Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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21 januari 1914
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s.n. 1914, 21 Januari. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2jh0w/
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M- '-1- - ' 1 Mercredi 21 janvier 1914 No 17 Vingt-sixième année AaONRSERSEfôTS i « .tu r» s»m*. oa trim*. trucs franc* francs ANVERS • • 1500 800 480 INTÉRIEUR ■ l8-00 9-80 8ai EXTÉRIEUR . 30.00 1S.80 8.00 On «'«.bonne à Anvers au bureau du lournai, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1« de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. bureaux : IWarché-aux-Œufs, 9' • ANVERS mtP .c » ■. . ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR SôBte communication relative à l'administration oh à 1s rédaction doit être adressée à M. J. BÂC0T. Htrsct«ïïF-rfi«Jacfeiir tn cis-'f du tourna! INSERTIONS : La grande ligne î Annonces ordinaires .... 60 cme» Demandes et offres d'emplois . 40 * Convocations d'assemblées : une insertion . !a ligne 75 » deuxième insertion » 26 » Annonces financières » 1 franc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. 9G~ Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS FEMINISME On annonce de Saint-Louis du Missouri la mort de miss Phébé Couzins, qui fui la première doctoresse en droit de ce monde. Son diplôme porte la date de l'an 1870, et elle prêtait le serment d'avocat la même année devant les magistrats de la cour de Washington. D'abord, elle borna son activité au cabinet de son père, jurisconsulte notoire et fort occupé ; puis, la clientèle lui survint, et elle prit bientôt une situation honorable dans le barreau, plaida des causes importantes, fut élue par deux fois membre du conseil de l'ordre. Elle vient de succomber à une brève affection des bronches, âgée de soixante-onze ans. Elle mérite quelques lignes de nécrologie récapitulative en ce qu'elle se signala toujours par une vive opposition aux doctrines féministes et à la propagande des sociétés de tempérance. Quand la question des droits politiques de la femme se posa dans le Missouri, elle prit la direction d'un mouvement de protestation et, lorsque des politiciens locaux appuyés sur le clergé demandèrent à l'Etat la prohibition du commerce des boissons alcooliques ou fermentées, elle plaida gratuitement la cause dés brasseurs et des distillateurs. Elle répétait volontiers que, le jour où les femmes interviendraient dans le gouvernement, l'Union américaine serait perdue. C'était son « Delenda Cartagho ». Elle ne se montrait pas moins disposée à fermer aux femmes l'accès des carrières libérales et la conquête des doctorats. On lui avait offert des fonctions administratives ; elie les avait toujours déclinées. A l'université de Washington, elle comptait une amie, miss Fern Hobbs, dont elle se sépara en raison de ses convictions féministes, et qui vient précisément de faire parler d'elle au moment où nous apprenons la mort de miss Phébé Couzins. Docteur en droit, avocat, conseiller municipal, échevin des finances, miss Hobbs exerce présentement les fonctions de se-crétaire-général du gouvernement de l'Oregon. Elle a activement contribué au vote des lois qui ont établi dans l'Etat d'Oregon les droits électoraux de la fem-n\e et la prohibition du commerce des ■bières, vins et alcools. Avant-hier, la ville de Copperfield s'étant révoltée en maintenant ouverts les débits de boissons, miss Hobbs y a été déléguée avec pleins pouvoirs, et elle y a rétabli l'autorité des lois d'une manière rondement militaire.A son arrivée, elle s'est rendue directement à l'hôtel de ville pour communiquer au maire un décret qui le frappait de révocation. Ensuite, elle a pris possession des services publics, fait ba'ttre le rappel pour convoquer la milice, et elle a proclamé l'état de siège. Des proclamations qu'elle avait apportées de Salem ont été affichées pour avertir la population que tout rassemblement serait dispersé par la force, les perturbateurs arrêtés et déférés aux tribunaux. Enfin, à la tête d'un bataillon d'infanterie, elle a parcouru les rues en faisant fermer les débits de boissons dont les portes ont été mises sous scellés. Quelques résistances s'étant manifestées, miss Hobbs n'a pas hésité à envoyer en prison le maire et douze de ses conseillers. Commencée à dix heures du matin, l'opération était ter-i minée à quatre heures après midi. A Londres, le féminisme vient de se signaler par un succès d'autre nature : soixante-deux jeunes filles ou jeunes femmes âgées de moins de trente ans ont été admises à des emplois publics, les unes au ministère des finances, d'autres au ministère de la marine, d'autres encore au ministère des affaires étrangères. Ce ne sont point, comme on serait d'abord porté à le supposer, des dactylographes, mais de