Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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31 januari 1914
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s.n. 1914, 31 Januari. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7m03x84j7r/
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Samedi 31 janvier et dimanche 1' février 1914 No 26 Vingt-sixième année HDunracnicn i q I 1» AU U MOi*. 01 trilb*. rrttc* fraies hanc* ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.2b EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 Os. «'abosaa à Anveis au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste ae Belgique et de l'étranger. —Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 • ANVERS Tésép^onei 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne i Annonces ordinaires .... 60 c""» Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 » deuxième insertion » 35 • Annonces financières ■ » 1 franc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'aprè' l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR fonte communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 oentimes ACTUALITÉS UN NOUVEAU GENIE On a donné hier, sur la scène du Cercle artistique, une représentation du Baladin du monde occidental, qui passe pour le chef-d'œuvre de la néo-littérature irlandaise. Notre collaborateur dramatique en ayant déjà rendu compte, je dirai simplement quelques mots de l'auteur. Edmund-John Millington Synge est encore peu connu du public continental. Cadet de huit enfants, il naquit le 16 avril 1871 à Newtown Little, près de Kathfarnham qui est un des faubourgs de Dublin. Son père John Hatche Synge, avocat et propriétaire de domaines importants dans les comtés de Wicklock et de Gallway, mourut à quarante-huit ans, un an après la naissance de celui de ses fils qui nous occupe. Par sa mère, il était le neveu du révérend Robert Traill qui éleva le jeune homme dans les principes rigoureux de l'église d'Irlande. On n'ignore point que cet euphémisme désigne non point la religion catholique à laquelle se rallie la plus grande partie de la population irlandaise, mais au contraire la puissante minorité anglicane. C'est tà celle-ci qu'appartenait la famille Synge dont quatre membres au moins, à des époques diverses, avaient été évêques ou archevêques. Pourtant, lidmund Synge n'était pas seulement Irlandais par l'accident de sa naissance ; il l'était aussi par toute la puissance de ses préférences instinctives ou réfléchies; encore qu'il n'aimât point parler politique, il détestait le joug anglais, et appelait ardemment de ses vœux l'autonomie irlandaise. Enfant délicat, après avoir fréquenté certaines écoles libres de Dublin et de Bray, Spnge dut continuer ses études sous la direction d'un précepteur particulier de 1885 à 1888. Accusant par un amour presque exagéré de la solitude rêveuse le relief d'une personnalité fortement tranchée, il observait silencieusement les pittoresques types locaux dont ses œuvres plus tard devaient tirer parti. Il montrait également de belles dispositions pour la musique. Enfin, bien que gêné par une prononciation gutturale et saccadée, il était linguiste distingué. S'il ne connaissait qu'imparfaitement les langues du continent, il pratiquait le difficile idiome gaélique, et il obtint plus tard un prix d'hébreu à l'université de Dublin. Aussi parais-sait-il doué de trop de talents divers pour se prononcer d'emblée sur le choix d'une carrière, et résolut-il de voyager avant de rien entreprendre. Ainsi, il visita quelques villes françaises, et se fixa pour plusieurs années à Paris. Bien que sa santé fut toujours chancelante, il se mit courageusement à l'ouvrage, mais sa conscience littéraire était telle qu'il s'épuisait au travail, et que ses rares articles ne lui rapportaient ni les moyens d'augmenter son maigre revenu, ni la considération à laquelle un tel labeur aurait pu lui donner des droits. Simultanément, il étudiait I'Ethi-que de Spinoza, apprenait le breton, de M. d'Arbois de Jubainville au Collège de France et ceux de M. Paul Passy à la Sorbonne. Il se prodiguait en pure perte dans un effort énorme. Un de ses compatriotes, le grand poète irlandais Yeats, le détermina à quitter la France et à rentrer dans son pays, en insistant sur la nécessité pour l'homme de lettres d'acquérir avant toutes choses un tempérament national. Il s'établit dans le comté de Gallway, et il y vécut d'abord dans une longue contemplation muette, partageant l'existence des plus humbles, moins par économie que par une sorte d'entraînement démocratique. Ce fut au cours de ce stage que sa vocation d'auteur dramatique se révéla. Dès 1903, Synge fit représenter sa première pièce, qui avait pour titre L'ombre de la