Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 28 Maart. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kk94747w4c/
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C ^ M « r4 : OO Ai .-J : E) «HA «A4 il No 73 Vingt-sixième année abonnements: un an un seme. un trim*. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE insertions : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 26 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. 0®? Les annonces sont mesurées au ngnometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu ils occupent. L administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés iai inm ai as lATiniciu nu omrt «vwiuvni. wwii i l. dUMiiiiiMrauqn etia rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS 8 V rî ia I! 8 3» LES RACES EPUISEES (III) Tous ceux qui parlent du vieillissemei des races avant l'âge — y compris IV Leroy-Baulieu — citent l'exemple de 1 Grèce comme le plus frappant. D'aprè M. Otto Effertz, aucun ne serait plu faux. Il est parfaitement exact que les hab tants de la Grèce d'aujourd'hui ne sor plus à la hauteur des Grecs de l'ant quité, ni relativement, ni absolumen Mais cette déchéance absolue s'expliqu par l'émigration extraordinaire et vra: ment unique dans l'histoire que la Grèc a subie. Après l'incorporation de la Grèce dan l'empire romain, les jeunes Grecs intel ligents avaient le délire d'émigrer dan les autres provinces de leur nouvell grande patrie où ils étaient mieux payés Pendant mille ans, environ, les Grec eurent dans l'empire romain le monopol de toutes les professions libérales. Le maîtres d'école, les médecins, les philo sophes, les scribes de tous genres étaien tous des Grecs. C'est en Italie et dans li Gaule que les Grecs allaient de préfé rence chercher fortune, car c'était, là qui la fortune leur était le plus favorable Ils ont toujours suivi le principe di Tuekros : ubi bene, ubi patria. En général, l'émigration n'enlève au: peuples que des membres moins intelli gents et, si par hasard le cas contraire si présente, le nombre de ces émigrés n'es pas assez élevé pour diminuer l'intelli genoe moyenne du peuple qui les perd C'est ainsi que les émigrés français et Allemagne ont toujours été des hommei d'élite mais leur nombre n'a pas été suf fisant pour abaisser sensiblement lt niveau moyen de l'intelligence en Franc< dans les générations subséquentes. Le Grèce, au contraire, petit pays de deu> millions d'habitants au plus, a, pendan mille ans environ, perdu systématique ment l'élite intellectuelle de chacune di ses générations. Jamais nation n'a sub une émigration comparable à celle-là C'est un cas unique dans l'histoire, ur cas auquel on a cherché vainement de* précédents sans en découvrir un seul e des équivalents sans en rencontrer d'ap proximatifs, car on n'a jamais vu ur peuple qui, tout à la fois, fut si faible numériquement et eut sur ses voisin! une supériorité aussi marquée. Mais li raison supplée où le précédent fait dé faut. Il est évident que l'intelligence moyenne doit diminuer chez un peuple qui, de chaque génération, perd la partie la plus intellectuelle. Les descendant* des anciens Hellènes, il faut les cherche! moins en Grèce qu'en Italie et en France Ce que la Grèce a perdu, l'Italie et la France l'ont gagné. On pourrait l'établir par maint exemple.^ En présence de ces faits, il ne faut pas s'étonner de voir la Grèce déchue. Il faul s'étonner plutôt qu'elle ait pu suffire pendant mille ans à une telle émigration en maintenant la qualité des marchandises qu'elle exportait assez élevée pour qu'on ne cessât point de lui en demander.Cette vitalité exceptionnelle des habitants de la Grèce ne s'explique que par le fait que les Grecs ont presque toujours eu l'habitude d'émigrer sans femmes. Ils épousaient des étrangères, et c'est même pour ce motif que leur langue s'est perdue dans les pays où ils émigra.ent, car les enfants parlent toujours la langue de leur mère et non celle de leur père. Les femmes grecques restaient en Grèce et, comme elles choisissaient avec soin les pères de leurs enfants, elles pouvaient toujours donner naissance à une génération intellectuellement à peu près égale à la leur. L'histoire de la Grèce ne fournit donc aucune preuve à l'appui de la sénilité inévitable des nations. La théorie de la sénilité de race commet très souvent une confusion entre les empires et les races. L'exemple le plus marquant pour cette confusion est l'Italie. L'influence politique de l'Italie de nos jours n'est plus aussi grande qu'elle l'était à l'époque de l'ancien empire, tout simplement parce que ses provinces, grâce à la civilisation qu'elles ont reçue de l'empire, sont devenues plus puissantes. La décadence est relative, nullement absolue. Comme race, les Italiens contemporains sont infiniment plus civilisés que les anciens Romains, qui n'étaient que des barbares frottés d'un peu de vernis grec. Ils