Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 03 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ww76t0j50m/
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Vendredi 3 avril 1914 No 78 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim«, francs francs francs "ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger.— Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 eues Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 26 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CW~ Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTAIT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration Ju journal. ACTUALITÉS DANS LES BALKANS Ce n'est pas tant la lassitude, l'impatience de la tranquillité qui ont enfin amené une détente dans la situation balkanique : c'est surtout le besoin d'argent qui presse toutes les nations ayant pris part aux derniers conflits orientaux. L'antagonisme subsiste de la triple entente et de la triple alliance, là comme ailleurs, mais il ne s'y manifeste plus que par des intentions et des nuances. La proposition anglaise pour le règlement de la question de la frontière d'Albanie et de la dévolution des îles de la mer Egée, mise au point et soumise à l'agrément des autres puissances vers la fin de janvier, communiquée aux gouvernements d'Athènes et de Constantinople vers le milieu de février, a été acceptée par la Grèce et par la Turquie, — sans le moindre retard par la Turquie et un peu plus tard par la Grèce. Un changement pourtant y a été apporté. Il consiste, sur la demande de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Autriche-Hongrie, dans la suppression de toute promesse d'intervention des puissances au cas où leur volonté ne serait pas respectée. Par ainsi, la Grèce serait tenue de ne point fortifier Chio el Mytilène, voisines du littoral ottoman, bien que la possession de ces îles ne lui soit pas garantie contre une aggression éventuelle des Turcs. Cette omission volontaire est regrettable, et les réserves formulées à ce sujet dans la réponse du gouvernement hellénique en paraissent pleinement justifiées On expliquera difficilement que la diplomatie européenne ait ainsi laissé place à des équivoques, à des malentendus qui peuvent dans l'avenir engendrer des conflits. La réponse de l'empire ottoman est entachée également d'insinuations regrettables. Elle contient une allusion, au moins inutile, « aux efforts qu'elle fera pour faire valoir ses justes et légitimes revendications ». Elle prend acte de la restitution qui lui est faite des îles d'Imbros, de Tenedos et de Castellorizo à l'entrée des Dardanelles, et ne souffle mot de la décision de l'Europe attribuant Chio et Mytilène à la Grèce. Pourtant, le gouvernement turc se soumet. Le parti de la guerre ne domine plus à Constantinople, et les projets de revanche y sont indéfiniment ajournés. On n'expliquera cette tardive évolution que par la détresse financière. La dette extérieure de la Turquie s'élève à. plus de trois milliards, et se trouve répartie sur une population qui, déjà pauvre, plus appauvrie encore par la guerre, ne compte pas huit millions d'habitants pouvant contribuer, sous une forme ou dans une proportion quelconques, aux ressources du trésor. Le rapport de sir Adam Bloch, représentant de l'Angleterre dans le conseil d'administration de la dette ottomane, est fort instructif à cet égard : il reconnaît que la Turquie, incapable de payer ses fonctionnaires, sa police, ses magistrats, est de nouveau dans l'obligation d'emprunter et d'avoir recours ensuite à la plus stricte économie. Il lui faut donc accepter franchement les conséquences de sa défaite sur le terrain de la guerre. A cette condition seulement, elle peut espérer voir un jour se relever son crédit. Peut-elle vraiment l'espérer ? En tous cas ce qui ne pourrait plus maintenant être contesté, c'est que l'indépendance de l'empire ottoman est provisoirement annihilée ou — si vous aimez mieux — suspendue. D'une part, les exigences de ses créanciers ; d'autre part, celles des Etats qui ont créé des intérêts sur son territoire, le condamnent à une complète absence d'initiative. Il lui reste quelque latitude à céder à telle pression plutôt qu'à telle autre ; il ne lui en reste aucune pour résister à toutes. Si l'examen de sa situation financière ne le démontrait pas, on en trouverait la preuve dans les interventions de la Russie et de l'Allemagne concernant l'Arménie, de la France, de l'Italie et de l'Angleterre concernant l'Asie-Mineure et la Syrie ; mieux encore, dans les négociations que poursuivent entre elles les puissances et qui font penser aux lotissements de terrains d'un grand domaine démembré.aux enchères. Quant à présent, l'attention se porte avec curiosité, même avec une vague inquiétude, sur l'installation