Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 31 Maart. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t43hx16w8f/
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Mardi 31 mars 1914 No 75 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS . • 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR ■ 18-00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 J,' Annonces financières . „ i franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. 0&r Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR aammnnind^inii hûfi^suû à l'orlmlnic^olinn au o la >*ûrlon4inn Hni+ ûfro arlroccoo à M I RAP.flT Hicoofonr.roH q p-fronr on ohof Hn innrna ACTUALITÉS LE DRAME DE PARIS Quelques-uns de nos lecteurs ont bien voulu m'écrire pour m'inviter à exposer ici ce que je pense du drame scandaleux et lugubre qui domine notre actualité. Je ne leur sais point gré de leur confiance, parce que je me défie de leur indiscrétion. Ils ont pu s'apercevoir que je comprends ici la chronique de l'actualité à ma façon, c'est-à-dire en les renseignant de mon mieux et en écartant pai principe les objets qui pourraient fournir entre nous matière à controverse. Je crois leur rendre service en dépouillanl pour eux les publications qu'ils n'onl pas le goût ou le loisir de lire, les revues littéraires el les reveues techniques, les publications nouvelles concernant l'his toire contemporaine, l'art, la science, la politique ou la sociologie, les bulletins des académies, les statistiques officielles, les rapports des commissions administratives. 11 m'arrive de leur résumer en deux, trois, quatre articles un volume de trois ou quatre cents pages, un dossier de cinq ou six chapitres. Passez-moi cette fanfaronade : je pense leur servir un peu de bibliothèque, lit il y a là de quoi satisfaire également mon amour-propre et ma conscience. Alors pourquoi, diable, les entraîner sur un terrain où nos opinions pourraient se heurter? Pourquoi intervien-drais-je dans des controverses de nature à nous indisposer les uns contre l'autre ? Vaut-il pas mieux demeurer sur le domaine des généralités d'ordre public qui nous intéressent au même degré et ne risquent point de nous irriter ? Croyez bien que parfois il m'en coûte, parce que j'ai des opinions, des partis pris, des préjugés comme tout le monde et qu'il me plairait- les faire prévaloir ou les propager. Si je m'en défends, c'est assurément par prudence, un peu aussi par diplomatie, et surtout par respect pour les convictions d'autrui. Ici, pourtant, je n'éprouve point d'em barras. Ce que je pense de l'assassinat de Gaston Calmette ? Eh bien, je pense que c'est un assassinat.Vous voudrez bien entendre par là que je considère l'événement en dehors du caractère politique et polémique que certains s'attachent à lui attribuer au risque d'en altérer la notion. C'est un assassinat, c'est-à-dire un crime commis avec préméditation et guet-apens. Les circonstances en sont connues. Mme Cail laux est sortie de chez elle vers deux heures afin d'aller acheter un revolver du système Browning chez un armurier. Avant de quitter son domicile elle y avait laissé, à destination de son mari, une lettre où elle envisageait l'hypothèse de « casser la gueule à Calmette ». Le revolver choisi et acquis, elle l'a essayé sur une cible figurée par une silhouette d'homme ; puis elle l'a rechargé de sa main. . Ensuite, elle s'est fait conduire an Figaro. Gaston Calmette, le directeur: n'était pas encore arrivé. Elle l'a attendu dans le salon du premier étage, confor tablement assise dans un fauteuil, les deux mains dans son manchon sur le revolver chargé. Quand on l'a introduite dans le cabinet de l'homme sans défense qui lui faisait l'honneur de la recevoir elle a tiré. Elle a tiré sans avoir été l'objet de la moindre provocation. Elle a tiré, non pas seulement un coup de feu. mais six coups de feu, toute la char ge de son pistolet automatique. Quanc on est accouru, elle a dit simplement — Je suis Mme Caillaux. Les témoins de son arrestation s'accor dent a proclamer qu'elle y conservai! un calme extraordinaire. Pas un tremblement. Pas une émotion. Pas un cri Son impassibilité ne s'est point altérée au bureau de police, ni dans la prisoi de Saint-Lazare où elle est détenue de puis le 16 mars. 11 est peu de cas plus limpides dans les annales des causes célèbres. On peut discuter, — et on ne s'en fai pas faute depuis près de soixante ans, la culpabilité de Mme Lafarge. On ; disputé sur la responsabilité d'Hélèni Jégado. On rencontre des personne: indulgentes disposées à accepter l'hypo thèse de l'innocence de Mme Joniaux La science n'est pas encore d'accord su le cas de l'ogresse Weber, qui étouffi six ou sept petits enfants. Mme Steinhei a été acquittée, mais une partie di l'opinion hésite encore