Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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03 augustus 1914
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s.n. 1914, 03 Augustus. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn60578/
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Lundi 3 août 1914 No 17 Uinnt.civi^mP annfiP T-. ' A ABONNEMENTS: / un an un seme. un tria francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 Extérieur . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau d iournal, et dans tous les bureaux de pos1 de Belgique et de l'étranger. — Les abonn' ments partent le 1er de chaque mois et r peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 91 - ANVER Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires . . . . 60 cml Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 fra Pour une série d'annonces et pour U annonces d'émission, on traite à forfait QV Les annonces sont mesurées a lignomètre. — Les titres se payent d'aprt l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinei toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journs ACTUALITÉS L'ARMEE AUTRICHIENNE En réponse à l'émotion soulevée en Hongrie par ses paroles, l'empereur François-Joseph formula une nouvelle déclaration : % Je suis déterminé, disait-il, à maintenir dans leur intrégrité mes droits et à les transmettre intacts à mes successeurs. Pourtant il consentit à la formation d'une commission de neuf membres chargée de présenter un programme de réformes se rapportant sinon à l'armée hongroise du moins aux régiments hongrois. Cette commission énonça un programme connu dans l'histoire constitutionnelle du pays sous le nom de « programme des neuf ». Il comprenait l'introduction d'un code pénal militaire admettant l'usage de la langue magyare poulies cours martiales dans les régiments hongrois ; le transfert à des régiments hongrois des officiers de nationalité hongroise en service dans des régiments non-hongrois ; enfin, en ce qui concerne les prérogatives militaires constitutionnelles de la couronne, la reconnaissance du droit du monarque à fixer la langue du commandement et du service dans les régiments hongrois. Ce programme ajoutait cependant : « La responsabilité politique du cabinet s'étend à cet acte comme à tout acte de la couronne, et la légitime influence du parlement demeure intacte à cet égard aussi, comme à l'égard de tout droit constitutionnel. Cet état de choses peut être changé par la législation, c'est-à-dire conjointement par la couronne et par le parlement. En insistant sur les droits du pays, le parti libéral ne soulève pas la question du magyar comme langue du commandement et du service, parce que de graves raisons, affectant de graves intérêts de la nation, donnent à penser qu'il ne convient pas de le faire. » Depuis qu'en l'an 1526 la Hongrie fut écrasée par les Turcs à Mohacs, il n'a jamais existé à proprement parler d'armée hongroise, excepté pendant la révolution de 1848-1849, lorsque les forces kossuthis-tes combattaient contre l'Autriche. Dès 1868 le ministre Deak insistait sur cette circonstance qu'une armée hongroise ne saurait être une force séparée ou indépendante. Et il ajoutait : — Je rappelle aux membres de la chambre qu'une armée hongroise indépendante et spéciale vint à l'existence en 1848, quand nos troupes n'était pas occupées à combattre dans le sens de la Pragmatique Sanction à côté des troupes de Sa Majesté mais contre elles ; et si quelqu'un veut bien rechercher pourquoi les Etats du Royaume n'ont pas poussé à une armée séparée et indépendante, il trouverait sans doute qu'ils ont évité de le faire parce qu'ils étaient convaincus qu'il n'aurait été possible de défendre ni la partie, ni le trône, ni les autres terri toires de Sa Majesté, ainsi que le requiert la Pragmatique Sanction, s'il y avait eu deux armées séparées, distinctes et