Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 17 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qj1h/
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Vendredi 17 juillet 1914 No 164 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un sem®. un Irira*. francs francs francs anvers . . 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne-peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-CEufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 eues Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS IMPORTAIT Pour recevoir ANVERS-BOURSE pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS L'ARMEE RUSSE Le renforcement du formidable appareil militaire de défense — ou d'attaque de l'Allemagne a eu pour effet certain :'l immédiat (personne ne le nie plus) un renforcement identique, dans la mesure de leurs forces, de la part des grandes puissances. La France, qui a donné par là l'exemple magnifique d'une démocratie qui ne veut pas mourir,est revenue, en dépit des attaques des politiciens et des charges qui l'écrasent, au service de trois ans. Cette loi sur le service de trois ans, qui sera certainement maintenue dans son intégralité, impliquait, cela va sans dire, un effort correspondant de la part de la Russie. Le vote du grand problème militaire, soumis successivement à la douma et au conseil d'empire, s'est fait en séance secrète. Et la presse, durant la dernière session parlementaire, a fait depuis sur ce sujet un silence absolu. Cependant, les grands journaux français donnent sur les nouveaux accroissements de l'armée russe des indications sur le plan nouveau d'armement conçu par l'état-major. On sait que l'état-major a adopté la formule du prélèvement d'un soldat par cent habitants. C'est là pour la grande Russie, riche d'une population de 180 millions d'âmes et de possibilités économiques immenses, une entreprise facile. L'état de sa force armée active, qui va comprendre 1,800,000 hommes, suivra donc, et ce sera suffisant pour longtemps s'ilis doute, la progression de sa natalité. Le mécanisme de l'accroissement consiste d'une part dans un allongement île la durée du service, de l'autre dans une élévation du chiffre des contingents. l/oukase du 20 mars 1906 avait abaissé la durée du service à trois ans pour l'infanterie et l'artillerie montée, à quatre ■ans pour les autres armes. A égalité d'effectifs, il résultait de cet abaissement un renforcement proportionnel des classes actives incorporées, et pour l'avenir un rajeunissement des réserves. En effet, les classes les plus jeunes de l'armée active, devenues plus nombreuses, devaient suffire à elles seules à la mobilisation de l'armée active, et il ne pouvait être question d'apporter aujourd'hui à cet état de choses de profonds changements. Cependant, en raison des armements allemands île 1012, un léger correctif a paru nécessaire.Ce correctif consiste dans le maintien des soldats sous les drapeaux depuis le mois d'octobre, époque ancienne de la libération, jusqu'au mois d'avril suivant. A cela viendra s'ajouter une augmentation du contingent de 130,000 hommes. Le contingent, de 450,000 hommes jusque-là, sera porté à 580,000 hommes. Pour la classe de 1914, l'application de cette réforme, qui ne peut être que progressive, donnera un excédent de 112,000 recrues sur les chiffres de la classe de 1913. La conséquence de pareille mesure, jointe à l'allongement de la durée de ser-vice, aura pour effets visibles de rajeunir les réserves, de faciliter la mobilisa-lion et de renforcer la valeur qualitative des unités mobilisées. Mais pour ne parler ici que des effectifs dont l'état seul suffit à résumer la situation de toute l'armée, on doit les voir dépasser de 400,000 hommes la fixa-lion actuelle et monter au niveau de 1,700,000 hommes au milieu de l'année 1918. 11 s'élèverait à 2,300,000 hommes environ si on en faisait le calcul pour les premiers mois de l'année 1919, en tenant c impte alors de la quatrième classe maintenue sous les drapeaux pendant la période d'hiver. Ces énormes ressources seront utilisées pour augmenter les formations existantes et pour étendre dans une certaine mesure le cadre organique de l'armée en créant des corps d'armée nouveaux. Cet emploi rationnel, prévu par l'état-major russe, des énormes réserves d'hommes de l'immense et prolifique empire moscovite est loin d'atteindre encore au niveau des sacrifices consentis par l'Allemagne et surtout par la France. Mais, tel qu'il est, il suffit à donner à l'armée active russe une majestueuse et terrifiante grandeur. La verrons-nous jamais en état d'exercer sa puissance sur les champs de bataille européens ? Il serait criminel, odieux de le souhaiter. La guerre est une terrible chose. Mais, nonobstant les déclamations des pacifistes, il semble bien que ce soit une fatalité inéluctable qui poursuit l'humanité depuis ses