du prince de Wied comme souverain de l'Albanie. Il est arrivé à Durazzo, après avoir visité consciencieusement tous les chefs d'Etat, sur la foi de la parole que lui adressait Essad-pacha au nom des notables qui venaient lui offrir la couronne : — Les Albanais seront toujours, et sans exception, les fidèles sujets de Votre Altesse I Un hasard ingénieux nous fait retrouver la traduction d'une interview d'Es-sad-pacha publiée dans I'Acropolis d'Athènes vers la fin de mars 1913, soit il y a tout juste un an. — Je suis convaincu, disait alors le général turc, que l'Albanie ne pourra jamais exister comme Etat. Si l'Autriche et l'Italie cherchent à créer une Albanie indépendante, elles perdent leurs peines. Si, au contraire, elles cherchent à créer une province austro-italienne, elles pour ront la maintenir. Quant à un Etat albanais, il n'y a point d'avenir pour lui. Ce rapprochement n'est pas sans inspirer quelque crainte quant aux lendemains du prince de Wied. FlRMIN ClHilîLERIE. Dépêches télégraphiques (Seri'ice de VAgence HAVAS) Graves incendies à Bombay Bombay, 2 avril. — Un nouvel et violent incendie s'est déclaré dans la soirée dans le quartier des marchands de conton. Les dégâts sont évalues à £ 33,000. Pendant ce temps 011 signale plusieurs autres incendies de moindre gravité. Le canal du R'nin à. l'Herne Cologne, 2 avril. — On écrit qué le canal du Rhin à l'Herne allant de Duisbourg jusqu'au ca.ial de Dortmund-Ems sur une longueur de trente-huit kilomètres sera ouvert dans le courant de cette année, Le lock out à Saint-Pétersbourg Saint-Pétersbourg, 2 avril. —On annonce que la direction des fabriques de l'Etat ayant fait savoir que le travail ne serait repris qu'après Pâques, les ouvriers organisèrent des manifestations qui furent vivement réprimées par la police. Les ouvriers lanceront des affiches invitant les travailleurs à la grève générale. A la recherche de trois expéditions polaires Saint-Pétersbourg, 2 avril. — Le conseil dns ministres sur la demande du ministre de la marine a accordé un crédit extraordinaire de 575,000 roubles pour la formation d'une expédition composée de quatre navires qui sera envoyée à la recherche de trois expéditions polaires dont on est sans nouvelles. La question de l'Ulster Londres, 2 avril. — Les unionistes de 1--circonscription écossaise d'East Fife devant laquelle M. Asquith se présente pour être réélu ont décidé de ne pas présenter de candidat, à moins que les circonstances ne changent. La grève des bouilleurs du Yorkshire Barnsly, 2 avril. — Le nombre des grévistes bouilleurs du Yorkshire est ce soir de 170,000, mais les mineurs ne sont pas d'accord. On croit qu'ils reprendront le travail après les fêtes de Pâques après avoir profité du beau temps pour prendre du repos. Volcan en activité e-i Crimée Simferopol, 2 avril. — (Crimée) — A cinquante verstes de Theodosia, un volcan qui paraissait éteint est de nouveau entré en activité. Tout le pays dans un rayon de dix decia-tines a été couvert de laves. On ne signale aucune victime. Le village de Djavtob qui est situé dans les environs du volcan paraissait menacé. Il a été épargné, le fleuve de lave ayant pris une direction opposée. La défense nationale en Russie Saint-Pétersbourg, 2 avril. — La commission parlementaire de la guerre et de la marine a décidé à l'unanimité de passer à la discussion I des articles de la loi "portant ouverture de j crédits pour les besoins de la défense nationale. La discussion n'est pas encore terminée, 1 mais déjà plusieurs chapitres ont été examinés.'Les demandes formulées par le gouvernement ont été adoptées sans modification. L'affaire des pots de vin en Angleterre Londres, 2 avril. — L'instruction de l'affaire des pots de vin distribués à des officiers et à des sous-officièrs de l'armée par une maison de comestibles pour avoir et pour conserver l'approvisionnement des cantines militaires en Angleterre, à Malte et autres lieux est close. Tous les inculpés militaires et civils sont renvoyés devant les assises. L'instruction avait commencé le 17 janvier. La " question champenoise " aVI. Lemaire commence,dans sa réponse, par protester contre l'usage et l'abus des mots « fraude » et « fraudeurs » à propos de la question champenoise. Pour la régie, pour le grand public, dit-il, un « fraudeur » quand il s'agit de vin, cela évoque tout de suite l'idée de quelqu'un qui fait du vin « artificiel », qui ajoute à du vin des éléments autres que naturels et vinaires, et généralement nocifs. Et ce n'est pas le cas si par Champagne, même ne sortant pas de la première zone, on entend tous les bons vins de Champagne qui sortent des caves de Reims et d'Epernay.On aurait dû, d'après M. Lemaire, délimiter les champagnes en vins de la première zone et en champagnes mousseux. M. de Boham est