indépendantes. » L'armée commune" austro-hongroise reste présentement le plus populaire, le plus puissant soutien de l'Etat. L'esprit qui préside à son administration est bien, comme l'avait dit l'empereur François-Joseph, « un esprit qui respecte tous les caractères nationaux et résout tous les antagonismes en utilisant les qualités spéciales de chaque race pour la prospérité du grand tout.» Il va sans dire qu'on ne saurait voir témoigner de ce haut esprit chaque détail de l'organisation de l'armée non plus que le fonctionnement de tous les départements militaires. La bureaucratie et le mandarinisme, à quoi les fonctionnaires austro-hongrois sont plus enclins que ceux d'aucun autre peuple continental — excepté peut-être les tchinowniks russes — sont extrêmement florissants au ministère de la guerre austro-hongrois, dans les ministères de la défense nationale et dans les commandements des divers corps d'armée. Mais, dans l'armée, le contrôle personnel du monarque ou des archiducs qui le représentent met souvent un frein au machinisme officiel, tandis que dans une bureaucratie civile les rouages ne rencontreraient aucun obstacle. Un cas typique est celui du général Galgotzy, un splendide vétéran qui fut pendant nombre d'années l'idole de l'armée et dont le nom revient dans mille anecdotes. Durant l'occupation de la Bosnie-Herzégovine, on eut à construire en hâte une route indispensable. La besogne était difficile, on avait peu d'argent et le temps pressait. Galgotzy' entreprit le travail et l'exécuta pour une somme dérisoire, grâce au dévouement de ses hommes. Après quoi il adressa à Vienne ce rapport télégraphique : « Route construite. Vingt mille florins reçus ; vingt mille florins dépensés. Ne reste rien. — Galgotzy.» Choqués d'un résumé si concis, tes comptables militaires exigèrent un mémoire détaillé avec pièces justificatives pour chaque florin de dépense. D'abord le général tint la prétention pour non avenue puis, comme on insistait encoie de Vienne, il riposta brusquement, toujours par le télégraphe : « Vingt mille florins reçus ; vingt mille florins dépensés. Si quelqu'un en doute, c'est un âne.» Sur quoi, comme le directeur de la comptabilité attirait l'attention de l'em pereur sur cette irrévérente réplique et I insinuait l'idée d'une réprimande, François-Joseph lui demanda avec douceur Vous en doutez donc ? — LA CRISE EUROPÉENNE UltimaLum de l'Allemagne à la Belgique Fière réponse du gouvernement belge ANVERS EN ÉTAT DE SIÈGE NOUVEAU RAPPEL DE CLASSE 3 I ANVERS Le calme à Anvers En dépit des nouvelles extrêmement alarmistes qui n'ont cessé de circuler en 3 ville durant toute la journée d'hier, la ville est demeurée extrêmement calme et 1 digne. C'est à peine si, par endroits, l'on a été contraint de mener au poste quel-3 que patriote qui avait par trop copieuse-3 ment arrosé d'alcool la flamme de son 3 enthousiasme. Ce sont peccadiles dont le i public d'ailleurs s'est amusé. t En attendant, l'état d'esprit demeure , excellent dans la population, et n'était 3 la honteuse spéculation que certains marchands ont entrepris de faire sur les 1 denrées alimentaires et l'incompréhensible entêtement des gens qui s'obstinent à t s'asseoir sur leurs pièces de cent sous, la vie des rues serait, aux militaires près, 3 normale. La soirée seulement a été plus ^ animée que de coutume, particulièrement aux environs de la gare. s En ce qui concerne la cherté des vivres, j M. le bourgmestre a pris hier matin une décision à laquelle on ne saurait qu'applaudir. Il a prescrit à la police de prendre des mesures contre les débiteurs j de denrées alimentaires qui spéculeraient sur la situation actuelle en exigeant poui j les vivres des prix manifestement exagérés. La police est chargée d'enquêter sur les cas qui lui seraient signalés et éven-3 tuellement de déférer au parquet les faits répréhensibles. Le texte de cet arrêté a été placardé en ? ville. Complémentairement à cette résolu-3 tion, nous nous permettons de faire ob server qu'un télégramme d'Amsterdam en date du 2 août, annonce que la pre-1 mière chambre se réunira lundi soie , pour arrêter un projet de loi autorisanl les bourgmestres à fixer un prix maxi 1 muni pour les comestibles et à en consti tuer les stocks. Voilà une décision qu'i. importe que la chambre belge prenne dès sa rentrée du 6 août. II serait même ® désirable qu'un arrêté ministériel put au ' toe-iser nos bourgmestres à entreprendre '• des démarches de ce genre avant jeud prochain. s s , Le numéraire Aujourd'hui lundi, la Banque natio nale a continué de changer à guichet: ouverts les billets qu'on lui présentait 1 contre du numéraire. Il paraît cependan e que dans les succursales de province l'or a commencé à émettre les coupures di cent sous. cl s Pour le ravitaillement D'accord avec les autorités militaires e M. le bourgmestre De Vos, au nom de le ville, se propose de provoquer pour de a main matin, en son cabinet, la première i_ réunion d'une commission du ravitaille ment au sein de laquelle la chambre de commerce d'Anvers sera également re présentée par plusieurs délégués et no ,s tamment par M. Charles Corty. Cette n commission aura pour objet de s'occupei s du ravitaillement des troupes et habi e tants qui se trouvent présentement e l'intérieur de l'enceinte d'Anvers. il Conseil communal e Le conseil communal se réunira au jourd'hui lundi à deux heures et demie r- C'est au cours de cette séance que M ;e Léon Van Peborgh proposera un ordre it du jour pour déplorer les résolutions de e guerre qui ont été prises ces jours der niers par différents pays. Nous croyon; 5- savoir que M. le bourgmestre s'as u sociera à cet ordre du jour au nom de 1< ri ville. i- e La deuxième division d'armée Chacun des officiers de la deuxième ,s division d'armée qui est partie hier soir s_ vers onze heures, en destination du cen ;g tre, a reçu une somme de cinq cent francs en or pour pourvoir à leurs pre n miers frais de route. !e Hier matin, plusieurs tapissières escor , tées par des soldats ont apporté à le le Banque nationale une nouvelle réserv ./ en numéraire. Si le public ne se calm pas, il est infiniment probable cependan [a que les chambres décréteront— coinrn .j. on vient de le faire en Hollande — 1 e( cours forcé de la monnaie-papier. n- Pour la pyrotechnie A la requête des autorités militaires la Ville a fourni hier deux cent cinquant ouvriers pop r les ateliers de la pyrotect nie. Patrouilles Pendant toute la journée d'hier de piquets de fantassins ont patrouillé e ville par surveiller les soldats en promt nàde. Ceux-ci n'ont obtenu aucune pei mission excédant la durée de deux her res. Aucun incident ne s'est d'ailleurs pre duit. Très posément, les hommes se sor promenés sous la conduite de leurs off ciers qui leur ont fait faire le tour de 1 ville. Le prix des denrées Le bourgmestre d'Anvers a prescrit la police de prendre des mesures contr les débiteurs de denrées alimentaires qi spéculeraient sur la situation actuelle e exigeant pour les vivres des prix man festement exagérés. La police est chargé d'enquêter sur les cas qui lui seraier signalés et éventuellement de déférer a parquet les faits répréhensibles. Dans le pays QUATRE ARRETES ROYAUX Le Moniteur a publié dimanche matin lt quatre arrêtés royaux suivants : Mobilisation Albert, roi ries Belges, A tons présents et à venir, salut. Sur la proposition de notre ministre de 1 guerre : 'Notre conseil des ministres entendu ; Nous avons arrêté et. arrêtons : Art. 1er. - L'armée est mise sur pied c guerre. Art. 2, — Tous les militaires en congé ill mité seront immédiatement rappelés sons h armes. Art. 3. — Notre ministre de la guerre e chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné ;'i Bruxelles, le 31 juillet 1914. Albert. Par le roi : Le ministre de la guerre, , On. DE