origines. Au surplus, si l'on veut chercher des raisons à l'établissement du service militaire universel, rappelons-nous que ce régime est un des principaux moyens de relèvement des peuples qui périclitent. La menace constante de guerres horribles suffit à insuffler dans l'armature morale d'un peuple la même câme et le même esprit et à le déterminer aux plus grand sacrifices pour sa sauvegarde.Cette menace forme le caractère d'un peuple, caractère qui seul l'empêche de sombrer dans la jouissance, l'égoïsme et la lâcheté.Et rappelons-nous encore ce qui disait en mars 1911 le chancelier de l'empire d'Allemagne devant le Reichstag : « La question du désarmement est, pour tout observateur sérieux, insoluble, autant que les hommes resteront les hommes et les Etats des Etats. Quoi que fassent les faibles, ils seront toujours la proie des forts. Le peuple qui ne veut pas dépenser pour son armement tombe au deuxième rang et un plus fort prend sa place.» Intérim. Wilson et Roosevelt Le pouvoir est pour les partis et les hommes une redoutable épreuve. Le président Wilson en fait présentement l'expérience. Non point qu'il ait échoué dans la lourde ' tâche de diriger la politique des Etats-Unis, ni qu'on puisse lui Imputer de ces fautes qui ruinent à jamais le prestige d'un homme d'Etat ; mais il est chargé de graves responsabilités : l'idéalisme intransigeant qu'il apportait aux affaires n'a point paru en renouveler l'aspect et n'a point empêché les « points noirs » d'assombrir le ciel étoilé de la république ; souvent même la rigidité de ses princi pes; son intellectualisme de « scholar » émi-nent et son puritanisme ont semblé gênants aux pratiques « business men » d'Amérique. A mi-route de sa course présidentielle, sa haute figure demeure ternie par la poussière des jours. Et l'on ne trouve plus trace dans la presse américaine du ton d'adulation enthousiaste qui accueillit ses débuts. Aux prises avec les problèmes de la réalité, lui-même semble hésiter, jusqu'à renier parfois tels articles de son programme : après s'être systématiquement tenu à l'écart des financiers et des grands hommes d'affaires, il se rapproche de plusieurs d'entre eux ; en nommant tout récemment au « Fédéral Reserve Board » M. Paul Warburg, l'un des chefs de la maison Kuhn Lœb. et l'un des plus connus parmi les financiers américains, il a affirmé cette évolution ; et comme ce choix était vivement discuté, il a publiquement proclamé l'utilité sociale de tels hommes. Cet incident de la politique américaine est digne de remarque en ce qu'il éclaire l'opposition des hommes politiques radicaux de l'ouest et des audacieux capitaines d'industrie et spéculateurs de l'est. Elu des premiers, M. Wilson a dû pactiser avec les seconds. Les radicaux ne lui en sauront nul gré ; d'autres griefs s'accumulent contre le président au moment même où il déçoit son propre parti. La politique étrangère du président Wilson est dans toute une partie de la presse l'objet d'assez vives attaques : l'affaire mexicaine, où il afficha des scrupules d'intraitable morale en même temps qu'il satisfaisait les intérêts de puissants trusts d'affaires ; où il engagea des hostilités sans déclarer ni vouloir la guerre ; où il dut provoquer une médiation inefficace, paraît aujourd'hui peu glorieuse au peuple américain, et, malgré la démission devenue enfin un fait accompli de Huerta, et la transmission du pouvoir à M. Carbajal, ministre des affaires étrangères élu président conformément aux vœux du démissionnaire malgré lui : tout cela ne résout rien. L'affaire en est au même point qu'avant l'intervention de la flotte des Etats-Unis. Et c'est précisément parce que des signes de désaffection apparaissent parmi ses troupes les plus fidèles qu'on reparlé aux Etats-Unis des ambitions de l'ex-président Roosevelt. Celui-ci va tenter, en effet, d'exploiter le flottement que l'on remarque parmi les radicaux ; | on sait que la chambre des représentants est soumise à la réélection tous les deux ans, en même temps qu'un tiers de l'effectif du sénat. Les démocrates, qui ont actuellement une majorité de 145 voix à la chambre, la conserveront-ils après les élections de novembre prochain ? S'ils la perdent ou s'ils ne conservent qu'une majorité précaire, les chances de M. Wilson aux élections de 1916 paraîtront singulièrement diminuées. M. Roosevelt pourra espérer grouper, dans un parti composite, le vieux parti républicain conservateur et les progressistes, et rassembler autour de son nom les deux ailes de l'opposition actuelle/ De là les luttes politiques dont on commence à discerner les effets. M. Roosevelt sera sans doute le concurrent le plus redoutable, à moins que les républicains, inquiets des tendances à l'impérialisme de M. Roosevelt, ne décident M. Hughes, chef de la cour suprême, ancien gouverneur de New-York, à courir les chances de