se faisaient gloire de leur agriculture, de leur art militaire et de leur science juridique. Leur agriculture était piteuse. Leur art militaire, au moins jusqu'à Jules César, tellement arriéré qu'ils étaient toujours battus par Pyrrhus ou par Hannibal, ne leur a permis de conquérir le monde que parce que l'art militaire était chez leurs adversaires encore moins perfectionné. Quant à leur science juridique, elle n'envisageait que la partie technique de la jurisprudence, et ils n'avaient aucune idée de la base sociologique du droit. L'exemple de l'Italie vient donc à l'appui de la doctrine non du vieillissement mais du rajeunissement des nations par l'âge. Au résumé, M. Otto Effertz démontre, à rencontre de M. Leroy-Beaulieu, que la décadence des races n'est jamais un phénomène de sénilité. Elle est, au contraire, un phénomène : Ou d'émigration anormale, comme chez les Hellènes ; Ou d'épuisement des terres, comme chez les Romains ; Ou de guerres exterminatrices, comme chp7. les Carthaginois : louie communication relative a Ou de changements de climat, com t chez les Vandales ; Ou de nouvelles maladies infectueu importées, comme dans le Nouve Monde. Là où ne joue aucun de ces facteurs, observe avec l'âge, non pas un vieillis :» ment, mais un rajeunissement des rac Il y a des races arriérées. a II n'y a pas de races décadentes. s Eirmtn Charlerie s Dépêches télégraphiques t. (Sur^ice dr CA'qence // l VA S) LA REVOLUTION MEXICAINE 6 La victoire des fédéraux à Torreon Washington, 27 mars. — La confirmation e la victoire des fédéraux à Torreon complu la situation, fait-on remarquer, si le fait de victoire des fédéraux penWeur amener de s considération do la part des Etats-Unis donner plus de force ;i la candidature Roj g d'autre part, le général Huerta, sentant 3 position .affermie, sera d'autant moins di reux de renoncer provisoirement à une sit tion très péniblement maintenue. La prise de Torreon 3 Ei. Paso, 27 mars. — Une dépèche reçue 3 Juarès de la ligne de bataille confirme la pi de Gomès-Palacio par le général Villa. I t dit que le-général Villa compte entrer dem à Torreon. r.'engagement- semble avoir du 1 presque sans interruptions, quatre journt' au cours desquelles les chances ont vai 3 Mais c'est seulement aujourd'hui, 27 mars, c le général Villa a fini par occuper Goiri ' Palacio après trois assauts successifs. A c tains moments, on s'est battu jusque dans principales rues de Torreon. Les pertes ( : deux côtés sont considérables. *♦* » New-York, 27 mars. — Suivant un télégra \ me envoyé aujourd'hui par le général Vilh Juarès, une partie des troupes fédérales à T reon n'a pas réussi à reprendre Laredo ap un combat qui a duré six heures, l *** 5 El Paso, 27 mars. — Le général Villa pa avec confiance de la chute de Torréçn pi > demain ou pour dimanche. * ** Juarès, 27 mars. — Un dépêché du généi Villa, envoyée vendredi, quatre heures apr ■ midi, annonce que presque toute la ville t Torréon, notamment le quartier du commer se trouve entre les mains des rebelles. Le . , néral Herrera et quatre mille hommes ; raient pénétré dans la ville de Torreon à 1' 1 et auraient combattu dans les rues jusqi l'Arène des Taureaux, situé au nord de la vil [ Une autre dépêche du général Villa annor j que les fédéraux occupent actuellement point important dans le quartier accidentai J la ville. Trois généraux fédéraux nomir Peria, Reyna et Amayn ont été tués, et généra] Ocaranza a été blessé. Au Maroc ' Rabat, 27 mars. — On mande de Fez q L deux bataillons occupant le. poste de Zarka douze Kilomètres de Souk El Arba de Tissa ( » supporté pendant trois jours les attaques [ groupes importants de dissidents qui ont < dispersés par l'artillerie et des mitrailleus ! Les Français ont eu trois spahis tués et u ; dizaine de blessés dont un lieutenant, r renforts ont été envoyés de Fez. Rabat, 27 mars. — On mande de Fez que da la nuit du 25 au 26 mars le camp de Zarka repoussé une vigoureuse attaque des rebelli Les Français ont eu deux tués dont un caj taine et un blessé. Manifestations turbulantes dans une manufacture de caoutchouc rus Saint-Pétersbourg, 28 mars. — Pendant c manifestations qui ont eu lieu dans une man facture de caoutchouc, le chef de section de police de la ville, trois gardiens, un comma dant de la police à cheval et un sergent police appelés en renfort ont été blessés. L manifestants étaient au nombre de quatre m le. Quatre ouvriers ont été arrêtés et la foi s'est dispersée. Le préfet de police.a publié propos des troubles connexes au mouveme gréviste de ces jours derniers une ardonnan invitant la population de la ville à s'absten de participer aux démonstrations prévena que toutes les mesures sero ît prises pour é1 ter les désordres. De plus en cas de "aouvell attaques de la police à coups de ^krre, le pi fet recommandera aux agents de se servir leurs armes. Les sanctions des lois criminell seront