Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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05 december 1918
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s.n. 1918, 05 December. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z02z31pt5r/
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Jeudi 5 décembre 1918 No 24Ô Trentième année ABONNEMENTS: uu au un sem*. uu lriuis. fiaucs fraucs frauto NVERS l600 800 *•*? JTÉRIHUR 18.00 9.50 5.26 XTÊRIEUR • 30.00 15.60 8.00 ÛASSWBHSSs tsîsasi? aisr6 peuvent depasser le 3! décemDr . BUREAUX : Marché-aux-CEufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR INSERTIONS s La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cm« Bemandes et offres d'emplois . 40 „ onvocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 w deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . » 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces s*nt mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. Tnuto pnmmiininafinn rAiaiiva à l'aHminietra+inn nu à la rôriapiinn rtnit fvtra arlras&AP. à M. J_ BAHOT dirGCt0Ur-rédact6lH 611 Chsf dll ÎOUmâ) LE NUMÉRO 10 CENTIMES DIWlS PAR LA CENSURE Le grand nettoyage Petit à petit, avec beaucoup itè lenteur, vii normale tend à reprendre son lui | L'enthousiasme qui a marqué le S|jait de l'ennemi se câline ; on rentre s drapeaux, et partout, on procède en msaeuce à un nettoyage en règle. Les mines de journée enlèvent les ordures IpÉsiSes dans les coins par les soldats de cumre, et les magistrats de tout ordre int la même opération dans le domaine ! lai morale. Les accapareurs, les act-i-steslles femmes de mauvaise vie, tous ;nx. en un mot, qui à un titre quelcon-ueFoiit traité avec l'envahisseur pour lider dans sa criminelle entreprise sont chirchés et seront,— il faut l'espérer,— •vilement punis. « Et ce sera justice », Hhie on dit dans la vieille procédure, lais quand on poursuit, il faut frapper ius les coupables, sans distinction. Or, e=t une classe de vauriens dont person-| lie parle, dont personne ne ^'occupe et m [sont peut-être les plus coupables de ni;-, parce que, non seulement ils nous Ment, mais ils nous empoisonnaient, ous voulons parler des falsificateurs k denrées alimentaires. Dans les deux rnières années,' ces malfaiteurs s'é-lent multipliés dans des proportions quittantes, et à l'heure actuelle, ils ntinuent sans vergogne leurs opéra-ins malpropres. Certes, et nous ne ulons rien exagérer, la justice s'est antrée très sévère, au début, contre les tiers qui nous apportaient du lait re-eilli dans le ruisseau, mais nulle part, i li'a sévi contre les falsificateurs en suid.. Ceux-ci opéraient partout et avec Le i grande audace que l'administra-Sn communale de Bruxelles par exem-■ a défaut de sanction judiciaire, a u devoir organiser un musée spécial, ■vrai musée d'horreurs. Des partie: •i ont suivi cet exemple et ont ex-lé des choses immondes qui. dans le Bmerci' de détail, étaient vendues (lime des produits purs et de première iclité. L'exemple de la ville de Bruxel-I mérite d'être suivi partout. Le public kit ainsi sa propre éducation et.oblige-il les parlementaires <i intervenir par le législative. 11 se pëtit,- en effet, que ■action de la justice dont nous nous liiïnons provient surtout des lacunes liotre législation. Il est certain que les ^blesses de nos lois sur cette matière ht réelles, malgré les améliorations Jhrn y a. apportées lin peu avant la fti're. D'autre part, les textes sont ap-BtjUés sans sévérité ou ne le sont Sirie pas du tout, et ainsi, les falsifica-Bs ont toujours franc jeu. Espérons le l'expérience de la catastrophe moniale aura ouvert bien des yeux. Ht puis-ion parle rie reconstruire le pays dans àe-fraternelle union des partis, il est à «huiler que, de commun accord, on pra entamer la lutte contre des indiens qui, sous prétexte de faire du hunerce, nous tuent lentement de leurs pduits frelatés. A. Gissons. Dépêches télégraphiques [Service de i Agence HÂVAS) La politique de Lloyd George Londres» 3 décembre. — Bien que l'on garde le silence concernant les .résultats des conférences des représentants des alliés, Reuter apprend que les alliés sont absolument d'accord. Les délégués américains sont restés absents par suite de la maladie du colonel House. Tous approuvent unanimement la politique de Lloyd George tendant à contraindre l'Allemagne à payer tout ce dont elle est capable pour les outrages commis envers l'humanité et à traduire toutes les personnes responsables devant la justice. La crise ministérielle en Espagne Madrid, 3 décembre. — Romanones est chargé de former lin nouveau cabinet. Départ de Wilson Washington, 3 décembre. — Wilson part aujourd'hui pour Brest, où il débarquera le 12 de ce mois. L'emprunt de libération français Paris, 3 décembre. -- Le ministre Klotz annonce à la chambre les résultats de l'emprunt de libération" La