BROQUEVILLE. Convocation des chambres législatives en session extraordinair Albert, roi des Belges, A tous présents et à venir, saint. Vu l'article 70 de la Constitution ; Sur la proposition de notre ministre de l'i: térienr et de l'avis de notre conseil des mini très, ■ Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1er. — La Chambre des représentan et le Sénat sont convoqués, en session extrao dinaire, pour le 6 août courant. i Art. 2. — Notre ministre de l'intérieur e . chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné à Laeken, le 1er août 1914. Albert. Par le Roi, Le ministre de l'intérieur, Paul Berryer. Fabrication et émission des billets de cinq fram ; Albert, roi des Belges, A tous présents et à venir, salut Vu l'article 13 des lois organiques de Banque nationale de Belgique et l'article ; des statuts de cette institution ; Sur la proposition de notre ministre des 1 , nances, ' Nous avons arrêté et arrêtons : banque nationale de Belgique et l'article risée à fabriquer des billets de cinq fram l datés du 1er juillet 1914 et revêtus de la grif du gouverneur et du trésorier actuel! emei en fonctions, à concurrence de cent millioi de francs. L'émission de ces billets ne pourra s'effe tuer qu'en vertu d'un nouvel arrêté royal. Notre ministre des finances est chargé ( l'exécution -lu présent arrêté. Donné à'Ostende, le 11 juillet 1914. j Albert. Par le roi : Le ministre des finance a. Van de Vyvere. Albert, roi des Belges, L A tous présents et à venir, salut. Vu les demandes dés chambres de cor merce et de nombreux organismes comme ciaux, Sur la proposition de notre ministre des nances, î Nous avons arrêté et arrêtons : Est autorisée l'émission des billets de cir ' francs dont la création fait l'objet de not arrêté du 11 juillet 1914. 3 Notre ministre des finances est chargé < l'exécution du présent arrêté qui entrera. < vigueur le lendemain de sa publication. Donné à Bruxelles, le 1er août 1914. Albert. Par le roi : Le ministre des finance 3 A. Van de Vyvere. 1 Ministres d'Etat Par arrêté royal que publie le Moniteur ( 3 3 août, MM. Paul Hymans et Goblet d'Alvie sont nommés ministres d'Etat. Pour les engagements volontaires. Un appel patriotiqi > Jeunes gens ! 3 La Belgique, étrangère aux conflits qui s gitent entre grandes puissances, entend restei libre. Nous devons l'y aider. C'est le devoir de tous, mais surtout de ceux 5 qui.ne sont pas d'indispensables soutien de fa i mille. Nous devons nous engager. Tous au régiment ! Les engagements seront reçus pour la durée de la mobilisation, dans toutes les garnison? par les commandants de place. i Prière de se présenter muni, si possible, d'un I certificat de moralité et d'une autorisation de? parents e:n cas de minorité. Il est indispensable d'apporter de fortes bot a. tines. Signatures : Comte Raoul d'Aspremont-Lin-den : comte Guy de Beauffort ; comte. Renaud . de Briey, intendant de la Liste, civile du Roi * comte Joseph de Briey ; comte Henri du Chas e tel ; Emmanuel van der Elst ; Joseph van der i Elst ; Henri van der Elst ; baron Henri Lam ^ bert ; prince Baudouin de Ligne ; prince Geor ges de Ligne ; comte Paul d'Outremont ; corn te Pierre d'Oultremont ; Paul Renftin ; Jean 6 Renkin ; duc d'Ursel, sénateur ; comte Edouard t d'Ursel ; comte Louis de Villegas, engagés vo u lontaires. A l'heure actuelle, plus de 2,500 engagement? volontaires ont déjà été receuillis au ministère de la guerre. Les engagements pour le cas où l'armée est mobilisée ou sur pied de guerre. * (Art,. !) de l'arrêté royal du 21 octobre 1913, uL 1790 «Moniteur» du 23 octobre 1913, n° 296). A partir du premier jour de la mobilisation des engagements peuvent être admis pour !fl durée d'un an ou pour le temps que l'armée restera sur pied de guerre. Conditions à remplir par' les candidats : n 1° Etre âgé de 16 ans au moins et de 35 am au plus, s'il n'a pas encore servi ; de 40 ans ai plr. s s'il