véritables commis de bureaux, et toutes ont été nommées à la suite d'un concours où elles avaient des candidats du sexe fort pour rivaux. Elles ont seulement été avisées qu'aucune d'elles ne pourrait être élevée à une fonction dont le salaire dépasserait douze mille cinq cents francs par an. Beaucoup de fonctionnaires belges se contenteraient de ce bâton de maréchal. On révèle à ce propos que deux jeunes femmes font partie du secrétariat particulier de M. David Lloyd-George, ministre des finan-k ces. Elles reçoivent l'une et l'autre un traitement de six mille deux cent cin-I quante francs. ' En Ecosse, deux demoiselles et une veuve ont été appelées à siéger dans des conseils municipaux, et elles émargeront : ? ce' effet. une indemnité annuelle de ! douze cent cinquante francs. A Liver- ( pool, Mme Barklay est déléguée à Fins- i pection de tous les hospices d'aliénés où i des femmes se trouvent en traitement. A 1 iMimbourg, une femme est investie des i 4 u ^ {?reffier de la justice de paix. < A Hull, une doctoresse en médecine se < voit confier l'inspection des crèches ma- 1 femelles, et à Londres, deux femmes J entrent à l'administration des domaines i avec un traitement mensuel de trois cents l 'rancs. Ne citait-on pas dernièrement, à Paris, une jeune fille admise à participer Mx opérations mathématiques de l'Ob- t servatoire ? t Tant il est vrai que le féminisme pro- f gresse en dépit des suprêmes résistances où se dépensa miss Phébé Couzins. C'est ce féminisme-là qu'il nous faut considérer, et non, l'agitation tapageuse, ] délictueuse, parfois criminelle, de Mme r Pankhurst et de ses amies. Pour l'avenir ' des revendications féministes, la con- 5 luête des emplois publics est plus avan- ç Ingeuse que la Qampagne des meetings, w>ir# que la proclamation de l'état de f siège à Copperfield par miss Fern Hobbs. Un vieux proverbe dit que le bien ne fait pas de bruit. On pourrait le retourner en disant que le bruit ne fait pas de bien. FIRMIN CHARI.BMI. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) DANS LES BALKANS Les Allemands en Turquie Vienne, 20 janvier. — Un journal annonce. ■ qu'en outre du général Limon von S-,nders, j deux autres officiers fie la mission n ilitaire 1 allemande seront aussi employés exclus') ve-: ment comme instructeurs de l'armée turque et ne recevront pas de commandement. Les intentions de la Russie ■Saint-Pétersbourg, 20 janvier. — Comme les impressions de ces jouis derniers le faisaient , prévoir, tout commandement effectif ayant été retire à la mission allemande à .Constamipo-; pie et les revendications sur ce point étant I pnr conséquent satisfaisantes, l'affiire du. général Li ;'an von Sanders peut être considérée ! comme réglée. En présence de l'état d'acharnie qui règne | en Albanie, la nécessité d'une intervention | quelconque aurait été également envisagée à j Saint-Pétersbourg; mais, d'accord, il semble I bien avec les autres grandes puissances, cette intervention se manifesterait d'abord sous la forme d'une démonstration navale. D'ores et déjà, la Russie est disposée à suivre ce que pourraient faire dans cet ordre d'idées la France et l'Angleterre et le cas échéant l'ordre serait donné au croiseur Oï.eg qui se trouve actuellement dans les eaux de la Méditerranée de se rendre sur les côtes albanaises. Les relations diplomatiques bulgaro-serbes Belgrade, 20 janvier. — Le nouveau ministre de Sofia ne devant gagner son poste que dans un mois seulement, le gouvernement a désigné M. Miloievitch, ancien secrétaire de légation à Sofia, comme chargé d'affaires de Serbie intérimaire. M. Miloievitch entrera en fonctions immédiatement. Fourniture de navire de guerre à !b Turquie démentie Rome. 20 janvier. — r.e ministère de la marine dément la nouvelle de l'» livraison du bâtiment Lybia à la Turrmie. Ce bateau est actuellement désarmé à la Spezzia. Arrrôres-pensies belliqueuses de la Turquie ? Constwtinople, 20 janvier. — T.e ministre de la guerre a donné l'ordre aux commandants / de tous les vilayets d'inviter les rédiffs de 1880 à 1892 à se tenir prêts à s'enrôler au premier appel. Des pourparlers sont engagés entre la Turquie et la République Argentine pour l'achat du dreadnought Amiral Torer qui prendrait le nom de Sultan Selim. l es relation* turco-grecnues Constantinople, 20 janvier. — m! Panas, ministre de Grèce, a déclaré qira le but de sa mission était de rendre plus étroites les relations greco-turqnes. Dans l'intérêt des deux pays, ces relations doivent devenir véritablement. cordiales. L'Italie rappelle la Turquie à ses obligations Constantinople, 20 janvier. — L'ambassadeur italien a fait récemment une démarche verbale auprès de la Porte. Il a réclamé l'exécution du traité de Lausanne en ce qui concerne le rappel des troupes turques qui se trouvent encore en Cyrenaique. LA FIN DE LA CREVE EN AFRIQUE D'J SUD