Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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16 januari 1914
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s.n. 1914, 16 Januari. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/086348hb1m/
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Vendredi 16 janvier 1914 Mo 13 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i ai o« au cera*. ai trixn*. ii 22 es francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.2k EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On l'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le I" de chaque mois et ne peuveni dépasser le 31 décembre. BUREAUX ; tëarché-aux-OEufs, 9' - ANVERS Téi<if«hoii« i 5336 ANVERS-BOURSE J INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cm«* Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières » 1 franc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après Pespace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. arna! Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOT8BIESM DU SOSR lonte communication relative à l'adjnïsisîratioa on à la rédaction être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur es chef dss journal L i gggHg —i 1 ggggggg ' ggsggTggggg AVIS ÎSVIJPORTAI\ST Pour recevoir Anvers-Bourse p« dant huit jours à Testai, il suffit d' faire la demande à l'administration journal. ACTUALITÉS L'EGYPTE ET LE NIL Dans la remarquable étude qu'il vie de publier sur le « Soudan égyptien M. Sarkissian examine comment l'Egy te, qui a contribué à la formation i ce pays, s'est acquis sur lui des droi dont on a eu tort de méconnaître réalité. Il envisage d'abord le fait, c'est-à-di: l'évolution historique des rapports < l'Egypte avec le Soudan, afin d'aider comprèndre la constitution du gouve nement anglo-égyptien d'aujourd'hui puis, il s'attache au droit qui vient acco der à une situation de fait établie I seule consécration qui lui manque. Ce double exposé est intéressant plus d'un titre. La première partie contient le réc clair, documenté des vicissitudes hist< riques du Soudan depuis 1820 : effor de Mehemet Ali, campagne d'Ismaë pacha, organisation administrative de 1 conquête égyptienne, insurrection mal diste, drame d'Omdurman, rôle d'Emir pacha. La seconde se rapporte à ia réoccupf tion du Soudan par les forces angle égyptiennes, à la question de Fachod; pour aboutir à un aperçu de la situatio économique du pays. L'exposé que M. Sarkissian fait dt événements semble préférable à so argumentation. Sans qu'on veuille r( commencer ici l'examen et la discussio de la pensée politique de M. Gabrie Hanotaux ni s'abandonner à des regret inutiles sur le résultat de la missioi Marchand, on ne peut s'empêcher di relever la faiblesse des raisons par les quelles l'auteur justifie en droit les suc cès anglo-égyptiens. A quelque point de vue qu'on se place, esti jne l'auteur, il esi impossible de ùisssocie ces deux pays, l'Egypte et le Soudan, paroi qu'en dehors des liens politiques, ethniques e économiques, il existe entre eux un Irai d'union naturel et vital qui est le Nil. Le cours du Nil ne peut guère ètri invoqué en droit que comme un argu ment. En tant que fleuve, il ne donnt pas plus de droits à l'Egypte sur lt Soudan que le Rhin n'en confère à la Hollande sur la Prusse rhénane. Il en donne même moins encore. Le Rhin, en effet, peut être considéré comme voie économique des régions situées en amont de la Hollande. Le Nil ne joue pas ce rôle le moins du monde pour le Soudan h cause de sa navigabilité fragmentaire, fait qui s'inscrit indéniablement sur la carte par la construction de Port-Soudan sur la mer Rouge. Considéré comme réservoir d'eau, il est très soutenable que l'Egypte, selon la parole de lord Milner, « ne cesse de courir des risques tant que le cours supérieur n'est pas sous le contrôle égyptien ». Mais imagine-t-on la déviation du Nil par une volonté humaine ? Ceci est encore un argument de fait, nullement un argument de droit, d'une valeur équivalente à celui de Mehemet Ali, qui ne voyait dans le Soudan .. qu'un lieu où l'on se pourvoit ». Par surcroît, M. Sarkassian entend démontrer qu'après l'assassinat de Gordon l'évacuation du Soudan, livré à la domination mahdiste, n'en faisait pas une« res nullius .. dont il était loisible de s emparer, et qu'à tort on avait parlé alors, à Londres et à Paris, de droit de conquête. Juridiquement, si le Soudan n'avait pas cessé de faire partie de l'Egypte, l'expédition du sirdar Kitche-ner ne pouvait être considérée comme une conquête. On ne conquiert point ce qu'on n'a point perdu. C'était précisément la thèse à démontrer.Schématiquement, l'action de l'Egypte sur le Soudan se fractionne en phases : Conquête