ravine. Il avait alors près de trente-deux ans. Comme il mourut le 24 mars 1909, on comprend que son œuvre ne fut pas considérable. Est-elle géniale, comme l'affirment ses admirateurs ? Je ne la connais pas tout entière, n'en ayant rien vu représenter, n'en ayant lu que deux pièces : A cheval vers la mer et le Baladin du monde occidental, qui fut représenté hier. J'aime autant vous avouer tout de suite que je n'y comprends absolument rien. Le Baladin est l'aventure d'un vagabond qui se réfugie dans un village irlandais parce qu'il vient d'assassiner son père. Il n'en fait mystère à personne, et l'aveu de cet abominable forfait lui vaut immédiatement, avec la considération générale, l'amour d'une jeune héritière bourgeoise qui repousse un honnête fiancé pour accepter de l'épouser. Il lui faut d'ailleurs le disputer à toutes les jeunesses du pays, qui se l'arrachent à l'envi. Plus il est ignoble, plus on le trouve glorieux. Au troisième acte, on découvre que le scélérat n'est pas un scélérat, que son père se porte à merveille, qu'il ne s'est accusé de parricide que pour capter la sympathie publique. Il s'est vanté d'être un monstre, et il y a complètement réus si. Dès que son innocence est établie, sa fiancée s'écarte de lui avec horreur, et les gens du village le chassent sans pitié. Au sentiment de quelques écrivains anglais et irlandais, ce serait là un incomparable chef-d'œuvre d'observation locale et d'ironie shakespearienne. Le Baladin du monde occidental a tenté des traducteurs et des entrepreneurs de spectacles. Il paraît que Bernard Shaw est dépassé, et que nous possédons enfin un nouvel Ibsen. Moi, je pense comme Grégoire... * Firmin Ciiarlerie. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) DANS LES BALKANS Dedeagatch reste bulgare Sofia, 30 janvier. — Une note officieuse dément que ries pourparlers soient en cours pour la remise fie Dedeagatch à la Turquie. L'administration bulgare est définitivement établie dans le district de Dedeagatch où une commission dûment constituée installe en ce moment les réfugiés bulgares. D'autre part, le gouvernement procédera incessamment à des élections législatives dans le district ainsi que dans le restant des territoires nouveaux. En Albanie Durazzo, 30 janvier. — Le délégué allemand M. Nadolni et le délégué anglais M. Lamb sont arrivés aujourd'hui à bord du stationnai re austro-liongrois Panthf.r afin de continuer, au nom de la commission, les pourparlers avec Essad-pacha engagés par Mufid-bey. Dans l'éventualité d'un conflit turco-grss sofia, 30 janvier. — On assure qu'au cours d'un entretien avec un diplomate étranger le président du conseil a reconnu que la Turquie s'est efforcée d'obtenir la neutralité de la Bulgarie dans l'éventualité d'un conflit gréco-turc, mais il a ajouté que le cabinet de Sofia n'a pas accueilli ces avances. La question du Dodécanèse Rome, 30 janvier. — Revenant sur la note anglaise, le Giornale d'Italia reproche à sir Edward Grey de ne pas reconnaître que la question du Dodécanése est une question vitale pour l'Italie. Cette dernière ne veut pas être traduite, comme une nation de moindre importance, devant l'aréopage des puissances au sujet de la situation normale dans la Méditerranée. Le journal ajoute qu'il ne sait pas jusqu'à quel point est normale l'occupation de Chypre et de l'Egypte. Or, l'occupation du Dodécanése. qui ne durera certes pas aussi longtemps, doit être appréciée de la même façon. II conclut en disant que l'amitié anglaise est utile à l'Italie comme est utile à l'Angleterre l'amitié que l'Italie ne lui a jamais marchandée.EXPLOSION DE GRISOU DANS UNE MINE Dortmund, 30 janvier. — A la fosse Ministre-Achenbach, il s'est produit cet après-midi, un peu avant le changement d'équipe, une explosion de grisou au troisième palier. On a remonté jusqu'ici six cadavres. Sept mineurs ont été légèrement blessés. Des équipes de secours ont été demandées aux mines voisines. Dortmund, 30 janvier. — L'explosion de grisou s'est produite dans la sixième section de la mine. Il y a encore au fond de soixante à quatre-vingt mineurs dont on ignore le sort, mais on a les plus vives inquiétudes à leur sujet. Dortmund, 30 janvier. — A onze heures et demie du soir, il n'avait pas encore été possible de pénétrer jusqu'à l'endroit où l'explosion s'est produite. On a pu retirer jusqu'à présent douze cadavres et quinze blessés dont sept grièvement atteints. Environ soixante ouvriers sont occupés dans la mine où a eu lieu l'explosion.