Johannesburg, 20 janvier. — Une grande réunion des notables a eu lieu sous la présidence du maire. Il a été décidé de demander aux autorités de profiter de l'état de siège pour prononcer la déportation contre tons les dirigeants de la grève. La réunion a en outre demandé que le parlement vote au plus tôt une loi déclarant illégales les grèves qui portent atteinte au fonctionnement des services publics. D'autre part, le secrétaire général du Syndicat des mineurs du sud de l'Afrique, déclare que les mineurs du syndicat du Trans-vaal ne reprendront le travail que si on lève l'état de siège, à moins que la Fédération des syndicats ou encore le syndicat des mineurs ne vote la reprise du travail ** « Pretoria, 20 janvier. — Une certaine partie des troupes mobilisées ont reçu l'ordre de rentrer dans leurs foyers. Les troupes stationnées dans le Rand seront libérées vendredi. Celles de Pretoria, Fauresmith et Durban le seront immédiatement. Les mécaniciens et les chaudronniers restent en grève. 200 hommes viennent de reprendre le travail dans les ateliers de chemins de fer. M. POINCARE A L'AMBASSADE ALLEMANDE Paris, 20 janvier. — L'ambassadeur d'Allemagne et la baronne de Schoen offrirent ce soir, à l'hôtel de l'ambassade, un diner en l'honneur du président de la république et de Mme Poincaré. Assistaient à ce diner. le président du Conseil des ministres. M. Dou-mergue, plusieurs membres du corps diplomatique, les membres de l'ambassade et un certain nombre de personnalités. Une très brillante réception, à laquelle étaient confiées plus de deux mille personnes, suivit le liner. *** Paris, 20 janvier. — Les réceptions à l'ambassade d'Allemagne ont commencé à 9 h. 45. [/ambassadeur, Mme et Mlle de Schoen se tenaient à l'entrée de la salle du trône, ainsi iénommée en raison du trône qui s'y trouve îont le dossier fait face à la salle et derrière equel se trouve le portrait en pied de Guillaume II, et recevaient les arrivants. Le président de la république, après s'être retiré in moment dans l'un des petits salons, tint m cercle très animé, tandis que Mme Poincaré se tenait entourée des dames de l'am-)assade dans le grand salon blanc. Peu à )eu, les salons s'emplissaient. Le monde polj-fque et le monde tout court se coudoyaient-.e personnel diplomatique français et étranger se trouvait au complet. A onze heures, 'on s'écrasait. A dix heures trente, le président de la répudique vint offrir son bras à la baronne de Jchoen, qu'il conduisit au buffet. Un nouveau ercle se forma et. contrairement au cérémo-iia.1 traditionnel. M. Poincaré resta ius-fu'après onze heures. L'ambassadeur et Mme !e Sehoen raccompagnèrent alors avec Mme 'oincaré jusqu'à la voiture présidentielle et p flot des invités s'écoula peu à peu. la santé de Guillaume II Berlin. 20 janvier. — Les bruits répondus à étranger d'après lesquels l'empereur serait ' ">mbé malade sont absolument dénués de fon- i ement. L'empereur jouit, de la meilleure santé t France et Allemagne 6 Berlin, 20 janvier. — l.es Berliner Neueste { .achrichten estiment que l'importance de la isite de M. Poincaré à l'ambasade d'Aile- r nagne ne doit pas être exagérée. Elle ne sun- • f rime pas d'un coup la rivalité séculaire des i T eux puissances dont l'antagonisme est la '-on- i 1 équence inéluctable de leur situation Mais t ette visite montre cependant que la t'ention 1 ntre la France et l'Allemagne n'est nas telîr- ê •■put v,ve aujourd'hui qu'elle doive "se mani- t ?ster par des démonstrations extérieures, C'est r un heureux symptôme propre à faire accroî'r l'espoir que les questions européennes pendan tes se résoudront de façon pacifique. Défaite des troupes gouvernementales en Haït ^ Xkw-Yora, 20 janvier. — Un télégramme di Cap haïtien dit que les troupes du gouverne ment ont été écrasées par les rebelles aux en virons de la ville et se sont enfuies en désordre. Le ministre de la guerre s'est réfugié sui un vapeur. M. Venizelos à Londres Londres, 20 janvier. — M. Venizelos est arrivé ce soir à 11 heures à la gare de Charing Cross. Un certain nombre de membres de la co lonie grecque se trouvaient sur le quai de la g ire à l'arrivée de M. Venizelos et lui ont fait une chaude ovation. Le président du conseil de Grèce a exprimé une grande satisfaction de l'accueil qu'il a reçu à Rome et à Paris. Il sera reçu demain par sir Edward Grey. Mort de lord Strathcona Londres, 20 janvier. — Lord Strathcona, commissaire général du gouvernement canadien à Londres, est décidé. La grande-duchesse de Luxembourg en Hollande L\ Haye, 20 janvier. - Répondant au toast de; la Reine Wilbelmine, la grande duchesse de Luxembourg fait l'historique des vieilles relations du grand-duché avec la dynastie d'Orange-Nassau, ev rappelle avec gratitude 11 période de bon' eur et fie prospérité dont les ancêtres de la reine avaient doté le Luxembourg. Le peuple garde