rigoriste : seul est du vrai vin de Champagne le vin de « première presse et de première taille ». Toutes les suites seraient du vin « fraudé ». Les viticulteurs bourguignons sont moins sévères. Ils se sont mis d'accord avec les négociants pour demander que le contrôle de la régie porte à la fois sur les quantités et sur la provenance, permettant ainsi l'amélioration par substitution, dont les vignerons champenois ne veulent pas entendre parler. Un négociant de Bourgogne recevant cent hectolitres de 'a région délimitée et cinquante hectolitres de vin du midi pourra réexpédier cent hectolitres sous la dénomination « Bourgogne », même s'il a employé une partie de ses vins du midi à « soutenir » ceux de la région délimitée ; les cinquante hectolitres restant n'auront droit à aucune désignation d'origine. Nous craignons beaucoup, quoi qu'en dise M. Lemaire, que ce ne soient pas cent hectolitres, mais cent cinquante, de prétendu « Bourgogne » qui sortent de cette manipulation. M. Lemaire dit que ce que veut « le bon public », c'est un vin convenable, bien préparé, bien présenté mais pas trop cher. Plusieurs négociants ont posé la question à leurs clients : « Je ne puis plus vous fournir de Champagne à moins de huit francs la bouteille ; mais je vous propose aussi du mousseux à quatre francs, provenant en partie de bons crus hors délimitation.» Le résultat de la consultation fut décisif : 98 pour cent des consommateurs prirent du mousseux à quatre francs. Le nombre des personnes qui, — en dehors de la Russie, de l'Amérique latine... et des fils de famille qui se forment aux bonnes mœurs dans les bars, — se résignent à payer dix-huit à vingt francs une bouteille de Champagne dans un restaurant, à la mode est assez restreint. Celui des particuliers disposés à boire chez eux de temps à autre une bouteille de quatre 011 cinq francs est, au contraire, presque illimité. Rendre, par une délimitation trop raide, le vin de Champagne inaccessible aux bourses moyennes serait une fâcheuse erreur. Soit, mais encore faut-il qu'on ne nous présente pas sous le nom de Champagne de première marque, à dix ou douze francs la bouteille, du « mousseux » acheté moins de quatre francs et dans lequel le midi soit absolument trop irf-* fluent. Ce que l'on devrait pouvoir obtenir, c'est la marque authentique et sincère d'origine des vins qu'on nous présente sous l'étiquette de Champagne. Or, que se passe-t-il ? D'après des renseignements peu contestables, des négociants établis à la frontière allemande y reçoivent des vins de l'Aube (dite Champagne deuxième zone), les mélangent avec quarante ou quarante-neuf pour cent d'autres vins (en particulier de petits vins allemands) et vendent ces « cuvées » avec l'étiquette spéciale : « Vin de Champagne mis en bouteilles en Allemagne »; autrement dit, ils fabriquént du vin plus germanisé que champagnisé. Il y a tout lieu de croire qu'en dehors de très rares grandes marques, les champagnes que nous recevons de France subissent également d'étonnantes manipulations, qui expliqueraient mieux que le rare soleil des années 1911 et 1912 la faiblesse et le manque de « corps » de certains champagnes. Le Belge adore le Champagne autant et plus peut-être encore que le Bourgogne. Mais nous ne faisons que rendre l'opinion commune en disant que c'est avec la plus grande méfiance que nous acceptons les vins français pour lesquels nous recevons d'innombrables prospectus. Un particulier désireux de regarnir sa cave se sent tenté de faire lui-même le voyage en Bourgogne ou à Reims afin de déguster sur place ce qu'il compte acheter, plutôt que de se confier aux boniments qui lui sont servis, même par des maisons dont il connaissait autrefois la grande honorabilité. La très nombreuse littérature dont ont été l'objet les événements révolutionnaires d'Ay, a mis « la puce à l'oreille » comme on dit à l'amateur de bon goût qui craint d'avoir payé très cher un vin dont le midi fait les frais pour moitié ou davantage. Il n'exige peut-être pas le fin du fin de la montagne de Reims ; mais il déteste être « roulé ». De la prudence à la méfiance, il n'y a qu'un pas; et comme nous l'avons dit, il a été franchi. Heureusement, il n'y a rien à craindre, en ce qui nous conser-ne, pour les viticulteurs et le commerce champenois : de la méfiance nous ne passerons jamais à l'abstention. Et quant au problème lui-même, sa solution nous paraît devoir être celle qu'indique I'Echo de Paris de lundi, et qui est conforme à la liberté commerciale : « Le remède est simple : il faut abroger les délimitations. Lés grandes marques achèteront librement, comme par le passé, les meilleurs crus du vignoble champenois, car elles ont intérêt à vendre des vins de qualité supérieure. Leurs marques sont connues et point n'était besoin pour elles