à l'absoudre. Ui doute plane sur la culpabilité de 1< femme de Dumollard. Mais le crime d> Mme Caillaux ne permet aucune équi voque, ne donne prise à~ aucune inter prétation. Il y a eu préméditation. Il y a et guet-apens. Il y a eu flagrant délit Aucune dénégation n'est permise, n'es possible. Rarement, un assassinat s'es présenté à l'instruction avec un tel con cours d'évidences et de conviction. Ja mais culpabilité criminelle n'a été mieu: établie. Si le juré et le juge prononçaient sim plement sur le fait, Mme Caillaux serai dès maintenant vouée à une condamna tion capitale. On n'imagine pas quelle circonstances atténuantes pourraient lu être accordées. Elle s'efforce pourtant d'en indique dans le trouble où l'aurait jetée l'appré hension d'une publication funeste à s réputation et à sa pudeur de femme. Jusqu'à présent, ses efforts en vu d'accréditer cette excuse ont tourné à s confusion, et vainement, elle se défem de la volonté du meurtre, prétendan qu'elle souhaitait seulement «donner une leçon» au directeur du Figaro. "Considérez l'événement sous son aspect juridique, et vous reconnaîtrez que l'assassinat de Calmette s'appelle un assassinat, comme un chat s'appelle un chat et Rolet un fripon. Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) Général roumain à Constantinople Constantinople, 30 mars. — Le général roumain Coalda qui est arrivé le 27 mars a rendu visite aux ministres de la guerre et de l'intérieur ainsi qu'au ministre de Grèce. Dans les cercles roumains, on déclare que le général Coalda n'est chargé d'aucune mission. On persiste, toutefois, à penser que la présence du général serai! en corrélation avec les démarches entreprises par la Roumanie en vue d'une entente directe turco-grecque dans la question des îles. Dans certains cercles diplomatiques on croit que de tels pourparlers sont possibles après la réponse fies puissances aux dernières notes de la Porte et de la Grèce Au Maroc Oudjda, 30 mars. — Le camp de Zrarka a été attaqué de nouveau dans la nuit du 28 au 20 mars par les marocains qui ont été repoussés après trois quarts d'heure d'un violent combat par une compagnie de sénégalais, une section de mitrailleuses et de l'artillerie. Le tir a été facilité par des projecteurs de campagne. If y a de grosses pertes du coté des marocains. 11 n'y en a aucune du côté des français. Le prince Henri de Prusse en Argentine Buenos-Ayres, 30 mars. — Le prince et la princesse Henri de Prusse logent à bord du Cap Trafalgar. Ils ont visité la ville accompagnés dti maire. A trois heures le prince accompagné du ministre d'Allemagne a fait une visite à M. de la Plaza, président de la république intérimaire. L'èntrevue qui fut extrêmement cordiale a duré un quart d'heure. A quatre heures M. de la Plaza accompagné du ministre des affaires étrangères a rendu au prince sa visite à bord du Cap Trafalgar. Le prince lui a présenté la princesse. M. de la Plaza offre ce soir un dîner au cours duquel sur le désir du prince aucun discours ne sera prononcé.Le scandale naval au Japon Tokio, 31 mars. — Le contre-amiral Matsu mo, commandant de la station navale de Ku-ro, a été mis en prison après un examen prolongé pendant lequel il a été confronté avec M. Iwakara, Matsumo et le contre-amiral Fuji. M. Iwakara est directeur de la compagnie ja ponaise Mitsii Bussan Kaisea et M. Matsumo, insepeteur général des constructions navale? de réserve. Lettre du général French Londres, 31, mars. — Le général French qui a démissionné a adressé une lettre à tous les officiers et commandants en chef faisant ressortir que sa démission a été donnée pour des raisons personnelles et déclarant qu'il se fie à eux pour qu'aucune démission ne suive la sienne. Le contrat collectif en Allemagne ii C'est dans l'industrie du bâtiment d'abord, puis dans celle du bois que l'on trouve réalisés, avons-nous dit, le plus grand nombre de contrats collectifs de travail. L'industrie du vêtement vient en troisième lieu ; puis suivent, par importance décroissante, l'industrie métallurgique et celle des machines, l'alimentation, les transports, l'industrie du papier, celle du cuir, l'industrie textile, etc. Une constatation de M. Bernstein qui vient renforcer ce que nous avons dit plus haut à propos des contrats collectifs en Belgique, c'est qu'en Allemagne ces contrats se rencontrent surtout dans les métiers ou industries qui occupent une majorité d'ouvriers possédant une sérieuse instruction professionnelle, c'est-à-dire une majorité de « skilled labourers » comme on dit en anglais, ou même qui n'occupent que de ces derniers. Ce sont les ouvriers d'élite qui ont les premiers songé à unir leurs revendications, à créer des syndicats ; ils furent aussi les premiers qui surent conquérir des contrats collectifs concernant les questions