et bénit le souvenir du roi Guillaume III, grand-duc de Luxembourg et de son représentant le prince Henri. Son Altesse Royale témoigne ensuite sou admiration pour l'état florissant des arts et des sciences néerlandais et pour la prospérité des Pays Bas dus à la ferme volonté et à l'énergie du peuple néerlandais. Eu terminant Son Altesse Royale boit à la santé de la reine Wilhelmine, de la reine douairière, du prince consort et de la princesse Juliana. La* reine et la grande-duchesse ont prononcé leurs toats en français. Le message du président Wilson Washington, 20 janvier. — Le président Wilson a donné lecture au congrès de son message réclamant une législation contre les trusts. .Après avoir formulé une série de sept propositions, le président a demandé au congrès d'aborder le message dans un esprit de collaboration amicale avec le monde des affaires, attendu qu'il n'y a plus d'antagonisme entre les hommes d'affaires et le gouvernement et que des deux côtés on est disposé à faire preuve de bonne volonté afin de mettre les procédés commerciaux en harmonie avec les lois que demande l'opinion publique. Lloyd Georges ne démissionnera pas Londres, 20 janvier. -- M. Lloyd Georges a fait répondre «à une journaliste qui se présentait pour l'interviewer qu'il n'a nullement l'intention de démissionner. Au sénat portugais Lisboîne, „20 janvier. — Le sénat a adopté par 33/1 voix la motion rappelant le gouvernement a l'observation de là constitution et ôî l'obligation d'assister aux séances du sén°t auxquelles il ne participe pas. Le vice-président en exercice et les sénateurs ministériels sb sont abstenus de voter. Sur les rails portugais Lisbonne, 20 janvier. — Le Sud-Express parti aujourd'hui de Lisbonne a gagné s i:s inci dent la ligne de la province de Beira. Alta. La grive des cheminots portugais Lisbonne, 20 janvier. — Les autorités ->y nt. décidé de fermer le siège du syndicat des cheminots, parce que d'autres corporations y tenaient des réunions, la police et la garde républicaine ont cerné l'édifice. Deux cents individus ont été arrêtés s°ns opposer de résistance. Ou-tre cents se son' enfui;. Le préfet de police a réuni les représentants des journaux et leur a déclaré que le bruit d'une grève générale était s mis fondement. Quelques individus, a t il dit, ont parcc -r > les fabriques et ont invité inutilement- le personnel à suspendre le travail. Il a ahv?é que les renseignements qu'il possède lui uermet-tent de supposer que prochainement la circulation des trains sera complètement rétablie. Manifestation de pensionnés à Téhéran Tehervn, 20 janvier — Une foulé nombreuse comprenant surtout des pensionnés de l'E'.-»t se livra à une" manifestation devant le d" i cile du trésorier général. M. Morn-ard. et réclama du gouvernement le payement immédiat des pensions; La gendarmerie a disperse-la foule. La situation agricole en Russie Saint Pétfrbbourg, 20 janvier. — On n publié cp soir le rapport relatif à l'enquête f-ite dans les vingt-cinq gouvernements de la R"? sie d'Europe à l'instigation du ministère de l'agriculture. C<* rapport constate une augmentation considérable du bien être des p p-?-lations rurales-qui jouissent de l'appui des services agricoles organisés par le gouvernement. Ce rapport constate également que l'usage des machines agricoles et des instruments perfectionnés est beaucoup plus déve Irppé surtout, chez les petits propriétaires Démissfan du ms^ra Mr-fricî M'drid 20 janvier. — On assure cn-e in m^ire de Madrid aurait donné sa démission a la suite du blflme qi»e son administration a rencontre dans la presse. Le gouvernement fa il tous ses eJTorts pour le faire revenir sur sa décision. Une régie nationale des chemins de fer belges II Ce que nous disons d'Anvers-Bruxel-les, ne le dirons-nous pas des gares an-versoises ? Le plan de développement rationnel de notre ville, tel qu'il a été B.xposé et applaudi au palais des fêtes de la ville, prévoit l'établissement de la nouvelle gare de Berchem de l'autre côté :1e la voie, vers Deurne, à quelque cinq :ents mètres des fortifications. N'est-ce oas une plaisanterie de tout goût de voir, 1 1 endroit exact où doit s'ériger la gare, surgir la fatidique inscription : « Bouw-jrond te koop » ? Le poteau y est depuis alus de six mois : nous n'avons pas con-laissance que les leaders du « greater \ntwerp » : administration de Berchem, idministration d'Anvers, administration les chemins de fer, comité pour l'amé-îagement de l'agglomération anversoise, .te., aient senti l'ironie de cette inscrip-ion. L'administration des chemins de er a, si nos renseignements sont exacts, rouvé le terrain trop cher quand on lui :n demandait huit francs ; elle l'accep-era sans doute volontiers quand le prix ura décuplé. Et cette histoire, c'est celle le la plaine de la Perche, où on aurait iu si aisément organiser une gare