l'élection. M. Wilson, toutefois, étant au pouvoir pour deux années encore, on aurait tort de prévoir dès maintenant sa défaite ; après les épreuves du pouvoir il peut — comme naguère M. Roosevelt — en connaître les agréments, voire les triomphes. La révolution mexicaine Le départ d'Huerta Mexico, 16 juillet — La démission du général Huerta a été acceptée par le congrès par 121 voix contre 17. Dans son message annonçant sa démission le général Huerta a rappelé les efforts qu'il a faits en vue de l'établissement de la paix. Il a insisté sur les difficultés du gouvernement en raison du manque de fonds ainsi que de la protection manifeste et voulue qu'une grande puissance du continent a offerte aux insurgés et aboutissant à l'acte de violence commis par la flotte américaine à la Vera-Crtiz au moment où la révolution semblait brisée et les principaux chefs ayant été ou se trouvant toujours divisés. Les rues sont restées animées jusqu'à une heure tardive mais la tranquillité règne. Les généraux Huerta et Blanquet ont quitté Mexico cette nuit et ont pris le train à quel ques milles de la ville. On croit qu'ils sont en route pour Puerto-Mexico. *** Ykra-Cruz, 16 juillet. — A la nouvelle de la démission du général Huerta le croiseur britannique Bristol et le croiseur allemand Dm:s-den ont appareil en toute hâte. On croit qu'ils se sont rendus à Puerto-Mexico.*** Washington, 16 juillet. — La démission du général Huerta est considérée comme une preuve qu'on va vers une solution immédiate du problème mexicain. ♦♦ * Mexico, 16 juillet. — La population a appris avec calme la nouvelle du changement de gouvernement. Les quelques manifestations qui se sont produites ont été promptement reprimées, par la police. Avant de partir le général Huerta a rendu visite à M. Carbajal. On croit que le nouveau cabinet sera formé aujourd'hui. M. Carbajal a déjà conféré avec plusieurs secrétaires d'Etat. Le corps diplomatique a l'intention de. demander une audience officiele vendredi au nouveau président. La censure Mexico, 16 juillet. — Le gouvernement soumet toutes les dépêches reçues et envoyées à une censure rigoureuse. La situation pas changé MONTREY, 16 juillet. — Les constitntionnalis-tes disent que la situation n'est pas changée peur eux. Ils exigent la capitulation sans con dition de toutes les troupes du nouveau pré sident. Le nouveau président n'est pas admis par les Elats-Unis Washington, 16 juillet. — Le président Wilson ne reconnaîtra le nouveau président du Mexique, ni aucun autre gouvernement qui n'auru pas été nommé régulièrement. Il gardera l'ex pectative et, si le général Carranza arrive à un accord avec le gouvernement au sujet de la transmission du pouvoir à Mexico, le pré sident Wilson reconnaîtra l'administration qu. résultera! de cet accord. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence BAVAS) Les agaceries de frontière dans les Balkans Sofia, 16 juillet. — La nuit dernière, une compagnie roumaine a cerné une poste de frontière sur la frontière de Varna à Dohritch sans aucune, provocation. Les Bulgares se reti fièrent, et revinrent après le départ des Roumains. Personne n'a été blessé. Bucarest, 16 juillet. — Hier, des Bulgares tirèrent sur une sentinelle roumaine près de Turtukaia. Pendant la nuit des sentinelles bulgares tirèrent sur une patrouille à Kuiundjulv lieu du dernier incident. Les Roumains ripostèrent et les Bulgares s'enfuirent. * * » Belgrade, 16 juillet. — Le 14 juillet des gardes frontière attaquèrent des soldats serbes réparant le blockhaus de Viljekolo que le traité de Bucarest donne à la Serbie. La révolution à Saint-Domingue Tuske-Island, 17 juillet. — Deux navires vont chercher les Anglais habitant Saint-Domingue pour les amener ici. Marine marchande anglaise La transformation de l'agent de propulsion marine, le moteur à pétrole contre la machine à vapeur, dont nous parlions il y a quelques jours, ne constitue pas le seul élément nouveau de l'histoire de la marine marchande anglaise au cours des derniers mois. L'ère actuelle, disait naguère un journal anglais, esl devenue une ère de gros navires et de grosses « combinaisons » maritimes. Plus de la moitié du fret mondial est transporté dans des cales anglaises, mais les armateurs anglais reconnaissent sans difficulté que leur suprématie s'en va et que la lutte va devenir très dure prochainement. On se plaint amèrement dans certains cercles maritimes anglais de ce qu'une politique différente soit suivie en Angleterre et en Allemagne en ce qui regarde les subsides aux bateaux chargés du service des malles : en Allemagne, on les accroît ; en Angleterre, on cherche à les supprimer totalement, et à remplacer ces subsidés par une prime au poids tout en favorisant d'ailleurs pécuniairement les gros bateaux qui pourraient se transformer en navires de guerre, si la nécessité s'en fait sentir. On saura à quoi s'en