souscription est de cinquante pour cent plus élevée que celle des emprunts précédents les plus importants. Les Américains accordent de nouveaux crédits à la Belgique Washington, 3 décembre. — Un nouveau crédit- de douze millions de dollars est accordé à la Belgique. Les alliés et le Kaiser Londres, 4 décembre. — Le Times clir qu'an-cuin mesure ne sera prise contre le Kaiser avant qu'on soit d'accord avec le gouverne ment américain. Les préliminaires à la conférence de la paix Londres, 4 décembre. — D'après le Times, la conférence intervalliée délibérera, au sujet de l'armistice, qui sera probablement prolongé. Paris sera sans dont l'endroit où la conférence générale de la paix se réunira en janvier. Les alliés occuperaient Berlin Bei lin, 4 décembre. — La Gazette générale allemande annonce que, selon un radiotélé-gramme américain, les troupes alliées et américaines occuperont - temporairement, Berlin pour service de police. Les troupes bolchevistes en Finlande Copenhague. 4 décembre. — Le bureau officiel de la presse finlandaise publie une dé-péciie d'ilelsingfors annonçant qu'à Bjoerkoe et a Wvborg des troupes bolchevistes tenté-ren de débarquer, mais qu'elles ont été obligées de se retirer par suite d'une canonnade dirigée contre elles. A la frontière finlandaise, i! se constate de grands rassemblements de troupes des soviets, dont de petits détachements ont réussi à franchir la frontière mais ont été rejetées ensuite. Des navires bolche i vistes croisent dans la haie de Finlande, l es communications avec, Reval sont interrompues.La circulation monétaire en Belgique Les Allemands ont profondément altéré la circulation monétaire de la Belgique en don liant cours légal [tendant l'occupation à leur monnaie fiduciaire inconvertible, à laquelle ils ont même attribué nue parité fictive dépassant le pair monétaire, ontairement aux règles du droit des gens. Ce régime, imposé par la force, désormais supprimé par la libération du territoire, a pour effet de laisser le pays inondé d'une monnaie dépourvue de toute base légale qui assure sa valeur nominale ; elle n'est plus qu'une valeur étrangère assujettie aux causes de profonde•<dépréciation dont elle est frappée sur le marché mondial. Il en résulte ^pour les porteurs de cette monnaie un préjudice dont la réparation intégrale incombera à l'Allemagne, au même titre (pie la réparation des dommages causés par ses destructions. C'est en vue de préparer cette réparation et les revendications à produire à cette fin que le gouvernement belge a pris, le 9 novembre dernier, un arrête-loi . qui pourvoit à la création des moyens de tré-i soierie exceptionnels qui nécessitera l'assainissement de la circulation. Voici les stipulations de cet arrêté-loi : Article premier. l'on te personne ou toute société ou association faisant le commerce des monnaies ou des changes son! tenues de remettre endéans les trois jours de l'ordre qui en sera donné par voie d'affiches dans la commune où elles exercent leur profession, une déclaration des monnaies n'ayant pas cours légal en Belgique dont elles sont détentrices, créancières ou débitrices. Art. — Moyennant une autorisation spéciale du ministre des finances, radmjn.istia-tion des contributions pourra la ire rechercher et vérifier par un membre du collège des répartiteurs et par un ou plusieurs: fonction-naiies du grade de contrôleur au moins, dans les livres des personnes, sociétés ou associations susdites, tous renseignements relasifs à !;> provenance des dites monnaies, créances et débits, et aux bénéfices auxquels ces Opérations oui donné lieu. Ajrt. 3. Les susdites personnes, sociétés ou associations devront, à partir de la publi cation du présent arrêté, tenir une coiuptabi.lih' spéciale d"- toutes opérations portant sur des monnaies quelconques n'ayant pas cours légal en Belgique, avec indication des personnes avec « i ; i i ces opérations auront été traitées. Cette comptabilité devra être, présentée avec les pièces justificatives a toute réquisition des agents de l'administration des contributions. Touteois, exeption e.st faite pour les billet? du département d'émission de la Société générale de Belgique, qui pourront èlre traités §ans comptabilité spéciale dans tout le royaume, et pour les bons communaux, qui pourront être traités sans Comptabilité spéciale dans les communes qui les ont émis. Art. v. Tout, détenteur de'monnaies métalliques <>u fiduciaires des étais en guerre avec la Belgique devra en faire la déclaration et le dépôt de la manière et aux époques qui seront déterminées. art. .Y -- 11 sera délivré aux déposants de? reçus, qui constitueront un titre à la pleine valeur des paiements qui seront imposés aux puissances ennemies pour le rapatriement dt leurs monnaies. Ces reçus pourront prendre la forme de crédits inscrits à des comptes courants de chèques postaux a circulation fermée et donner