appliquées à tous les fàiiteurs de tro bles. Gouverneurs ou vice-rois On ne peut guère qu'être de l'avis ( notre confrère Numa qui, dans un journ de notre ville, préconise une centralis tion assez tempérée de notre administr tion au Congo. Pas de self-governmer pas de vice-rois, pas de gouverneur mais « un » gouverneur à qui voi confierez seulement le maximum ( liberté administrative compatible avi les nécessités d'une dépendance politiqi qu'on ne peut supprimer. Le transfert de la paperasserie est dé, décidé : plus de la moitié des employi du ministère dss colonies ont été prii naguère de vouloir s'adresser cà un aut: râtelier. On faisait, il est vrai, un poi d'or à ceux qui consentiraient à quitti les manches de lustrine pour signer u « engagement », — toujours dans papier, cela va sans dire, pour u poste quelconque dans la colonie. I rond-de-cuir en chef qui avait imagir ce transfert en a été, il est vrai, pour si frais d'imagination. On peut compti sur les doigts, d'une seule main, les con mis qui ont consenti à échanger 1< douceurs de l'existence à 2,400 franc dans la rue Bréderode, contre la liber en brousse, moyennant un tarif allai de six à douze mille francs. Preuve qui édifiera suffisamment ]V Renkin sur la qualité de l'« esprit coli niai » qui régnait dans ses propn bureaux. Les « manches de lustrine ont d'ailleurs devant eux une bien agré. Lie perspective: il paraît que M. le mini tre, ému de la triste situation qui s'ouvi pour ces malheureux, aurait décic d'accorder à tous les exilés deux, troi quatre années de traitement complet, titre de compensation. 0 gabegie et profitisme ! Et ces menues histoires qui filtrer entre les bocks des petits cafés, à Bri xelles, mettent au point la polémiqu soulevée dans le Journal du Congo pe notre confrère M. Patris à propos de s i aamimsiraiion ou a la reaacuon me récente « Lettre ouverte » à M. Vanc velde. ses Notre confrère avait commencé lu- rendre hommage à l'« esprit colonii de M. Vandervelde, tout en lui fais on un reproche d'avoir profité de l'occas se- que lui présentait la discussion du b es. get des colonies pour dauber une J de plus sur Léopold II et salir sa grai mémoire. M. Vandervelde lui réplique qu'il n pas partisan de la politique colonii Il s'est autrefois prononcé « pour * reprise, mais contre le traité de repr à seule fin de rendre possible l'abolit du régime d'absolutisme de Léopold et la réalisation des réformes qui vaient assurer aux indigènes la libe de leur travail et la jouissance des ji la d li i ts de leur sol », au lieu du régi i i du travail forcé qui « fut le plus gr«j et crime colonial du xixme siècle ». M. V llssa' dervelde est avocat. Il a l'argumentat •si- facile ; nous, économistes, nous somr na- coloniaux convaincus non pas s< prétexte, — nous soulignons le rr - d'humanité, mais parce que n< voyons trop l'évidente nécessité d ;jj£ débouché libre pour nos initiatives, p< 'lin notre commerce. Nous savons que ré, plupart du temps les «atrocités » con e*' 1 aises n'ont été qu'un effet de rhétoriq lUe dont M. Vandervelde a usé et abu ès- Peu à peu la mémoire de Léopold er- s'élève plus pure et plus grande au-o !fs sus de l'amas de préjugés et d'ignoran qui a caché trop longtemps la grande des conceptions et le génie du défunt i Encore quelques années, et les taches : à sa vie privée disparaîtront dans le ray< nement justifié de ses qualités de gra s roi. M. Vandervelde aborde ensuite rié question du gouvernement au Con, Hir Voici le passage essentiel de sa répom Si l'on veut faire passer de la Belgique Congo le centre de gravité du gouvernem ",1 colonial, il est désirable qu'à la tête de s" gouvernement, on place, non pas un foncti "e naire colonial, habitué depuis toujours à ri voir des directions de Bruxelles, mais si c expression ne risquait, pas de paraître pc doxale dans le bouche d'un républicain ?;7 une sorte de vice-roi, tel que lord Hardi: ja aux Indes ou le général Lyautey au Mar que si l'on ne procède pas de la sorte, si : ce ne trouve pas pour gouverner la colonie, i Ll1' très haute, très prestigieuse et très indép . danle personnalité, il arrivera fatalement le contrôle parlementaire étant desserré e1 gouverneur étant resté un homme du minis des colonies, ce dernier, au lieu de devenir qu'il doit être, une autorité de surveilla et de contrôle, sera plus que jamais le ma: v rte la colonie, avec cette tâche impossible t gouverner à 6,000 kilomètres rte distance, t fJe un peuple de sujets. Il faudra, pour gouverner la colon «une très haute, très prestigieuse et t: ,es indépendante personnalité ». D'acco: Mais M. Vandervelde s'engage-t-il à pas fatiguer les échos de la chambre ns ses récriminations et surtout de celles ^ ses amis Maroille, Brenez, Léonard ,i tutti quanti, le jour où cette « personi lité » jugera devoir appliquer au Con une théorie qui déplaira fortement se l'anticolonialisme socialiste bien qu'ab; es