*** Dortmund, 30 janvier a minuit et demi, on avait retiré vingt-deux cadavres et dix-sept blessés dont dix grièvement atteints. L'explosion s'est produite à six heures vingt du soir. L'administration de la mine estime qu'il ne reste plus de morts au fond de la mine. *** Dortmund, 31 janvier. — Au mois de décembre 1912, une explosion de grisonu avait causé la mort de cinquante mineurs dans une mine appartenant à M. d'Arembach, ancien ministre. Hier soir la nouvelle s'est répandue d'une nouvelle catastrophe et l'on voyait aussitôt des voitures d'ambulance et des automobiles se frayer un chemin à travers la foule des mineurs et des sauveteurs qui, l'apareil à oxygène sur l'épaule, se rendaient vers le lieu de la catastrophe. D'autres, à pas lents, transportaient un mort, le premier arraché à la mine, tandis que la cloche retentissant dans la nuit signalait la remonte de nouvelles victimes. A minuit la foule se calme un peu. Seuls les parents des mineurs disparus restent auprès du puits où ils s'efforcent de reconnaître les cadavres. Il n'est pas impossible qu'il reste encore des morts sous les amas de charbon mais aucun incendie ne s'est déclaré. La crise gouvernementale en Alsace-Lorraine Berlin, 30 janvier. — On apprend que le statthalter impérial M. de Wedel s'est déclaré disposé à rester encore quelques mois à son j poste pour initier aux affaires les successeurs du secrétaire d'Etat M. de Bulach et les aune qui quittent leur poste. Convention serbo-roumano-Monténégrine Belgrade, 30 janvier. — La convention serbo-, roumaine relative aux postes et télégraphes et intéressant également le Monténégro entre en vigueur aujourd'hui. Tremblement de terre Marseille, 30 janvier. — Le sismographe de Tobservatoire a enregistré aujourd'hui un tremblement de terre lointain. Le commencement s'est produit à quatre heures quatre du matin, le maximum à quatre heures trente-six e: la fin à cinq heures trente-deux. Il semble que la distance du foyer soit d'environ neuf mille kilomètres, probablement en Asie centrale. Les frottements entre civils et militaires en Alsace-Lorraine Strasbourg, 30 janvier. — Un communiqué officiel au sujet des incidents de Sablon rapportés par certains journaux dit que des Lorrains étaient dans un local où se trouvaien' reunis des officiers et des soldats qui fêtaient l'anniversaire de l'empereur. Ces civils portaient des casquettes rie forme française et s'entretenaient à haute voix en français, ce <iui provoqua le mécontentement des militaires présents et fut considéré comme une provocation. Invités a quitter le local loué par le bataillon, ils s'y refusèrent et furent alors conduits à la porte. Le commandant étant intervenu se contenta d'oter la casquette de l'un d'eux qui ne voulait pas se découvrir. Ces quatre personnes ont d'ailleurs exprimé ensuite leurs regrets affirmant qu'elles n'avaient pas d'intentions malveillantes. L'affaire Poutiloff-Krupp Paris, 30 janvier. — On nous communique la note suivante : « M. Arthur Raffalovitch, agent du ministère des finances de Russie à' Paris, suivant des renseignements et instructions de source officielle autorisée, oppose un démenti catégorique et formel aux allégations publiées concernant la vente des usines Pou-tiloff à la maison Krupp, ainsi qu'à celles concernant la répartition des commandes navales russes.» *** Les journaux de Paris considèrent l'incident de l'usine Poutiloff comme définitivement clos. D'après l'Ectio de Paris, l'ambassadeur de Russie à Paris dément la conclusion d'un traité russo-japonais. Cartel ouvrier à Lens Lens, 30 janvier. — Le congrès des travailleurs du sous-sol, après avoir examiné la question du cartel des mineurs, dockers, inscrits maritimes, cheminots et transporteurs, a adopté une résolution déclarant le cartel des cinq organisations centrales de ces corporations ■ définitivement admis, décidant une action généralisée de l'ensemble des prolétaires groupés dans le cartel pour faire aboutir les revendications communes. L'action du cartel ne devra pas contrecarrer l'action de la Confédération générale du travail avec laquelle elle devra se confondre pour toutes les questions d'ordre général. Fin de la grève des dockers à Toulon Toulon, 30 janvier. — La grève des dockers, qui avait éclaté au commencement de la semaine, s'est terminée ce soir. Satisfaction a été donnée .aux chargeurs et déchargeurs des navires. Ouverture du parlement au Cap Le Cap, 30 janvier. — En ouvrant la session du parlement, le gouverneur général a exprimé sa satisfaction de la rapidité avec laquelle les troupes du sud de l'Afrique ont été mobilisées et concentrées sur les points où des désordres étaient à craindre, puis le ministre de la défense a annoncé qu'il déposera lundi un bill levant l'état de siège, approuvant le gouvernement pour tous les actes nécessités par la répression des désordres intérieurs, prononçant l'expulsion définitive de toutes les personnes déportées et leur interdisant pour l'avenir l'accès du territoire sud-africain. La crise