lieu à des paiements en monnaie nationale à charge du trésor, connue acompte à valoir sur la liquidation imposée aux susdites puissances. Art. G. — Le ministre des finances réglera la forme et le délai des déclarations, des dépôts et de toute mesure d'exécution en vue du re trait desdites monnaies pour les différentes parties du pays, d'après les circonstances, il déterminera la date à laquelle, ces opérations étant terminées, la circulation desdites monnaies sera prohibée. Art. 7. — Toutes les prescriptions du présent arrêté seront sanctionnées des peines prévues par l'arrêté-Ioi sur la circulation monétaire en date du 24 octobre 191 S. Un second arrêté, pris à la même date, dit Article premier. — Les affiches prévues pai l'article lr dudit arrêté royal, et dont un modèle est ci-annexé, porteront en toutes lettre; La date de leur apposition, laquelle fait courii le délai de- trois jours fixé pour la déclaration prescrite à tous ceux qui se livrent au commerce des monnaies ou des changes. Ces affiches seront apposées par les soins des Administrations communales .dans le; vingt-quatre heures de la réception, et datée; par elles. j \rt. 2. — La déclaration, datée et signée en ; double exemplaire, indiquera séparément le? j sommes en marcs ou en autres monnaies j étrangères, en billets du Département d'Emis-; sion de la. Société Générale de Belgique et en ! bons communaux, avec spécification des communes émettrices. Elle devra être faite pai lettre recommandée à la poste, au ministre des finances, administration de la trésorerie et de la dette publique, rue de la Loi, 9, à i Bruxelles. i Ces arrêtés-lois autorisent donc la créa tion d'un bon du trésor spécial qui sera offert en souscription publique aux détenteurs de monnaies allemandes ei leur procureront, moyennant l'apport supplémentaire d'une certaine quantité en monnaie lielge, la faculté de capitaliser immédiatement et intégralement cet avoir au taux de un franc vingt cinq par marc, et de le rendre productif. Un double but sera ainsi atteint reprendre dans la circulation une partie de la monnaie allemande parmi les disponibilités sans emploi immédiat, — ménager au trésor les voies et moyens en vue d'organiser le re-! trait définitif fie tous les marcs en circula-\ tion. Ce retrait ne pourra évidemment s'opé-i rer qu'en fournissant aux détenteurs de marcs ! une avauee -provisionnelle en monnaie natio-' uale, mesurée sur les nécessités démontrées ! de la vie économique. Les charges en intérêts j et les frais de cette émission, conséquence di-! recte de la déplorable politique monétaire des j Vllemands,devront leur être portés en compte | au moment où ils seront obligés de reprendre j aux taux de un franc vingt-cinq les man-s : auxquels ils ont donné cours légalement obli-; gatoire en Belgique. Ainsi se marquera le \ ferme dessein du gouvernement de prévéni-i J toute perte définitive pour nos concitoyens ' porteurs de ces monnaies, et d'assurer an i pays, en attendant la liquidation, les moyens i de circulation nécessaires. Le sort du Schleswig Parmi les revendications que devait fatalement entraîner le démembrement de l'empire allemand, figure celle des Danois, réclamant, ! i j juste titre, la restutition des duchés d» >«jljles\yig et de Holstein, qui forment h .i'utlaud méridional cl leur ont été enlevés pai la Prusse et l'Autriche en 1864. puis, finale mept, ont été incorpores dans la monarchu pn/ssieinne par la loi du 24 décembre 1866 Cette ques;iou du Schlëswig-Hol-stein est I mu des; plus compliquées dont ia diplomatie euro peenne. ail en a s'occuper au courant du MX sièçle, non qu'il y eut un doute possible su it; bon droit du Danemark, mais tant la Prussi avait jti'availîé à >< brouiller les cartes. » Ce lu d'une difficulté successorale que sortirent le dKciissl-.us initiales. Elles se prolongèrent ai milieu d'incidents sans nombre, jusqu'au jou • mi la Prusse et l'Autriche se trouvèéènt d'ac J <-oi:d pour inviter le Danemark à rapporte i !;i roiistitution de 1803, qui lui incorporait i f Schleswig. Le Danemark, encouragé par I-I ornière anglais John Russell, retiisa { Na-polé >n 111 ne voulut pas se prêter à un ► iuter veut ion armée proposée par l'Anglc-r;-! J l'île conférence ouverte a Londres ayan . c loué, les Prussiens occupèrent l'île d'Alsen 'j -et envahirent la l-'h-nie. \insi abandonné , [ lui même, de Danemark dut céder. Par la pai ?ji de! Vienne, signée le 30 octobre 1864, le i" i-l.de Danemark aband--unait ses droits sur e V duchés de St hleswig. Holstein et Lauenbour, 3 it ,l'Autriche et la Prusse. à Mais ce n'était pas terminé. Entre le> leu (ionquerants, » des dissensions nouvelle jl! s'élevèrent ; elles prirent une fin momentané 'Il par la convention austro prus<ieiuie de Gastei li : K aoùl 1>>Gj. qui partageait les duchés selo: f;' le droit du |.ius fort. Manteuffel pru.ssifia 1 i. Sci.