins de fer sous le régime normal de l'industrie. Nous sommes certain que le rendement financier de notre railway dans un pays aussi actif et aussi peuplé que le notre doit suffire amplement à donner du bénéfice, là où aujourd'hui la perte est évidente. Quoi qu'il en soit il ressort de la situation qu'en tenant compte du calcul des intérêts au taux de 3.12 pour cent, que la part du chemin de fer dans le capital nominal de la dette consolidée (annuités non comprises) est de 2,202,777,400 francs au 31 décembre 1912. Quel avantage pour le crédit de notre pays si l'on pouvait défalquer de sa rente ce chiffre énorme de plus de deux milliards, même en regardant ce chiffre comme représentant une dette productive ! En attendant, la dotation d'amortissement sur le railway est fixée, et l'avantage n'est pas même de savoir exactement où nous en sommes sur ce point resté obscur malgré et peut-être surtout à cause des opinions si divergentes exprimées à ce sujet par les divers rapporteurs des chemins de fer. La commission pour l'autonomie décide que cette dotation devra être calculée de façon à assurer l'amortissement de la dette dans un délai maximum de quatre-vingt et un ans. Les sommes inscrites au budget des chemins de fer pour l'amortissement de leur dette ne pourront recevoir d'autre destination. (.4 suivre.) J. T. LES HORLOGES-CONTROLE Hier a eu lieu, à l'hôtel de ville, une manière de distribution des récompenses qui a eu le don d'exaspérer ceux qui en ont été l'objet. On sait que méconnaissant le principe et les possibilités de ce que l'on est convenu d'appeler la grève perlée, le collège, s'est dit que le meilleur moyen de n'être pas frustré tous les jours de quelques minutes sur les heures de travail des employés, — était de les contraindre à la signature des horloge de contrôle. L'idée en théorie paraissait excellente : dans la pratique, elle était détestable comme on va voir. Vous n'ignorez pas, — c'est une loi de psychologie, — que le travail consenti est toujours le meilleur. Plusieurs employés communaux résidant il la campagne, arrivaient naguère dans les bureaux dès l'heure d'arrivée de leur train, c'est-à-dire bien avant l'heure réglementaire, et se mettaient aussitôt sans arrière pensée au travail. Ils ne tardèrent pas a remarquer cependant qu'il ne leur servait de rien de signer à l'horloge-contrôle à huit heures plutôt qu'à neuf. Car, si les minutes de retard sont déduites sur les congés annuels (!) les minutes de travail supplémentaire ne donnent droit à aucune bonification. Et les employés se sont dit aussitôt : « Si l'on prend les choses sur ce ton, nous ne travaillerons pas une minute de plus que le règlement ne nous l'impose. En outre, comme on cherche à nous violenter, nous cesserons le travail un quart d'heure plus tôt, sauf à vous laver les mains et à nous écurer les ongles en attendant l'heure officielle. Tel est le résultat obtenu. Mais il s'augmente d'une irritation sourde qui ne peut avoir sur le travail qu'une influence déplorable.Les retards donc seront déduits sur les congés, et c'est de ce palmarès à rebours que monsieur le secrétaire communal a donné connaissance hier aux différents intéressés, à commencer par les chefs de bureau. Les pensum et les heures de retenue ont fondu en avalanche sur le bataillon sacré. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le mécontentement est vlï. AU CLUB AFRICAIN Les membres du club qui s'étaient réunis à l'hôtel Metropole en l'honneur des partants pour le Congo étaient fort nombreux, cette fois. M;iis c'est qu'aussi il s'agissait d'une très intéressante causerie, en partie du moins, sur ce sujet toujours d'actualité que constitue le Katanga. Le conférencier, M. Janssens, nous narra par le menu, avec une verve entraînante ■ et une autorité remarquable, les incidents qui marquèrent son voyage du Cap au Katanga, puis vers les colonies anglaises et allemandes de la côte orientale. Ample moisson de faits et d'observations précieuses. C'est d'abord la description du Cap, la ville pittoresque et affairée ; puis de Kimberley et des diamonds fields, avec tous les détails que comporte l'économie et l'organisation de la main-d'œuvre indigène. Le voyage se continue (confortablement, du reste, l'orateur se défend avec modestie d'avoir eu à encourir le moindre danger) par la traversée du désert de Kalahari ; le conférencier nous décrit Mafeking, Bulu-wazo, les merveilleuses chutes de Livingstone ; puis, il passa la frontière à Sakania. et nous voici enfin à Elisabethville, dont il note l'extraordinaire transformation durant les deux ans de séjour qu'il y fit. Ici, M. Janssens entre dans des considérations fort intéressantes sur le commerce d'exportation et d'importation au point de vue belge. Ensuite, il s'em-barqué à Beira, visite Dar-es-Salam. Mombasa, Zanzibar, Aden, Suez, Port-Saïd, d'où il cingle vers Naples. En conclusion, le