lument inattaquable au point de v j1* économique et humanitaire ? Ainsi l'é n_ blissement d'un contrat de travail, ab. lument indispensable à notre avis, et c es force l'indigène à fournir le trav Lle librement accepté. Le contrat de trav ;i inclut, de soi, l'établissement d'un ét ut civil, qui nous paraît tout naturel, m; ne répugne essentiellement au nègre. réforme est juste, elle est souhaitée da .j. l'intérêt de notre colonie, et pourta es M. Vandervelde verra sans doute à s ;é- adoption des raisons, de pur sentime d'ailleurs, qui lui feront condamner ce u_ initiative. Consent-il, la personnalité « trouvée. _ lui laisser les mains libres » ? Dans te colonie que nous connaissons bien, ' Etats fédérés malais par exemple, l'adn le nistration dirigée par un «Résident » q al lui-même dépend du colonial office ne a- 1ère chez elle ni la censure de la presse a- l'intrusion des parlementaires. M. Vu t, dervelde voudrait-il que notre Con s, ressemblât à ces Etats fédérés malais, is d'ailleurs l'indigène est fort bien trait le On lui défend, il est vrai, le jeu îc l'opium, comme au Congo M. Henry ie avec raison, réglementé ia danse. M. Vandervelde est trop intellige à pour être anticolonial. Et c'est ce"q îs le perd, parfois. Le voici maintena îs plus « autonomiste » que nous-même ^ Et le fait vaut d'être souligné. / it surplus pourquoi, étant données ses br ii- lantes relations de l'« Union coloniale n dont il est le vice-président, ne désigne le il pas lui-même sa « persona grata » ? n J • T. ie 3, HISTOIRE DE DECORS té La salle est comble. Au fond de la cou lt mystérieuse où se tapit l'orchestre et d'e comme la griserie d'un vin chaud, la musiq [ dans un instant va s'élever invisible mais toi -j. puissante, montent une lueur atténuée et qu ÎS ques cris confus d'instruments qu'on accoix Au-ilessus, des fauteuils à l'amphithéâtre d " combles, c'est l'enroulement d'un serpent : l" buleux, tout ocellé de visages humains qui se tordrait d'-en-bas vers l'invisible paraf e à peine constellé de quelques étoiles rougi é comme fit autrefois le Tentateur encercla 5, l'Arbre de science tandis que le plus anci >d des drames se jouait. Puis soudain reten une tremblante sonnerie, à la rampe un tri] clin d'œil rouge semble le signe d'intelligen , que Belzébuth adresse aux siens, et lentemei tandis que son manteau de pourpre se re'è l" l'Enchanteur nous ouvre largement son cnp e de feu. r Quel décor voulez-vous que ce soit ? Le tei a pie de Parsifal avec ses arches souverain< aou eire aaressee a m. j. bauu i , ;er- ses mosaïques et ses grillages d'or, ou la g de Vénus au premier acte de Tannhâu II importe peu à l'intelligence de ces li£ Lj () Demeurons donc chez la bonne Dame, so; . . les hôtes de la blonde Astarté. Quelle rê\ quelle magie imprévues ! C'est l'illusion d lc\n merveilleuse demeure souterraine où le tf serait sans durée et la joie sans regrets. OIS pans rte cristal y servent de murailles ; ide lianes emmêlées, ruisselantes de fleurs, les rideaux ; on croirait y marcher sur est mosaïque d'étoiles, et. n'était la peau de ' Je. et les coussins soyeux qui parent le trôn j.. la. divine, rien d'humain n'y viendrait réi que l'homme aussi puisse trouver ici sa ' Et la Vénus des légendes bretonnes, la aux cheveux blonds, aux bras blancs, s'e guit dans sa robe dorée sous la caresse de- tiple des lumières. Lumières roses blanchi l'té bleues, tombant des frises, irradiant la ra ro- et s'évanouissant au lointain. L'orchestre me que, le chevalier dormant se réveille et, < ncj ce décor tout flamboya.nt de couleurs, bigî m_ diamanté, pailleté, l'audacieux poème se roule, et le spectateur ne sait déjà plus ce 1 \ l'empoigne davantage, ou de la légende : ies bolique ou des accords qui la supportent )US de ces merveilleux tableaux qu'imagina iot, fantaisie d'un bon décorateur. Qui de nous n'a subi de la sorte le cha un d'un décor sans en comprendre ni le méc< )Ur me ni l'économie ? Vous plaît-il que nous la dioris visite à celui qui, à coups de bagu l>o- a fait éclore ses merveilles pour la félicit ne, v^s yeux ? C'est facile. Nous avons à l'O s£ flamand, deux maîtres ès-science décora W qui nous feront bon accueil en leur séjour sont. MM. Proost et Mees. Ils travaillent i es~ un vaste atelier, logé sous les toits, pleii c,es panneaux découpés, de châssis, de roul( îur rte toile. Ils nous expliqueront leur trava 'oi. L'histoire d'un décor, — ils vous le di de d'emblée, comporte un grand nombre )n- phases. La première, la plus longue, est < nd des crédits à voter. C'est purement la m boire. Mais une fois cette opération term ia et l'argent mis à la disposition du directeu c rôle de l'artiste va se poursuivre normaleu p°" On lui a remis, comme vous pensez, le li ie : de la pièce, qu'il a lue et relue de manié au en posséder de mémoire toute l'affabula-eut Je vous fais grâce du travail de documenta ce que suppose la mise