tenir bientôt sur l'attitude du gouvernement anglais, par les recommandations que fera la Royal Commission, actuellement, occupée à faire enquête sur ce sujet en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Afrique du sud et qui n'aura plus qu'à demander l'avis du Canada et ■le Terre-Neuve. On sait déjà que l'Australie-et la Nouvelle-Zélande se sont déclarées contre le renouvellement des subsides de i; 305,000 à la 1\ and 0., et de JL 170,000 à l'Orient Go. Mais chose plus grave que ce « gaspillage », — du moins certains l'appellent ,-iitisi. — voici maintenant que l'opinion maritime anglaise commence à se laver contre l'enquête en elle-même, pourtant réclamée il y a plusieurs mois par cette même opinion. On affirme qu'en fin de compte ses résultats se retourneront contre les armateurs britanniques et c'est ce qui a fait ressortir naguère sir Norman Hill, de Li-verpool, devant la commission. On en scrute avec soin les résultats à l'étranger, dit il, pour voir s'il n'y a pas moyen de couper l'herbe sous le pied aux Anglais dans leurs diverses sphèifës d'influence. On se remue pour savoir la vérité, pour être bien informé, puis on s'empresse de claironner tout ce que l'on a appris, par la voie de la presse. La nouvelle route du Panama préoccupe aussi grandement les Anglais. Elle m, disent-ils, révolutionner les directions tu commerce, surtout en ce qui regarde l'Australie et l'extrême Orient. Le commerce anglais aura-t-il avantage à passer par Suez, comme auparavant, ou à emprunter la voie de Panama pour aller aux Indes, en Australie, en Chine. La Nouvelle-Zélande se rapproche considérablement de la Grande-Bretagne par la nouvelle voie. Tout sera une question de fret pour les marchandises. Les Etats-Unis trouveront aussi le moyen de développe!- leur commerce en Australie et en Nouvelle-Zélande, rapprochées de près de i,500 milles. Les « Spreckels », c'est-à dire les navires de l'Océanic Steamship Company, de San Francisco, ont donné ordre déjà de mettre en chantier des bateaux plus grands et plus rapides, car ils fileront 20 nœuds. On n'a que peu parlé ces derniers temps de l'« Ail Red Route ». On sait ([lia ce « tour du monde » britannique comprend les lignes de l'Union Stheain-ship Company de Nouvelle-Zélande, An-drew Weir et Go, Howard Houlder et partners, Vickers et Will. Beadmore et Co et que l'entreprise fonctionnera dès qu'elle aura les subsides convenables qu'elle attend de divers pays, dont la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Son service couvrirait les distances entre Halifax, (nouvelle Ecosse) et Blacksord Bay (Irlande), Vancouver, Auckand et Sydney ; elle créerait des « train ferries » entre l'est de l'Irlande et la côte ouest de l'Ecosse et de l'Angleterre. La principale société de l'entreprise, l'Union Steamship Co a aujourd'hui 75 steamers, d'un tonnage total de 234,000 tonneaux. Les quatre lignes qui exploitent la direction de l'Australie par le Cap : 1; White Star Line, la P. and 0., la Holt'i blue Fannal Line, ont inventé la formuli de la classe unique. Les passagers, ap partenant à une seule classe, ont 1; jouissance de tout le bateau : « specia ships for specia! people ». Ils aboutissen ainsi à créer des services à très bon mar ehé, relativement parlant. Les bateaux ij ta 1-. and 0. spécialement affectés ; ce service réalisent, affirme-t-on, le ma ximum de sécurité en mer : te navire es divisée en 'J compartiments étanches e est muni de la télégraphie sans fil. On a assisté cette année à la grossi «conibination » antre la P. and 0. et 1; iJritish lndia S team Navigation Co. C'es la plus grosse alliance qui ait jamais éU conclue entre armateurs anglais. L'ac coid entrera en vigueur en octobre, e lord Inchcape deviendra le chef des deu; entreprises, dont le « management » res lera d'ailleurs séparé. Le capital « com biné est de £ 15 millions et porte sur ur tonnage de 1,250,000 tonneaux ; la flotti de la P. and 0. comprendra bientô cent bateaux, c'est-à-dire qu'elle ajouter; 546,000 tonnes à son tonnage général la iiritish lndia Company possède cen vingt bateaux, grands et petits, jaugean ensemble 544,890 tonnes. Rappelons également le pool créé pai la Royal Mail, la Pacific Steam Naviga lion Company, la Nelson Line, l'Uiiioi Castle Line, i Elder, Dempster Company Lamport and Holt. L'opinion anglais* attend d'excellents, résultats financier; pour ce trust, de l'ouverture du cana de Panama. La moisson est abondante ; les mois s;,meurs sont nombreux: comme er Belgique, comme en France, les ports si disputent l'énorme mouvement maritime . : il y a un grand intérêt à suivre If « Caille of the outports », comme disen le?. Anglais. Liverpool, Manchester, Glas gow, Southampton, Bristol, Hull travail lent à agrandir leurs installations, ' créer des lignes, à développer leur com merce... Mais ils ne se tirent pas mu tuellement dans