du Soudan par Mehemet Ali ; Victoire des Mahdistes ; Reprise du Soudan par les Anglo-Egyptiens.Avant 1820, le Soudan ne faisait pas ' Partie de l'Egypte. Après 1885, l'Angleterre avait évacué e Soudan,^ libre à elle de couvrir la nécessité où elle se trouvait de renoncer « ( 1 onéreux honneur d'assurer une administration juste et équitable aux peu-pies du Soudan, de ne plus souffrir que le gouvernement égyptien se mêle de leurs affaire? », d'évacuer le Soudan sans n « garantir le futur gouvernement de déclarations restrictives ». Libre à elle ae stipuler que cette évacuation « n'abrogera pas les droits du gouvernement égyptien », mais qu'ils « demeureront en suspens », ou de traiter avec telle ou telle Puissance. Un seul fait doit être retenu : ^jpte n'exerçait plus aucune autorité sur la conquête de Mehemet Ali : elle ne pouvait donc invoquer aucun droit sur elle. Ceci ne revient point à dire que la France eut de son côté des droits indiscutables à invoquer ni vouloir prétendre Que la mission Marchand fut une tentative heureuse. L'occupation du Soudan Par les Anglo-Egyptiens n'en est pas moins une question de fait. Cette question de fait s'est réglée en opposition avec les intérêts français mais 06 n'est plus l'instant de récriminer, ''out au plus convient-il de remettre les choses au point pour ne pas laisse s'établir une légende de justification ta: dive pour une initiative qui, comme cell de l'Allemagne à Agadir, peut se défer dre par des conceptions logiques et ra sonnables, mais à coup sûr étrangère au droit. Ces observations n'affaiblissent nulle ment le mérite de l'ouvrage que nou venons d'apprécier et qui nous apport sur la question une abondante biblic graphie. Firmin Charlkrie. Dépêches téïégraphiques (Service de l'Agence HAFAS) DANS LES BALKANS Proclamation aux Albanais Yai.ona, 15 janvier. — En raison cle l'approch du délai d'évacuation par les troupes grecque des territoires du sud de l'Albanie, la commis sion de contrôle a adressé au peuple albanai une proclamation dans laquelle elle fait res sortir que le but des grandes puissances es de créer une Albanie autonome sous la cou duite d'un prince dont la tâche principale sen de procéder en commun avec la commissioi de cantrôle à l'organisation complète du pays Les organisateurs hollandais de la gendarme rie ont également lancé un appel dans leque i! est dit que dans l'Albanie libre tout indi vidu, à quelque nationalité ou religion qu'i appartienne, est assuré de trouver toujour: entière protection et pleine égalité de droits I.'appel menace des peines les plus sévère; quiconque troublera la paix 011 s'insurger? contre l'occupation et les mesures militaires nécessaires dans les territoires échéant, à l'Ai banie. Les insurgés albanais Valona, 15 janvier. — Dans le courant de 1? journée d'hier les insurgés ont renouvelé lem attaque contre Elbassan. Les troupes du gou vernement ont opposé une résistance énergi que et ont repoussé les assaillants. Les élections en Bulgarie Sofia, 15 janvier. — Les cercles gouverne mentaux déclarent que le gouvernement fera appel aux électeurs du royaume entier poui le renouvellement du sobranie, y compris ceuN des territoires nouveaux. La déclaration lue par M. Radolasvoff à l'avant dernière séance reste la plate-forme du gouvernement. Les notes de la triple alliance Londres, 15 janvier. — Suivant une note communiquée aux journaux, chacune des notes remises hier respectivement par les puissances de la triple alliance renferme l'assurance que l'Italie remettra à la Turquie les îles occupées par elle. L'île de Castellorizo, qui en dépend géopraphiquement, sera également remise à la Turquie. Les conditions mises par la triple-alliance à l'acceptation des propositions de sir Edward Grey sont que la Grèce prenne l'engagement de faciliter le maintien de l'ordre en Albanie et de l'évacuer complètement avant le 18 janvier. Toutefois, les six puissances possèdent des renseignements montrant que la situation albanaise est autrement plus compliquée et inquiétante que el public ne se l'imagine, et, conséquemment. certains milieux estiment qu'on n'insistera pas sur la date du 18 janvier, en présence, notamment, des obligations imposées à la Grèce de faciliter le maintien de l'ordre. La remise de la décision de l'Europe à Athènes et à Con-stantinople va nécessiter beaucoup de pourparlers. Il est probable qu'on attendra que M. Venizelos ait vu sir Edward Grey avant de mettre la dernière main au texte. La candidature d'Izzet-pacha au trône d'Albanie Constantinoplé, 15 janvier. — La candidature i'Izzet-pacha comme prince d'Albanie prend me forme plus précise. L'élément albanais musulman réclame un prince musulman. Izzet-pacha aurait dit: «Je suis