ministérielle au Portugal Lisbonne, 31 janvier. — La crise ministérielle n'a pas encore reçu de solution. Le chef du groupe révolutionniste a fait connaître à M. de Arïaga les résolutions de ses amis. Le président de la République recevra, croit-on, demain M. Camacho, chef du parti unioniste. Les mesures contre l'alcoolisme en Russie Saint-Pétersbourg, 30 janvier. — Abordant la discussion du projet de loi relatif aux mesures à prendre pour combattre l'ivrognerie, le conseil d'empire a rejeté les conclusions de la commission, estimant qu'il est impossible d'octroyer aux bourgades le droit d'interdire la vente des liqueurs fortes et ne voulant reconnaître ce droit qu'aux villages. Le c'onseii l'empire s'est rallié au projet adopté par la douma, projet qui accorde le droit en question aux villes, aux villages et aux simples bourgades. Le conseil d'empire a, en outre, accordé aux autorités municipales le droit de fixer le nombre maximum de débits de boisson appartenant soit au gouvernement, soit à des particuliers et d'en régler la répartition dans les différents quartiers. L'insurrection haïtienne Washington, 30 janvier. — Tous les soldats de marine du cuirassé South Carolina ont été débarqués à Port-au-Prince (Haïti) pour renforcer les marins du croiseur Montana qui protègent les intérêts étrangers. On dit que plusieurs prétendants à la présidence d'Haïti ont marché contre Port-au-Prince. Le mouvement commercial et monétaire aux Etats-Unis New-York, 30 janvier. — Pendant la semaine les importations se sont élevées à S 22-,860,000. Les importations d'argent ont été de S 143,000 et celles d'or de 8 469,000. Les exportations d'argent se sont élevées à 8 804,000. Mort de Mme la baronne Empain Paris, 30 janvier. — On annonce la mon* de Mme la baronne Empain, mère du financier belge. La baronne Empain, qui était Agée de quarte-vingts ans, est décédée dans la soirée en son hôtel, 50, rue de Lisbonne. Une régie nationale des chomins do fer belges XI En analysant l'article 24, relatif au budget de la régie nationale, nous avions fait ressortir que les recettes des chemins de fer devaient aller d'abord à compenser les dépenses diverses et les charges d'extension et d'amélioration des services.L'article 39 détermine l'emploi des excédents sur ces charges et dépenses diverses. Ils doivent servir : 1° à allouer aux membres du conseil d'administration les tantièmes prévus ; 2° à rembourser au trésor les avances faites en vue de l'organisation du nouveau système financier ; 3° à liquider, par des amortissements indirects, le compte dépenses à amortir ; 4° à constituer le fonds de réserve. Le solde, — on n'en parlera pas de si tôt, semble-t-il, — devra être versé aux recettes extraordinaires des chemins de fer lorsque le fonds de réserve aura atteint cinquante millions de francs. Le dernier article n'a trait qu'à une question de détail, qui a d'ailleurs un bien grand intérêt, car la matière visée est une des sources les plus abondantes de la « paperasserie pure » qui règne en maîtresse dans certains bureaux du ministère à Bruxelles. Il stipule que le matériel, les matériaux et les meubles hors d'usage pourront être remaniés, transformés ou cédés à prix d'argent par le conseil d'administration de la régie nationale. En ce qui concerne les immeubles devenus inutiles, leur aliénation devra être autorisée par le ministre des chemins de fer, conformément aux dispositions de la loi du 16 mars 1886. *** Et voici terminé l'exposé promis de l'avant-projet présenté par la commission pour l'autonomie des chemins de fer. Nous avons dit un mot des objections opposées par M. de Wouters d'Op-linter au principe de la réforme, au point de vue administratif. En ce qui concerne la responsabilité constitutionnelle de la régie devant le parlement, on se trouve en présence de ce dilemme, d'après le rapporteur : Ou bien le ministre des chemins de fer sera maintenu en fonctions et représentera la régie devant la chambre ; ce serait la solution la plus conforme à la constitution. Mais dans cette hypothèse, sous peine d'être réduit au rôle de simple plastron, rôle que nul ne voudrait assumer, le ministre doit conserver dans la régie une autorité prépondérante. Que devient dès lors l'autonomie administrative ? Ou bien le ministre des chemins de fer disparaîtra et la chambre se trouvera en face d'un collège des plusieurs administrateurs qui n'aura à son égard qu'une responsabilité collective et fort atténuée ou pas de responsabilité du tout. Que devient alors la constitution ? Et dans ces conditions, monsieur le rapporteur craint que la solution administrative du problème ne soit prématurée : « Sous peine de faire échec à l'instauration prochaine de l'autonomie financière, qui est de loin la plus urgente