-sw ig, lia bleu z • austrifia ■> le 11-• ! ste i n. I-, : â fût ainsi jusqu'au moment où La guerr ;! l'qlata entre les deux alliés, se terminant bien :l loi par la bataille de Sadowa. Par le traité d Prague'<23 août 1866,) l'Autriche abandonn m- Séhles\vig-I lolstein à la Prusse: tout e 10 i -,H l ins l'art, â, Napoléon III fil stipuler que le iS Mbitanls du Schleswig septentrional poui !rf urriient obtenir leur réunion au Danemark pa jf-- ai vote librement émis. La Prusse ne tin jlhai.i'un compte de cette stipulation; et plu !:• ,:atd, Ki France vaincue, elle obtint même d -, 'f Autriche l'acceptation <le sa nullité. .Ouam aux protestations réitérées des Danoi; 'il iijsï: an.nexés malgré eux. elles étaient nati f. -relle'ùreui restt'es sans résultat jusqu'ici. •_ i ; Les Belges en Ailemagne | .Ntius avons résume il y a deux jours 1 •; UeciVt du colonel Gracia, commandant le I troupes "beiges d'occup'a|ion d'Aix-la-Chkpell ' et- qui impose une règle de conduite aux l'iab: ' tants de cette ville. .Notre confrère La GazÉT] j émet a ce propos les réflexions que voici : I Auix jours terribles uù nous étions oppn més,' numiliés, foulés par les autorités occu 1 panteis, nous avons souvent caresse en notr -, l'or intérieur le rêve d'aller chez nos ennemi i leur rtendre la pareille. • Maisl rares étaient ceux qui osaient espère que es lève se réaliserait, qu'il sortirait d domaine de L'imagination, qu'il entrerait u !4 jour — et. si tOt surtout ! — dans les voies de j réalités- j Et voivlà pourtant que c'est chose accon ; plie ! • Ce n'esit plus L'orgueilleuse, "la colossale A 1 leniagne qui impose a la pauvre petite Belg • que, indignement violentée par elle, ses w \ lontés arbitraires. Ce n'est plus un gouvei ' neur allemand qui nous fait marcher à s; ] guise, qui arrête et qui ordonne à son boi ' plaisir. i C'est- un colonel belge qui intime ses ordre • à *la population d'une grande ville de l'Aile • magne vaincue. « .Sic volo, sic jubeo ». Et l'Allemagne n'a rien à y redire. Ce qu'o { lui fait est de bonne guerre. Elle ne pourrai ; protester, ni rechigner sans se rendre riïli ; cule. Et si peu qu'elle ait le sentiment du ri { dicule, -elle doit s'en rendre parfaitemen | compte. Elle a tant proclamé le droit de l : .-force, le droit du vainqueur, qu'elle ne peu ! trouver mauvais que nous en fassions l'usag 1 qu'elle nous a si bien appris à en faire. [ La proclamation du colonel Gracia est ton i simplement calquée sur tous les arrêtes pri ' par les officiers allemands qui conimandaien dans nos villes pendant l'occupation. La seul ; différence, c'est que leurs arrêtés à eu: • étaient pris à la suite d'une aggression bru 1 i:ale et injustifiée, en violation de tout droi ( -et de toute justice, taudis que le nôtre est ! ; témoignage de la plus juste revanche que ja \ mais l'histoire ait enregistrée. C'est une si n j pie précaution, une précaution indispensabl ? pour assurer la sécurité de notre aminée vit i terieuse. Les Allemands, si bien avisés, nous ont aj ? jiiis ce qu'il fallait faire pour mater une pc 1 pulation dont on se défie. Nous profitons d< • cilement de leurs leçons. Et. encore doiveni ils-nous savoir gré, nous rendre grâce de non ' -en tenir à cela, de ne pas avoir commenc ( par les terroriser en massacrant. ]»iliant et in ■ cendiant tout sur notre passage. Les mesures prises sont, évidemment, ni peu plus humiliantes pour eux qu'elles n • l'étaient pour nous. Nous n'étions qu'un pet i | peuple, presque sans défense, accablé pa: ; surprise, et qui n'avait rien à se reproche que de ne pas avoir voulu forfaire à son honneur.Eux étaient naguère, se croyaient du moins Le peuple le plus redoutable du monde : ei pendant quatre ans, ils nous avaient fait sentir impitoyablement le poids de leur arrogance. Quelle chute ! Et quel juste retour des choses d'ici-bas ! Certes, si nos Alliés ont voulu nous ménager, eu nous emmenant avec eux montrer la garde sur le Rhin, le plaisir qu'ils nous pro-i curent aujourd'hui nous leur en devons une profonde reconnaissance. Et nous leur dirons i merci de tout cœur. La satisfaction est complète ! Et nous ne regarderons plus nos horloges sans joie en pensant- que c'est l'heure belge que doivent marquer aujourd'hui les horloges d'Aix-la-Chapelle. L'heure belge - Ali ! non, nous n'en espérions pas- autant. Les événements ont de l'esprit. Et ce qui doit nous combler de fierté, c'est 1 que nous n'abuserons point, nous, de la victoire. La noble proclamation du roi à son 1 armée a défini sa tâche, la tâche d'une année ; civilisée, en lui recommandant de ne pas ter : nir par de barbares représailles, l'éclat tle sa gloire. Nos soldats, comme il l'a dit. sont Les • soldats de l'honneur. C'est par leur loyauté qu'ils imposeront le respect à l'ennemi. NOUVELLES ET RÉFLEXIONS , ! MORT DU PRINCE D'ORLEANS F ne dépêche de Londres dit que le prince 1 d'Orléans en Bragance, blessé dans un acci-? dent d'avion, est mort à l'hôpital d'Edmorttôn. NOS MARTYRS 1 Le roi et la reine se sont rendus incognito ^ au tir national de Bruxelles où sont enterrés les quarante patriotes fusillés par les A11 e -r j maiids. La reine a déposé sur la tombe de t ; miss c.avell une gerbe de fleurs portant ces s j mots : A ËniTh C.AVELL, ELISABETH. Le l'oi '' | a déposé, tle son côté, une magnifique cou-: ronne sur la tombe des autres victimes de la ! fureur aijemaud-e. LES SOUS-MARINS ALLEMANDS - i Ou loft* >avoir que. !