Albanais, et je ne >uis me désintéresser de l'avenir de l'Albanie. » Dans les milieux albanais on estime qu'un prince chrétien serait une cause de troubles, andis qu'un prince musulman constituerait me garantie de paix. Proclamation turque Constantinople, 15 janvier. — Le ministre de a guerre vient de lancer une proclamation lisant : « Notre armée n'ayant pas pu remplir lûment son devoir et ayant perdu les régions es plus prospères de notre bien aimée patrie, îotre souverain, pour ne plus voir à nouveau les jours aussi sombres et pour défendre l'hon-leur du khalifat avec la bravoure historique le l'Islam, m'a chargé de réorganiser l'armée. "Sien que la tâche soit grande et lourde, j'ai •ommencé ce travail. Je demande à l'armée leux choses : une obéissance absolue ei un ravail de jour et de nuit. J'ai la conviction [ue chaque officier travaillera à effacer la âche que les derniers événements malheureux :ausèrent à notre armée. » -'AGITATION GREVISTE EN AFRIQUE DU SUD Le Cap, 15 janvier. — On estime généralement ce soir, d'après les nouvelles des répons affectées par la grève, que celle-ci dé-:roît, et que l'on peut la considérer comme >resque virtuellement terminée. Les travailleurs reprennent leurs outils. Le nombre des rains en marche allait, croissant cet après-nid i. Les autorités des chemins de fer esti nent que le service aura, d'ici trente-six heu-es, repris son fonctionnement normal. Les cheminots de Kimberley Kimberley, 15 janvier. — Les cheminots ont oté contre la grève. Kimberley est un centre e chemins de fer important avec de grands tel i ers. a situation dans une importante mine du Rand Johannesburg, 15 janvier. — Presque tous les ravailleurs du tréfonds d'une importante mine 'or restent prêts à descendre, mais les rnéca-iciens refusent de faire le service de la re-lonte et de la descente des hommes et du îatériel. Le service des trains au Transvaal Johannesburg, 15 janvier. — On compte voir is trains reprendre cet après-midi leur ser-ice normal. A Senoni Renoni, 15 janvier. — Au cours des troubles hier soir, une bombe ayant été lancée d'une :lée contre les troupes de police, les agents i sont précipités aussitôt dans l'allée recher-îant les coupables, mais ceux-ci avaient dis-îru. Quarante arrestations ont été opérées, rois agents de police à cheval ont été blessés, n détachement de Burgers est arrivé cet près-midi pour renforcer les forces de police, n des principaux chefs travaillistes a été Tété. * *** Benoni, 15 janvier. — Les autorités sont dis->sées à réprimer énergiquement toute nouille émeute. On concentre des troupes. Il fal-t hier faire des charges répétées pour dis îrser deux mille émeutiers. La police fait ?s perquisitions. Reprise rie travail Johannesburg, 15 janvier. — Toutes les mines 1 groupe Général Mining étaient au travail er, a quatre heures et demi du soir Toutes s mines du groupe Rand Mines. s*nf deux ît travaillé aujourd'hui. On regarde comme m.ffiPlIY n ln 11" inn i.-i „■ * i- laisser '.e matériel sans protection, mais à mine Crown on n'a aucune difficulté avec 1 mineurs. e *** 1- Pietersmaritzburg, 15 janvier. — Les n neurs de la houillère Saint-Georges ont repi s lo travail. Arrestation de chefs travaillistes Le Cap, 15 janvier. — Il a été procédé a jourd'hui à plusieurs arrestations de chefs tr & vaillistes appartenant à divers syndicats d g régions affectées par la grève Les mécai ciéns d'une mine s'étant mis en grève aujoi: d'hui, les meneurs ont été aussitôt arrêt< Les grévistes ayant ensuite demandé à po voir reprendre le travail, la compagnie a v fusé. Trois mille indigènes Basitos travailla à Jagersfontein ont été rapatriés Soixan Burgers à cheval restent seuls à Jagersfontei Les autres contingents venus «à cause de révolte des Basitos, sont repartis. *«* Pretoria, 15 janvier. — Vingt membres c comité de grève ont été arrêtés ce soir a bureau de la fédération des chemins de fe s Ils ont été écroués. La censure télégraphique est rigoureusemei 5 exercée dans les endroits où l'état de siège été proclamé, notamment dans les villes ni t portantes comme Johannesburg, Pretoria 1 Rloemfontein. Les cheminots portugais Lisbonne, 15 janvier. — Trente chemino grévistes qui tendaient d'enlever les rails si I la ligne affectée au service international, prf de la gare de Sacavem, à 17 kilom. de Li i bonne, ont été arrêtés et écroués à la préfe< ; ture de police de Lisbonne. Le home rule ; Bristol, 15 janvier. — M. Bonar Law, pa: lant dans la soirée, a dit que les convers; i tions échangées entre les chefs des partis a sujet du home rule n'ont pas abouti jusquk et ne par pissent pas devoir aboutir. Les récoltes dans les Pampas argentins Buenos-Àyres 15 janvier. — Le président envoyé au congrès un