d'imprimer sur leurs étiquettes le mot « Champagne ». On peut cependant maintenir ce qualificatif. Les maisons qui recevront des vins étrangers au vignoble champenois continueront à nommer leurs produits « vin mousseux ». Il n'y a à appliquer pour cela que l'antique loi du 28 juillet 1824, sur l'usurpation d'un nom de lieu autre que celui d'origine.» — J. T. A LA L. S. A. C'est demain soir qu'aura lieu à la salle lîeetlioven, la deuxième assemblée générale de la Ligue sociale d'acheteurs, soi"; la présidence de Mme Léonie Osterrietli-Mols. A l'ordre du jour figure le rapport de lu secrétaire générale, pour l'exercice 1912-191:1, plus une -conférence de M. Paul Crokaert, avocat à la cour d'appel, de Bruxelles. LA VACCINATION ANTITYPHOIDIQUE il y a quinze jours, à la suite d'expériences répétées avec avec un plein succès sur plus de soixante-dix mille personnes menacées par des épidémies de typhoïde, la chambre française a rendu la vaccination antityphoïdique obligatoire dans l'armée au même titre que la vaccination contre la variole. Cette décision qui fut prise il y a plus de cinq ans dans l'armée américaine, —laquelle se sert du sérum de Wright, — a été provoquée en France à la suite des découvertes du docteur Chantemesse et du docteur Vincent. I.e premier a élaboré un vaccin qu'il appelle « monovalent » parce qu'une seule catégorie de bacilles d'Eberth y est contenue ; l'autre un vaccin « polivalent », parce que son inventeur s'est adressé pour sa composition à plusieurs catégories de microbes typhoïdiques connus. I.e résultat a d'ailleurs été probant dans l'un comme dans l'autre cas. I.a maladie est jugulée. I.es épidémies sont enrayées partout où l'application d'une des méthodes a été tentée. Le traitement est à la fois préventif et curatif. Son inocuité est absolue même pour les- entants. Il est désormais établi que l'on ne doit plus mourir de la typhoïde que si l'on y consent, c'est-à-dire si l'on se refuse à se faire vacciner. Il était curieux de connaître à ce propos la situation qui est faite au nouveau remède dans nos hôpitaux officiels. Nous avons donc fait une petite enquête à ce sujet et sommes arrivé à cette constatation effarante que les médecins officiels ou communaux d'Anvers " ignorent le vaccin antityphoïdique ». Ils l'ignorent ou le nient tout simplement. A l'hôpital st-ippaerts, au Kiel, qui est notre hôpital principal pour les maladies infectieuses aucun interne, aucune infirmière, aucune sœur garde-malade n'est, à l'heure actuelle, vacciné contre le typhus. Or il y a en moyenne quatre ou cinq typhiques en permanence à cet hôpital, et Ton sait si le danger de contagion est réel pour cette terrible maladie \e semble-t-il pas élémentaire que tout nu moins les personnes qui se trouvent en contact perpétuel avec les malades devraient ueneticier de la découverte française à iaquelle nous faisions allusion ? Qui donc nous disait récemment qu'il fallait cinquante ans, en Belgique, pour qu'une vérité nouvelle ail chance de conquérir les couches supérieures de la. population ? Combien d'années faut-il puur que tuus les Belges soient admis à en bénéficier? Ki 1 attendant les pauvres malades continuent de souffrir toutes les angoisses atroces dont la typhoïde s'accompagne, et d'eu mourir souvent. Tout cela parce que l'esprit belge est naturellement l'étrograie. les HANGARS CLOS II existe au quai d'Herhouville une série de hangars fermés, tout entourés de parois en tôle gondolée, qui portent les n° 1 à 8. Le système de clôture dont ils sont fournis, avait été imaginé a l'origine dans le but de restreindre les vols de marchandises. 11 paraît que dans la pratique cependant le résultat ne répondit en rien à cette attente. Très rarement les vulels servant de portes à ces hangars, se trouvent, fermés comme il le faudrait : de sorte que la clôture n'a d'autre effet généralement que de permettre aux voleurs d'opérer dans le calme, à l'abri des yeux indiscrets. C'est à la suite de ces constatations que la Ville vient île décider, pour faciliter la surveillance, que les hangars 7 et 8, seraient ouverts désormais du côté du fleuve. Ceci il litre d'expérience. Si les résultats obtenus par cette transformation sont bons, il est probable que toute la série des huit premiers hangars sera modifiée dans le même sens. une RECEPTION Le collège des bourgmestre et échevins recevra officiellement à l'hôtel de ville, mardi prochain, M. l'inspecteur en chef de l'enseignement Van Hoof qui prend sa retraite après une longue et méritoire carrière. M. Van Hoof a contribué dans une très large mesure à faire rie notre enseignement officiel ce qu'il est aujourd'hui.M. le bourgmestre De Vos remettra, en souvenir à M. Van Hoof, au nom de la ville d'Anvers, 1111 album contenant un grand nombre de reproductions de tableaux