pour es trains de banlieue, dégageant la g are entrale. et où depuis deux ans de vrais ratte-ciel se pressent à l'envi ; c'est l'his-oire de la gare du sud, où on a créé un nouvement tout factice et qui doit cou ler bien cher au budget des chemins de fer ; c'est l'histoire de la gare de Hollande, qui décentralisera le mouvement d'arrivée et de départ des voyageurs de cette direction, mais qui nuit à la régularité et à la facilité du trafic international et interurbain. Trois gares en cul-de-sac, créées l'une après l'autre en une période où de plus en plus s'avérait la nécessité, dans toutes les grandes villes, des gares centrales facilitant le transit des voyageurs, nécessité qui a forcé le gouvernement à réaliser la jonction Nord-Midi à Bruxelles. Dans dix ans, on exigera cette jonction également à Anvers. Pourquoi n'en avoir pas prévu l'opportunité ? Nous avons dit qu'un des membres du comité de direction des chemins de fer avait, en fin de séance, posé humblement la question de savoir s'il ne faut pas attribuer les retards, devenus la règle sur notre railway, au manque d'activité ou d'initiative du personnel. Qu'on nous permette ici deux souvenirs personnels ; d'autres «banlieusards» comme nous en trouveront bien d'autres dans leur mémoire. Il y a un an et demi, notre train du matin avait pris la fantaisie d'arriver en retard, pour ainsi dire régulièrement : ce retard variait de vingt à quarante minutes. On discutait, on maugréait, on maudissait l'administration. Selon l'habitude bien connue, les lettres de protestation, les réclamations recevaient, trois ou quatre semaines après leur envoi, des réponses plus ou moins stéréotypées : brouillard, accident sur la ligne, retard d'un train international, etc. On pardonnait les retards pour cause d'accident : il y avait force majeure. Mais on était moins satisfait de voir un retard mis sur le compte du brouillard, et surtout quand ce jour-là il n'y avait pas eu de brouillard du tout. On prit des résolutions énergiques : l'un des cent ou cent cinquante voyageurs quotidiennement éprouvés prit sur lui d'envoyer une dépêche de protestation au ministre ; un autre, avec persévérance, inscrivit huit jours de suite une plainte sur le livre des réclamations. Le train arriva à son heure et on n'eut plus à constater qu'un ou deux retards pendant les trois cent soixante-cinq jours qui suivirent. On proposa même d'envoyer une médaille d'honneur à M. Van Damme, pour le consoler des malédictions passées. Il y a quelques semaines, outrés de voir notre train du soir (plus de quatre cents voyageurs) se permettre des retards variant de dix à quarante minutes quasi quotidiennement, nous prîmes la liberté d'aller demander à l'honorable chef dp la gare centrale le motif de ces retards. Ceux-ci avaient commencé il y a près d'un mois. Or, sait-on ce que l'honorable fonctionnaire nous répondit ? En appelant un des sous-chefs et en lui demandant si les retards dont nous nous plaignions étaient bien réels ! Nous ne dirons rien de la discussion qui suivit, sur les causes de ces retards. Nous nous bornons à constater que le chef de gare d'Anvers, depuis un mois, ne s'était pas aperçu d'un retard plus ou moins long éprouvé par un même train et dont quatre cents voyageurs avaient à se plaindre chaque jour ? Transportez cette parfaite indifférence du fonctionnaire pour le voyageur à tous les degrés de l'échelle administrative et vous aurez la clef de la désorganisation continue des services de traction et de transport. Nous ne discutons pas la compétence de chacun des fonctionnaires en cause, dans sa sphère propre ; nous constatons seulement qu'il manque aux chemins de fer l'esprit industriel de lucre qui est, quoi qu'on puisse en dire, le premier des arguments en faveur d'une gestion intelligente, pratique, rationnelle, et, pour tout dire, industrielle des chemins de fer. Nous savons bien que la recherche du plus grand profit matériel ne doit pas être visée par une institution nationale, qui doit par essence viser avant tout le bien général, l'avantage national. Encore se rend-on aisément compte que si voyageurs et marchandises ont à pâtir en'ce moment d'un état de choses vraiment désastreux au point de vue du trafic, — ce qui est le contraire de ce qu'on demande aux chemins de fer au point de vue national, — la gestion financière n'en vaut guère mieux et dans ces conditions, on pourrait presque dire que l'administration actuelle de notre voie ferrée est une faillite si, tout en reconnaissant les nombreux «déficits » financiers et autres de l'exploitation, nous ne nous sentions obligé de dire que telle qu'elle est la gestion des chemins de fer belges est supérieure encore à celle de certains autres pays civilisés. (A suivre.) J. T. JEUX OLYMPIQUES Il est question plus que jamais de voir les jeux de la 7me olympiade avoir lieu à