Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 30 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b27pn8zb8w/
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CINQ centimes pour la vente ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOSR Deuxième bulletin spécial du 30 juillet 1914 publié à six heures du soir LA GUERRE AUSTRO-SERBE Dépêches arrivées après l'édition de quatre heures (Service de l'Agence Havas) La mobilisation russe \aint-Pétersbourg, 30 juillet. — L'ukase cl mpereuir rappelle sous les drapeaux : 1° les réservistes de vingt-trois gouverm 'nts en entier, de 71 districts et de quatorz itres gouvernements ; 2" une partie des réservistes de neuf di: nts et de quatre gouvernements ; 3° les réservistes de la flotte de 64 district; >uze gouvernements russes et un gouverm eut finlandais ; ;° les cosaques congédiés des territoires d >ii, de Kouban, de Terek, d'Astrakan, d'Orei >uig et de l'Oural ; 5° un nombre correspondant d'officiers r rvistes, de médecins, de vétérinaires, etc. En outre sont réquisitionnés un nombre co spondant de chevaux, de voitures et d'att* ires des gouvernement et districts mobil s. Impression pessimiste Paris, 30 juillet. — On mande de Rome a w-Yorx Herald : « L'ambassadeur de Russie I Krupensky a fait au ministère des affaire rangères une visite d'où il est. revenu asse pssimiste. Qui sait, a-t-il dit, peut-être s .as-noùs obligés de sui\Te le mouvemen lais nous aurons alors la rnaîn forcée ». Angleterre agira au cas où la Belgiqu et la France seraient menacées. Londres, 30 juillèt. — Le Times écrit : Si la Fiance et les frontières belges sont m acées, nous saurons agir. Nous ne pouvor as plus voir la France écrasée par l'Allern; ne, nous ne pouvons pas plus permettre qi équilibre européen soit bouleversé au préji ice de la France que l'Allemagne de vo Autriche écrasée par la Russie, ni de perme re que l'équilibre européen soit détruit a ii'éjudice de son alliée. Dans une telle caus il faut qu'elle soit jugée par les armes, ne mis et nos ennemis constateront que noi ommes capables en Angleterre de nous un ians une commune pensée et une commur ction. Nous avons eu à soutenir une granc çuere qui a duré un quart de siècle. Pendai out ce temps il n'y avait plus de parti e îrande Bretagne et ce fut cette union qi ions assura la victoire contre le monde e irrnes. C'est cette union qui nous permetti 'ncore de vaincre si nous sommes contrain le nous mettre en campagne. Les ambassades d'Allemagne et d'Autriche à Saint-Pétersbour Saint-Pétersbourg, 30 juillet. — L'ambassad l'Allemagne et l'ambassade d'Autriche sor arelées de tous côtés par des cordons d'agem le police à pied et à cheval. Il est interdit d tationner sur le trottoir situé en face de l'an ►assade. .es échanges de télégrammes entre Guillaume II et le tsa Berlin, 30 juillet. — L'échange de télégran nés entre l'empereur Guillaume et le ts:i anse une grande surprise. On ne sait encoi luelle conclusion exacte il convient d'en tire: )ans les milieux officiels, on refuse de donne Ifs renseignements sur la teneur de ces tél< gammes. On y voit de toutes façons une noi elle preuve de la gravité de la situation. I. ■ait qu'on souligne, c'est que les télégramme >e sont croisés et n'ont donc pas pu être 1 'qionse de l'un à l'autre. Ce fait amène dan :eitnins milieux la supposition qu'on a voul )eut être ménager la possible de converst ions ultérieures pour le maintien de paix, l es journaux considèrent que la situation es oujours aussi dangereuse. Même ceux qui or foulu voir un indice favorable dans la convei pution des empereurs se demandent si ell P'est pas une ultime et suprême tentative e faveur de la paix. ! Les manifestations devant les ambassades Saint-Pétersbourg, 30 juillet. — La foui >'est livrée devant l'ambassade d'Angleterr lux mêmes manifestations de sympathie <iu jevant l'ambassade de France et la légatioi îe Serbie. Espoir fragile i Saint-Pétersbourg, 30 juillet. — On consi aère ce soir que la situation ,est toujour grave. Mais dans les milieux diplomatique la triple entente, malgré tout, on refus de la considérer comme désepérée. Même, si une mobilisation est décrétée comme le bruit. e en circule, on garde encore l'espoir qu'avant un choc les bons offices de l'Angleterre au ront abouti et que l'Allemagne acceptera e d'agir à Vienne. Article d'un ancien diplomate recommandant l'intervention de la reine Wilhelmine. Amsterdam, 30 juillet. — Le Telegraaf publie 11 un article d'un ancien ministre plénipoten-i- tiaire recommandant au gouvernement néerlandais de faire une démarche auprès du gouvernement britannique, afin qu'il exerce sur la Russie une influence pacifique et apaisante en faveur du maintien de la paix en Europe. L'article se termine en faisant appel à la reine i- Wilhelmine, connue comme championne de la paix universelle, pour qu'elle fasse des efforts personnels auprès de la cour anglaise afin i( d'atteindre- ce but. L'escompte à la Banque de France y Paris, le 30 juin. — La Banque de France,. v a élevé le taux de son escompte de 3 1/2 à t 4 1/2 °0 et le taux des avances de 4 12 à 5 1/2 %. e L'opinion à Berlin. Convocation du conseil fétléraL Conférence entre hautes personnalités. Bruit de mesures de mobilisation. s t Berlin, 30 juillet. — Dans tous les milieux e on considère que la situation est très grave, ôn dit que le conseil, fédéral va. être convo-qué., Ce matin a eu lieu chez le chancelier une u longue conférence à laquelle ont participé le prince Henri, le général de Molkte et plVi-^ sieurs autres personnages. * 'Jne édiîion spéciale du «Loka! Anzeiger» e Berlin, 30 juillet. — C'est une édition spé-e ciale du Lokai. Anzeiger qui a annoncé par ,t erreur la mobilisation. Le Lokai. Anzeiger ;i i, distribué une autre édition spéciale, où il dit ii que, par suite d'une maladresse grossière, on n a répandu aujourd'hui une édition spéciale a disant que la mobilisation a été ordonnée, c <« Nous constatons que cette nouvelle est fausse. ». ^.a visite du roi des Belges g à Mamur contremandée e Bruxelles, 30 juillet. — En raison des évé-lt; nements austro-serbes la visite officielle que le s roi devait faire dimanche prochain à Namur e n'aura pas lieu. i- Mesures préparatoires à la mobilisation en Allemagne r Berlin, 30 juillet- — Des mesures prépara-toires à la mobilisation ont été prises en Alle-r magne depuis quelques jours, mais aucun or-e dre de mobilisation n'a encore été reçu. -a prorogation de la liquidation à la ' bourse de Paris. Le moratorium ne ! sera pas encore proclamé. e Paris. — On déclare au ministère des finan-s cejs, à onze heures et demie du matin que, a jusqu'à présent aucune décision officielle n'a s été prise en ce qui concerne la prorogation de u la liquidation de fin de mois. Cette prorogation est, néanmoins, infiniment probable, et la mesure apparaît imminente. t En oe qu iconcerne un moratorium qu'on t semble demander de certains côtés, en fait observer au ministàre des finances qu'une e semblable mesure ne pourra.it être prise que 1 dans un cas d'impérieuse nécessité. On ne considère pas que la situation commande cette mesure que seul l'état die guerre justifie généralement.