empruntés à notre musée. AU MUSEE M. Pol de Mont a conférencié hier après midi, au musée des beaux-arts, avec toute la verve et toute la fantaisie animée qui le caractérisent. Il avait pris pour thème de sa causerie le sujet toujours nouveau de l'amour que Rubens portait à la jolie Hélène Four-ment. M. de Mont nous dit quelles furent les circonstances du second mariage que le maître devait contracter en 1630, à cinquante-trois ans avec cette jeune fille de seize. Et le conférencier fit défiler sous nos yeux de magnifiques photographies représentant ces tableaux ou Rubens évoqua pour l'avenir la grâce blonde et un peu massive de sa gentille épouse. Nous y vîmes entre autres, une reproduction du portrait en buste que vient d'acquérir le musée de Bruxelles, ainsi que le célèbre portrait de Vienne, la Femme a la pelisse, et ce groupe du Louvre où Hélène Foui-ment est représentée avec ses deux enfants. Le distingué conservateur termina sa causerie par un brillant parallèle entre l'Ecole hollandaise et l'Ecole flamande. Il fut très applaudi. Chambre de commerce d'Anvers Comité central. Séance du 31 mars 1914 Présmenc- de M. Corty douanks — dépense de cautionnement l'ol r les vins-et spiritueux. — La lettre de M. le directeur des douanes, y relative est renvoyée pour avis à la section compétente. cobden club. — congres international du free Tr\de, Amsterdam, septembre 1914. — La circulaire et des bulletins d'adhésion sonl à la disposition des membres désireux de participer au congrès. Dépôt au greffe. L'organisat ton de la faillite civile. — Le l'apport présenté à la Fédération des associations commerciales et industrielles de Belgique, par M. A. Borgers, président de Chambre de commerce d'Ostende, est renvoyé à la section d'économie politique et. de statistique, pour étude et rapport. Chambre de commerce de \Yi:i.lington-,Nouveli.i: Zélande. — La dite chambre, nouvellement instituée, envoie un exemplaire de ses statuts et de son règlement d'ordre intérieur, en échange des publications de la chambre d'An-vres, qu'elle désire recevoir régulièrement. Dépôt au greffe. Nouvelles darses et bassin-canal. Etat actuel. — La communication de M. le président fait l'objet d'un communiqué séparé. Chargkment des bateaux d'intérieur. Clause d'exonération. Solution proposée par lus assureurs. — Il est décidé d'attendre l'avis d'approbation officiel de la section de navigation intérieure pour faire au tribunal de commerce le dépôt des conditions acceptées de commun accord par les parties. Communications aux bassins. — A la demande de la section maritime, il est décidé d'insister auprès de M. le directeur des chemins de fer sur l'exécution de su promesse relative à l'organisation de trains pour ouvriers vers la partie extrême nord du port et vice-versa. Grue de cinquante tonnes. — Après avoir pris l'avis de la section maritime, le comité approuve la proposition faite à l'administration communale par la commission du commerce de l'hôtel de ville, d'ériger aux numéros 97-98 une grue fixe de cinquante tonnes au lieu d'un engin roulant sur rails, d'une force de trente tonnes, comme il était prévu par le budget de 191L Concentration du trafic pes charbons. — Est approuvée, pour transmission à l'échevin compétent, après avis de la section maritime, la requête de la section des charbons, tendant à obtenir pour la concentration les numéros 85, -s(i, 87 et 88 du quai nord de la darse III. "qui devront être munis d'installations spéciales de chemin de fer ainsi que d'engins ad hoc, poulie chargement et le déchargement des navires.Bkmorquage obligatoire dans les bassins. — Le comité adopte, pour requête à l'administration communale, le rapport de la section d'économie politique et de statistique, concluant à la nécessité de rendre le remorquage obligatoire pour les bateaux d'intérieur, excepté pour les petites unités de moins de cent tonnes et ce en vue d'éviter l'encombrement et d'assurer ainsi à tous les navires entrant dans les bassins, la plus grande célérité possible dans leurs déplacements. Le secrétaire général, Theod. Kreglingér. NOUVELLES DARSES ET BASSIN-CANAL. ETAT ACTUEL Communication de M. le président Corty : Le quai ouest du bassin-canal s'étend à partir du n° 7'» (goulot du bassin Lefebvre) jusqu'au n° 83 (bout extrême nord du bassin-canal) sur une longueur de 1 1/2 kilomètre environ. En ce moment, la chaussée de grand charroi existe en parfait état, tout le long du quai, du n° 74 au n° 78. Elle passe entre les hangars et les voies du chemin de fer, qui tonnent la une gare comprenant un fuseau il'une demi-douzaine de routes. Des trains entiers y arrivent et en partent régulièrement. On les voit longer et contourner les nouveaux bassins et dès maintenant on peut admettre que le chemin de fer ést prêt en vue de