Anvers. Les réunions du comité provisoire se mulli plient. Nous avons dit que le gouvernement belge, en la personne'de M. de Broquevllle, avait assuré le comité non seulement de la collaboration de l'Etat belge, ~ mais encore de l'intérêt très vif et de la haute bienveillance avec lesquels ce projet avait été accueilli à la cour. On espère que la famille royale voudra bien conférer son haut patronage à l'entreprise ; «t que le prince Léopold deviendrait président j du comité exécutif. Au cours du matcli franco-belge que le cercle de l'épée avait organisé la semaine ! dernière et qui avait attiré à Anvers quelques ; personnalités des plus influentes dans le monde des sports — on sait que le bureau international des olympiades a son siège à Paris — nos hôtes exprimèrent hautement l'espoir qu'Anvers serait la ville désignée par le congrès qui doit s'assembler cette année. Bref, nos affaires sont en bonne voie et en bonnes mains, et si nous ne réussissons pas, c'est que vraiment des influences politiques extérieures l'auront emporté sur la bonne volonté que l'on nous témoigne. Au sujet des jeux mêmes, une particularité très intéressante est à noter, qui constituerait pour l'olympiade d'Anvers un attrait inconnu jusqu'à présent. La voici : En 1906, la conférence provoquée à Paris compléta l'organisation des concours à venir en les restaurant intégralement, pour ainsi dire, dans leur beauté première. Jusque-là, la partie athlétique seule avait été réalisée pleinement. Il devenait opportun d'étudier désormais dans quelle mesure les arts et les lettres pourraient participer à la célébration des olympiades modernes et, en général, s'associer à la pratique des sports pour en bénéficier et les ennoblir. Tels furent les termes mêmes de la convocation aux séances de cette conférence qui s'assemblait dans un cadre digne du but poursuivi, puisqu'elle avait choisi à cette fin le foyer de la Comédie-Française.I.a conférence donc entra dans le détail du sujet et proposa une série de mesures propres à rendre plus eurythmiques les fêtes sportives. Mais avant tout, elle approuva à l'unanimité l'idée d'instituer cinq concours d'architecture, de sculpture, de peinture, de littérature et de musique qui seraient désormais annexés aux olympiades et en feraient partie au même titre que les concours athlétiques. Les œuvres présentées devaient être inspirées par l'idée sportive ou se référer directement aux choses du sport. On pensait que la IVme olympiade verrait l'inauguration de ce nouveau régime, mais cet honneur était réservé à la Vme. On peut dire que jusqu'à présent, néanmoins, cet aspect nouveau et si intéressant des grandes joutes auxquelles les jeux donnent lieu a été peu envisagé par les artistes. Il appartiendrait donc à Anvers, métropole des arts, d'attirer l'attention du monde intellectuel sur cette initiative et de provoquer pour la première fois une compétition sérieuse sur ce terrain. Les sports d'hiver, les sports nautiques, les sports cynégétiques offrent au peintre ce qui est le mieux fait pour le séduire : le mariage du mouvement et de la couleur. Les sommets neigeux, les sous-bois, les bords de rivière, quels cadres exquis pour y enchâsser une vigoureuse scène sportive. On a répété que la sculpture et le sport étaient devenus étrangers l'un à l'autre par la faute du costume. C'est, là une remarque oiseuse. Un patineur, un footballeur, un lutteur sont vêtus d'une manière qui ne contrarie nullement les lignes du corps et n'en dissimule point les mouvements. Et par ailleurs, si vous sculptez un joueur de golf frappant la balle ou un homme sautant à cheval, le jury ne pourra se formaliser de ce que vous les ayez déshabillés pour faire mieux admirer le jeu de leur musculature. L'architecte a devant lui un domaine considérable. Si le gymnase antique n'a guère encore d'équivalent dans le monde moderne (certains clubs d'Amérique pourtant tendent à se rapprocher singulièrement de sa conception), il y a des arènes, des thermes, des ports de yachts, des boat-liouses, des tennis couverts, des jeux de paume, des cercles de sports à la ville et à la campagne. Tout cela peut inspirer un architecte de talent et moderniser son art et son goûl. Bref, il n'est aucun domaine de la pensée où le thème des sports ne trouve une glorieuse application. - Si Anvers obtient l'insigne faveur de pouvoir organiser la septième olympiade, il faut qu'elle attache son nom à. l'instauration du premier concours où les beaux-arts aient vraiment rivalisé avec l'adresse et la force des beaux hommes. PARTIS POUR L'AMERIQUE DU SUD Aujourd'hui se sont embarqués sur le Cap Arcona, à Boulogne-sur-Mer, MM. Carlier, administrateur de la Banque brésilienne italo-belge ; Lepreux, secrétaire de la même banque ; M. Parenti, sous-directeur, se rendant en Amérique du sud pour y assister à l'ouverture de la succursale