projet de loi tendant ouvrir un crédit d'un million de piastres, qi: sera affecté à l'achat et à la distribution d semailles aux colons de la région du sud-es des Pampas où les récoltes ont été endorr magées. EN OOEANiE La formule de M. Caillaux fait soi petit tour de l'opinion coloniale fran çaise : avec résignation ou avec uni satisfaction de commande qui cache ma le dépit de voir s'effriter le vaste empin colonial d'autrefois, on envisage comm* une nécessité inéluctable la cession de divers territoires extra-continentaux com me une monnaie d'échange contre de< avantages politiques en Europe ou dam certaines sphères politico-financière; d'influence. Il y a deux ans, c'était li tour du Congo français. L'an dernier on s'est mis à envisager l'Indo-Chim sous cet aspect nouveau. Aujourd'hui on lui sacrifie les Nouvelles-Hébrides. Il y a quelques mois, se sont tenus er: Australie, entre autres à Melbourne, df grands meetings où des orateurs onl revendiqué pour l'Australie la posses sion non seulement des Nouvelles-Hébrides, mais encore de la Nouvelle-Calédonie, ces îles rentrant, disaient-ils, dans la sphère d'influence de leur pays. L'agglutination des masses, dont l'Angleterre s'était fait une spécialité, passe dans les mœurs de ses colonies à elle, on le voit. Et les Australiens ne semblent pas être fort loin de la conception défendue il y a trois ans au Reichstag et d'après laquelle les peuples qui ne sont pas assez forts pour défendre eux-mêmes les territoires qui leur appartiennent, ne doivent pas trouver étrange que l'Allemagne, si forte, a un droit naturel sur ces territoires.La position de la France était, autrefois, de très loin prépondérante dans ces parages. Politiquement, l'archipel néo-hébridais est soumis à un condominium franco-britannique. Il se fait que, pour divers motifs dont l'éloignement de la mère-patrie est le premier, le pouvoir politique est fort contesté aux Nouvelles-Hébrides. L'autorité y est pratiquement désarmée, le tribunal mixte franco-anglais, composé de magistrats de diverses nationalités, qui ignore en fait les lois régissant les colons anglais et français et dont malgré cela les jugements sont sans appel, étant dans les îles l'objet des critiques les plus vives et les plus justifiées. La proportion de l'élément français aux Nouvelles-Hébrides est de quatre colons pour un colon australien ; les plantations françaises y ont une étendue bien supérieure à celle des propriétés australiennes. On se rappellera que ces plantations,^ ruinées il y a quelques années, par l'« hémileia vastatain » qui a détruit les plantations de café, ont subi dernièrement, quelques-unes d'entre elles au moins, les effets d'une terrible éruption volcanique. Aujourd'hui, une lutte pacifique, mais sournoise et sans merci, disent les journaux de là bas, a éclaté entre les colons français, qu'appuyent les planteurs anglais, et les colons australiens. Ceux-ci, dit-on, ne reculent devant rien pour empêcher les indigènes de travailler chez les colons français. Récemment, un colon français a été assassiné par des indigènes, à l'instigation d'un voisin australien.Les Australiens sont surtout des commerçants, tandis que les colons français sont presque uniquement des agriculteurs. Les seconds protègent leurs travailleurs contre l'exploitation des premiers, « qui ont intérêt à isoler les indigènes pour réaliser à leurs dépens le maximum de bénéfices », dit un de leurs défenseurs. Les Australiens se sont si bien aliéné les sympathies de tous les Européens dans l'archipel que les planteurs étrangers, et même les allemands, réclament l'annexion pure et simple des Nouvelles-Hébrides à la France. Au foreign office comme au quai d'Orsay, on admet que la situation actuelle ne peut se prolonger. Mais le foreign office n'ose intervenir Ia santé colonie, l'Australie, et le quai d'Or-es say tient à ne pas mécontenter le gouvernement anglais, qui craint de mécon-ii tenter l'Australie. is Le résident français et le résident anglais sont désarmés, le fameux tribunal mixte possédant seul tous les droits. "" Aussi bien le résident français est changé ls si souvent que l'an dernier, si nos sou-ii venirs son exacts, à certain moment, il 1- y en eut quatre à la fois : l'un en fonc-s tions mais démissionnaire, le second en ,! route pour le remplacer, mais déjà remit placé lui-même sur un ordre de Paris te qui l'attribuait à une autre fonction ; le i- troisième, qui venait de donner sa démis-!;l sion à peine désigné ; le quatrième, qui venait de recevoir à son tour l'éphémère u investiture ! u Les conflits sont journaliers, et san-r. glants parfois, et on ne sait comment départager les intérêts en lutte. On avait, " il y a quelques années, envisagé un