l'exploitation de cette partie extrême du port. Il existe depuis longtemps une chaussée provisoire tout autour du nouveau groupe. En ce moment même, les travaux de pavage très importants qui sont en cours comportent sur-toul le prolongement de la chaussée définitive de grand charroi, à partir du n° 77 (bout du premier tronçon du bassin-canal ouvert en !90S^ jusqu'au n° 83, et le pavage des terre-ploin-s des quais 77-78 à 83. D'ici très peu de temps, ces quais et cette chaussée seront en état de pouvoir servir au roulage et même au dépôt provisoire de marchandises. L'érection de nouveaux hangars va suivre incessamment. Les deux nouveaux hangars que la Ville a fait ériger au nord des hangars pour nitrates des n08 76-77, sont achevés. Ils couvrent les ; terre-pleins devant les quais 77-78 et ils s'étendent donc sur une partie des nouveaux quais. Une nouvelle série va être construite jusqu'au i" 82. Nous avons l'assurance que tout le quai ouest du bassin-canal, sauf la partie extrême qui restera réservée aux entrepreneurs du prolongement vers le Kruisschans, sera couvert d'ici quelques mois. Il en sera de même du quai sud de la darse III, du n° 99 au n° 102, tout ce quai étant déjà loué à quatre arme-:neiits. Tous les autres numéros des nouveaux docks étant destinés aux branches des céréales, des minerais, des bois et des charbons, nous sommes persuadés que nous n'assisterons •lu-- nu tris e spec'acle qu'ont offert pendant les années nos bassins intercalaires, dépour-vus en grande partie de tout abri pour les n irchaudises qui se trouvaient sur quai. En effet, les céréales occuperont les quais, non encore couverts des intercalaires, des numéros 64 à 70, puisque la concentration de ce trafic se fera autour du bassin pour grains •i° I. Seront également octroyés au trafic des céréales, les quais 103 à 107. Les numéros 97 et 9< seront affectés aux navires qui auront embarquer des colis très lourds et ce quai sera muni de la nouvelle grue de 50 tonnes. Le visiteur de la partie nouvelle du port remarque une solution de continuité dans le mur de quai est du bassin-canal, là où le nou-ve-'u tronçon du bassin-canal doit être soudé à la partie ancienne du n° 64. Le mur n'y a pas été complété parce que à cet endroit est ré ervée rentrée du bassin pour céréales dont la construction va commencer. Il n'y a pas encore de grues sur la partie nouvelle des quais, mais la canalisation pour l'électricité est placée partout et les cabines le distribution sont achevées tout le long du quai ouest. Actuellement tout le charroi emprunte le détour entre le pont America et les emplace menis du quai Ouest, en longeant les quais 59 (Lefebvre) et 74 (goulot Lefebvre) pour arriver au bassin-canal. Le mouvement y est intense et bien comparable à celui des parties les plus affairées des quais de l'Escaut auxquelles le quai ouest ressemble à s'y méprendre. La nouvelle route que la ville construit entre le pont America et le 75 fera disparaître eîi grande partie i éocombremênt devant le» numéros 50 et 74, où (}es lignes de chemin de fer nombreuses font d'ailleurs obstacle au charriage. La route sera bientôt prête : à ce moment le tracé en est déjà marqué par des coupures dans le terrain et le jalonnage est fait. INTÉRIEU R Etudiants belges à Hambourg Un vingtaine d'élèves de l'Institut commercial des industriels du Hainaut, conduits par un de leurs professeurs, M. Paul Duchaine, avocat à la cour d'appel de Bruxelles, visitent en ce moment quelques villes d'Allemagne, du Danemark- et de Suède. Ils se sont arrêtés quelques jours à Hambourg où ils ont visité plusieurs musées d'échantillons, les hangars du port franc, le jardin zologique Hagenbeck, la Bourse, l'hôtel de ville, l'Institut colonial et, surtout,le port avec ses énormes machines, ses docks flottants, son outillage modèle et impressionnant. A leur arrivée, ils avaient trouvé sur le quai un délégué du cercle belge. Pendant toute la durée de leur séjour, ils furent pilotés par plusieurs compatriotes résidant à Hambourg. Enfin, le soir, ils assistèrent à un banquet organisé en leur honneur par le cercle belge, banquet qui fut sincèrement patriotique et vraiement cordial. A l'heure des toast, le président, M. B. Wig-gers, fit acclamer le roi et la famille royale de Belgique et souhaita la bienvenue aux étudiants de Mons, à leurs distingué professeur, félicita la direction de l'Institut commercial des industriels du Hainaut pour l'excellente idée qu'elle a eue de faire voyager ses élèves à l'étranger et de les avoir notamment dirigés sur Hambourg, plage si riche en leçons de choses pour de futurs hommes d'affaires. M. Paul Duchaine, et, au nom des élèves, M. Georges Denis ont exprimé leurs remerciements et leur admiration. La soirée se termina aux sons de la Brabançonne et de la marche de