é nombre total des sous marins construits 'par l'Allemagne a été de trois cents soixante, dont deux cents-ont J. été détruits pendant la guerre. Une informa-^ 'tion d-e source autorisée dit que les sous-inarins allemands rentrent successivement à h leurs 'bases et que le total de ceux qui seront livres sera probablement de '-eut cinquante environ. JUSQU'APRES LA COtfî^ENCE DE LA PAIX s Le Daily News dit que le gouvernement-a l'intention de proroger le convocation du i nouveau parlement- jusqu'après la conférence i de la paix, qui. croit-on., terminera ses séan-1 | ces après six ou sept semaines de délibéra s j lions. M. WILSON ET LE PRIX NOBEL on apprend que le prix Nobel pour la paix sciait décerne a M. Wilson,, et que celui-ci serait invité à se" rendre en Norvège, durant son séjour eu Europe, afin de recevoir lui j même ce prix. UNE PROCLAMATION DU ROI s \u moment où l'armée belge traversait :a frontière allemande, le roi Albert !ui a adresse la proclamation suivante : j officiers, sous-officiers et soldatâ, En 191. l'armée belge s'est lece* contre l'envahisseur pour défendre l'honneur (L la ' nation. Pendant plus de quatre années, vous I avez combattu Loyalement un adve.' lire qui, se basant -sur sa force, a commis tous les abus, i.a victoire a récompensé vos efforts, t Vous allez maintenant pénétrer sur le terri-« toire ennemi, lion pas pour y procéder à des t représailles mais pour assurer l'exécution ? des c,a uses de l'armistice. k >• Soldats de l'honneur, vous ne ternirez pas j l'éclat de votre gloire. Vous outiuuerez à a remplir vos devoirs avec fermeté, mais aussi avec la même loyauté. » En respectant les populations, en sauve-p gardant les propriétés, vous achèverez de confondre l'adversaire et de vous élevei; dans l'estime île nos alliés. - Officiers, sous-officiers et soldats, je couipie q^ue vous resterez dignes de la Belgique. » - TOUJOURS LES MEMES, LES BOCHES: Le docteur soif a. proposé de nommer une commission neutre chargée de faire une enquête qui fixerait les responsabilités de la guerre. Or, quand le déjà trop fameux Soif j ;<-i i; fait celte proposition? Tout simplement après avoir fait, au préalable, détruire par le i feu, a Bruxelles et à Berlin, toutes les arclii- i es compromettantes pour les gouvernements ; <pii ont fonctionné sous le règne de Guil-! la unie le Fourbe. Cela résulte des révélations ! faites par le député revoluiionnaire .Vlolken-j buhr dans un discours qu'il a prononcé, au i inmencement de cette semaine, sur les res-' ponsabilit'-s de la guerre. Ils «ne désappren-i drout donc jamais à faire les malins, ces ; hoches ? Mais ils se disputent entre eux; ils | se disent des vérités : c'est Le moment de faire ET LA PRINCESSE CHARLOTTE? L'Eventail nous en donne des nouvelles : ■ La princesse Charlotte, l'ex-impératrice du Mexique, est toujours au château de Bou-chout. Celui ci a été plus ou moins respecté par l'occupant. Plus ou moins... L'ancien gou-verneuieut autrichien le protégeait, de façon point tout a fait désintéressée, car la cour d'Autriche, à la faveur de subtilités juridiques, s'Intéressait à la fortune de la princesse. Son allié allemand n'envoya que deux ou trois fois des soldats, passagèrement, au château. Le baron Goffinet sut les en faire sortir. La princesse s'est elle rendu compte de ce qui se passait ? 1! ne semble pas. Au moment du bombardement d'Anvers, pourtant, elle manifesta une vive agitation et parut deviner. Elle a aujourd'hui 7S ans. File est calme. Elle ne sort pas. Si elle savait la fin de cette maison de Habsbourg dont elle fut! y. ATTENTION A LA CONSOMMATION DU GAZ ! La Compagnie du gaz insiste vivement au près des consommateurs pour qu'ils réduisent au plus strict minimum leur consommation tle gaz. Cette mesure est indispensable pour prévenir la suspension de la fourniture du gaz a certaines heures du jour, comme j'esi le .