par-']' tage équitable des îles qui composent ■t l'archipel. On ne l'a pas fait, et les conditions sont fortement modifiées aujourd'hui.s II est question maintenant de céder les r Nouvelles-Hébrides à l'Angleterre, contre s compensation. Mais cette compensation ;• est très ardue à trouver, d'après le foreign office. Et les coloniaux français ne voient qu'avec peine l'effort français exercé dans ces îles lointaines annihilé, et les planteurs livrés à la haine de leurs ad-ii versaires australiens, devenus maîtres de :i l'archipel. D'ailleurs, fait-on remarquer, après les l Nouvelles-Hébrides ce serait le tour de la , Nouvelle-Calédonie. « Notre situation, i écrit-on, se trouverait singulièrement di-e minuée dans ces régions alors que le ' souci de notre renom nous oblige à faire figure dans toutes les parties du monde.»Il ne reste plus qu'une solution : une annexion des Nouvelles-Hébrides à la j France. Mais l'Angleterre l'accordera-t-elle ? Les Australiens y consentiront-; ils ? ; Gardez nous cela comme une monnaie d'échange, conclut M. Doumergue. Et ; vous verrez que ce sera encore là la meil-; leure solution. — A. de Bligny. LES DROITS DE LA CRITIQUE Un fait vient de se produire qui fait, en ville, l'objet de tontes les conversations et remet en cause, une fois de plus, les droits de la critique. Dans un couloir de l'Opéra flamand, un artiste de la maison rencontre un journaliste, secrétaire du directeur de ce théâtre et critique dramatique d'un journal théâtral hebdomadaire. Sans dire un mot, Je chanteur se rue sur l'arrivant et se met en devoir de l'assommer. Trois personnes interviennent, dont le directeur de l'Opéra lui-même, qui s'efforcent de mettre fin à cette scène scandaleuse. Elles sont repoussées par le héros de l'aventure qui recommence à cogner de plus belle sur sa victime, lui met le visage tout en sang. Moralité : il a fallu reconduire chez lui en voiture le journaliste ainsi maltraité. Il est alité. Et ceci n'est pas un conte. Mais peut être supposez-vous que pour s'attirer pareille brutalité de la part d'un comédien, le critique avait dû le malmener de maître sorte ? Point. Il s'était contenté d'écrire, en donnant le compte-rendu de la Walkure, que M. Eontaine avait bien fait en somme de ; ne pas confier le rôle de Siegmund à ce chanteur qui eût été écrasé par le personnage. Et voilà, le bonhomme, — c'est une façon de parler, — se juge offensé dans sa dignité d'« artiste », et se .croit autorisé aussitôt à faire un fait divers. 11 assome celui qui lui ' ;i manqué d'admiration. Il sera intéressant de connaître la suite que ] le directeur, d'accord avec la commission du 1 théâtre, entendra donner à cet acte de bruta- 1 lité. Que les tribunaux soient saisis de l'affai-re, c'est parfait. Mais la question n'est pas 1 seulement d'indemniser en argent la victime. 1 M. Fontaine, dont 011 a. toujours pu apprécier j le tact et l'impeccable correction, le compren- r dra. Il estimera qu'il est indispensable de 1 donner sa sanction au blâme justifié dont tout le monde couvre l'agresseur de notre confrère. Il voudra, nous n'en doutons pas, accorder cette satisfaction à la critique, à la presse, ^ au public et, même, à ses autres collaborateurs ! que, certes, le geste inqualifiable de leur col- f lègue a scandalisés et attristés. Personne ne $ se solidarise avec de pareils procédés, et il faut que celui qui s'en est rendu coupable le sache bien. c AUX BASSINS 6 Il existe au numéro 6 et 7 du bassin Guil- v la urne, de vieux hangars en bois qui en dé- F parent singulièrement les quais. La Ville s'est décidée à les faire remplacer par des hangars ^ métalliques du type courant. c\ On sait que les hangars en bois dont nous li parlons, ont le grand défaut d'être construits d sur une assise en maçonnerie qui s'élève à un mètre cinquante au-dessus du niveau de la chaussée et rend ainsi la manipulation des colis extrêmement laborieuse à l'arrivée et au ^ départ. En outre ils rendent, comme on se p l'imagine, le danger d'incendie bien plus con- 1 sidérable que les hangars en tôles et en fer. n Il faut donc souhaiter que non seulement 0 le remplacement de ces vieux hangars se fasse le plus rapidement possible, mais surtout e; que l'on n'aille pas les réédifier plus loin, — v comme on en manifeste l'intention. Il serait _ question, paraît-il, de les rétablir au numéros 51, 69 et 70. Pourquoi cet éternel et ce dangereux provisoire ? INTÉRIEUR Le timbrage des titres étrangers b si vous avez des titres étrangers à faire T timbrer, ne négligez point de vous rendre au bureau du timbre, afin de vous mettre en règle avec la loi nouvelle. Sinon, il pourrait vous en cuire... Comme beaucoup de person- .j1 nés, paraît-il, semblent croire que h date