„ Les préparatifs militaires e dans l'île de Malte 2 Malte, 30 juillet. — Pendant toute la nuit, 1 des préparatifs militaires ont continué sans interruption. Tous les officiers en congé auraient été rappelés. L'arsenal déploie une grande activité. On y a travaillé toute la nuit. Un état de mobilisation régulière a été 5 ordonné par précaution- On remarque un 5 grand va-et-vient de troupes. Tous les congés ont été arrêtés. Les milieux italiens perdent confiance. — La parole est à l'Allemagne. Rome, 30 juillet. — Dans les milieux italiens, on semble avoir perdu l'assurance des premiers jours dans l'efficacité de l'œuvre de médiation. L'Allemagne, dit-on, doit montrer maintenant si réellement elle a voulu et veut encore la guerre, car elle seule peut dire à l'Autriche en ce moment des paroles décisives dans le sens de la paix. L'escompte à ia Banque d'Angleterre Londres, 30 juillet. — La Banque d'Angleterre a porté le taux de son escompte à 4 %. Les mesures militaires en France Paris, 30 juillet. — Un journal de midi a publié, dans son édition de ce jour, une note donnant des indications en tous points inexacts sur des décisions d'ordre militaire prises par le gouvernement. Contrairement à cette note, il n'y a pas eu, cette nuit, de conseil à l'Elysée, et le rappel des classes de réservistes n'a été aucunement envisagé. Le gouvernement a immédiatement pris des mesures pour arrê-, ter la propagation de ces bruits absolument fantaisistes. La liquidation ajournée à la bourse de Paris Paris, -10 juillet. — La Chambre syndicale des agents de change informe l'agence Havas que la liquidation qui devait avoir lieu demain 31 juillet est reportés au 31 août, ceci dit pour l'ensemble de la cote (rentes françaises et valeurs en général). La presse italienne Rome, 30 juillet. — Tous les journaux approuvent l'idée anglaise qui consisterait à faire tenir à Vienne une conférence des ambassadeurs.Le Popolo Romo.no est le seul journal, d'ailleurs, qui continue à défenelre intégralement la .thèse autrichienne. Le Cor ri ère d'Italia se montre légèrement optimiste, niais il ajoute : « Cela n'empêche pas que tous les gouvernements sont en train de préparer tous les moyens auxquels il pourrait être nécessaire de recourir. En effet, si en Allemagne, en France, en Angleterre, et nous ajoutons : aussi en Italie, il n'y a pas encore d'ordre de mobilisation, cela ne veut pas dire qu'on ne facilite pas tous les préparatifs qui pourraient être indispensables demain. Ce serait une ingénuité de croire le contraire et le gouvernement qui n'aurait pas agi de cette façon aurait assumé la plus grande responsabilité. » Départ de François-Joseph pour Vienne Ischl, 30 juillet. — L'empereur est parti à huit heures ce matin pour Vienne au milieu des ovations de la foule. L'archiduc Charles-François-Joseph est rentré avec lui à Vienne. Espion autrichien en Serbie Nisch, 30 juillet. — On assure ici qu'un offi-cier autrichien de réserve, nommé Maloba-bitch, arrêté à Belgrade, a avoué, au cours de son interrogatoire, qu'il était porteur de revolvers pour l'attentat ele Serajevo, et qu'il faisait partie du service de l'espionnage de l'Autriche en Serbie. Déserteurs autrichiens. Arrestation de sujets serbes en voyage. Le bombardement continue. Nisch, 30 juillet. — Des déserteurs autrichiens franchissent la frontière et pénétront en Serbie. Sur un point, on en a compté vingt-six. Un officier autrichien venant d'Albanie s'est renelu aux autorités serbes de Dibra. Il a déclaré qu'il avait pris la fuite sa vie étant en danger. Les sujets serbes se trouvant en voyage ont été arrêtés. Les arrestations continuent. Le bombardement a commencé à nouveau ce matin à neuf heures. Il a duré un quart d'heurt. A la bourse d'Amsterdam Amsterdam, 30 juillet. — Le comité de la bourse a décidé de ne pas encore ouvrir la bourse aujourd'hui. La conférence turco-grecque Constantinople, 30 juillet. — D'après des informations de source autorisée, le projet concernant l'entrevue du grand-vizir et de M. Venizelos n'est pas abandonné. M. Venizelos attend à Munich qu'on lui fasse savoir la date t du départ du grand-vizir. Conseils de cabinet à Paris Paris, 30 juillet. — Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis ce matin en conseil à l'Elysée, sous la présidence de M. Poincaré. La séance a été tout entière consacrée à l'examen de la situation