en œuvre d'un s on- Recherches historiques, examen de docum ]ce~ d'époque, voyages même s'il vous faut d couleur locale, tout cela s'impose au déc "r^ teur scrupuleux, plus l'imagination d'un p< le don de coloris d'un grand peintre e JC ■ science des perspectives d'un architecte •on renom. me L'artiste alors crayonne quelques esqui en- qu'il s'en va soumettre à l'auteur, au direct lue a tous les intéressés. Il établit ensuite ses le quettes et ce travail achevé, il pourra ltre avec Racine : « Ma pièce est faite ; je n'ai Qu'à l'écrire. » C'est d'ailleurs un travail tre bénédiction. Songez que la maquette, doni rte proportions sont généralement de quar DUt centimètres sur trente, servira d'étalon i le décor réel. En leurs moindres détails, indications, dimensions, perspectives se \e' reportées, à l'échelle convenue, sur les t( *es peintes que verra le public. La moindre err "d. agrandie et multipliée par le report, com ne mettrait en principe l'œuvre entière. Rer de quons en outre que pendant le travail d' de cution, le décorateur ne pourra juger à au moment des rapports d'ensemble de la 1 ia_ de fond avec les frises et les coulisses. Enfin commence le travail du dessin mé puis la mise en couleur. Après avoir rej a soigneusement ses dimensions, l'artiste t: 30~ au fusain, en se promenant sur l'énorme 1 ue tendue sur le plancher, ses horizons, ses ta- rochements, ses arbres et ses fleurs. Il tra1 50- le debout, armé d'un long porte-fusain, ui comme il fera d'ailleurs lorsqu'il lui fai peindre ; et bientôt l'œuvre s'ébauche et s bore. Il faut un œil exercé pour l'interpr et la comprendre en cette forme primil mais le décorateur et ses aides y voient cl ^1S Le tracé suffisamment poussé, commenc '•,a peinture, au moyen de brosses de tout cali ns depuis le goupillon du calfat jusqu'au pinc lit léger du portraitiste. Par la palette, c'est Dn petit chariot bas, à quatre roues, dont le nt lieu sert aux mélanges et à la recherche tons, tandis que le bord contient une série pots de grès plein de couleur aux teintes . damentales. En ce travail, nulle théorie . saurait suppléer le défaut d'expérience. 1 faut une longue pratique et le souvenir es quelques déboires retentissants. Mais en il- tout s'arrange et l'on va pouvoir « équip ui le décor. X)- C'est alors que les charpentiers, — ouvr ni spéciaux pour ce genre de travail, — von Yl- mettre à l'œuvre. La grande toile est moi r(J sur deux longerons solides, ce n'est rien. A ^ les coulisses, les fermes, les frises. Il les i ^ 9 découper en toile d'abord, selon le cap J ; des feuillages, des branches ou des moulu On les dessine ensuite à la craie sur le p: a> cher. Dans ce contour, le charpentier const sa boiserie ; on y colle la toile peinte en nt puis on découpe le contour à la petite s ui Pour les frises ajourées, il suffira de co q t la découpée sur une résille de fie IS brune ou noire presque invisible. lU Enfin l'ouvrage entier est équipé en se( • j_ on l'éclairé et l'artiste en retouche les dét£ C'est la fin de ses peines. Demain l'on poi répéter « pour le décor », puis pour « les coi "t" rières », enfin « en générale.» . Après, ce s le triomphe du grand soir avec toutes chères émotions de « la première ». Mais combien y a-t-il en dix ans de prer ^ res qui soient des triomphes ? INTÉRIEUR pe A la légation allema ù, On mande de Berlin que le commandant ae Kluber, attaché militaire allemand à Bruxel te est désigné pour remplacer à l'ambass . d'Allemagne à Paris le colonel von Winterf i qui fut blessé lors des dernières manœm le- et se trouve toujours en traitement à Grisol es C'est le capitaine Brinkmann ,du grand é a- major, qui succédera au commandant de I et ber.à Bruxelles. lis !S Les chèques post; "j En vue rte vulgariser l'Usage rtes ehèq et virements postaux, un arrêté royal dé( 3n que le dépôt de garantie est abaissé de 10 50 francs ; la taxe proportionnelle est rédi le à 1/20 pour mille ; enfin, les correspondan ce adressées au bureau des chèques postaux it, même que celles expédiées par ce service ront transportées en franchise de port par ! i r P°ste' Le nouveau tir natic ïl" Le gouvernement se propose d'exprop: !S. un lot considérable de terrains sis à eau ûirecîeur-redacteur en chef du jouri rotte de la chaussée de Louvain, au delà du ciu ser ? tière d'Evere, sur le territoire des commun nés. de Woluwe-Saint-Etienne, de Woluwe-Sai: fous Lambert et d'Evere, et d'une contenance e et 80 hectares environ, « en vue de l'établisseme , d'un tir, d'installations et de bâtiments l'usage de l'armée, notamment de casernes, mps polygones de travaux pratiques, de ploin Des d'exercices, d'escales et rte champs d'atterr les sage, d'un hall pour expositions, ainsi que sont bâtiments destinés à d'autres services publii une de la construction rte voies d'accès et de l'an icrre nagement des abords de ces divers ouvrages 3 je On profitera rte l'occasion pour l'érection rt'i ' hall d'expositions réclamé par les besoins sa . cesse croissants de l'agriculture et de l'indi joie. jrje Jolie lan- Nos officiers à l'étrang Tiui- Le gouvernement grec a adhéré à la pi îs et position bulgare tendant à faire arbitrer p mpe "n officier belge le litige gréco-bulgare cc tt cernant la délimitation de la frontière ai . ' " environs de la station d'Oktchilar. lan s irré. Nouvelles dépenses pour l'arm dé- Le gouvernement dépose commè amène qui ment au budget extraordinaire pour 1914 u ;ym- demande de crédits destinés à l'armée. I ou voici rémunération : harnais pour la nouve ,a école d'artillerie. 