e fixée comme dernier délai pour ce timbrage .A sera reportée au delà du lor mars, ou bien que ll l'amende ne sera pas ai»nlioué<\ le dénartp- I que rien de semblable n'avait été décidé e' qu'à la date fixée ils auraient à prélever sui ces titres le taux de un pour cent au lieu dt un pour mille, conformément à la loi. Le régime légal des employés La commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi, déposé en ce qui concerne le régime des employés et commis, par MM, Franck et consorts, s'est réunie aujourd'hui. M. Pirmez a été nommé président, M. du Bus de \Varnaffe, rapporteur, MM. Pecher et Me-chelynck, co-signat lires du projet, assistaient à la séance. Après une discussion animée, à laquelle ont iris part MM. Devcz.e, Pecher, rroclet et de Mees'er, la commission a approuvé le projet de loi, en principe. Elle a décidé, en outre, de limiter à 3 mois au maximum le préavis pouvant être d il par l'employé; de limiter le champ d'application de la loi aux employés jouissant d'un traitement inférieur à quatre mille francs et de prolonger le délai de préavis de trois à six mois, pour certaines catégories d'employés. Elle a remis à une date ultérieure la suite de ses travau::. Un tarif belge-ncerlandcis l.'n nouveau tarif belge-néerlandais pour le transport des marchandises, tapissières, valeurs, œuvres d'art, objets précieux,équipages dépouilles mortelles et animaux vivants, vient d'être approuvé. U entrera en vigueur le lrr février prochain. D'autre part., sont abrogés à partir de la même date : a) le tarif belge-néerlandais, du 1er septembre 1900, pour le transport des marchandises, tapissières, i>tc. ; b) le tarif exceptionnel provisoire A, dv 1pr juin 1906 applicable aux transports de cé-réales. etc., au départ de certaines gares néev-l.md-'ises à destination de certaines stations belges /ce tarif exceptionnel est remplacé p-ir le t 'iif spécial n° 32 inséré dans le nouveau tarif belge-néerlandais) ; c) les divers suppléments aux tarifs désignés sub a) et b) ci-dessus.Pour les miliciens arfistes Le ministre de la guerre vient d'apporter une grande désillusion aux futurs comédiens et tragédiens qui suivent actuellement les cours du conservatoire de Bruxelles. l es élèves de ces cours espéraient, qu'en raison des heures de présence exigées par leur professeur du conservatoire, M. de Broqueville voudrait bien se montrer favorable à leur inscription dans les compagnies universitaires. Mais tel ne fut pas l'avis de M. le ministre, qui es'ime que la durée de ces cours n'est pas suffisante pour justifier cette faveur. Cependant, le ministre ne veut pas empêcher les « étudiants » du conservatoire de suivre leur vocation artistique. Il les engage à s'adresser à leurs r'hefs de corps, qui examineront avec bienveillance les demandes d'obtention de « facilité de service » destinées à leur permettre de se rendre régulièrement au conservatoire.Contre le danger d'accident Sur l'invitation du ministre des chemins de fer. la Société nationale des chemins de fer vicinaux a décidé de faire installer sur toutes ses voitures des appareils à freinage continu. Ces freins à air n'étaient jusqu'à présent en usage que sur quelques lignes exploitées à l'électricité. Mais, étant donnés les très nombreux accidents qui se sont produits, ces derniers temps, sur les lignes vicinales, le ministre a, avec raison, cru devoir exiger des directions des chemins de fer vicinaux qu'elles modifient le système des freins employé jusqu'à présent. Une nouvelle ligne vicinale Une nouvelle ligne vicinale est à l'étude ; il s'agirait d'étendre vers Mevsse-Laeken Je réseau existant et d'électrifier du même coup la section de Meysse à Wolverthem de la ligne de (irnnberghen-Londerzeel. Cette extension aura une longueur de huit kilomètres. Il est k noter qu'elle suivra jusqu'au château de Bouchout la future avenue de Bruxelles à Angers dont- la construction est prochaine. La aouvejle ligne desservira une agglomération rie 6,500 habitants et nécessitera 1111 capital d'un million de francs. L'escompte des subsides I.e conseil d'administration de la Caisse d'épargne et de retraite, tenant compte de la persistance du prix élevé de l'argent, a décidé le porter de 3.40 à 4 pour cent l'an le taux je l'escompte des subsides promis par l'Etat lux communes, ainsi qu'aux établissements publics. A l'armée Jusqu ici les régiments de mobilisation por-aient le numéro du régiment correspondant m activité en temps de paix, avec l'indice bis ». Il y avait donc le premier de ligne et e premier de ligne bis, etc. Désormais, à la nobilisation il y aura vingt régiments portant eur numéro du temps de paix (quatorze régi-nents de ligne, deux de carabiniers, un de grenadiers, trois de chasseurs