Sambre-et-Meuse. Listes électorales Le ministre de l'industrie et du travail, ayant appris que certaines administrations communales, comprises dans le ressort d'un conseil de prud'hommes se refusent à fournir des exemplaires des listes électorales pour ces collèges ou les font payer au delà du taux légal, a, par voie de circulaire, attiré l'attention des communes intéressées sur le fait que, aux fermes de la loi du 15 mai 1910, organique des conseils de prud'hommes, les administrations communales sont tenues à faire imprimer ou autographier les listes électorales si vingt-cinq exemplaires au moins sont demandés. Le ministre rappelle également que les administrations communales doivent, pour la fixation du prix des listes se baser sur le nombre total des électeurs, que ces derniers soient portés sur une liste unique ou qu'ils soient mentionnés sur une liste séparée, dressée par catégories (chefs d'entreprises, ouvriers ou employés). Le prix des listes est établi par la loi à un franc pour les cent premiers noms, à cinquante centimes pour les cent suivants, une fraction de cent comptant pour un cent entier. Personnification civile M. Auguste Melot vient de déposer six propositions de loi accordant la personnification civile : 1° à la Ligue patriotique belge contre l'alcoolisme ; 2° à l'œuvre du grand air pour les petits ; 3° à la Société belge des ingénieurs et des industriels ; 4° à la Société protectrice des enfants martyrs ; 5° à la Société belge de géographie ; 6° au Touring Club de Belgique. Ces propositions sont signées par plusieurs membres des trois partis. La pension des mineurs La commission chargée de l'examen du projet de loi relatif à la pension des ouvriers mineurs, retour du sénat, s'est réunie hier à la chambre. Elle a pris connaissance des modifications introduites par le sénat dans le texte de la c 'ambre et a décidé de procéder à un examen minutieux des chiffres fournis par le ministre de l'industrie et du travail ; elle enta niera ce travail vendredi. Le traitement des professeurs d'université La section centrale du budget des sciences et des arts a décidé unanimement de proposer l'augmentation du traitement des professeurs d'université. Nos professeurs d'université ne jouissent en effet que d'un traitement de 7,000 francs et les protesseurs extraordinaires aim traitement de 5,000 francs. Or, le nombre des toges est limité et, avant d'arriver à l'honneur du professorat véritable, nos maître universitaires ont enseigné, parfois durant de nombreuses années, avec le titre, et le traitement plus modestes encore, de chargés de cours. Le barême en vigueur date déjà du 14 mars 1863. Les traitements des magistrats furent revus depuis lors à deux reprises ; tous les fonctionnaires publics reçurent de multiples et considérables augmentations. Il n'est, dit excellemment le rapporteur de la section, il n'est ni convenable, ni avantageux pour le progrès des études d'obliger moralement nos professeurs d'université à sacrifier la recherche scientifique à des préoccupations d'ordre matériel, ou de distraire les meilleurs professeurs des cours purement scientifiques en les poussant vers les cours généaux et élémentaires, parce que ceux-ci donnent un minerval plus élevé. L'avancement des officiers M. de Broqueville vient d'adresser aux généraux et chefs de corps une circulaire relative à l'avancement, des officiers. Ayant fait savoir à certains officiers, dit-il, que Je résultat qu'ils avaient obtenu aux- épreuves d'a-vancement ne permettait pas, vu le petit nombre île places à conférer, de leur accorder une promotion. j'ai été l'objet de sollicitations nombreuses et pressantes, de la part de personnes étrangères à l'armée, pour que je fisse fléchir les règles d'avancement.M. le ministre flétrit toute démarche ayant pour but de l'amener à violer délibérément un règlement qui a précisément pour objet de garantir les titres et les droits de chacun. M. de Broqueville prie les autorités supérieures d'interdire désormais aux officiers toute démarche auprès du ministre et termine ainsi : Je ne puis assurer qu'une chose c'est que les propositions des autorités militaires et des commissions chargées d'examiner les candidats servent seules de base aux promotions éventuelles. Et enfin que chacun puisse avoir à cet égard toute garantie, j'autoriserai volontiers les intéressés, qui en feront la demande par la voie hiérarchique, à prendre personnellement connaissance «les documents qui les concernent. Nos souverains à Luxembourg Le Soir reçoit de Luxembourg quelques renseignements au sujet du prochain voyage dos souverains belges dans le grand-duché. Le train spécial arrivera à Luxembourg le 27 avril, vers cinq heures et demie. Sur le quai de la gare, les honneurs seront rendus par le corps des volontaires. Le