conférencier a fort éloquemment fait appel à l'initiative des Belges dans ce vaste champ d'exploitation que constitue l'Afrique. Il fut très applaudi. INTÉRIEUR Les primes aux chemins de fer .VI. Degraux, administrateur de la traction et du matériel, a. mis à l'étude le projet d'institution d'une prime à octroyer au personnel des gares de formation pour tout train de marchandises direct, à charge complète, qui sera composé à l'heure réglementaire. L'administration est persuadée que cette nouvelle mesure aura pour effet d'apporter plus de régularité à la marche des trains. Avis aux héritiers Aux termes de la loi du 30 août 1014, les personnes qui héritent de si peu que ce soit sont tenues d'en faire la déclaration au bureau du receveur des successions, dont dépend le domicile du défunt. Sous le régime de l'ancienne loi, les déclarations de succession, tardives n'entraînaient aucune pénalité, lorsque le montant de la succession n'était frappé d'aucune imposition. 11 n'en est plus de même aujourd'hui. La nouvelle loi taxe d'une amende de cinq francs par héritier, et ce par semaine de retard, toute déclaration tardive, quel que soit le montant de la. succession et même si cette succession est négative. Ainsi, une succession dont l'actif est inférieur au passif, mettant une dette à charge des héritiers, est néanmoins passible d'une amende, s'il y a déclaration tardive. D'autre part, l'acceptation sous bénéfice d'inventaire n'exempte pas davantage de l'amende. Seule la renonciation pure et simple à la succession exonère de la dite amende. On sait qu'on a six mois pour faire cette déclaration. Peu de gens étant familiarisés avec les textes sévères et parfois indigestes de nos lois, il serait désirable que les administrations communales recommandassent à leurs employés de l'état-civil de rappeler les dispositions énoncées ci-dessus aux intéressés. Une avalanche de propositions de loi Les sections de janvier, réunies mercredi, ont autorisé l'impression des propositions de loi : 1° modifiant la loi du 21 août 1003 relative à la fabrication et à l'importation des sucres ; 2° relative au bail concernant les fonds ruraux ; 3° sur l'instruction criminelle contradictoire ; 4° accordant des réductions sur les tarifs des chemins de fer de l'Etat ; 5° sur la société de travail collectif simple ou commanditée ; 6° ayant pour but d'apporter certaines modifications au livre III, titre VIII, chapitre II, du code civil, à la loi hypothécaire du 16 décembre 1851 et à la loi sur la contribution foncière : 7° modifiant certaines dispositions du code civil relatives à la reconnaissance des enfants naturels, à l'adoption, aux droits de succession des enfants naturels et à la représentation en ligne collatérale ; 8° ayant pour but d'assurer à l'Etat les ressources nécessaires à son intervention dans le règlement des indemnités dues aux victimes des accidents de travail ; 0° modifiant, certains articles du code d'instruction criminelle du 27 novembre 1808, de la loi du 4 octobre 1867 sur les circonstances et de la loi du 20 avril 1874 sur la détention préventive ; 10° organisant le droit d'association.Ces propositions de loi seront donc imprimées et distribuées avec leùrs développements. La plupart de ces propositions constituent l'héritage politique de M. Paul Janson A la Société nationale de laiterie En vue du sixième congrès international de Berne, qui doit se tenir en juin prochain, une assemblée générale de la Société nationale de laiterie a eu lieu mercredi à l'hôtel Ravenstein. Une longue discussion a eu lieu sur le moyeu de fournir du bon lait dans les conditions les plus économiques ; les mesures suivantes ont été votées à l'unanimité : 1° organiser des syndicats de vente entre les producteurs dont les étables seraient soumises à l'inspection vétérinaire ; 2° organiser de grandes laiteries urbaines travaillant dans les conditions les plus économiques et les plus hygiéniques ; 3° décréter l'interdiction de la vente d'autres laits que le lait pur intégral provenant de la traite complète de la vache et le lait écrémé dans des flaçons étiquetés et scellés ; 4° pratiquer une sévère surveillance du lait et une répression ferme et rigoureuse de tous les abus ; 5° instruire producteurs et consommateurs par tous les moyens : conférences, tracts, journaux, images, en leur faisant savoir, eu routes circonstances, la. nécessité de la plus stricte propreté. Cette question du bon lait est loin d'être insoluble ; elle mérite que les pouvoirs publics s'en occupent. La réglementation de la profession d'agent de change Le gouvernement a décidé, en principe, de saisir les chambres d'importantes modifications au régime actuel de nos bourses de commerce. A cet effet, le ministre de la. justice vient, de soumettre au conseil de législation la. revision des dispositions du titre V du code de commerce qui règlent le mode de