a servi ; 2° Posséder la nationalité belge ou avoir h droit d'opter pour la nationalité belge. e Toutefois, est admissible aussi celui qui. pai un certificat du gouverneur, prouve qu'il r satisfait à la. loi sur la milice en Belgique. •s Pièces à produire (à réclamer ;'i l'administra tion communale). ^ L'intéressé qui est né en Belgique est dispen sé, s'il est encore en âge d'opter pour la na tionalité belge, de fournir d'autres pièce? ouïe certificat de moralité du modèle littera C pourvu que ce document mentionne la dat< et le lieu de naissance, et s'il s'ag:t d'un mi neur, le consentement des parents ou du tu teur. Les autres candidats doivent, '.-n dehors .h certificat de moralité précité, produire une d< e claration de nationalité ou un certificat attes tant qu'ils ont, satisfait à la milice. Muni des pièces requises,le candidat s'adres se, pour s'enrôler, soit-au chef du corps de sor choix, soit à un commandant de place. Le candidat refusé pour cause d'inaptitudi s- physique n'a pas, comme le volontaire de car rière.le droit de recours au conseil de revision ts Le roi r- Le Roi a eu dimanche matin, à 11 heures 3f un long entretien avec le général de Sellier: de Moranville et le général Dufour, gouver neur de la position fortifiée d'Anvers. M. d< Broqueville, ministre de la guerre, assistait i la conversation. Le roi a pris aujourd'hui 1< commandement en chef de l'armée sur pied di guerre. Il a comme aide *de camp le généra Hanoteau, inspecteur général de l'artillerie. !S Promotions à l'armée Outre les élèves de la seconde année de l'é cole militaire, de nombreux sous-officiers se ^ ront promus sous-lieutenants. Les arrêtés on été signés par le roi et ils paraîtront au Mo niteur mardi matin. î- La limite d'âge est reculée de 35 -8 à 45 ans pour les volontaire: ;s •e Le ministre de la guerre a décidé que pou les enrôlements volontaires la limite d'âge se 1S ra portée à 45 ans au lieu de 35. Les volon ta ires sont priés de s'adresser au comman c. dant de la province, munis d'un certificat de moralité C délivré par l'administration com le munale. Les intéressés, après l'examen physi que à l'hôpital militaire, seront dirigés sur 1. dépôt de la division d'armée dans laquelle ils désirent entrer. Lorsque leur instructAoi sera terminée, ils repoindront le régiment d s, leur choix. Les volontaires devront être muni de solides bottines de chasse. Nous sommes prêts n_ Les troupes de la position fortifiée de Liég r_ sont prêtes ; elles peuvent dès maintenant en trer en action. Nous sommes prêts égalemen •j_ quant au service de ravitaillement, qui fonc tionne à merveille. iq La rémunération des miliciens l*e Un membre du gouvernemenu nous a con firmé la nouvelle que la rémunération de le miliciens va être rétablie par une loi. En ou tre de celle-ci, il sera alloué 75 centimes pa jour à chaque épouse de soldat et 25 centime à chaque enfant de soldat, sans limite d nombre. s, Le pain de la troupe L'organisation du ravitaillement des troi; pes actuellement casernées à Bruxelles es I faite avec beaucoup d'ordre et de méthode , malgré les complications de la tâche. La boi langerie militaire de la rue de Launoy, n pouvant naturellement cuire tout le pain né cessaire, appel a été fait à de grandes fa.br ques de pain, notamment à la coopérativ ie «Notre pain», la boulangerie du Syndica chrétien. Dès à présent cette coopérative a- en plus du pain pour sa clientèle, parvient, e travaillant jour et nuit, et en intensifiant h travail, à cuire 40,000 petits pains de muni tions dont les autorités militaires se décla rent enchantées. Le transport du pain, de boulangeries aux casernes, se fait# partout pa automobiles réquisitionnées. On ' empile le pains dans des autos de livraison où, d'habi tude, on ne charge que des objets de toilette des fleurs, du chocolat et des cigarettes. Mê me des taxis-autos servent de corbeilles i pain ! Toute la