90,000 francs ; munitions po u la réorganisation de l'artillerie de campag et la mise en service de nouvelles pièces, 3 m rme lions ; installations électriques aux camps mis- Beverloo et de Brasschaet. 200 000 francs; acqi ren- sition et aménagement du champ de tir ette Lommel. 250,000 francs ; élargissement < ^ j ' champ de tir du polygone rte Brasschaet, 100.( ", . francs : nouvelles constructions et installatio pera diverses : casernement et hôpitaux, 250,000 fi tive, construction d'une buanderie à Beverloo, 100/ ■ Ce francs ; réseau ferré et construction d'une ga lans militaire au camp de Beverloo, 145 000 franc i de casernement des officiers du même cam laux 100,000 francs ; création de chenils pour co: ' pagnies de mitrailleuses, 60.000 francs ; dég , ' . gement des champs de tir autour des foi ioni fle Liège et de Namur, 540,000 francs ; ach de de chevaux pour la nouvelle école d'artillei -elle de Brasschaet, 99,000 francs. inée Le service sanitaire dans l'armée bel r ie La commission chargée d'examiner le pi ' t jet de loi relatif au service sanitaire de l'r " mèe propose les amendements suivants en r qui concerne les vétérinaires: «Nul ne pe re a être vétérinaire principal de deuxième clasf ion. s'il n'a servi au moins quatre ans dans 1 tion grades de vétérinaire de première classe et ijet. vétérinaire de régiment, et s'il n'a satisfait ents nn examen dont le programme est arrêté p e la le ministre de la guerre. » En ce qui concerne les chefs de musiqu y* « Les chefs de musique assimilés aux officie )ète- au moment de la promulgation de la préser t la loi, peuvent être assimilés aux capitaines apr en 25 aimées de bons services dans l'emploi chef de musique, et après avoir été assimil sses aux lieutenants pendant au moins un an. » eur, ma_ Le prix Hansen décerné à un Bel Un savant belge de haute valeur, qui jot . à l'étranger de la haute estime dn mon plus scientifique et dont le nom chez nous a peu < de retentissement, parce que le travail tenace les ce savant se poursuit dans le silence patier mte vient d'être honoré d'une nouvelle distinctio tour Le jury international chargé d'attribuer le pr ses fondé par Emile-Christian Hansen, pour i ront compenser l'auteur d'un travail notable sur . microbiologie, vient de décerner ce prix, l'unanimité, à M. .Iules Bordet, directeur i eur, l'institut Pasteur de Bruxelles, pour ses ti pro- vaux sur l'étiologie de la diphtérie et de nar- coqueluche. Et M. Bordet poursuivra modesi exé- ment son œuvre... cun . oile tribunal disciplinaire de la marine marcham La commission chargée d'examiner la pr me> position de loi de M. Franck, instituant i )éré tribunal disciplinaire de la marine marchant -ace ou tribunal d'amirauté, s'est réunie, vendrec oiie sous la présidence de M. Begerem. M. Demee en_ ter. rapporteur, estime qu'il y a lieu de d -, mander au gouvernement's'il ne juge pas o " portun de déposer un projet codifiant les m coût sures rte sécurité à imposer à la marine ma dra chande, en s'inspira nt des principes arrêt éla- par la. conférence de Londres. La propositif êter actuelle, dit-il. s'écarte sur bien des poin ive, des vœux exprimés par l'Union des armateu air' et des autres organismes du commerce ma: a time et instituant des juridictions viveme " controversées. Il importe, dit le rapport eu Dre' de demander au ministre de la marine s( eau avis sur ces différents points. un mi- Monnaies fausses ou altéré des En 1913, le commissaire des monnaies a 6 de claré fausses 719 pièces de monnaies, savoi ron_ 552 soumises par les parquets et se rapporta à 185 affaires pénales et 167 soumises par 1 comptables publics, en exécution de l'arrê y royal du 3 mai 1886. Elles comprennent de pièces d'or, 645 pièces d'argent et 1 pièce i fin, nickel. Les 73 monnaies d'or fausses étaie er » des pièces de 10 francs à l'effigie de la répub que française, dont 72 au millésime de 1907 iers I au millésime de 1910, coulées, formées i ; se métaux inférieurs. La fausseté de ces pièc jtée était reconnaissable à première vue. Sur 1 , . 