les jambes : bon exem pie pour les Belges, qui sont avant toui des Anversois, des Ostendais, des Gan tois et qui ne créent trop souvent de; lignes nouvelles de navigation que poui affamer le concurrent. — J. T. LES FUNERAILLES DE M. MAX ROOSES C'est en présence d'une uffluence considéra ble où se remarquaient toutes les notoriétés anversoises du monde des arts, des lettres et d( l'administration, que se sont déroulées ce ma tin les funérailles de M. Max Rooses, conserva teur du musée Plantin-Moretus, membre di conseil d'administration de l'académie royale des beaux-arts, membre honoraire du corps académique d'Anvers, commandeur de l'ordre de Léopold. Dès dix heures, la rue de la Province (nord; où résidait le défunt, est noire de monde. Au long du trottoir, un piquet du sixième régi ment d'infanterie sous les ordres du major Del fosse, est venu se ranger pour rendre les lion ueurs, cependant que la musique du même ré gimeut s'apprête à précéder le cortège funèbre D'innombrables délégués des sociétés flaman des du pays ont tenu à s'associer égalemem au suprême hommage que notre population v;i rendre à la mémoire du brillant écrivain, aussi les abords de la maison mortuaire sont,-ils à ce point ensombrés que l'on peut à grand'peinc en approcher. Une dizaine de drapeaux de so ciétés sont massés à gauche de l'entrée. Le rez-de-chaussée de l'immeuble que ïipus atteignons enfin, a été transformé en chapelle ardente et le cercueil disparaît littéralemeni sous les gerbes et -les couronnes envoyées des quatre coins du pays. Nous remarquons dans l'assistance M. le bourgmestre De Vos, entouré des échevins Van Kuyck, Desguin, Cools, Strauss et Albrecht ; de MM. Possemiers, secrétaire communal, Iluberi Melis, secrétaire du bourgmestre, et du conseil à peu près au complet. L'académie, dont les massiers se sont placés à gauche et à droite de la porte, est représentée par M. le directeui Juliaan De \ lâendt, MM. les professeurs Vai; Leemputte, Peliens, Lauwers, Wappers, de l'institut supérieur des beaux-arts ; MM. Char les Mertens, Pol de Mont, Deckers père et fils Van Neste, Winders, Dens, etc., de l'académie Notons enccre, au hasard .du crayon, MM. les députés Frédéric Delvaux, Adolf Henderickx Paul Huybrechs, Paul Buschmann, Henry Luy ten, sénateur Van de Walle, Hipp. Meert, pro fesseur Vercouillie, Lucien Solvay, Denucée Van der Cruysse, Pol Frederik, et nombre de personnalités du monde littéraire flamand. Dans la salle où se tient la famille, le por trait de M. Rooses récemment commandé pai la ville au peintre Henry Luyten, figure sui chevalet tendu de crêpe. L'œuvre est vraiment magistrale et fait grand honneur au talent de son auteur. C'est M. Jean De Vos, parlant au nom de la ville d'Anvers, qui prononce le premier dis cours : Discours de M. le bourgmestre Messieurs, Je -ne sens douloureusement ému d'avoir a pro uoncer en ce moment l'adieu suprême devant «la dé pouille dr l'un des plus éminents de nos conci toyens. Notre population tout entière est en deuil , tree qu'elle comprend qu'une de ses forces le: meilleures vient de lui être soudain ravie. Quel que soit le domaine de l'activité et de la vit de notre cité que l'on veuille considérer, on y trouv< la trace de l'intérêt que Max Rooses témoignait i son endroit. Il rêvait d'un plus grand Anvers qu'i souhaitait voir fleurir non seulement dans sa pros périté matérielle, mais encore et surtout dans 3f grandeur de ses manifestations d'art et de beauté. Lui-même a dit un jour : L'Anversois est attacha à sa ville natale comme l'enfant l'est à sa mère » exprimant par cette phrase l'orientation tout entièn c -a pensée et de son effort. C'est au plus grand des fils d'Anvers qu'il a cen sacré pour ainsi dire son existence entière et es son œuvre qu'il a su éclairer de toute part avec nn< respectueuse vénération. Mais, tandis qu'il retenai de la sorte l'attention de l'élite du inonde <Jvil1sé il ne laissait pas cependant d'éclairer, dans de: limites plus étroites, tout ce qui pouvait servir n<>: benux-arts dans leur développement de chaque jour I! aimait la langue de notre peuple, qu il con.stJé rait comme une instrument puissant i'exaicadoi morale, très propre à l'initier aux notions les plu élevées de la science et du développement intellec t.uel. Sa vie entière a été vouée à la défense de droits de la langue flamande et il a trouvé san -cesse les formes les plus élevées pour lui rendn liommaee. Si nous le considérons plus particulièrement comme collaborateur de notre administration, ses ' mérites furent éminents comme organisateur du i Musée Plantin ; il en avait compris tout de suite la signification extraordinaire au point de vue de l'époque qui l'avait vu naitre et dont elle fut un 1 des centres les plus actifs. II sut exposer avec goût [ et autorité, aux yeux des admirateurs, tous les trésors qui se trouvaient confiés à sa