et la plus désirable, il faut, ajoute-t-il, se garder de joindre indissolublement les deux questions ». Si monsieur le rapporteur n'était qu'un simple député, — nous nous excusons de la brutalité de notre appréciation, mais nous devons avouer que la grande majorité des hommes d'affaires en Belgique la partagent, — nous dirions simplement que M. de Wouters a fait faire son rapport par un fonctionnaire grincheux, sans se donner la peine de le contrôler. Car il est évident que M. de Wouters n'a pas lu l'exposé de la commission et surtout le résumé qu'en a présenté M. Verhaegen au nom de la commission. Tout un chapitre de ce résumé, qu'on retrouvera dans nos articles, tend au contraire à démontrer que le mode de gestion proposé se concilie parfaitement avec les exigences du droit public belge. Le ministre-plastron, c'est en fait ce que nous avons aujourd'hui : par essence il doit défendre et couvrir son administration, approuver les actes de ses administrateurs parce que la plupart du temps il n'est pas en état de contrôler leurs rapports, se perdre dans des milliers de détails qui lui enlèvent la perception nette des réformes à introduire. Dans la combinaison nouvelle, déjà mise en pratique pour l'administration des chemins de fer vicinaux, le ministre n'aurait plus tant de travail stérile de signatures, c'est vrai. Mais sa mission de surveillance en serait bien plus féconde ; efc comfîte-t-on pour rien, au parlement, que de veiller à une stricte observation de la loi dans l'emploi de près de trois milliards de la richesse économique belge et dans la conduite d'une administration en contact avec toutes les manifestations de notre activité industrielle, commerciale, sociale, politique même. Un ministre des chemins de fer esclave de son administration a pu admettre et , défendre sérieusement au parlement les billevesées que cette administration lui a présentées comme les causes de l'épouvantable gâchis de l'exploitation de la voie ferrée, que nous venons de traverser. Un ministre, aidé d'une régie comme celle dont nous venons d'exposer le fonctionnement, aurait étudié le problème par lui-même, sommé les administrateurs de cette régie de prendre les mesures adéquates, de faire les dépenses et d'introduire illico les réformes nécessaires. Et le gâchis, qui devient d'ailleurs chronique, n'aurait pas dans ces conditions duré tout un long mois, causant des pertes incalculables au railway d'abord, à l'industrie, au commerce, à la circulation ensuite.C'est le député, et non le businessman avisé, qui a inspiré cette appréciation à M. de Wouters, appréciation vraiment incompréhensible par qui a lu avec attention l'exposé de la commission. (A suivre.) J. T. A L'OPERA FLAMAND A l'heure où paraîtront ces lignes, nos édiles seront sur le point de recevoir leurs hôtes, au foyer de l'Opéra flamand, pour l'inauguration du nouveau plafond de M. Emiel Vloors. Mais nos lecteurs n'ont pas le temps d'attendre à lundi pour se faire une idée de l'œuvre qui va être ainsi révelée au public. Nous sommes donc allé dès hier faire un petit tour au théâtre dé l'avenue des Arts, à leur intention. Voici quel est l'aspect que présentera désormais le foyer aux visiteurs. Le ton crème qui fait le fond du décor et que relèvent les dorures légères, des guirlandes ornementales, a été quelque peu assombri ; il est devenu plus solide et plus lourd, de manière à mettre davantage en valeur l'infinie délicatesse de tons des trois compositions dont le plafond s'a cl orne. Car l'œuvre nouvelle d'Emiel Vloors se subdivise en trois parties, un grand médaillon ovale au centre et un médaillon circulaire plus petit, à chaque bout du panneau principal. Supposez le dessin de deux 8 dont les ovales inférieurs seraient exactement superposés. Dans ce triple cadre que dessinent en relief les moulures du plafond, les tableaux de l'artiste s'inscrivent, et leur sens allégorique se poursuit de l'un à l'autre, en partant de la droite. Le sujet symbolise F« Inspiration du génie humain », ou si vous préférez la « création artistique », ou mieux encore « Le génie, maître des mondes ». Voici comment M. Vloors a rendu l'expression plastique de cette idée. Pour donner une vue plus exacte de l'ensemble, nous commencerons par décrire le panneau principal, celui du milieu. Imaginez vers la gauche, seul, en avant d'un groupe qui occupe toute la droite du tableau, un homme, le Poète. Au-dessus de sa tête passe, dans le lointain une chevauchée de pégazes figurant les enthousiasmes, les aspirations lyriques du monde. Le poète s'apprête à chanter et pour guider son inspiration, il regarde les formes adorables que la vie lui propose. Celles-ci sont représentées par un enlacement de femmes, d'enfants, de beautés de toute sorte, noyés