rue de Launoy est en fièvre c'est un mouvement énorme de fourgons e d'autos. Dans les boulangeries, on travaille comme s'il s'agissait de nourrir une vil! assiégée Ce que fit l'armée belge en 1870 Il y a quelque intérêt en ce moment à rap peier comment notre pays subit lors de i; guerre franco-allemande de 1870, une aiert analogue à celle d'aujourd'hui. Dans des ca similaires, l'histoire du passé peut fournir ui enseignement précieux. En Belgique, rappelle la Gazette, les arrêté royaux décidant la mise de l'armée sur î pied de guerre datent également du 15 juille 1870. Les forces dont on pouvait disposer fi rent divisées en deux grandes fractions qu prirent les noms d'armée d'observation e d'armée d'Anvers. L'armée d'observation, de* tinee à veiller directement à la defense de 1 neutralité et à se porter à cet effet vers le points de nos frontières qui auraient réclam sa protection, fut composée de deux corps. L premier comprenait trois divsions de deux br. gades chacune et une brigade de cavaleri de réserve. Le deuxième comprit deux div sions et une brigade de cavalerie. Indéper damment des 'années d'observation et d'Aï vers, les places de Diest, de Namur, de Liég et de Gand reçurent une garnison de sûreté. Or, l'effectif disponible en juillet, n'était qu de 58,000 hommes. Défalcation faite de la gai nison de nos places fortes, nous ne pouvion guère mettre en ligne qu'une quarantaine d mille hommes. Ensuite de différentes mesure! cet effectif atteignit au 29 août 83,350, le max mum de ce que l'on parvint à réaliser, aloi que le pays devait compter sur une armée d 100,000 hommes. D'autre part, le 1er septembr< jour de la grande bataille qui fut livrée à ne portes, sur les 456 compagnies qui formaier nos divisions d'infanterie, 291 seulemer 1 avaient 3 officiers présents ; 149 n'avaient qu 2 officiers ; 15 qu'un seul officier ; une n'e ' avait aucun. L'armée d'observation eut d'abord son quai tier-général à Bruxelles, puis à Louvain. L premier corps eut, le 2 août, son quartier-g< 1 néral à Tirlemont et ses trois divisions cai tonnées sur le plateau qui forme la crête d partage des bassins de l'Escaut et de la Meus avec ses avant-gardes à Charleroi, à Namu et à Liège. Le deuxième corps fut tenu e i arrière du premier. Son quartier général éta à Bruxelles avec trois régiments de sa pr< i mière division, le quatrième régiment car tonné à Hal. Sa deuxième division avait s première brigade à Louvain et la second dans le camp retranché d'Anvers. La première position occupée par l'armé d'observation à partir du 23 juillet, sur 1 plateau qui sépare les vallées de l'Escaut ( de la Meuse, permit d'observer la frontièi de l'est et la frontière du sud ; de cette pos tion, nos forces actives pouvaient se porte rapidement vers celle de ces deux frontière qui paraîtrait menacée. Jusqu'ici, notre armée de campagne éta I dans l'expectative, et l'intérêt des détails c dessus au sujet de ses mouvements et de 1 mobilisation réside en ce que, pour une bonn part, on les verrait se reproduire maintenar si la guerre éclatait. Un peu plus tard, e août, quand la marche des belligérants s dessina et fit prévoir une lutte non loin d t nos frontières, nos troupes furent poussées e avant vers le sud. Une brigade franchit 1 Meuse pour protéger la frontière du Luxen bourg ; le premier corps s'étendit de Dinar à Arlon, en occupant, par Ses avant-postes, : cours de la Semoy ; le deuxième corps s'avai i ça également par la rive gauche de la Meus et s'étendit jusqu'à Couvin et à Poix. Nos forces, — 50,000 hommes — occupaier ces positions lors de la bataille de Sedan elles purent recueillir et désarmer les débr de l'armée française qui cherchèrent un r fuge sur notre territoire. PAS DE MANIFESTATION M. Berryer, ministre de l'intérieur, vier d'adresser par télégramme, aux goi verneurs de province, la circulaire su vante : Au milieu des événements qui se préparer la Belgique est décidée à défendre sa neutr 3 lité. Celle-ci doit être respectée, mais 1a. nat.i( a pour devoir de prendre à cet effet toutes 1 t mesures que peut comporter la situation. Il importe donc que la population unis; ses efforts à ceux du gouvernement, en évita: toute manifestation qui serait de nature à e tirer au pays des difficultés avec l'un ou l'a tre de ses voisins. 