645 pièces fausses d'argent, 52 étaient battu , ® avec des coins faux, savoir : 1 pièce de aut francs république française Hercule 1873, i rice titre de 902 millièmes d'argent, et du poids i res. 24 gr. 240 ; 1 pièce de 5 francs Léopold II 181 an- au titre de 800 millièmes d'argent- et du poii ruit de 25 gr. 015 ; 45 pièces de 5 francs Léopold 1 fin, tô73, à des titres variant de 833 à 948 millièm cie' et d" poids variant de 21 gr. 450 à 25 gr. 3.9< n ' 3 pièces de 1 franc suisses 1907, dont 2 au tit: de 797 millièmes et 1 au titre de 944 et ( elJe poids supérieurs à 5 grammes ; 1 pièce de francs Léopold II 1909, au titre de 977 milli !ne, mes et du poids de 9 gr. 720 ; 1 pièce de .ils. franc république française Cérès 1894, formi rra d'nn disque de carton recouvert de plaques < itu- laiton. Sauf la dernière, ces pièces étaient bit era contrefaites, spécialement les pièces de jes francs, qui paraissent être de fabrication a sez récente. Les 593 autres monnaies faussi d'argent étaient des pièces d'alliages diver llê coulées dans des moules obtenus à l'aide ( pièces légales. Elles se divisent en deux cat gories : Parmi des pièces fausses formées de métau inférieurs (étain, antimoine, cuivre et parfo plomb et zinc), au nombre de 482 (85 écus 397 pièces divisionnaires), à côté d'un pel nombre de pièces grossièrement coulées, fig ridQ rent beaucoup de monnaies à base d'étai: rte d'antimoine et de cuivre et argentées qu'il e ies parfois difficile, à première vue, de diffère: u[Q cier des monnaies légales. Les pièces franca sld ses de 2 francs et de 1 franc (type de la S res meuse) ainsi que les pièces de 1 franc Albe les et les écus Léopold IL fi différents millésime tat- sont particulièrement bien imitées, [lu- Dans la seconde catégorie rentrent, les moi naies fausses, coulées à bas titre d'argent, a nombre de 111, dont 109 écus de 5 francs et iux pièces divisionnaires. Ces faux écus ont cor ues miencé à apparaître dans notre circulation à : ide fin de l'année 1903. Leur teneur en argent v: f) à rie d'ordinaire de 600 à 750 millièmes et iite poids de 21 à 22 grammes. Leur diamètre o ces légèrement inférieur à celui des oiècis légal< de et leur teinte est souvent un peu • armât r se Sauf ces particularités, ils reproduisent av( la une perfection étonnante les diverses j uV< légales qui nnt servi à la confection des moi les dans lesquels s'est faite leur coulée, nal En 1913, l'administration des monnaies •ier ("gaiement jugé : que 26 monnaies légales che rl'nr et. 25 d'argent,'i avaient, ètè nlt.èrépc r.r iai Le numéro : 5 centimes ie- perte de métal due à des causes autres que es l'usure normale et devaient être cisaillées ; îî- qu'une pièce de 2 centimes était battue à l'aide le de coins légaux et fortement argentée ; que 2 nt pièces d'or et 17 pièces d'argent, qui n'avaient à pas de sonorité à raison d'un défaut de fabri-:'e cation (pièces pailleuses ou à alliage d'or cases sant), étaient des monnaies légales ; que 5 piè-is- ces difformées, c'est-à-dire martelées, gondo-:1e îées ou griffées (1 d'or, 3 d'argent et 1 de nic--'s. kel), devaient être refusées aux caisses publi-é q;>es ; que 2 écus de 5 francs et 29 pièces divi-»• sionnaires étaient des monnaies légales intac-»n tes ou simplement usées par la circulation, as 5 CONGO er Les monnaies En vertu de l'article 11 de la loi du 18 octo bre 1908 sur le gouvernement du Congo belge, n les monnaies d'or et d'argent ayant cours en 1X Belgique ont cours aux mêmes conditions dans la colonie belge. Il est loisible au roi de frapper des monnaies de biîlon spéciales pour la colonie ; ces monnaies n'ont pas cours en r'e Belgique. Conformément aux prescriptions de cette loi, un arrêté royal en date du 14 avril 1909 a démonétisé les monnaies d'argent de J1e l'Etat indépendant du Congo. Ces monnaies [ir ont cessé d'avoir cours légal dans la colonie à Jje partir du 1er octobre 1909, mais, jusqu'au 1er j] jrilîet 1911, elles devaient être acceptées par la trésorerie coloniale et les caisses publiques ,j du Congo. Des arrêtés royaux du 2 mai 1911, -je du 18 octobre 1912 et du 30 juin 1913 ont suc-],, cessivement prorogé ce délai jusqu'au 1er juil-let 1914. Un décret du 15 mars 1909 a créé ns pour la colonie des monnaies spéciales d'alliage de nickel de 20, 10 et 5 centimes et des qq monnaies de cuivre de 2 et 1 centime. Le mê-re me décret a conservé provisoirement le cours , . légal aux monnaies de nickel et de cuivre ' émises par l'Etat indépendant du Congo. La {j' convention monétaire internationale du 4 no-a_ vembre 1908 a porté, pour chaque Etat de ,fS l'Union, les contingents de monnaies division-at uaires à 16 francs par tète d'habitant et a éva-lué pour l'application de cette disposition la population du Congo belge à dix millions d'habitants. Les frappes doivent se faire au ,e moyen d'écus belges. Par disposition spéciale, 0_ la Belgique a été autorisée à utiliser égale-r_ ment pour ses fabrications les monnaies d'ar-ce gent émises par l'Etat indépendant du Congo, l]t qui sont ainsi assimilées aux pièces de cinq ie francs. De 1909 à 1913, il a été ainsi refondu Pg une somme de 1,486,099 francs d'anciennes ie monnaies congolaises d'argent. La contre-va-(>, leur a été attribuée à la colonie. Pendant ces a'r trois premières années, la Banque nationale a remis à la colonie les monnaies suivantes : i : 1911 1912 1913 rs Or de l'Union latine 300,000 20.C00 — te ECUS belges 2,620.000 1,200,000 200,000 Pièces belges de 2 fr 1,830,000 185.000 — ys » » » 1 fr 2,985,000 1,000,000 -iCO.OCO je „ „ 50 cent, . i,619,000 965,000 — es — Totaux . . . 