de la banque à Buenos-Ayres. Nous croyons savoir que ce départ a, entre autres, des relations avec le projet de réorganisation du commerce du café de Sao-Paulo, sur lequel Anvers-Bourse a fourni, il y a une quinzaine de jours, d'amples détails sous sa rubrique « Brésil ». LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le deuxième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants pour le mouvement de la population du 4 au 10 janvier 19Hi : naissances, cent neuf, dont trois appartenant à la population flottante ; décès, quatre-vingts, dont sept appartenant à la population flottante ; quarante-sept mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Il n'a pas été prononcé de divorce. Parmi les Causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : tuberculose pulmonaire, huit ; croup et dipthérie, quatre. INTÉRIEUR Les tramways bruxellois Le ministre de l'agriculture et des travaux publics autorise les Tramways bruxellois h délivrer des correspondances sur toutes les lignes en boucle, c'est-à-dire les lignes dont l'itinéraire est différent ;'i l'aller et au retour ; exemple : celles venant de la rue de la Loi et passant rue Fossé-aux-Loups, puis remontant par la rue du Marché-aux-IIerbes ; celles se dirigeant vers la porte de Namur par la chaussée de Wavre et remontant par la rue du Trône. Jusqu'ici, la Bourse et la porte de Namur étaient considérées comme terminus. En prenant place dans un tram boulevard Anspach, par exemple, pour le rond-point, de la rue de la Loi, on avait à payer d'abord le parcours jusqu'à la Bourse et, ici, on devait re- 1 prendre un coupon pour le haut ! Aussitôt que ' la direction générale des Tramways aura arrê- f [ '' les mesures préparatoires, le voyageur pre- « nant le tram à partir de l'endroit où les lignes ru boucle se séparent — rue de la Montagne i pour la ligne de la rue de la Loi — obtiendra < désormais une correspondance qui lui permet- t tra de remonter la ville au delà de la Bourse. « c L'électricité à Schaerbeek La pose des câbles pour la transmission du courant électrique, commencé depuis plus d'un a inois à Schaerbeek est interrompue par les 5 gelées. On sait que ce travail est l'objet d'une Expérience tentée par la commune. Il s'agit c l'évaluer sur un espace de trois quinzaines, c ;'il y a avantage de poser ces câbles en régie t du en recourant à la libre concurrence. Jus- ( :iu'à présent le travail en régie donne d'ex- i •clients résultats, tout en coûtant moins cher c jue s'il avait été fait par un entrepreneur par-iculier. Il est donc vraisemblable que le sys- t tëme sera continué pour la pose des câblés de tout le réseau. Les foires aux chevaux Huit grandes foires aux chevaux auront lieu cette année*à Bruxelles. Elles se tiendront au boulevard du Midi aux dates suivantes : vendredi 13 mars ; lundi 13 avril ; mercredi 13 niai; samedi 13 juin : lundi 14 septembre ; mardi 13 octobre ; vendredi 13 novembre. Une somme de 8,500 francs sera allouée en primes. En 1913, plus de huit mille chevaux de premier choix ont été exposés aux foires du boulevard du Midi. Les transactions furent évaluées à plus de dix millions. Le canal de Louvain L'administration communale de Louvain s'est occupée de l'importante question de la cession du canal à l'organisme nouveau formé par la commission des canaux brabançons. Voici les conditions auxquelles la ville de Louvain est disposée à céder le canal : « L'Etat, garantirait, une annuité de 375,000 francs, représentant le bénéfice net que le canal donnera en 1920 et verserait, en outre, annuellement une somme qui, à intérêts composés permettra à Louvain de reconstituer un capital productif de 375,000 francs d'inté-I rêts au bout d'un certain nombre d'années. La Ville exige que le canal soit approfondi de 3 m. 50 à 5 m. 50, de manière à ce qne les bateaux puissent toujours y circuler. Cet approfondissement, qui est nécessaire, permettrait, en outre, aux steamers et aux voiliers d'arriver jusqu'à Louvain, ce qui épargnerait aux commerçants les lourdes dépenses du Transbordement, à Anvers ou à Pont-Brûlé. Dans le-même ordre d'idées et pour le même motif, la Ville met comme condition « sine qua non >» à son assentiment qu'aucun pont fixe, ni aucun ouvrage d'art quelconque ne vienne couper, entre Louvain et Pont-Brûlé, le chemin de la mer. Et comme l'alimentation continuelle du canal au moyen de l'eau de la Dyle abaissera incontestablement le niveau de celle-ci, l'organisme nouveau devra tenir Louvain indemne des procès en dommages que pourraient intenter les usiniers de la rivière. Il faudra que la société projetée maintienne le bief Campenhout-Sennegat au moins dans son état actuel et en assume l'entretien sans en augmenter les charges pour les usagers de cetre partie de la voie navigable.L'extënsion du port de Louvain de,Ta se faire au frais de Louvain. sur le