dans les fleurs, étendues ou dressés dans des mouvements d'exaltation, de joie, d'espoir, d'admiration, de reconnaissance. Des cercles figurant en quelques sorte les orbites suivant lesquelles leurs âmes se meuvent, et le rayonnement des harmonies lyriques qui se dégagent d'elles, les enlacent de différents côtés. C'est la nature et la beauté vivante inspirant le poète. Au-dessus, enfin, tombant du ciel comme « l'ange furieux » de Baudelaire, le génie fond en quelque sorte sur l'artiste qu'il vient illuminer. Le bras étendu dans le mouvement de chute de la figure, est armé d'une flamme, d'un rayonnement, d'un fragment de soleil, l'« étincelle du génie » qui vient éclairer tout le centre de la composition. Voilà pour le médaillon du milieu. Dans la composition plus petite qui le précède on voit le poète, armé en guerrier, enfourcher son pégaze qui se cabre, prêt à rejoindre la chevauchée qui traverse le ciel dans le panneau central. Dans la tr°isième composition enfin, le poète ayant atteint son but, réalisé son œuvre, porte les yeux au delà de l'humanité qui l'environne et paraît méditer quelque problème éternel qui la dépasse. Tel est le sujet. Pour la composition, la couleur, l'équilibre, la beauté de l'ensemble, ils font le plus- grand honneur au talent, au goût, au sens décoratif de M. Vloors. L'harmonie des tonalités où chante toute la gamme des bleus et des roses, est un véritable enchantement. Le public de l'Opéra flamand jugera d'ailleurs de tout cela, par lui même, dès ce soir. LES VOLS AU PORT On prête ù M. Stroum l'intention d'interpeller le collège, à la séance du conseil communal de lundi, au sujet de l'insuffisance de la surveillance au port. Le bourgmestre fera remarquer sans doute à l'honorable conseiller, qu'un crédit est prévu au budget de 1914 pour l'augmentation des effectifs de la police au port. Cent cinquante nouveaux agents y seront nommés, aussitôt que la députation permanente aura approuvé le projet du budget communal qu'elle détient en ce moment. Le commerce devrait bien en outre exercer lui-même une surveillance un peu plus active sur les marchandises qu'il laisse à quai. La bonne marche des choses ne saurait résulter que d'une collaboration entre la police et les particuliers sous ce rapport. LE DEJEUNER DES BOURGMESTRES Le fameux déjeuner des bourgmestres de Bruxelles, Anvers, Gand et Liège, qui eut lieu à Bruxelles sous les auspices de M. Herriot, maire de Lyon, n'a donné d'autre résultat que celui de faire constater la bonne entente qui règne entre les différentes administrations en cause. Pour le surplus, il a été décidé que les bureaux continueront de s'occuper de la question et établiront dans quelle mesure chacune des grandes villes belges sera représentée à l'exposition de Lyon. INTERIEUR Le désarroi aux chemins de fer Les nouvelles relatives à l'encombrement sur la ligne du Luxembourg sont meilleures et l'on constate que, de ce côté, les gares commencent à se dégager insensiblement.Les chiffres fournis à l'administration des chemins de fer sont à cet égard très significatifs. Il n'en est pas de même, malheureusement, des autres régions du pays, notamment à Anvers et dans la région industrielle, où le désarroi commence à faire sentir ses effets. De ce côté, la situation est, paraît-il, assez critique. La police rurale La commission spéciale de la chambre chargée de l'examen du projet de réorganisation de la police rurale s'est réunie vendredi.Après avoir fait de la situation un examen général et après avoir décidé une étude de la législation comparée, la commission a nommé rapporteur M. Hoyois et s'est ajournée. Le mouvement de la minque d'Ostende Cette semaine, vingt chalutiers à vapeur, dont quatre étrangers, sont rentrés au port, ainsi qu'une trentaine de chaloupes à voiles. ; Cependant il y avait moins de poisson que les j semaines précédentes, les chalutiers à vapeur ayant fait des pêches peu satisfaisantes. Le poisson se vend toujours bon marché. Certaines espèces subissent des diminutions de prix de 50 p. c. Les soles, par exemple, se vendaient de 75 à 90 francs par 40 kilos, suivant grosseur et qualité : les plies. 20 francs la caisse ; les égleflns, 20 francs le panier ; les grosses raies. 