gartle. La bibliothèque, les archives, les riches collections d'estampes et de planches gravées, furent décrites et catalogues par ses soins de telle sorte qu'elles devinrent pour les historiens d'art une L source admirable et unique de documentation. Il publia aussi la correspondance de Christophe Plan-I tin et consacra au célèbre imprimeur un fort volume 1 qui est l'une de ses plus belles et des plus impor-t tantes contributions à l'histoire de notre art national.En pleine conscience des services rendus par lui ' au Musée Plantin auquel il consacra le meilleur de L ses forces, je lui exprime ici toute la gratitude de l'administration, et dépose devant sa dépouille, au nom de notre population entière, cette coui-onne en î hommage pour les qualités d'intelligence qu'il sut déployer dans tous les domaines à la plus grande , gloire d'Anvers. J J'ajoute ici pour Mme Rooses et pour la famille ; du défunt, l'assuransce de la part profonde que nous prenons à leur deuil. Que l'admiration respectueuse que l'on exprime de toute part pour les éclatantes qualités de cœur et d'esprit du défunt, leur soit un L réconfort dans leur affliction. i M. Juliaan De Vriendt parlant alors au nom . : de l'académie royale de Belgique et de l'acadé-L mie d'Anvers, prononce un discours d'une forme très élevée, dans lequel il énumère tous les services rendus par Max Rooses à la cause des arts. 11 exalte tour à tour l'homme et l'artiste.Parlent ensuite MM. De Puydt, au nom du Libérale Vlaamsche Bond, Minaërt, de Gand, président du Willemsfond's au nom de cette i association ; notre confrère Aug. Monet, au nom de la Nieuwe Gazet dont Rooses fut l'un i des fondateurs et administrateurs ; le conseil-; 1er provincial Van der Cruysse, au nom de la section anversoise du Willemsfonds, et M. Pol Frederik, professeur à l'université de Gand, enfin, au nom des amis du défunt. Il est onze heures et demie bien sonnées lorsque a lieu la levée du corps. Les honneurs mi-; litaires sont rendus, cependant que le corbil-! lard disparaît sous les fleurs. Toute circulation est interrompue dans les rues de la Province, Oinmegang et Carnot, au moment où le cortège se met en marche suivi par une foule attentive et respectueuse. Partout les réverbères sont voilés de crêpe et les drapeaux en berne. Arrivé à la place de la Commune le cortège funèbre précédé par la musique du sixième régiment de ligne, prend par les avenues et ga ; - giie ainsi, par la rue Bréderode, le cimetière du Kiel où l'inhumation doit avoir lieu. i Au bord de la tombe, le poète Raf. Verhulst dit un dernier et solennel adieu à celui qui fut son maître et ami, et le défilé des admirateurs de Max Rooses se prolongea pendant longtemps encore. LA FETE DES MERES Le 15 août prochain sera célébrée, comme l'an passé, la fête des mères. On se souvient que cette fête, due à l'initiative de M. F. Van Kuyck et lancée par la ligue «Anvers-en-avant», eut en 1913 un succès très satisfaisant pour un premier essai. Nous n'en voulons comme preuve que la rapidité avec laquelle les fleurs furent enlevées place Verte à la date du 15 août. Cette année-ci, sans aucun doute, le succès sera plus considérable encore. Aussi sommes-nous certain que nos détaillants ne manqueront pas de rappeler en temps voulu à leur clientèle, la célébration du jour des mères. La ligue «Anvers-en-avant» les y aidera d'ailleurs en mettant à leur disposition des affiches comme elle le fit l'année dernière. Les membres de la ligue « Anvers-en-avant » recevront ces affiches gratuitement ; les autres négociants pourront les obtenir moyennant une légère redevance. INTERIEUR La ligne Bruxelles-Arlon Un correspondant de Namur adresse au Patriote les lignes suivantes : La ligne actuelle, on l'a assez répété, ne suffit plus à un trafic de plus en plus intense. Il faut donc désencombrer la ligne actuelle par la construction d'une nouvelle ligne et cela d'urgence. Mais une ligne de chemin de 1er doit devenir, dans une certaine mesure, une source de prospérité pour le pays qu'elle traverse. C'est parce qu'il ne réalise pas cette condition que l'avant-projet de l'administration a causé en beaucoup d'endroits une grande surprise et produit une pénible impression. Actuellement, —- il suffit de jeter les yeux sur la carte pour s'en rendre compte, — toute une partie du pays, comprise entre les lignes de Namur à .Bruxelles et de Namur à Tirlemont, est privée de tout moyen de communication rapide. Avec le projet qu'on présente, la situation ne serait guère changée. Considérez, en effet, la nouvelle ligne à partir de Namur se dirigeant vers Bruxelles. A gauche elle suit à peu de distance la ligne actuelle, la serrant parfois de très près au point de faire pour ainsi dire double emploi avec elle, tandis qu'elle 'aisse, sur la droite, dans un complet isolément, de nombreuses et importantes communes du nord ?'e la province