à pied) ; vingt égiments dédoublés, dits de mobilisation, cor-espondant aux précédents et. portant les nu-néros 21 à 34 pour la ligne, quar'e à six pour es chasseurs, trois et quatre pour les carabi-uers et deux pour les grenadiers ; vingt régi-nents de forteresse. Au chemin de fer Le ministre des chemins de fer vient de dé-ider de rétablir, à titre d'essai, du 1er mai u 30 septembre 1914, le train Amsterdam-Jru.xelles et retour. Ce train partira d'Amster-lam à dix heures onze et de Bruxelles (nord) quinze heures quarante-quatre. Le minimum de salaires dans les mines Les députés mineurs ont décidé de provouer une campagne de meetings en faveur 'un minimum de salaires fixe pour les ou-riers bouilleurs. Elle commencera, dimanche rochain, dans le Centre ; des réunions seront rovoquées dans toutes les communes du pays harbonnier. Le minimum de salaires réclamé e serait pas fixé uniformément ; il appartien-rait à chaque région d'en déterminer le taux, îqu.el serait variable en raison de la nature u travail. Les recettes des chemins de fer Les recettes de décembre dernier se sont éle-3es à 26,600,000 francs, contre 26,928,000 francs 1 décembre 1912. Il y a donc une diminution aur décembre 1913 de 328,000 francs, dont 9,000 i>our les voyageurs et 209,000 pour les larchandises. Les recettes pour l'année entière it atteint la somme de 342,047,000 francs, con-e 328,959,000 en 1912. La plus-value pour 1913 ;t donc de 13,0SS,000 francs (9,955,000 pour les pyageurs et 3,133,000 pour les marchandises). NOUVELLES MARITIMES La vente d'un steamer belge Un steamer belge a été vendu : I'Elza Alkxan-:r. Il faudra donc l'enlever de la liste de la otte nationale ; par contre, il faut comprenne dans celle-ci le steamer Paul, de 530 tonnes utes environ, enregistré au port de Nieuport, •mateur M. Huygebaert. Le paquebot « Dania » Suivant une dépêche de Londres aux jour-uix de Paris, une vive inquiétude règne sur sort du paquebot allemand Dania parti des çores pour La Havane, où il devait arriver ndi avec trois cents passagers. La Hamhufo. A mftvikn Unia bateau de dix mille tonnes actuellement en construction pour la Knight line. EXTÉRIEUR BRESIL Les finances de Sao-Paulo Le gouvernement de Sao-Paulo vient, au moyen d'un message, de demander aux chambres législatives l'autorisation de négocier un grand emprunt extérieur pour consolider la situation financière de l'Etat et venir en aide à l'agriculture et au commerce du café. Cette initiative a produit dans le pays une bonne impression. On dit que l'emprunt atteindrait 300 millions de francs. Cette opération, d'après quelques organes brésiliens, serait liée à celle qui concerne la Banque hypothécaire et agricole de Sao-Paulo, dont ie capital doit être augmenté de 50,000 contos, avec l'objet^spécial d'aider l'agriculture et le commerce du café. EGYPTE Le budget intérimaire de 1914. -- Les cultures en 1914. — Le chemin de fer de Mariont. Les niveaux du Ni!. — Les syndics de faillite. Le conseil des ministres s'est réuni le 31 décembre, à onze heures, au ministère de l'intérieur, sous la présidence de S. E. Mohamed-pacha Saïd et a approuvé le budget pour l'exercice intérimaire de 1914, ainsi que la note suivante du comité des finances établie par LL. EE. S. Zoulficar-pacha, lord Edward Cecil, MM. A. C. Lindsav, Auguste Adib-pacha et H. Higgs : La loi n° 21 de 1913 dispose qu'à partir de 1914 l'exercice financier, dont la durée reste fixée à douze mois, commencera le 1er avril et finira le 31 mars de l'année suivante, et que les mois de janvier, février et mars 1914 formeront 1111 exercice Intérimaire, pour lequel il sera dressé un budget rendu exécutoire par décision du conseil des ministres. En conformité de ces dispositions, le comité des finances a l'honneur de soumettre à l'approbation du conseil des ministres le projet de budget général pour l'exercice intérimaire de l'année 1914, établi comme suit : recettes, Le. 3,650,000 ; dépenses : ordinaires, l.e.3,315,000 ; évaluation des dépenses à effectuer durant l'exercice intérimaire sur les crédits spéciaux, l.e. 180,000 ; total, l.e. 3,495,000 ; excédent des recettes, l.e. 155,000. Recettes. — Les prévisions de recettes ont été basées sur la moyenne des réalisations du premier trimestre des deux dernières années et de l'exercice en cours. Mais en établissant ces prévisions, on a tenu compte des différents facteurs qui peuvent influencer les évaluations et en nécessiter la correction. En raison du niveau exceptionnel de la dernière crue du Nil. une superficie considérable de terrains, que l'on évalue à 400,000 feddans, est restée sans irrigation. Il en résultera une perte assez con sidérable pour le trésor sur le produit de l'impôt foncier et par répercussion