10 francs le panier ; les grondins, 1.50 le panier: les merlans, 2.50 le panier ; les rougets, 15 francs le panier ; les grands turbots, de 25 à HO francs pièce ; les barbues, 6 francs pièce ; le hareng, 20 francs environ par cent kilos. Pour les miliciens Les conseils d'aptitude de la plupart des arrondissements siégeront déjà au mois de février. Les miliciens qui seront appelés en 1914 sous les drapeaux, sont, d'après la loi. convoqués à ces conseils quelques jours avant leur réunion par les autorités communales. L'exposition de Gand Les résultats financiers de l'exposition de Gand ne semblent pas devoir être bien brillants. D'un premier examen d'ensemble, il résulte, en effet, que le déficit à prévoir dépassera les. trois millions et demi. Il est vrai de dire que les recettes entrées ont été de beaucoup inférieures aux prévisions, établies cependant fort normalement : tandis que Bruxelles avait réalisé plus de cinq millions, les organisateurs de la world's fair gantoise avaient estimé les entrées à trois millions. Or, on n'en a enregistré que 1,750,000. Si l'on ajoute le mauvais temps, le nombre d'étrangers que devait amener Ostende et qui a été plus que relatif, le coût des grandes installations que Gand va conserver, le déficit s'explique à suffisance. Le transport des marchandises Conformément à 1 article 6 de la convention internationale de Berne sur le transport des marchandises par chemin de fer, et par dérogation aux dispositions réglementaires des tarifs, il sera, jusqu'à nouvel avis, exigé une lettre de voiture et des déclarations en douane par wagon pour les envois acheminés vers la France et au delà par les frontières d'Athus et de Lairiorteau. Cette mesure est d'application immédiate. Les indésirables en Suisse Il résulte d'un rapport adressé à M. le ministre des affaires étrangères par la légation de Belgique à Berne que tout individu trouvé sans ressources appréciables et sans pièces d'identité, est invité à recourir à son consulat pour se mettre en règle ; d'autre part, les patrons et entrepreneurs n'engagent généralement pas d'ouvriers qui ne sont pas munis de papiers en règle. Sans doute, les consulats de Belgique en Suisse sont autorisés à délivrer des certificats d'immatriculation qui donnent toutes satisfactions aux autorités cantonales. Mais, pour obtenir des certificats de l'espèce, les intéressés doivent établir qu'ils sont Belges et qu'ils ont satisfait aux obligations sur la milice ; le plus souvent ils sont dépourvus de toute espèce de papiers, ce qui met la légation et les consulats de Belgique en Suisse dans la nécessité d'engager avec les autorités belges compétentes des correspondances qui entraînent beaucoup de retards. La police suisse, de son côté, ne tolèie que pendant quelques jours, dans la même localité, la présence d'étrangers sans papiers réguliers. Dans ces conditions, le ministre de Belgique à Berne engage vivement les ouvriers, artisans et employés belges se rendant en Suisse pour y chercher du travail, à se munir d'un certificat d'identité mentionnant leur nationalité, leur état-civil, leur signalement, ainsi que d'un certificat de milice. A la Cour d'appel Béunis en audience solennelle, les membres de la cour ont procédé hier après-midi, avec le cérémonial usité, à la réception et à l'installation d'un nouveau conseiller, M. Morelle, ancien vice-président au tribunal de première instance de Bruxelles. Le récipiendaire qui, pour la première fois, avait revêtu la robe rouge, introduit par une députation composée de MM. les conseillers Arnold et Morelle de Westgaever et de M. le substitut du procureur général Fau-quel, après avoir prêté entre les mains de M. le premier président Faider, qui, au nom de la Cour, l'a félicité, le serment prescrit, a été, séance tenante, déclaré investi de sa nouvelle charge, puis l'audience laquelle n'assistaient que de rares curieux, a été levée. CONGO Le pêcheries du haut Congo Retardés par la gelée, les essais de résistance et de stabilité des embarcations destinées à la nouvelle mission de pêche au Katanga viennent de commencer à Boom. Ils sont dirigés par M. Linton-Hope, architecte naval à Londres, L'expédition de pèche à laquelle ce matériel nouveau est destiné, est celle qui a été chargée par M. Renkin de poursuivre l'œuvre entreprise par le lieutenant Goor et les pêcheurs flamands sur les bords des Grands-Lacs. La station centrale de pêche sera fixée sur les bords du lac Moëro et de ce point rayonneront une série de postes moins importants. Afin d'atteindre le plus complètement possible ce résultat, comme aussi dans le but de faire intervenir dans l'organisation de l'œuvre une influence d'ordre moral, les expériences en question se feront de commun accord avec les missionnaires établis dans la région. Depuis plusieurs années déjà, les missions ont aprécié l'importance de la pêche dans les eaux intérieures de la colonie et à maintes reprises elles ont attiré l'attention du ministre sur l'intérêt qu'il y aurait pour les sociétés commerciales à voir sans délai la pêche se développer dans tout le haut Congo. Le matériel de l'expédition quittera Anvers dans le courant de février, via Borna, la direction belge en est confiée à l'œuvre de l'«Ibis », fondée par le roi, dans le but de développer nos