de Namur (cantons de Namur-nord et d Eghezée) et du Brabant wallon (cantons de Per-wez et de Wavre). A de nombreuses reprises cependant on avait promis aux habitants de cette région chemins de fer et tramways vicinaux ; mais toutes ces belles promesses se sont évanouies. L'avenir leur réserve-t-il une dernière et amère déception ? En ce qui concerne spécialement le côté technique de la question, comme le pays à traverser est uniformément plat et que, pour cette raison, les travaux d'art doivent être, dans tous les cas. insignifiants, nous croyons, jusqu'à preuve du contraire, que la ligne projetée pourrait s'infléchir quelque peu vers la droite sans la moindre difficulté. Est-il admissible que, dans un pays comme le nôtre, où la population est aussi dense et les relations d'affaires aussi nombreuses, une ligne de chemin de fer s'avance à travers champs, à l'écart d'agglomérations importantes, auxquelles elle pourrait apporter la prospérité et la vie ? C'est ce qui a été fait, il y a plus de soixante ans, lors de la construction de la ligne actuelle du Luxembourg ; mais nous doutons tort (pie les villes de Wavre, Perwez, Marche, Rochefort, Bastogne et Neufchàteau, aient eu sujet de s'en réjouir. Va-t-on recommencer les mêmes errements ? Sans entrer dans les détails d'aucun tracé déterminé, nous demandons, d'une manière générale, que la ligne à construire prenne la direction Namur-l'erwez-W'avre-Bruxelles. Déjà, le conseil provincial de Namur, sur la proposition de M. le baron de Montpellier, a émis un vœu en faveur du projet que 1 nous exposons. Le centenaire du prince de Ligne M. Carton de Wiart, ministre de la justice, représentera le gouvernement aux fêtes du centenaire et prendra la parole auprès de la , statue du feld-maréchal à Belœil. Une mine néolithique à Spiemies Les travaux de déblaiement entrepris à spiennes ont mis à jour une des plus impor-; tantes mines néolithiques connues. Cette mine consiste en une série de puits qui n'ont pas moins de quinze mètres de profondeur. Du fond xle ces puits partent en rayonnant ; des galeries qui sont soutenues par des piliers naturels en craie. Le service des fouilles a découvert ces jours 1 derniers, à l'orifice d'un puits d'extraction, les ' vestiges d'un habitat néolithique, des frag- - nients d'urnes dont quelques-unes ornemen-1 tées, des gaines de hache, des restes de repas, : eic. Les découvertes faites à Spiennes vont per mettre de reconstituer complètement l'histoire de la mine à l'époque de la pierre polie. Le canal de Bruges à Roulers Au cours de la séance de mercredi du conseil provincial, un groupe de membres ont déposé un vœu tendant à voir instituer une commission provinciale chargée de l'étude de l'cti-blissement d'un canal reliant directement Roulers à la mer, par Zeebrugge. M. Serweytens, de Bruges, a développé longuement la proposition qui, dans l'idée de ses auteurs, mettra directement le port de Zeebrugge en communication avec le réseau fluvial du sud de la pro vince. Les avantages de ce débouché nouveau seront énormes, le centre de la province, très industriel, étant, dépourvu de voies de communication par eau. D'autre part, les navires fré queutant le port de Bruges seraient assurés des frets de retour indispensables : ciments, produits manufacturés, fers et fontes du I-Iai-naut, du nord de la France, du bassin de la Lorraine et du grand-duché de Luxembourg, de la Moselle, etc Les administrations communales et les associations commerciales intéressées se sont ralliées au projet. Après une longue discussion,'l'assemblée ;i voté à l'unanimité le vœu émis. La transformation à Saint-Josse Dans quelques années, le grand quadrilatère situé entre la rue Saint-Lazare, la rue Botanique, la rue Royale, la rue Dupont et la rue de Brabant aura changé d'aspect. Trois projets sont en voie d'exécution. L'un d'eux a trait a la transformation du quartier Saint-François par le tracé d'une belle voie de communication, très spacieuse, s'a.morçant à la gare du nord et aboutissant à la rue Royale, à hauteur de la rue Saint-François. L'exécution de ce projet avait été retardée par le veto de la commission des monuments ; .les difficultés sont levées actuellement. La commune en a presque fini avec les expropriations, et rien ne s'opposera donc plus à l'exécution de ce pre mier projet. Le second projet a pour but le percement de la rue Saint-Lazare ; il a été soumis au gouvernement, et les difficultés qui en entravaient l'exécution ont été levées. Le troisième projet est celui du gouvernement, donné en compensation de la traversée sur son territoire du pont de la Jonction. Le gouverne ment tracera une belle voie de communication qui partira des environs de la gare du nord (t aboutira à l'église Sainte-Marie. L'aviculture D'une conférence faite par M. Albert Henry a la Société royale centrale d'agriculture de Belgique, nous