de salaires et autres, et aujourd'hui encore c'est chez eux que nous trouvons les contrats de tarifs les plus développés. Ainsi le contrat de tarif des impri meurs équivaut par sa forme et par son étendue, à un véritable code où sont 7-églées d'un commun accord, les conditions du travail pour toute l'industrie du livre. Le nombre des firmes allemandes adhérant à ce contrat s'élevait l'an der nier à 8,151, occupant au total 66,97t ouvriers. Une évolution dans l'industrie moderne tend à réduire l'importance des contrats de tarifs : c'est la substitution de plus en plus recherchée, des machine: et des procédés chimiques ou électrochimiques aux ouvriers, des simple: manœuvres aux travailleurs spécialisés Mais cette évolution est bien lente, même en Allemagne où on pourrait croire qui le machinisme tend à supprimer le « skilled labour ». 11 ne semble même pas qu'on s'aperçoive sérieusement, dan: la pratique, de la transformation indi quée. Le nombre des ouvriers s'est accri et avec lui le chiffre des ouvriers spécia lisés, dont l'effectif a augmenté dans de: t proportions hors de rapport avec l'ac t croissement de la population. Ce sont le.-paysans et les étrangers qui ont contri bué à grossir l'armée des « manœuvres » ; inférieure encore de près de un millior et demi de têtes à celle des ouvrier: spécialisés. t M. Bernstein en tire la conclusion qui partout où la division des travailleur: s en manœuvres ou en véritables ouvrier; i exerce une influence déterminante, li contrat collectif de travail a encon r devant lui un vaste champ de dévelop pement. i Du reste, — et le fait vaut d'être noté parce que ce semble être un axiome reçi que par son essence même, le contra i collectif ne peut, dans l'intérêt du patroi 1 ou de l'ouvrier au courant de son métier t comprendre des ouvriers dont le travai malhabile compromet l'accomplissemen de l'objet du contrat, — les contrats di tarif allemands en vigueur englobent uni très forte proportion de travailleurs san; compétence reconnue. Les tarifs de 191( relatifs aux salaires à l'heure s'appli quaient à 570,457 ouvriers complets e 37-1,193 manœuvres, et les tarifs réglan le salaire hebdomadaire à 79,454 ouvrier: de la première catégorie et 56.273 de I; seconde. Cette très forte proportion est due surtout, d'après M. Bernstein, au fait qui le mouvement syndical allemand, aidi en cela par l'évolution politique et intel lectuelle de l'Allemagne (obligation sco laire, service militaire obligatoire, suf frage universel) a énergiquement réag contre la brutale scission entre travail leurs spécialisés et simples manœuvres telle qu'elle existe encore chez nous hélas. La plupart des syndicats allemand: groupent des ouvriers des deux sortes et lorsque les « manœuvres » ont leu organisation à eux, il y a presque tou jours, entre cette organisation et celli des bons ouvriers, une alliance qui n'es peut-être pas toujours à l'avantage di patron mais qui leur assure l'aide de: bons ouvriers dans les luttes pour 1< conquête des contrats collectifs. La force toujours croissante, en Aile magne, des syndicats et du mouvemen ouvrier politique, l'influence grandissan te que le socialisme exerce sur la légis lation et sur l'administration permettent dit M. Bernstein, de compter d'une façor certaine sur une augmentation et ur perfectionnement des contrats collectifs Car ceux-ci présentent encore bien de: défectuosités et c'est précisément pour quoi leur existence ne peut empêche: qu'il n'éclate, de temps à autre, des con flits sérieux. De ces considérations il semblerai ressortir que le socialisme-allemand voi son compte à ces contrats collectifs. Et Belgique le projet de loi qui les rendai de droit public a été en principe repoussi par les socialistes. D'où provient cett* différence d'attitude ? Probablement di ce que la loi belge prévoit des sanction pour obliger non seulement le patroi mais encore l'ouvrier à réaliser la four niture de travail consentie, et cela ei donnant aux syndicats la personnalité civile, et avec elle le droit de posséder Pratiquement le socialisme belge se-fai elonc le champion de la mauvaise fo éventuelle de l'ouvrier ; en Allemagne l'esprit général de discipline et la solid. organisation sociale suffisent à conteni cette mauvaise foi et à la plier à la règli supérieure de justice sociale. Si le con trat collectif de travail ne doit s'étendr en Belgique que grâce à un socialism caporalisé, il est presque inutile d'ei prévoir l'emploi et de légiférer à soi endroit. — J. T. PAQUES ET LES CARILLONS Le retour des beaux jours va provoquer 1 réveil des carillons. Déjà nous savons que celui qui vient d'ètr restauré dans le clocheton de la maison con inunaie de Borgerliout, va très prochainemen remplir les ciels printanniers de ses trille rajeunis. Voici que l'on annonce d'autre part le prochains concerts d'été que nous réserve l carillon d'Anvers. 