-as a Bruxelles et ailleurs, ce qui cause de grandes perturbations dans tous lec milieux. La Compagnie du gaz compte donc sur le bon sens du public pour observer r.ette recommandation, rendue nécessaire par la pénurie du charbon et les énormes difficultés de transport créées par la situation actuelle. LES PASSEPORTS POUR L'ETRANGER La Sûreté militaire nous prie de publier la note que voici : Toute personne désirant obtenir un passeport pour quelque destination que ce soit, doit se munir, au préalable, d'un cerficat de moralité. Ce certificat sera délivré par les soins de monsieur le commissaire de police de la section où habite l'interressé. Les passeports ne sont délivrés que dans des cas urgents et très sérieux. » AU TRIBUNAL. DE COMMERCE Le tribunal tle commerce a repris ses travaux. La rentrée des deux chambres s'est faite simultanément, et il y eu une petite manifestation patriotique. Des discours ont été prononcés. M. le président de Braeckeleer i parlé en ces termes : Messieurs, au moment où la justice, violentée par le pouvoir occupant dans ses prérogatives les plus pures et dans l'accomplissement de sa haute mission, a dù suspendre son fonctionnement, tous les tribunaux, dans un même élan de sollidarité nationale, ont suivi son exemple. Le barreau, toujours fidèle à ses traditions et aux principes du droit et de l'honneur, a donné une preuve, de pur «-•ivisme et tle fraternité, en refusant de plaider. Après une domination brutale, nous avons vu s'évanouir le cauchemar et le rêve de notre indépendance s'est réalisé. Le jour radieux est arrivé où, le droit primant la force, nous allons nous retrouver tous dans la sérénité de la jiisiice, en attendant le calme de la paix. Pendant les quatre années d'occupation, le barreau ainsi que le tribunal ont été éprouvés par la perte de confrères et de collègues, personnalités marquantes et figures amies, enlevées par la grande faucheuse de vies humaines, qui. elle, travaille sans. >ii. \ la mémoire de tous ces chers disparus. le tribunal adresse un souvenir ému, tout de respect et de regret. Aujourd'hui notre tribunal fonctionne à nouveau comme par le passé. Qu'il me soit permis à cette heure, où notre chère patrie évacuée nous est rendue libre, pure et sans tache,, de rendre un hom-magie éclatant et reconnaissant à la mémoire de nos chers morts glorieux et d'ouvrir l'au Feuilleton de TANVERS-BOURSE 14 1914-1918 a guerre vue d'Anvers nnotations quotidiennes d'un habitant de ia ville VENDREDI, 7 AOUT 1914 Cinquième jour de la guerre (suite) pi ce moment, on pense bien, le inonde en-er a les yeux fixés sur la Belgique, et admire résolution avec laquelle ce petit pays entre fend de défendre sa neutralité et son indé-ndance. Le début des opérations militaires, i •' révélé la bravoure incomparable des fenseurs de Liège, fait la meilleure impres-"i chez les nations alliées. Les journaux i"<;ajs et anglais expriment déjà une admi-tion enthousiaste pour ce beau commencent, et les autorités officielles ne se font pas ue. de nous envoyer leurs félicitations. Le urgniestre d'Anvers reçoit notamment re n, le télégramme ci-après de la municipa-& de Paris : 1 Paris, dont les élus ont tant de fois reçu é si touchante hospitalité des représentants de la population d'Anvers, leur envoie, en ite heure sacrée où la Belgique tout entière lève pour la sauvegarde tle son indépen-llff. un fraternel salut. Vive la Belgique ! ve la France ! Le préslllenf du conseij. unicipal de Paris. — Adrien Mithouard. » V ce télégramme, le bourgmestre d'Anvers pond : |l Grandement merci pour votre chaleureux ''^tfmie, dont les termes ont profondement |U0né nos cœurs. Toute la BelgilÇ[U% «s* 0ut- frémissante, en ces circonstances suprêmes où nos deux patries rivalisent d'efforts pour la défense de la plus sacrée des causes. Courage et persévérance. Recevez, Monsieur le Président, le fraternel saint des membres du conseil communal- d'Anvers. — Le bourgmestre De Vos. » M. Deschanel, président de la chambre française, adresse à M. Schollaert, président de la chambre belge, le télégramme que voici : ".le suis certainement l'interprète de tous mes collègues en adressant à Votre Excellence l'hommage de notre profonde admiration pour l'héroique résistance opposée, à l'envahisseur par la vaillante armée belge. La Belgique ne défend pas seulement l'indépendance de l'Europe, elle est le champion de l'honneur et, si au moment où le coeur de tous les français bat avec le vôtre, il en est parmi nous qui éprou vent pour votre nation une tendresse profonde : ce sont les fils tle ceux qui, proscrits eu 1851, reçurent de la libre Belgique, du roi Léopold, la plus gém-reiise hospitalité. Né de. votre sang, sur votre sol et pénétré pour votre pays d'un amour filial, je vous prie monsieur le président, d'agréer les assurences de ma haute considération. — Paul Deschanel. » M. Schollaert, répond : « Dans les graves événements qui se déroulent, votre démarche si bienveillante et si flatteuse nous touche tous fortement. Nous vous en témoignons, à vous et à vos collé gues, notre profonde gratitude. Victime d'une agression inqualifiable pour avoir loyalement rempli son devoir, la Belgique saura opposer une résistance opiniâtre à l'envahissement. \iicim sacrifice ne lui coûtera e(, quoi qu'il advienne,- l'honneur sera sauf. Noire chère et valeureuse armée