cortège royal se rendra au palais par la grande avenue. Un dîner de gala sera servi à huit heures. Pendant toute la soirée des fêtes populaires auront lieu. A dix heures du soir, la grande-duchesse, le roi,, la reine et leur suite se rendront à la place d'Armes, où se trouve le palais municipal des fêtes ; ils y seront reçus parle bourgmestre et, d'un balcon, assisteront à la fin des réjouissances et au défilé d'un cortège. Le mardi matin, à la légation de Belgique, réception de la colonie belge, puis de jeûner offert par le roi aux autorités luxembourgeoises. Le soir, dîner au palais grand-ducal et concert donné par le Conservatoire de la ville de Luxembourg au palais municipal. Le mercredi matin, retour à Bruxelles. Les assurances sociales M. Segers, ministre des chemins de fer et de la marine, a confirmé, dans un grand discours prononcé à l'Association catholique d'Anvers, les prévisions déjà données au sujet du projet de loi sur les assurances sociales. Il s'est exprimé ainsi : II nous reste, je le sais, à voter la loi sur les assurances sociales qui coûtera plus de 16 millions, au profit des classes travailleuses.. L'opposition, par son interminable intervention dans la discussion de la loi scolaire, nous a empêchés d'en aborder jusqu'ici l'examen. •< Je garde l'espoir que la chambre ne se séparera pas en mai prochain sans avoir voté au moins la partie la plus urgente du projet : celle qui majorera les crédits affectés aux pensions de vieillesse d'un subside annuel d'environ IG millions de francs. » Les habitations ouvrières Les commissions des finances et de l'industrie et du travail du sénat, chargées de l'examen du projet de loi instituant une société nationale des habitations et logements à bon marché, ont décidé d'y présenter divers amendements, dont un tend notamment à préciser l'exclusion qui doit frapper les débitants de boissons comme ' locataires éventuels d'une habitation à bon marché. Au téléphone M. le ministre Segers vient de prendre diverses mesures importantes. On avait prévu une distance de trois kilomètres autour d'un point central, pour base du prix unitaire d'abonnement ; cette base sera désormais de six kilomètres. Tous les abonnés des faubourgs limitrophes de Bruxelles seront donc compris dans ce rayon. Il avait été dit que les abonnés devraient être raccordés au bureau le plus rapproché de leur demeure. Cette disposition est maintenue, mais avec des tempéraments. Il sera permis à tout abonné de se faire raccorder au bureau permanent le plus proche moyennant une surtaxe de dix francs, par deux-cent cinquante mètres dépassant, la distance réglementaire des six kilomètres comprise du-dit bureau à la demeure de l'abonné. Enfin, un abonné de n'importe quelle ville pourra, moyennant une surtaxe, se faire raccorder à un réseau de son choix. NOUVELLES MARITIMES Le port de Hambourg en mars Au port de Hambourg, il est entré en mars 1,352 navires jaugeant ensemble 1,361,840 tonnes, contre 1,227 navires jaugeant 1,2-42,936 tonnes en mars 1913, soit une augmentation de 125 navires et de 118,904 tonnes. Depuis le 1er janvier 1914, il est entré au port 3,387 navires jaugeant 3,417,039 tonnes, contre 3,234 navires de 3,318,247 tonnes en 1913. Pour l'année coulante, il y a donc une augmentation de 153 navires et de 98,792 tonnes. Nouveau service de la Norvège vers le Spitzberg On annonce de Christiania que le gouvernement norvégien étudie en ce moment très sérieusement la question de l'établissement d'une ligne" régulièie par vapeurs vers le Spitzberg pour le transport de la p >te, de passagers et de marchandises. CONFERENCES Au Cercle artistique jordaens, peintre des beuveries, par M. Fierens-Gevaert. En phrases somptueuses et bien ordonnées, chatoyantes comme des émaux, chaudes et lumineuses comme des rayons de soleil, M. II. Fierens-Gevaert, un de nos plus délicats et puissants hommes de lettres, a parlé hier, au Cercle artistique, de Jordaens, peintre des ripailles et des beuveries, l'artiste haut en couleur et en race dont le nom brille d'un si radieux éclat dans la splehdide efflo raison' d'art qui illustre la Flandre du x\nn,° siècle. Nul n'était mieux qualifié que M. Fierens-Gevaert pour nous parler de Jordaens, à qui il a du reste consacré, il y a de nombreuses; années déjà, une pénétrante et attachante étude. A côté de l'universalité de Bubens, de la grâce épique de Van Dyck, la splendeur inépuisablement pittoresque de l'élève combien émancipé du sec Adam Van Noort, dont il épousa la fille Catherine, éclate dans la peinture de genre, sans qu'on puisse lui opposer de rivalité sérieuse. Il faut quelques efforts, dit le conférencier, pour goûter ce demi-dieu. Cet admirateur

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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