sur les recettes des chemins de fer et des douanes et diverses ai'très sources de revenus. Cette perte toutefois, se fera principalement sentir durant l'exercice 1914-1915. Les intérêts sur les fonds déposées dans les banques sont évaluées, pour le premier trimestre de 1914, à la somme de l.e. 16,000, qui figure au budget sous le titre «produit du placement des fonds». Les fermages des terrains de l'Etat étant généralement perçus après les principales récoltes, la recette qui sera réalisée de ce chef durant les trois premiers mois de 1914 sera de beaucoup inférieure au quart de la somme obtenue en 1913. Il n'a donc été inscrit sous ce titre au budget intérimaire qu'une prévision de l.e. IS.OOO, sur la base des réalisations du premier trimestre des années précédentes. Dépenses. — Les prévisions des dépenses ont été arrêtées sur les bases du budget de l'exercice 1913, sans majoration de crédits ni ouverture de nouveaux crédits ;elles comprennent cependant les modifications en plus ou moins autorisées dans le courant de l'année actuelle, ainsi que les augmentations de traitements que le règlement permet d'accorder le 1er janvier 1914. L'ancienne administration des domaines de l'Etat, qui a été supprimée dans le courant de cette année, était hors budget. A partir du 1er janvier 1914, les recettes et les dépenses de la nouvelle administration seront comprises dans le budget général de l'Etat. L'administration de l'agriculture ayant été récemment érigée en ministère, ses dépenses qui. étaient incluses dans le budget, du ministère des travaux publics, formeront, désormais un sous-titre distinct du budget général. Les payements à effectuer sur le tribut de l'Egypte au cours du premier trimestre de 1914 se montent à £é 147,000. Durant la même période, une demi-annuité d'intérêts et d'amortissement de la dette garantie viendra à échéance le 1er mars. La seconde demi-annuité écherra le 1er septembre. Les coupons de la dette privilégiée sont payables les 15 avril et 15 octobre et ceux de la dette unifiée les 1er mai et 1er novembre. Le projet de budget intérimaire ne prévoit pas de nouveaux crédits spéciaux ni de nouveaux crédits à prélever sur la réserve générale, à l'exception de ceux affectés à des dépenses qui, par leur nature ne souffrent pas d'arrêt et dont l'interruption, même temporaire, serait préjudiciable aux intérêts du gouvernement. Les soldes au 31 décembre 1913 des crédits spéciaux et des crédits à prélever sur la réserve générale actuellement ouverte seront reportés. S'il y a lieu, sur l'exercice intérimaire mais, à la clôture de cet exercice, tout solde non utilisé sera annulé, et les dépenses à effectuer ultérieurement pour la continuation ou l'achèvement d'un travail déjà entrepris devront faire l'objet d'une nouvelle demande de crédit à inscrire dans le budget de l'exercice 1914-1915. Les nouveaux crédits spéciaux ouverts au budget intérimaire pour les travaux urgents se montent à £é 58,000. En outre, les crédits déjà ouverts et qui ne seront pas épuisés au 31 décembre 1913 sont évalués à £é 630,000. Ces deux catégories de crédits spéciaux forment un total de £é 688,000 sur lequel il ne sera dépensé, selon toute prévision, que £é 180,000. C'est cette somme qui est portée dans le budget général de l'exercice intérimaire. Les crédits à prélever sur la réserve générale poulies travaux urgents sont arrêtés au total de £é 120,700, auquel devra être ajouté le montant des crédits déjà ouverts et qui n'auront pas été dépensés le 31 décembre 1913, montant évalué à £é 1,195,000. Pour les crédits à prélever suç la réserve générale pendant l'exercice intérimaire de 1916, citons : £é 86,000 pour les travaux d'assainissement de la ville du Caire ; £é 34,700 poulies irrigations ; £é 15,000 pour la construction de Sadds à Mehallet-el-Amir et Faraskour. Le ministère des travaux fait des grands préparatifs pour l'emmagasinage dès maintenant de toute l'eau disponible en vue d'obvier à tout risque de dommage aux cultures Séfi de l'année prochaine. A cet effet, il n été décidé d'élever le niveau d'eau au réservoir d'Assouan de un mètre de plus que celui de l'année dernière, ce qui donnera une augmentation du volume d'eau amassé de 400 millions mètres cubes de plus que l'année précédente, outre que l'emmagasinage de l'eau sera . ommencé dès à présent aux barrages d'Esna, d'Assiout et du Delta, sans avoir à attendre l'arrivée des eaux du réservoir, comme c'est l'habitude chaque année. De même, un sadd sera construit nu barrage rie Ziftn. • ** Le ministère des finances vient de charger M. Sergent, directeur du service technique "de

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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