5 A cet effet, il convient que MM. les bour mestres prennent immédiatement, des arrêt ,> interdisant tout rassemblement qui pourraie: s avoir pour objet de manifester des sympathie ? ou des antipathies à l'égard de l'un ou l'aut: pays. Il importe également que par application ( l'article 97 de la. loi communale, le collège d bourgmestre et échevins interdise tous spect " des cinématographiques ou autres qui a 1 raient pour objet de représenter des scèn militaires de nature à exciter les passions ù provoquer des émotions populaires dang 3 reuses pour l'ordre public. Vous voudrez bien, monsieur le gouvernen prendre immédiatement les mesures pour qi ^ ces instructions soient appliquées sans retar Le ministre, i (S.) Paul Berryer. INTERESSANTES DECLARATIONS DU GOUVERNEMENT Articles de presse. L'accaparement des denrées. Les mesures financières. M. Carton de Wiart, ministre de la justice, a reçu dimanche soir en son cabinet les membres de la presse et leur a fait, d'intéressantes déclarations au nom de M. de Broqueville. Après avoir remercié la presse des sentiments de patriotisme et de solidarité nationale dont elle fait preuve en ce moment, il à tenu à attirer une fois de plus son attention sur le devoir de stricte neutralité que nous impose notre statut international vis-à-vis des parties en cause. C'est pour une infraction à l'article 213 du code pénal que le parquet de Bruxelles s'est, vu contraint d'ouvrir une instruction spéciale contre un journal bruxellois. M. le ministre de la justice nous a annoncé qu'une réunion très importante à laquelle ont. pris part les directeurs de la Banque nationale et la Caisse d'Epargne, les membres de la Chambre de compensation et les directeurs des principaux établissements financiers avait été tenue dimanche après-midi, au ministère des finances, pour rechercher remède à l'affolement injustifié de la population. Le gouvernement attire tout spécialement l'attention du public sur les dispositions d'ordre pénal qui vont faire l'objet d'une circulaire aux parquets.Il s'agit surtout d'empêcher la dépréciation des papiers publics et notamment des billets de banque. Indépendamment * de l'article 496 du code pénal qui réprime l'escroquerie, l'article 311 punit ceux qui, par des > moyens frauduleux, opèrent la hausse et la baisse des denrées. L'accaparement va être sévèrement réprimé. ; Les parquets du pays ont ouvert déjà différen- - tes poursuites sur ie pied de l'article 311. ^ Pour empêcher l'accaparement, le gouvernement possède encore un autre moyen : la réquisition militaire. Le gouvernement a donné des ordres pour qu'on recoure éventuellement l à cette mesure contre des spéculateure sans : scrupulss. t NOTRE NEUTRALITE On s'est demandé si le ministre d'Allemagne avait fait au gouvernement belge une déclaration analogue à celle du ministre de France. Le Soi h a posé la question à M. de Below Saleske, ministre d'Allemagne à Bru-i xelles. Et voici la réponse du ministre : 5 « Je n'ai pas fait cette déclaration, nous a s répondu le ministre, et personnellement j'es-1 time que je n'avais pas à la faire, parce qu'elle était inutile. L'idée a toujours prévalu s chez nous que la neutralité d#> la Belgique ne ^ serait pas violée. Si le ministre de France a. fait cette déclaration, c'est que sans doute il i à voulu ajouter à la constatation de faits évi-t dents, quelques paroles rassurantes. Les troupes allemandes ne traverseront pas le terri-i toire belge. Des événements graves vont se s dérouler. Peut-être verrez-vous