11 y aura comme de coutume une série d concerts extraordinaires du jeudi, en plus de concerts habituels du lundi soir. De juin à août, le lundi, les cinq carilloi neurs Rolliers, de Saint-Nicolas ; Redouté, d Mous ; Steenackers, de Borgerliout, Jul. Va den Plas, de Sainte-Gertrude à Louvain e Nauwelaerts, de Bruges, se feront entendn Six autres concerts extraordinaires seront doi nés le lundi soir par M. Gust. Brees. Six coi certs seront enfin donnés le jeudi par M. Je Denyn. Tous les lundis qui ne seront pris par u des récitals dont nous venons de parler, seroi occupés par des auditions de M. G. Brees t ce jusqu'au 15 septembre. Le programme officiel sera publié incessan ment. M. Edw Pellens a été chargé d'en de: siner la couverture L'ECLUSE DU KRUISSCHANS C'est hier qu'ont été dépouillées les soumi: sions parvenues au service de l'Escaut mar time pour l'entreprise du creusement de l'écli se du Kruisschans. Nous donnons à titre documentaire les résu tats de cette adjudication : La soumission la plus basse émane de JV Victor Dumont, d'Uytkerke-lez-Blankenberglu Elle s'élève à 13 millions 798,989 fr. 01. Le délî d'achèvement est de quatre ans. M. Aug. Medaets, de Woluwe-Saint-Piern présente une soumission s'élevant à 14 mi lions 959,256 francs, avec un délai d'achèvi ment de cinq ans. M. Léon iMonnoyer, d'Ixelles, soumissionn au prix de 14 millions 691,211 fr. 70. Il stipu; comme délai quatre ans et trois mois. ' MM. Jean et Georges Hersent, de Paris, pr sentent cinq soumissions qui se montei ; respectivement à : 14 millions 260,924 fr. 25 13 millions 957,924 fr. 28 ; 16 millions 241,9-! fr. 24 ; 16 millions 039,940 fr. 24 ; 18 millior 882,633 fr. 95. Pour les quatre premières, ! délai est de cinquante-quatre mois, pour ] cinquième de soixante mois. La soumission de M. Léonard Moll, c : Munich, s'élève à 15 millions 002,980 franc ' Délai : quatre ans et demi. > MM. Ackermans et Van Haren, d'Anver » les Etablissements Daydé, de Paris et la S ; : ciété des grands travaux de Marseille soumi . \ sionnent collectivement au prix de 24 millior ; 718,592 fr. 95, avec délai de cinq ans. MM. Georges Cousin et Cie d'Anvers, prése; ' terit quatre soumissions s'élevant respectiv ment à 17 millions 578,9*6 fr. 91 ; 16 millioi 1 907,456 fr. 03 ; 16 millions 553,241 fr. 17 ; : 1 1 millions 566,399 francs. Pour les trois premi > res, le délai est de quatre ans et demi ; poi 1 la quatrième, de cinq ans* t MM.Prosper Decloet, de Bruges, et Raymond Coppieters, de Feluy-Arquennes, présentent collectivement deux soumissions, toutes deux avec délai de quatre ans et demi. La première, comportant à 21 millions 319,669 fr. 09 l'air libre, s'élève à 21 millions 319,669 fr. 09, la seconde, qui comporte l'exécution à air com-t primé, se monte à 14 millions 595,683 fr. 26. [ M. Alain Abadie, pour la Compagnie géné-} raie des travaux publics et particuliers, de L Paris, soumissionne au prix de 17 millions 523,491 francs, avec soixante et un mois de délai. Une soumission collective de M. J. M. Stuh-' lemayer, pour la Société des bétons et plan-; chers tubulaires, de Bruxelles, et M. Ch. Stuhlemayer, pour la «Industrieele maatschap pij van F. J. Stuhlemayer et C°», de Bréda, s'élève à 17 millions 497,095 fr. 27, avec délai i de cinq ans. M. Philix^pe Hdlzmann, de Francfort-sur -Main, présente deux soumissions avec délai de cinquante-cinq mois. L'une se monte à 17 millions 849,475 fr. 50, l'autre à 18 millions 157,372 fr. 70. M. Jean-Hubert Boisée, d'Anvers, soumis-! siomie au prix de 18 millions 698,586 fr. 20, avec délai de quatre ans et demi. Enfin il y a encore deux soumissions de > MM. Dyckerhoff et Widmann, toutes deux [ avec, délai de cinq ans, et respectivement au . prix de 27 millions 314,065 fr. 59 et 18 millions , 038,101 fr. 65. 3 i CHEZ M. EMILE JESPERS Le statuaire Emile Jespers vient de terminer un groupe important, mesurant deux mètres [ sur deux environ, et qui doit être expédié incessamment au salon des artistes français à Paris. L'on sait que notre talentueux concitoyen y expose depuis plus de dix ans et qu'il s'est vu attribuer de nombreuses récom-1 penses dont une médaille d'or. 1 Son groupe actuel est intitulé Le pardon. U représente un ouvrier campagnard accueillant l sa fille qui revient se jeter à ses pieds après une faute qu'elle a commise. L'homme dont le torse est nu serre contre lui, du bras droit, l'enfant qui se traîne, à demi agenouillée et relève la tête dans un geste de détresse et de repentir. L'expression du visage paternel, ^ creusé, ridé par la souffrance et la pitié est t d'une intensité remarquable. On appréciera i également la belle conscience avec laquelle i M. Jespers s'est attaché à étudier