montrer-; que nous méritons de vivre indépendants -ci libres. Le souvenir des liens personnels qui vous attachent à notre Patrie nous est précieux, et nous vous remercions de nous le rappeler. — Schollaert. » si l'étranger s'empresse de féliciter nos braves troupiers pour ce qu'ils ont fait a Liège, notre roi aussi tient à exprimer sa haute sa.tisfiietioij à leur endroit. Voici, eu effet, le texte de l'ordre clu jour qu'il adresse ce jour à l'armee belge : o Nos camarades de la troisième division d'année et de la quinzième brigade mixte voutrent rer dans nos lignes après avoir défendu en héros la position fortifiée de Liège. Attaqués par des forces quatre fois supérieures, ils oui repoussé tous leurs, assauts. Aucun des ] forts n'a été enlevé. La place tle Liège est j toujours en notre pouvoir. Des étendards, | quantités de prisonniers sont les trophées de ces journées. Au nom de il a nation, je vous saine, officiers et soldats de la troisième division d'armée et de la quinzième brigade mixte. Vous avez rempli votre devoir^ fait honneur à nos armes, montré à l'ennemi te qu'il en i otite d'attaquer injustement un peuple paisible, mais qui puise dans sa juste cause une force Invincible. I a Patrie a le droit d'être fière de vous. Soldats de l'armée belge, n'oubliez pas que vous êtes a l'a van t-garde des années immenses dans cette lutte gigantesque, et que nous n'attendons que l'arrivée de rios frères d'armes français pour marcher à !a -victoire. Le monde entier a les yeux fixés sur vous. Montrez-lui par la vigueur de vos coups que .vous entendez vivre libres et indépendants. La France, ce noble pays qu'on trouve toujours dans l'histoire associ.ee aux causes justes et généreuses, vole à notre secours, et ses armées entrent sur notre territoire. En votre -nom, je leur adresse un fraternel salut. — Albert. » Quant a l'organisation de la guerre, le goi'i verneuient la poursuit très objectivement .Vujoud'hui, le Moniteur proclame l'état de siège dans le Brabant, le Hainaut, la Flandre orientale, la Flandre occidentale et la province d'Anvers, qui constituent, à dater de ce jour, des postes militaires. L« s commandants militaires des provinces son revêtus, sous l'autorité ci u ministre de la guerre, du eommande ment en chef sur toutes les autoritées civiles de leur ressort, ainsi qu'il est dans la circulaire du 2 janvier 1815. Les tribunaux militai res ne se substitueront pas aux tribunaux civils, l'état de siège ne comportant pas nécessairement cette conséquence. La question du ravitaillement du pavs est-une d£ celles qui, en cas tle guerre, d e; préoccuper les autorités avant tout. Il v des mesures spéciales à prendre pour les importations en ce qui concerne l'assurance ; des navires et des marchandises contre les i risques de guerre. Le gouvernement prend donc un arrêté qui décrète que toute maison i neige qui a contracté ou veut contracter des i ichfits de froment avec îles maisons américai-: ues peut obtenir que l'assurance contre les ' : isipies de guerre soit garantie par .le gou vernemènt l»elge ail taux de un quart pour cent, à la condition qu'elle mette la marclia.n ; dise à ja disposition du gouvernement l>elge. ; Les dispositions de cet arrête peuvent être ; appliquées aux contrants déduits passés par | des maisons de nationalité étrangère, pour autant que ces maisons soient agréées au i préalable, par le ministre de la guerre. Enfin, signalons que M. Carton tle Wiart, i ministre de la justice, a constitue un comité : des griefs de la Belgique au point de vue du ; droit des gens. Ce comité, dont M. Carton de . Wiart- a pris la présidence, siégera au ininis ; 1ère de la justice. Il est composé de MM. Van • Isegheiir, président de la cour de cassation ; ; Nys et Verhaegen, conseillers à la cour d'ap-j pel : Cattier et Wodon, professeurs à Cultiver | site tle Bruxelles. Le comité est chargé de | recueillir les faits et les renseignements rela ; 'ifs aux violations du droit des geni qui se ! raient commises sur notre territoire ou vis a | vis de nos nationaux, pendant la durée du i-ejups de guerre. Il se réserve le droit de por I ter ces faits a la connaissance de l'opinion publique par la voie de la presse ou par tout autre moyen. Il tiendra de ses travaux procès .vetbal dont il pourra se servir eu temps et lieu clans l'intérêt de l'Etat. Toutes les auto rites constituées sont invitées à faire connaîtra à ce comité, au ministère de la justice, les griefs au point de vue du droit- des gens en ayant soin de donner toutes les précisions nécessaires. Certains bruits circulent d'après lesquels >a Hollande n'aurait pas fait tous ses devoirs tle nation neutre. Ce pays aurait même laissé échapper des marques de sympathie pour l'Allemagne. Ces bruits sont-ils vrais ou faux ? Nous ne sommes pas à même de nous former une opinion, fondée sur ce point. Toujours est-il que l'attitude de