9,354,000 3,370 000 600.000 Soit en tout une somme de 20,670,000 francs, se n a été, en outre, expédié dans la colonie lit les monnaies suivantes de nouveau billon : 1911 1912 1913 ,e Pièces «le 20 cent, de nickel . . 171,500 4,000 — le » .. 10 » » »... 330.000 185.500 — lt, »> » 5 » » » . . . . 211,800 126,000 — n. » » 2 » » cuivre. . . 16,000 — .— jx » » 1 » » . . . 12,800 — — ja Totaux. . . . 742,500 315,500 — à Soit, en tout, une somme de 1,995,900 francs, le Au 1er janvier 1914, une réserve de mon- a- naies spéciales de billon d'une valeur nomi- la nale de 339,300 francs en pièces dè nickel et e- de 14,800 francs en pièces de cuivre est conservée à la Monnaie pour être remise à la colonie au fur et à mesure de ses besoins. La colonie possède en outre en anciennes pièces ie non encore refondues 413,901 francs d'argent ; o- 235,000 francs de nickel ; 33,815 francs de cui- m vre. ie La circulation monétaire légale du Congo [i, se compose également des monnaies d'argent s- des divers pays de l'Union latine et spéciale- e- ment de France, qui ont été importées par la p- voie ordinaire des échanges. La Banque du e- Congo belge, société anonyme, constituée à r- Bruxelles, en 1909, a l'autorisation d'émettre ês dans la colonie, sous certaines conditions, des m billets de banque au porteur. Les billets créés ts à ce jour représentent une somme de 10 1/2 rs millions. L'encaisse métallique de la banque û- s'élevait, en avril 1913, à 5,900,000 francs, nt ,'n La profession d'agent de change En relisant le procès-verbal de la séance du eonseil communal de Bruxelles du 23 mars Bs 1914 au cours de laquelle furent discutées les f" modifications à introduire au règlement de la bourse de Bruxelles, nous avons été frappés es de l'unanimité avec laquelle certaines idées té ont été avancées. C'est ainsi que aussi bien 73 fvi. Poelaert que M. Max. Hallet, échevins des le finances, qui cependant ne s'accordent pas du it tout sur la question du cautionnement, ad-mettent tous deux que c'est au gouvernement et qu'incombe le devoir de légiférer sur la ma-tière. « Depuis vingt ans, on attend une loi es que le gouvernement ne se décide pas à pro-es poser », dit M. Poelaert et il ajoute : « C'est à 5 lui et non à la ville que remonterait, le cas lu échéant,la responsabilité des abus dont souffri-ie rait le public ». M. Max. Hallet confirme cette 8, manière de voir, en disant plus loin « comme !s M. Poelaert l'a dit, le règlement ne mettra pas fin à tous les abus ; pour cela il faut une loi ». ^ Ce qui prouve que, précédemment déjà, cette ,e' idée avait germé et était arrivée à mûrir, le c'est que l'Association de droit commercial 2 d'Anvers composée de commerçants, de finan-è- ciers et d'avocats, avait pris l'initiative, il y a 1 quelque temps déjà, d'une commission pour te l'étude des réformes dans la profession d'a-le gent de change et les bourses de commerce. Précisément, en ce moment, M. César John s Colinet venait de consacrer au même problème ;s un livre, bien pensé, (1) dans lequel l'auteur s fait un exposé très complet de la question, que le M. Henri Creten avait déjà envisagée, à un é- autre point de vue, à quelques années en arrière. (2) Tout cela prouve bien que la question x (1) Les bourses de valeurs mobilières en Belgique. (2) Législation financière : la bourse et la profession d'agent de change. était mûre pour l'étude et elle l'était tellement que le ministre de la justice lui-même s'en rendit compte. Tout récemment il nomma, en effet, une commission pour l'étude de la ré-rt forme du Titre V du code de commerce, à s, laquelle on reprocha immédiatement de ne pas tenir suffisamment compte des intérêts des agents de change, au point de vue de sa " composition. ~ Du moment que le ministre de la justice a mobilise une commission d'étude, il faut croire j. qu'il est aussi pénétré que tout le monde de t la nécessité urgente des réformes, que la cor-• 1 poration elle-même demande d'ailleurs aussi. !S II faut croire qu'il y est d'autant plus incité î- actuellement qu'il a entendu le conseil com-r munal de Bruxelles, par l'organe de MM. 'c Poelaert et Max Hallet, réclamer l'intervention gouvernementale, dans les termes que nous a avons ci-dessus reproduits. A première vue, il l peut paraître assez étrange qu'un conseil v communal, oui doit être ialonx rte sp.r nr<*m-

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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