dans ses moindres détails la musculature de ses modèles. L'émotion qui se dégage de ces deux figures est particulièrement puissante. On devine que le sculpteur en pleine possession 1 d'une maîtrise qui s'est affinée par de longue* 1 années de pratique et de succès, vient de faire un grand effort et d'orienter ses ambition* 1 vers les possibilités psychologiques d'un ari î dont il avait surtout apprécié jusqu'à préseni . les belles apparences solides et matérielles, t Ou sait que M. Jespers taille lui-même le j marbre qu'il exécute, laissant à peine au> , praticiens le soin de dégrossir ses blocs. Aussi ^ chacun d'eux porte-t-il l'empreinte d'une per sonnalité puissante et paraît-il tout animé de ! l'esprit même de son auteur. Le nouveau grou 3 pe de M. Jespers ne peut manquer de faire date dans sa brillante carrière. LA COLLECTION CH. L. CARDON A la bonne heure ! On s'est décidé ai 1 musée à accorder, dès aujourd'hui, la gratuite 1 d'accès au public, pour les salles où se trou vent exposés les tableaux que nous a s généreusement prêtés M. Ch. L. Cardon, de Bruxelles. Les visiteurs seront admis à les voir, sans frais, tous les jours de dix à qua torze heures. ' Après-demain, jeudi M. Verlant, directem général au ministère des beaux-arts, donner.: une conférence dans les mêmes salles, sur les e peintres anglais représentés à ce salon. C< sont Reynolds, Lawrence et Raeburn. g Le musée de Bruxelles ayant bien vouli nous prêter le petit portrait d'Hélène Four t ment, acquis en Allemagne il y a deux ans g M. Pol De Mont signalera, dans une causerie les rapports qui existent entre le dit tableai s et certain portrait que possède notre muséi a et qui fut longtemps attribué à Mytens dont, -disait M. Max Rooses, — « il a les pâles cou e leurs ». s On n'entendra pas sans intérêt la conférenci de M. Verlant dont les qualités de critiqui d'art sont hautement appréciées. LES COMMUNICATIONS ANVERS-BRUXELLEÎ 1 Ce n'est pas la première fois, — et ce m sera sans doute pas la dernière, — que nou: recevons des plaintes de nos concitoyens ai sujet des communications impossibles en tri 1 Anvers et Bruxelles dans les premières heure du matin. Un lecteur nous fait encore par 1 de ses doléances. 1 l u Anversois. dit-il, veut-il se rendre dans 1 t Luxembourg pour ses affaires par le train qui par de Bruxelles-Nord à 7 h. 49 ? Ou bien il devra s [. lever ;t heures (s'il n'habite pas trop loin de 1, gare centrale) et s'embarquer pour Bruxelles par 1 >" train de 5 h. 59. ce qui est très agréable, surtout ei hiver : -- ou bien il devra loger «à Bruxelles e ajouter aux frais d'hôtel le désagrément de couche dans un lit souvent inconfortable. Entre deux mau: .. ii choisit le moindre, et maudissant l'administration . contre laquelle il n'élève d'ailleurs que des protêt tations platoniques, se décide-t-il à sauter du lit et , i- s'installer dare-dare dans le fameux train de 5 h. 5î Mais ce sacrifice du brave commerçant est encor ■ trop souvent consommé en pure perte. Le train d 5 h. f>9, en effet, n'est pas toujours fort pressé. 1 arrive qu'il entre en gare de Bruxelles juste au me [. ment — oh ! dérision — où le rapide de 7 h. 49 de » marre sans plus attendre. D'où grincements de dent? exclamations vengeresses, promesses solennelles d 1 se plaindre à l'administration... et tout continu comme par le passé. i Le remède à cet état de choses ? Mon Dieu, puiseju les plaintes multiples adressées au ministre par le maris restent inefficaces, peut-être serait-il opportu î- de faire marcher de l'avant le bataillon féminin d nos gentes Anversoises. Sans doute leur opiniâtret légendaire et leur charme vainqueur auraient-ils pou effet <le secouer le ministre de sa torpeur et de I e décider à signer la pièce qui nous donnerait enfi le train de 7 heures réclamé depuis si longtemps s. C'est une solution comme une autre. En connaisse; ^ vous une meilleure ? Nous compatissons de tout notre cœur au: ^ doléances de notre abonné. Mais sa propos: 6 tion nous laisse perplexes. Nous la transmei e tons néanmoins à qui de droit. a STATISTIQUE DEMOGRAPHIQUE Le chiffre de la population de notre vill e était au 1er janvier 1913 de 312,884 habitant 3. et 9,391 marins, bateliers, militaires (populr non flottante), soit au total 322,275 unités ; a s, 31 décembre 1913, ce chiffre était de 313,83 > habitants et 9,588 marins, bateliers, militaire s- (population flottante), soit au total 323,42 is unités. Le nombre de mariages contractés en 191 i- fut de 2,953 ; celui des divorces de 82. Quar e- aux naissances, 6,269 naissances ont été cor is statées en 1913, dont 3,129 garçons et 3,1>] Î1 filles. Les décès furent au nombre de 4,31 è- (2,237 hommes et 2,080 femmes), dont 358 parn ir la population ffbttante (229 hommes et 1S femmes). La moyenne quotidienne