la Hollande, telle qu'on se la représente en ce moment en Belgique, .me proclamation du bourgmestre M. .1. De [ Vos, qu'on a lue plus haut, le constate d'ail ' leurs, — indispose manifestement la popula-\ tion. Celle-ci ne s'explique pas comment un ! tiers peut se déclarer neutre et rester simple ? spectateur lorsqu'il voit un brigand solide i attaquer un brave homme faible, et doit crain dre au surplus que son tour viendra. Quoi qu'il en soit, le gouvernement hollandais, mis au courant de ces dispositions tle la population belge, charge son représentant a Bruxelles de publier la note ci-après, qui est rédigée, on le remarquera, comme si elle émanait de ia rédaction des journaux auxquels elle a été transmise, et, partant, de façon un peu en dehors des usages courants dans les chancelleries.^ L'opinion publique est, parait-il, vivement montée contre nos voisins du nord, et les .Néerlandais qui habitent en Belgique en ressentent les effets tant moraux que matériels. Cette attitude hostile, suscitée seinble-t-il par ues nouvelles controiivées, doit être profondément regrettée et blâmée. Les faits que la Hollande a eu le bonheur de ne pas voir violer son territoire ou que des secours charitables ont été donnés a de malheureux non-combattants ne peuvent être invoqués pour La justifier. La population ferait bien tle ne pas s'aliéner par un mouvement inconsidéré l'ami-ue précieuse de nos voisins. La légation des Pays-Bas dément catégoriquement que des troupes armées soient entrées sur le territoire hollandais. » Cette note impressionne singulièrement lorsqu'on songe au fait qu'elle est rédigée par nue autorité hollandaise... L'événement politique le plus important dont nous avons eu à faire mention depuis le commencement de la guerre est bien certainement le manifeste qu'adresse ce Jour le tsar russe aux Polonnais. Tandis que les .agents allemands répandaient dans les provinces po lonaises de la Russie des appels à la révolte contre l'autocratie russe, le tsar Nicolas; dans un geste historique, lance une proclamation aux Polonais de la Pologne russe, allemande ■et autrichienne pour faire connaître à ces peuples son intention de rétablir intégralement la ieille Pologne, avec une complète autonomie •t les garanties concernant l'exercice du culte et de l'usage de la langue polonaise. Voici comment le tsar s'exprime : « Polonais, l'heure a sonné où le rêve sacré de vos pères et de vos aïeux peut être réalisé. Il y a un siècle et demi que le corps vivant de ■a Pologne fut déchiqueté en morceaux, mais son âme ne mourut pas I Elle vivait de l'es pérance que pour le peuple polonais viendrait l'heure tle la résurrection et de sa réconciliation fraternelle avec la grande Russie. Les troupes russes vous portent la nouvelle, de cette résurrection. Que le peuple polonais s'unifie sous le sceptre du tsar russe. Sous ce sceptre renaîtra la Pologne libre dans sa religion, dans sa langue et dans son autonomie, i.a Russie n'attend de vous que le respect des droits tle ces nationalités auxquelles l'histoire vous a liés. Le cœur ouvert, la main fraternellement tendue, la grande Russie vient à votre rencontre. Le glaive qui frappa les ennemis auprès du Gruenwald n'est pas encore rouillé. Des rivages de l'océan Pacifique jusqu'aux mers septentrionales marchent les années russes. L'aube d'une nouvelle vie commence vour vous. Que dans cette aube resplendisse le signe de la croix, le symbole de la souffrance et de la résurrection des peuples. » Depuis IS'.iO, aussi b*!en dans les provinces allemandes que -Lins les j rovmcés sla\es, \i germanisation et la russification de la Pologne n'ont cesse tle se poursuivre et d'opprimer le peuple polonais. Les Polonais a\a:-nt peu d'espoir de reconquérir jamais leur indépendance. or. voilà le manifeste du tsar qui vient leur offrir spontanément tout au moins l'autonomie. L ue faut jamais désespérer <h rku. ! .es Polonais ont donc toute raison, de souhaiter que les armes de leur libérateur soient victorieuses, d'autant plus qu'il peuvent considérer, dans les circonstances actuelles, l'exéciuion d*1 ce décret comme nioralem.eni garantie par les alliés de la Russie. l ue nouvelle encourageante pour les alliés est celle qui annonce de Sitnhi que le maha rajah tle Népal, le rajah de Kashmir. !e nia lia raja h de Mysore et !e maharaja h de Bhavnagar ont écrit au vice-roi qu'ils placent, -ans aucune réserve, toutes les ressources de leurs Etats à la disposition de l'empereur-roi en vue de. la guerre. Les rajahs de Kapurhala er d'indore, le divan de Palanpur e.t le maharaja h de .lodphur, avec le vétéran major général sir Parlai) Singh. le régent de .lodphur, offrent toutes les ressources de leurs Etats, ainsi que de leurs services personnels, pour la guerre. (A suive-.).

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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