pêcheries, tandis que les opérations, les expériences, etc., en Afrique seront effectuées par M. le lieutenant Goor, chef de la première mission qui avait quitté notre port au mois d'octobre 1910. M. Goor, qui sera accompagné de sa femme, aura comme assistant le patron-pêcheur Vanhyfte, rentré du Katanga au mois d'août dernier et qui, en présence des résultats obtenus, compte se fixer au Katanga sans esprit de retour. NOUVELLES MARITIMES Un service entre Hambourg et Halifax D'après une information de Montréal, la Hamburg-Amerika Linie inaugurera dans le courant du mois prochain un service hebdomadaire entre Hambourg et Halifax, en concurrence avec la Canadian Pacific et l'Allan Line. L'émigration autrichienne Le directeur Storm et le syndic Dr Hopfî, de la Hamburg-Amerika Linie, sont arrivés à Vienne pour arrêter le détail et régler définitivement les conventions intervenues entre M. Ballin, directeur général de la Hapag, et le ministre de commerce autrichien et acceptées en principe au sujet de l'intérêt de la Hapag dans le trafic de l'émigration autrichienne. L'assurance maritime sur le Rhin Une assemblée des bateliers du Rhin tenue à Niederlahnstein a décidé la constitution d'une assurance maritime qui fonctionnera à partir du 1er mai. L'effet ne s'en étendra d'abord que jusqu'à Rheinau et le montant de l'assurance sera élevé de 1 pour cent. La navigation sur l'Elbe Une information de Magdebourg nous apprend que la navigation est reprise sur l'Elbe depuis hier. Le trafic de l'Atlantique Les compagnies de navigation anglaises et scandinaves ont décidé à l'unanimité de s'unir et de créer un organisme qui prendrait toutes mesures propres à assurer les intérêts de tous dans le trafic des passagers de l'Atlantique. Norddeutscher Lloyd Le Norddeutscher Lloyd exercera à l'avenir, de concert avec la Holland-Arnerika Linie et la Red Star line son service du Canada qu'elle avait entrepris jusqu'ici en commun avec la Hamburg-Amerika-Linie et la Holland-Ameri-ka-Linie. Les expéditions se feront de Brème à des intervalles de huit à quatorze jours et prochainement de Rotterdam vers Halifax. Après l'ouverture de la navigation sur le Saint-Laurent, les vapeurs remonteront jusque Québec. Les mouvements du port de New-York New-York, 30 janvier. — Les entrées de marchandises générales dans le port de New-York pendant cette semaine se chiffrent par S 22.860,000, y compris S 3,935,000 de nouveautés, contre S 20,160,000 et S 3,194,000 durant la huitaine correspondante de l'année dernière. EXTÉRIEUR AUTRICHE-HONGRIE L'obstruction tchèque De Vienne, le 30 : Au cours de la séance d'aujourd'hui les agra-riens-tchèques et les radicaux-tchèques ont repris leur tactique d'obstruction en vue d'empêcher le vote du budget provisoire. La séance a été interrompue et pendant cette suspension les chefs de tous les partis tchèques ont conféré avec le président du conseil auquel ils ont formulé leurs revendications, à savoir : ' fixation d'une date précise pour de nouvelles élections à la diète de Bohême. Le président du conseil a déclaré ne pas pouvoir accepter tant qu'un compromis entre tchèques et Allemands ne lui garantirait pas que la diète serait vraiment capable d'un travail parlementaire. Les négociations ont alors été rompues. A la reprise de la séance, le président de la chambre a déclaré que les désordres des obstructionnistes rendaient impossible toute activité parlementaire bien que la grande majorité des membres de la chambre soient désireux de travailler. Pour la prochaine séance, il sera adressé des convocations écrites. BULGARIE Départ du ministre français De Sofia, le 30 : M. Stancioff, ministre de Bulgarie en France, est parti pour Paris. EGYPTE Le mouvement du numéraire Pendant le mois de décembre écoulé on a importé en Egypte £é 126,632 contre .fié 1,611,758 en 1912. Du 1er janvier au 31 décembre 1913 on a importé £é 9,791,188 contre £é 11,546,439 en 1912 soit une différence en moins de fié 1,755,251. Pendant le même mois on a exporté en Egypte £é 1,687,159 contre fié 1,122,910. Du 1er janvier au 31 décembre de l'année dernière on a exporté fié 11 inilions 137,932 contre fié 476,282 en 1912 soit une différence en plus de fié 3,661,650 comparativement à l'année 1912. La Roumanie et l'Egypte Les pourparlers en vue d'un accord maritime entre l'Egypte et la Roumanie viennent de se terminer. Ils ont abouti à un accord semblable en tous points à celui qui existe déjà entre l'Egypte et les autres gouvernements étrangers. Il sera prochainement signé par S. E. Youssef-pacha Wahba, ministre" des affaires étrangères, et par M. Alexandre Pisoski, consul général de Roumanie en Egypte.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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