des décès fut en 1913 de 11.9 (11.5 en 1912). La moyenne eiuoti-dienne des naissances fut de 17.2 (18.0 en 1912). Le taux annuel de la mortalité sur mille habitants fut de 14.2 en 1903, 14.7 en 1904, 13.7 en 1905, 13.7 en 1906, 13.2 en 1907, 12.7 en 190.S, 12.9 en 1909, 12.7 en 1910, 13.3 en 1911, 12.2 en 1912, 12.6 en 1913 (au 31 décembre). Avec la population flottante, 9,588 unités, le taux de la mortalité fut de 13.3 (13.0 en 1912). Comparativement au taux annuel de la mortalité à Anvers en 1913, qui fut, comme il est dit plus haut, de 12.6 par mille habitants, le taux de quelques grandes villes d'Europe s'établit comme suit : 14.5 à Bruxelles, 13.2 à Liège, 16.2 à Gand, 15.6 à Paris, 14.1 à Londres, i 12.6 à Berlin, 13.2 à Hambourg, 15.9 à Vienne, 21.2 à Saint-Pétersbourg. Les statistiques de 1913 pour les villes de Rotterdam, d'Amsterdam et du Havre ne nous étant pas encore parvenues, nous ne pouvons établir la comparaison de leur taux de mortalité vis-à-vis d'Anvers. Mais en 1912, il fut de 12.2 pour Anvers, de 11.4 pour Amsterdam et de 11.7 pour Rotterdam ; en 1911, de 23.8 pour Le Hâvre (la statistique de 1912 manque) et de 13.3 pour Anvers. Notre ville s'avère ainsi comme une des plus salubres de l'Europe. Le taux de mortalité se tient au niveau de celui de Berlin, et il n'est supérieur qu'à ceux de Rotterdam et d'Amsterdam. Remarquons encore qu'il naît toujours plus de filles que de garçons dans notre ville, et que le nombre des décès de la population masculine continue à l'emporter sur ceux de la population féminine. Nous en avons trop souvent indiqué les causes pour qu'il soit nécessaire d'y revenir. Association de droit commercial A l'ouverture de la séance de la commission pour les réformes dans la profession d'agent de change et les bourses de commerce, tenue le mercredi 25 mars, M. Auguste Dupont, président de l'association, a rendu hommage à la mémoire de M. Edouard Janssens, l'un des membres fondateurs de l'association. L'assemblée désigne ensuite comme membres du bureau pour ladite commission : MM. Auguste Dupont, avocat, et Léon Keusters, agent de change, présidents; secrétaires . MM. Jules Willemse et W. de Vriendt, avocats. .M. le président insiste sur la nécessité d'une réglementation de l'exercice de la profession d'agent de change et estime que l'Association de droit commercial est particulièrement qualifiée pour étudier cette question d'intérêt général. Ensuite, M. Marcel Walckiers, rapporteur, fait l'exposé de son rapport relatif à la question et commente le projet de loi rédigé par la commission spéciale chargée d'examiner les moyens de répression possibles des abus relatifs aux affaires de bourse et aux opérations financières.Après discussion, la commission tlécide à l'unanimité : 1 ° qu'une réglementation particulière par une commission de la bourse est insuffisante : -i" qu'il y a lieu, par conséquent, de faire déterminer par une loi les conditions imposées à l'exercice de la profession d'agent de change, sans accorder un monopole, mais avec, comme corollaire, la défense de toute immixion directe ou indirecte par des personnes qui ne rempliraient pas les conditions fixées. A la prochaine séance, la commission examinera d'abord s'il y a lieu de donner la rétroactivité à la loi et s'il faut pour sa réalisation créer une union professionnelle ou une corporation analogue. Assistaient à la séance . MM. Alphonse Aerts. Auguste Dupont, Rob. de Decker. Fernand Dyckmans, Aug. Herman. Léon Keusters, .Tos. Orabeels, Michiels, M. Wynen, Marcel Walckiers, W. de Vriendt et Jules Willemse. I M T É RI EUR Nos Souverains dans le grand-duché de Luxembourg On sait que le roi et la reine rendront, à la fin avril, à la grande-duchesse Marie-Adélaïde la visite que celle-ci leur fit l'an dernier, à Bruxelles. De grandes fêtes seront organisées à cette occasion chez nos voisins. Un fonctionnaire grand-ducal est venu à Bruxelles en vue ; de régler certains points du programme. Les ■ souverains belges arrivent à Luxembourg le 27 avril. Les photographies pour abonnements aux chemins de fer En présence des nombreuses infractions con statées, le département des chemins de fer va lancer une circulaire disant que : 1 les deman-mandes d'abonnement doivent être accompagnées d'un portrait de l'intéressé, photographié sur papier de six centimètres de haut sur quatre de large, la hauteur de la tète étant , d'au moins un centimètre ; 2° ce portrait ne | peut être utilisé plus d'une fois ; 3° il doit res-! ter attaché à la carte délivrée. Les stations elevront refuser les portraits qui ne satisferont pas aux prescriptions ci-dessus. Elles ne poliront rembourser la garantie afférente aux • abonnements dont la photographie aura été ^ détachée. i Le 1er avril ; C'est demain le 1er avril. Gare