constatation du cours du change et les effets publics, ainsi que la profession d'agent de change. Pour l'étude de cette question, le ministre à adjoint, aux membres ordinaires du conseil de législation plusieurs personnalités choisies à raison de leur compétence spéciale : M. Beeckman, directeur général honoraire au ministère de la justice et président de la Banque internationale : M. .1. Dubois, agent de change à Bruxelles ; M. Gevers, vice-président de la Banque d'Anvers ; M. François Rossels, agent de change à Anvers, ancien président de la commission de la bourse de cette ville ; M. Van de Vin, directeur de la Banque nationale, délégué du conseil d'administration de cette banque ; M. Maurice Vauthier, directer général du contentieux à l'administration communale de Bruxelles.Les nouvelles lois fiscales et le personnel de l'administration des finances L'application des nouvelles lois fiscales a provoqué pour certains fonctionnaires du département des finances un surcroît de besogne parfois considérable. D'ici à quelque temps, des mesures importantes seront prises dans le but de réorganiser les services. Un certain nombre d'emplois seront vraisemblablement créés. Chronique de l'aviation Le Caire, 28 janvier. — L'aviateur Vedrines a fait ce soir une conférence en présence du khe-dive et d'une centaine d'assistants. L'élément, européen n'était pas représenté. L'aviateur a été présenté dans la journée au khedive. On a remarqué, que contrairement à l'usage, il n'avait pas été présenté officiellement par le ministre de France. NOUVELLES MARITIMES Collision dans le Pas-de-Calais Paris, 20 janvier. — On mande de Calais au Matin : Par suite d'un brouillard intense dans le Pas-de-Calais une collision s'est produite dans le détroit entre la malle d'Ostende et un charbonnier de Newcastle. L'équipage du charbonnier a été sauvé par la malle qui, malgré de grandes avaries, a pu continuer sa route. Le jaugeage des vaisseaux au canal de Panama Un décret du président des Etats-Unis, M. W. Wilson, a récemment fixé les règles qui seraient suivies pour la détermination du tonnage des vaisseaux qui traverseront le canal de Panama. Les mêmes principes qui ont été appliqués dans le règlement du canal de Suez ont été suivis par les autorités américaines, ce qui indique que le gouvernement considère le canal comme une voie essentiellement commerciale, dont on cherchera à retirer l'intérêt des sommes énormes dépensées pour son établissement. D'une façon générale, le tonnage brut, mesuré suivant les règles établies à Panama, sera légèrement supérieur à celui que donneraient les méthodes de mesure suivies à Suez. Cependant, oar suite de tolérances plus larges, il pourra dans certains cas être un peu inférieur. Pour les navires à coque intérieure, le procédé rie jaugeage est le même que pour le canal de Suez, mais cependant les règles américaines tiennent compte de l'espace qui est occupé, entre les deux coques, par les combustibles liquides et l'eau d'alimentation, sauf certaines déductions. Dans le cas des vaisseaux munis de ponts-abris, l'analogie avec Suez est complète, malgré les réclamations que soulève la pratique d'une règle très rigoureuse. En effet, lorsqu'une fois le navire a traversé le canal avec des marchandises sur la dunette ou le pont supérieur, il paye ensuite toujours comme si ces mêmes endroits étaient occupés par les marchandises. Pour avoir le tonnage net auquel est applicable le tarif, certains déductions sur le tonnage brut sont accordées. V Suez, comme à Panama, on défalque pour les appareils de propulsion un tonnage égal à une fois trois quarts le volume de la chambre des machines. Pour les autres déductions, équipages, water-ballast, etc., les règles suivies sont celles du Board of Trade, moins rigoureuses que celles de la Compagnie de Suez qui n'accorde que 3 % du tonnage brut pour les services du bord et de la navigation. Aussi le tonnage soumis aux droits sera-t-il plus faible à Panama qu'à Suez. La lutte pour l'Atlantique Londres, 28 janvier. — La Allan line, la Ca-nadian Pacific line et d'autres compagnies de navigation canadiennes ont décidé une réduction de leurs tarifs. Les subventions à la flotte hongroise Budapest, 28 janvier. — Le ministre du commerce Harkanyi a conclu aujourd'hui des contrats pour vingt-cinq années avec les compagnies hongroises de navigation maritime et fluviale, et pour quinze années avec les compagnies de navigation maritime. La compagnie Adria aura à étendre son service jusqu'à la Libye et aux îles Canaries : l'Ungaro-Croata, jusqu'à Valona et Patras ; et la Levante, jusqu'à l'Australie. La plupart de ces lignes naviguent déjà, du reste, sur la base des stipulations provisoires. Ln subvention d'Etat de l'Adria est élevée à 4,600,000 couronnes ; celle

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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