territoire de Wilsele. Comme à Bruxel les et ailleurs, cette partie de Wilsele devra être ajoutée à Louvain, car il serait injuste que les sacrifices faits par Louvain profitent à une localité qui n'en aurait fait aucun dans ce but. Et, enfin, il devra être entendu que les péages ne seront pas plus élevés pour arriver à Louvain que pour aboutir à Bruxelles. <■ Les nouveaux timbres Ainsi que nous l'avions fait prévoir, le ministre des postes a décidé d'améliorer la gravure de nos timbres.. On annonce la prochaine acquisition, par le gouvernement, d'une machine nouvelle pour le tirage des timbres « en taille douce », et on nous fait espérer que nous aurons, sans doute, des timbres représentant des sites pittoresques et des monuments de notre pays. L'inairgur^tlon du canal maritime de Bruxelles L'inauguration du canal m'aritinie va faire l'objet de délibération^ au sein de tous les conseils communaux de l'agglomération bruxelloise. En effet, la Société du canal maritime de Bruxelles a introduit* auprès de toutes les administrations cummuna'fles des faubourgs de la capitale une demande de participation dans les frais d'organisation des fêtes destinées à inaugurer le canal de Willebroeck transformé. C'est la communale de Saint.-Josse-ten-Noode qui, la première, sur la proposition de son collège échevinal, a pris position dans * cette question, en votant un crédit de cinq mille francs à cette destination. Cette somme pourra être parfaite dans une part proportionnelle, si la ville de Bruxelles venait à augmenter sa participation officielle à ce jour, fixée, comme on sait, à deux cent mille francs'. Les prud'hommes en voyage En exécution de la loi du 15 mai 1910 et par arrêté ministériel, les membres des conseils de prud'hommes de première insta.nce et d'appel ont droit, pour frais de déplacement, à vingt centimes par kilomètre, par voie ordinaire et à dix centimes par voie ferrée, tant a l'aller qu'au retour, lorsque la distance du lieu de leur domicile à la localité où siège le conseil dépasse cinq kilomètres. Les halles de Malines La commission pour la protection des sites s'est rendue à Malines pour examiner le projet de transformation des anciennes halles. Il paraît que les membres de cette commission seraient en majorité d'avis de maintenir la. façade principale du monument, avec l'amorce du beffroi et les élégantes échauguettes ainsi que le pignon espagnol du seizième siècle, qui complète, du côté de la rue des Halles, la silhouette de l'édifice. Il ne serait toléré de transformations que du côté postérieur du bâtiment, principal. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 11 et le 17 janvier 1914, on a expédié par chemin de fer 29,252 wagons chargés de houille et de coke et 71,122 wagons chargés d'autres marchandises f transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 31,407 et 80,190 wagons, soit pour le tranasport du charbon une diminution de 2,155 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 9,068 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,399 wagons, contre 4.258 wagons en 1913, soit une diminution de 859 wagons : les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 7,932 wagons, contre 7,869 en 1913, soit une augmentation de 83 wagons. On a donc utilisé pendant, la semaine écoulée 111.725 wagons, contre 123.724 pendant la semaine correspondance de 1913, soit une diminution de 11.999 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 17 janvier 1914. il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service. 334,397 wagons, contre 360,002 pour la période correspondante de l'année dernière. r,a diminution se chiffre donc déjà par 25,605 vagons. Réorganisation du Cadastre Le service du cadastre en fielgique fait >artie de l'administration des conr.rib jtins. Pourquoi, cette réunion ? Parce que .-nai|U0 innée avant le premier décembre cr. scr\icc „ mvoie aux receveurs des contribmirns des extraits servant de base aux rôles fonciers. Et i cause de ce simple et uni tue r;it>i»i>ri. le :adastre est dirigé et gouverné oar des, fonc ionnaires. étrangers à son administration. Il ist cependant un service de première nécessité t d'une importance indéniable. Il suffit d'en citer le but pour le prouver l.e cadastre a pour but : 1» de fixer le re enu net imposable de la propriété foncière : ° de sauvegarder la propriété. La propriété bâtie est expertisée par îles ontrôleurs des contributions : mais une rois [u'il s'agit d'évaluer une construction inpor nnte. on délègue les contrôleurs du cadastre, "est ainsi que le géomètre du cadastre qui l'a p-'s ;uème coopéré à une simple expertise ndas»r:«\ est appelé, le Jour où il est nom-né contrôleur, à expertiser des usines, cM-eaux et autres constructions importantes.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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