aux fumistes ! ■ Ce qu'il y a de bien curieux., c'est la tenace ] survivance des mystifications coutumières, alors que tant d'autres, plus élégantes et plus délicates, se sont perdues. Après tout, ceci dépend peut-être bien de cela. Chez tous les 1 peuples, on mystifie son prochain le 1er avril. I Les Italiens disent : « pescar l'aprile » (pêcher l'avril) ; les Allemands : « den April senden » , (envoyer l'avril) et les Anglais : « to make t april fool » (faire un sot d'avril). Puisque les r traditions sont indéracinables, souhaitons que < les poissons d'avril soient, cette année, moins méchants qu'à l'ordinaire. La gaieté n'y per- [ dra rien. Les affaissements de terrain au pays noir ? Un nouvel et grave affaissement de terrain i s'est produit au Borinage, à l'endroit dit Champ-des-Sars, entre Boussu et Hornu, à proximité d'un vieux terril et d'un puits de g mine abandonnés. Ceux qui connaissent la B région peuvent dire quel aspect lugubre a le pays noir à cet endroit. Les jours de pluie, ce e site ravagé est empreint d'une infinie tristesse, s Et, puis, de ce terril de Sars s'échappent sans 1 cesse des fumées, des gaz, d'une odeur nau-l séabonde. Les affaissements de terrains, ce r sont vraiment la plaie du pays minier. A cha-e que instant, des maisons se lézardent, d? lar-i ges crevasses apparaissent dans les façades ou les plafonds. Les chèques et virements postaux < En vertu d'un arrêté royal en date du 27 février 1914, les modifications suivantes sont apportées au service des chèques et virements postaux, à partir du 1er avril 1914 : 1° le dépôt de garantie à verser sur chaque compte est abaissé à cinquante francs ; 2° le droit propor- e tionnel afférent aux prélèvements en espèces s (chèques au porteur et assignations) est réduit i\ 1/20 par mille, soit à cinq centimes par mille francs ; 3° les envois adressés par le public au bureau des chèques postaux à Bruxelles bé i néficient de la franchise postale, s —: I A la société d'études belgo-japonaise La Société d'études belgo-japonaise a tenu, 3 hier après-midi, à trois heures, à Bruxelles, t son assemblée générale annuelle, sous la pré-sidence de M. le baron Goffinet, président, aux () côtés duquel avaient pris place, au bureau, MM. Moroï, chargé d'affaires du Japon ; Ga-manaka, premier secrétaire de la légation ; le II baron Capelle, ministre plénipotentiaire, direc-9 teur général au ministère des affaires étrangères ; Canon-Legrand ; Dejardin, directeur géné ral des mines ; Mélot ; le sénateur Halot, consul du Japon, à Bruxelles ; major Pontus, se crétaire-général de la société ; etc. Après quelques paroles de bienvenue adressées par le président, aux membres venus très nombreux, M. le major Pontus a donné lecture d'un rapport très elocumenté sur l'exercice écoulé. Il remercie tous ceux qui ont collaboré à l'œuvre d'expansion poursuivie et rappelle le travail accompli. Il remémore l'effort tenté à l'exposition de Gand et le succès qui l'a couronné. Il signale que, depuis 1911, le traité de commerce avec le Japon a été dénoncé et que toute l'initiative de la Société d'études tend à en faire constituer un nouveau entre les deux pays dont les relations sont chaque jour de plus en plus suivies et les plus réciproquement amicales. M. le président félicite et remercie M. le sécrétaire-générsl Pontus de son rapport si étudié. Son dévouement est inlassable et il est la véritable cheville ou-vrire de la Société belgo-japonaise. (Longs applaudissements). M. le baron Capelle constate que le chiffre des échanges renseigne que le Japon se trouve dans une ère de grande prospérité. La Belgique n'y a pas encore sa part proportionnelle et son effort est donc encore à acomplir. Nous avons des spécialités à introduire au Japon et nos études doivent porter sur ces points. Il appelle l'attention des membres de la Société, sur les informations et la documentation du Bulletin commercial édité par le gouvernement. Nous avons tous les éléments de réussite. Sachons en profiter. 11 est ensuite procédé au renouvellement du tiers des membres du comité, à la nomination de trois vice-prséidents, au remplacement de MM. Dejardin, Digneffe et Waroqué, non réé-ligibles. Sont désignés : MM. Paul Noblet. M ou rlon et Mélot. EXTÉRIEUR ALBANIE Gouverneur pour l'Epire On mande de Salonique à la Correspondance .sud slave que l'ancien député turc Bousics est parti aujourel'liui pour l'Epire afin de prendre les fonctions de gouverneur de Cortiza que M. Zegraphes lui a conférées. L'insurrection épirote De Vienne, le 30 mars : On mande de Valona à la Correspondance albanaise qu'un combat violent a eu lieu dans les districts évacués de Colonia et de Coritza entre les Albanais et les bataillons sacrés. Les Epirotes auraient subi de grosses pertes, mais de gros renforts leur