extérieure. Il a été décidé qu'en raison des circonstances présentes, les ministres tiendront chaque jour un conseil à l'Elysée sous la présidence du chef de l'Etat. La flotte italienne n'est pas mobilisée Rome, 30 juillet. — La Tribuna publie un tableau de la situation de la plupart des bâtiments de la flotte italienne démontrant qu'il n'y a pas de mobilisation. L'ambassadeur russe chez M. Viviani Paris, 30 juillet — M. Isvolsky, ambassade Russie, a rendu visite dans la matinée à M. Viviani. Une note officieuse autrichienne qui justifie l'Allemagne Vienne, 30 juillet. — Une partie de la presse européenne a, ces jours derniers, exprimé à plusieurs reprises l'opinion que l'Autriche-Hongrie avait été incitée à son action ae-tuelle par l'empire d'Allemagne, parce que celui-ci estimait le moment spécial propice pour de-chaîner la guerre universelle si souvant annoncée.Le Fremdenblatt fait observer, à ce propos, que les causes du conflit avec la Serbie remontent à de longues années, et ont leur source dans l'attitude hostile de la Serbie à l'égard de l'Autriche-Hongrie et que si la politique allemande a exercé une influence dans ce cas, cette influence. n'a pu être naturellement que dans le sens de la. modération. La cause immédiate du conflit et de la rupture, c'est-à-dire l'attentat de Serajevo ne pouvait être prévue, ni à Berlin, ni ailleurs, et être une base sur lacjuelle on pouvait établir une politique quelconque. Les efforts actuels de la diplomatie allemande ne signifient pas autre chose que la répétition de la politique grâce ;> la quelle l'Allemagne se rencontra dans •ette voie avec l'Angleterre,empêcha une conflagration durant la dernière crise orientale. A cette époqye, également, l'Allemagne intervint pour la localisation dans la péninsule balkanique de complications belliqueuses. Etant donnée la politique de paix mondiale suivie par l'Allemagne, aujourd'hui comme alors, on devrait reconnaître sans réserves partout à l'étranger que l'Allemagne, en repoussant comme inopportune l'immixtion d'un tiers dans le litige austro-serbe, poursuit une politique qui est précisément dans l'intérêt de la paix entre les grandes puissances, et qui est, en même temps, l'unique politique qui soit propre à assurer ces résolutions, c'est-à-dire à amener la réalisation de ce à quoi la presse française ne se lasse d'inviter l'Allemagne depuis Quelques jours. L'attitude de l'Allemagne répond aux traiditions remontant à plusieurs dizaines d'années d'une politique fondée sur l'amour de la paix et sur le désir d'un règlement des différends en Europe. Se rallier à l'idée que l'Autriche-Hongrie est susceptible de se plier aux incitaions mentionnées au début c'est sous évaluer la position de l'Autriche-Hongrie dans le cercle de ses alliés et le besoin impérieux d umaintien de sa dignité de grande puissance pour la protection de laquelle l'Autriche-Hongrie vient d'être obligée, après une longue période de paix, de recourir à la force des armes. Le sservices rendus par l'Aut/t'iclie-Hongrie à la cause de la paix mondiale lui donnent le droit d'espérer que tous ceux ejui veulent conserver la paix mondiale voyant combien le point de vue allemand est justifié s'y rallieront ». La flotte allemande n'est pas mobilisée Berlin, 30 juillet. — Contrairement à des nouvelles publiées ce matin par certains journaux, dans des éditions spéciales, la nouvelle de la mobilisation de l'armée et de la flotte est fausse. Les dégâts causés à Belgrade Nisch, 30 juillet. — Suivant des nouvelles parvenues ici, quelques banques, quelques bâtiments privés et publics, ainsi que la légation anglaise de Belgrade auraient été atteints pendant le bombardement. Belgrade serait dégarnie de troupes. Imprimerie Vve Geo. Kohler

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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