tirons les renseignements suivants : Il y a pour tout le royaume, 12,144,412 pou les, coqs, poulets et chapons, soit en moyenne G.23 têtes de volailles par hectare de culture. Les diverses provinces se classent comme suit quant au nombre absolu de têtes de volailles : Hainaut (2,423,709); Flandre orietale 1,862,202): Brabant (1,569,484); Flandre occidentale (I mil lion 568,987); Liège (1,389,098); Namur (I mi lion 051,862) ; Anvers (825,665) : Limbourg 1786,685). Si l'on envisage le nombre de tètes par hectare de culture, les provinces se classent comme suit : Hainaut '8.38) ; Flandre orientale (7.89) ; Liège (7.33) ; Brabant (6.11) ; Flandre occidentale (5.7P ; Anvers (5.51) : Lim bourg (5.47) ; Namur (4.80) et Luxembourg (3.43). Le centenaire de Moresnet neutre On a annoncé souvent, très souvent, que les gouvernements belge et prussien négociaient un arrangement qui mit fin à la situation anormale du petit mais riche territoire do Moresnet. On a même cru, à diverses reprises, que l'accord était fait. Mais voilà : ce petit territoire est riche ; il possède les gise nients de la Vieille-Montagne. Alors, l'accord est difficile. Et c'est pourquoi Moresnet pourra célébrer cette année le centenaire de sa neutralité. A moins d'un bouleversement en Europe, on célébrera de même le deuxième centenaire.C est de 1814 que, grâce aux arrangements profonds de la diplomatie, cette lilliputienne république date son existence. Après avoir apartenu à l'Autriche, Moresnet devait être annexé à la France, mais des contestations surgirent entre Napoléon et le gouvernement prussien. Après la chute de Napoléon, on continua à se disputer la possession de ce petit coin de territoire. Mais comme toute solution fut impossible, le territoire contesté fut déclaré neutre, et un siècle a ratifié ce provisoire.Comme on le sait, à Moresnet tout est mixte. Le bourgmestre est alternativement belge et prussien, de même que le chef de gare. Les deux langues, le français et l'allemand, sont sur un pied d'égalité. Visiteurs britanniques Les membres d'une société technique anglaise, « The Institute of Automobile Engi-neers of England », au nombre d'une cinquantaine visitent actuellement la Belgique — et quelques-unes des principales usines — sous la conduite de leur président, M. Crithley. Ils sont accompagnés de délégués officiels de deux départements ministériels britanniques, la marine et la guerre. Les ingénieurs anglais ont été reçus mercredi matin par M. Ad. c.rei-ner, administrateur-délégué de la Société Cockerill, à Seraing. L'après-midi du- même jour, ils ont visité la Fabrique nationale d'ar mes de guerre de Herstal. où ils ont été reçus par M Galoppin. La veille, ils avaient visité des établissements industriels d'Anvers et de Louvain. Jeudi matin, ils se sont rendus par trains spécial de Bruxelles, aux étalissements Val ère Mabille et R. Pelgrims, à Mariemont ; l'usine était abondamment décorée aux couleurs anglaises et belges. Les ingénieurs y ont été reçus par M. Pelgrims, administratpui'-dé-légué, et M. E. Greiner, directeur-général. Ce dernier leur a offert à dîner dans son château, à Mariemont. Concours d'invention et de nouveautés A l'occasion des fêtes nationales, une exposition-concours — nationale également — d'inventions de machines et de mécanismes, de nouveautés, jeux, jouets, est organisée par la ville de Bruxedles, sous les auspices de la Chambre syndicale des inventeurs et artistes industriels. L'exposition-concours aura lieu à la salle de la Madeleine : ouverture le 21 juillet, fermeture le 28. Le concours est réservé aux Belges ; il est divisé en deux classes ■ a) inventions, objets et produits brevetés : b) jouets et nouveautés. Les récompenses com prendront des prix en espèces et un diplôme ou des médailles. Le jury sera présidé par l'échevin de l'instruction publique. Orval La commission des monuments fait procéder en ce moment à des travaux d'appropriation dans certaines parties des ruines de l'abbaye d'Orval. On sait que l'Etat s'est rendu accpié-reur des anciens édifices en partie détruits dont le caractère artistique et archéologique présente le plus d'intérêt. Ils sont au nombre de quatre : la tour ronde, la salle des ban quets, l'ancien cloître et l'église Notre-Dame qui date du Xlle siècle. En vue de la eonser vation et de la restauration prochaine de ces importants vestiges, des ouvriers intelligents ont d'abord débarrassé les décombres des broussailles qui les recouvraient. Actuellement ils enlèvent les débris qui gisent au pied des vieux pans de mur à l'aspect sauvage et ma jestueux. Tous les matériaux ayant de la valeur au point de vue archéologique seront mis de côté et conservés soigneusement.. Les pavés de la vieille église ont déjà été mis à décou-

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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