brûler le toit s de votre voisin, mais l'incendie épargnera vo-e tre demeure. U faut souhaiter que le ministre d'Ailema- 6 gne fasse cette déclaration rassurante au gouvernement belge. Cela mettrait fin à des alarmes entretenues par des nouvelles ou des ru- e meurs contradictoires. De Londres est, encore arrivé hier après-midi e un télégrame transmis par l'Agence Havas et disant : s « Nous apprenons que M. Asquith a deman-e dé à l'ambassadeur allemand à Londres si la neutralité de la Belgique serait respectée par g l'Allemagne. On a dit qu'il ne pouvait don-e ner aucune réponse sur cette question,n'ayant reçu aucune instruction ». s Mais l'Agence Havas dit : « Ceci n'est pas t. ue note Reuter », ce qui signifie que la nou-t velle est sujette à caution. e 1 La télégraphie sans fil La Belgique qui dispose d'un poste principal e de télégraphie sans fil à l'une des frontières, !- n'a guère eu besoin jusqu'ici, de recourir à i- ce moyen de transmission ; le télégraphe, en e effet, a marché fort régulièrement, tout au e moins pour les besoins de l'armée et de la * mobilisation. Néanmoins, les communications t devenant difficiles, si pas impossibles, avec l'étranger, la télégraphie sans fil va entrer in- [. cessament en scène. a e Opérations abusives e Le besoin d'avoir de la monnaie était tel que e le public — d'après ce qu'on nous raconte au ^ département des postes et télégraphes — avait e imaginé force subterfuges pour en obtenir. Us i- ont été pour la plupart, découverts et déjoués r et les bureaux publics ont été avisés par le s ministre qu'ils avaient à annuler les opéra- ... tions de l'espèce et à rendre les bilJets de I banque qui en avaient été le prétexte. En. ce , a qui concerne le prix des coupons, le ministre e a décidé que les voyageurs devraient payer it le prix exact ou, en tous cas, approximatif des n tickets, à défaut de quoi ceux-ci ne leur se- e raient pas délivrés. Rappelons d'ailleurs que e pour mettre fin à la panique, des coupures de " cinq francs seront mises à la disposition du j. public, à partir de lundi soir. Lt e Une statistique édifiante On a pu dresser rapidement une statistique e des hommes rappelés, qui ont répondu dans [t les vingt-quatre heures, à la convocation.Cette . statistique accuse 53 pour cent. Le reste, avec s d'insignifiants déchets, est venu dans les qua-rante-huit heures. ' ' ' • 1 [!; -- ! j 'I ?;5î!'f,rfjfr|J|W*|%| Une malle belge a failli entrer en collision avec un navire de guerre anglais. ,t Ostende, 1 Août. — La malle «La.Rapide», faisant le service Ostende-Doùvres, a failli entrer en collision avec un navire de guerre, na-i- viguant tous feux éteints. t, Une proposition de loi. Les députés à l'armée M. Albert Devèze, membre de la Chambre des represéntants, déposera jeundi une propose sition de loi tendant à suspendre provisoire-it ment l'incompatibilité entre la qualité de dé-t- puté et celle de militaire en activité de service. J- M. Devèze, dans la lettre par laquelle il informe de cette intention M. le ministre de la guer-?" re, lui fait connaître en même temps que,dans ^ le cas où sa proposition de loi serait adoptée, ;g il déclare dès à présent contracter un engage-•e nient de volontaire. le UN APPEL AUX HOMMES D'ŒUVRES Le Bureau de la confédération des syndicats chrétiens et libres de Belgique convoqué d'ur-gence pour examiner la situation créée par la mobilisation a pris les décisions suivantes : p Le Bureau invite les syndicats à examiner les mesures à prendre pour venir en aide aux familles ouvrières atteintes par la mobilisation. Il désire que les fédérations et les syn- * dicats dispensent de la cotisation syndicale les chefs de famille rappelés sans qu'il en résulte pour eux une perte quelcoque des droits acquis. Il exprime le vœu que les fédérations

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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