arriveraient vers Erseka. ALLEMAGNE Nouvel appareil pour dirigeables La Taegliche Rundschau annonce que le dirigeable Zeppelin v a fait aujourd'hui des essais avec un appareil captant les gaz à la sortie des moteurs, ce qui supprime tout bruit et permet au dirigeable de passer inaperçu par un temps très obscur alors qu'auparavant on l'entendait à plus d'un kilomètre. Communication téléphonique avec l'Italie De Berlin, le 30 mars : Une ligne téléphonique de Berlin à Milan sera ouverte le 1er avril. C'est la première communication directe entre l'Allemagne et l'Italie. EGYPTE La télégraphie sans fil A l'une des dernières séances de la chambre des communes d'Angleterre, le capitaine Norton, directeur général adjoint des postes, a donnée des détails sur la chaîne de télégraphie sans fil en Angleterre, en Egypte, dans l'Afrique orientale, l'Afrique du sud, l'Inde anglaise et Singapour. Le projet original concernant l'Egypte a subi une modification. La station établie dans ce pays aura trois antennes au lieu de deux. Primitivement, la station à trois antennes devait être installée dans l'Afrique orientale, mais il a été reconnu impossible, à moins d'affecter de grosses dépenses, d'obtenir un emplacement convenable dans ce protectorat pour une station de ce genre ; et comme la Compagnie Marconi était disposée à garantir le maintien d'une communication efficace et continue entre l'Egypte et l'Inde anglaise, le directeur général des postes a décidé d'ériger cette station en Egypte. L'emplacement pour cette station a été acheté, et l'on a approuvé les spécifications concernant le matériel et les antennes. Comme résultat de ce changement, la troisième station sera située dans l'Inde anglaise, au lieu de l'être dans l'Est-Africain. La station Est-Africaine est nécessaire comme lien avec l'Afrique du sud ; mais, jusqu'à ce que l'accord soit ratifié par l'Afrique du sud, on ne pourra s'occuper de la station est-africaine ni de celle de l'Afrique du sud. Le gouvernement sud-africain a déclaré qu'il était prêt à soumettre la question au parlement. Les emplacements pour ces deux stations d'Egypte seront situés à environ 15 milles du Caire. Ajoutons, encore qu'environ 2,000 tonnes de matériel seront incessamment envoyées de Port-Saïd pour la longue installation de la station de télégraphie sans fil à Abou-Zabal, près du Caire. Les comptes définitifs du gouvernement pour 1913 Le Journal Officiel publie une note du ministre des finances ainsi que les comptes définitifs du gouvernement pour l'exercice 1913. D'après ces comptes ,les recettes ordinaires du gouvernement de l'année dernière ont été de plus de £é 17,360,000, soit avec un excédent de plus de £é 1,360,000 sur les prévisions des recettes. Les statistiques du numéraire Voici les statistiques des importations et exportations d'or pour et de l'Egypte du 10 au 16 courant : importation d'or anglais, £ 25,257 ; total des importations, £é 25,339 ; exportations d'or anglais £ 155,480 : total des exportations £é 172,284. Sur les exportations ci-dessus £ 135,480 ont été envoyées aux Indes. Nouvelles archéologiques Dans 1111 article que publie le Times, le professeur Naville annonce que les fouilles entreprises sous sa direction au prétendu « Osi-reion » d'Abydos, dans la vallée du Nil, seront bientôt terminées. Ces fouilles ont donné des résultats intéressants et inattendus. Le professeur Naville croit avoir découvert ce que les auteurs grecs appellent la tombe d'Osiris, où l'on supposait que la tête du dieu était conservée.— Les travaux avaient commencé il y a deux ans — ainsi parle le savant professeur — dans les parages d'une porte que le professeur Pe-trie avait remise au jour mais devant laquelle il s'était arrêté. Cette porte donnait accès à un long corridor rempli de décombres. En face du passage, dans le mur est de cette salle, est une porte dont les trois énormes linteaux, longs de cinq mètres environ, avaient déjà été découverts par nous il y a deux ans. Jamais nous ne nous serions attendus à ce que nous avons trouvé. Entre la porte et le temple existe un sanctuaire complet à coup sûr contemporain des Pyramides, fort ruiné, mais composé de matériaux énormes. C'est un monument absolument unique parmi les nombreux temples et tombeaux de la vallée du Nil. Il est rectangulaire, les murs d'enceinte ont quatre mètres d'épaisseur et se composent de deux revêtements différents ; l'intérieur de gros blocs de grés rouge fort dur, très bien jointoyés au moyen de queues-d'aronde en granit. Les dimensions intérieures sont de trente mètres sur vingt mètres. D'énormes colonnes disposées dans le sens de la longueur divisent l'intérieur en trois nefs. Ces colonnes,

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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