Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 06 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4qs8f/
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Lundi 6 juillet 1914 No 154 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS • • 15-00 8.00 4.50 INTERIEUR - 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal nwtn i luivo ; La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 eues Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. W Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DE CES ABONNEMENTS EST : Quinze jours. . I fr. 25 Un mois. . . . 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs, 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS BUREAUCRATIE AUTRICHIENNE On raconte, qu'il y a quelque temps, à Vienne, le directeur d'un théâtre-de la cour désirait reprendre une comédie d'un auteur autrichien-allemand bien connu que, naguère, un de ses précédes-seurs avait fait jouer avec succès. L'auteur consulté, exprima le doute que les dignitaires de la cour autorisent cette reprise, étant donné que dans un de ses ouvrages subséquents, étranger d'ailleurs au théâtre,un chapitre avait été supprimé par la censure comme contenant certains passages injurieux pour la dynastie. Le directeur s'informa, et acquit l'assurance que ce doute n'était nullement fondé, que ni les autorités de la cour, ni aucun ministre, ni l'empereur n'élevaient la moindre objection à la reprise de la comédie. Il en annonça donc publiquement la prochaine représentation. Aussitôt, un singulier avis lui parvint. Un fonctionnaire subalterne, un sous-chef de bureau, l'invita à rechercher si ses archives ne contenaient rien de relatif à l'auteur dont il voulait relever l'œuvre. Il obtempéra et décrouvrit, en effet, dans les dossiers de son prédécesseur, une lettre du même sous-chef de bureau qui frappait l'auteur d'interdit. On y invoquait pour motif que cet auteur s'était livré à de vives critiques de la bureaucratie officielle. Embarrasé, le directeur retourna au ministre dont il dépendait directement, et l'interrogea sur la valeur d'une telle interdiction. Le ministre n'en avait jamais entendu parler, mais, dès qu'il la connut, il la confirma. Il n'y avait rien à tenter pour la rapporter. Peu importait l'opinion des dignitaires de cour, des ministres compétents, voire de l'empereur : les bureaux avaient décidé et leur décision prenait aussitôt force de loi. Le directeur du théâtre dut s'incliner et l'œuvre entière de l'auteur autrichien-allemand fut désormais mise à l'index. Nous rencontrons cette anecdote au début d'un curieux livre que vient de publier l'éditeur Constable, à Londres, qui a pour titre The Bapsburg Monarchy el dont l'auteur est M. Firmin Roz. Cet ouvrage nous en apprend long sut-la bureaucratie autrichienne. C'est, dit l'auteur, un esprit d'autorilé à rebours, un pouvoir d'obstruction à peu près sans limite. La bureaucratie en Autriche a d'immenses pouvoirs d'inertie, et les utilise quand on ignore son autorité ou qu'on met en question son importance. Hors de là, elle est inoffensive ou du moins n'a rien d'agressif. Les fonctionnaires autrichiens sont, en général, des hommes de bonne éducation, de bonnes manières, d'un caractère facile et sans rigidité. Ils ont souvent l'amabilité de montrer au simple citoyen un chemin qui coupe court à travers une loi ou un sentier qui permet de tourner un obstacle en apparence insurmontable, mais il faut que le simple citoyen recon-naise, au moins en apparence, leur puis sance et leur autorité. Il doit solliciter la faveur de leur aide sans jamais insister sur ce qu'il peut considérer comme un droit. D'après les règlements de la police architecturale, à Vienne, il est, par exemple, impossible, au point de vue technique, de construire un théâtre de façon à en faire une entreprise profitable. Pourtant, on bâtit de nouveaux théâtres qui prospèrent, tandis que de vieux théâtres sont maintenus où les principes essentiels des règlements sont ouvertement violés. Les autorités compétentes ne demandent qu'à fermer les yeux sur les illégalités, pourvu qu'il soit tacitement entendu que celui qui profite d'une telle indulgence ne se montrera jamais récalcitrant lorsque les convenances de la bureaucratie auront besoin de sa docilité. Le directeur d'un théâtre qui refuserait de faire disparaître de l'affiche une pièce déplaisant aux bureaux, qui objecterait que la pièce a été approuvée par le censeur, verrait immédiatement une commission spéciale condamner sa salle sous prétexte que la construction en est défectueuse ou que les précautions prises en cas d'incendie sont insuffisantes.Il y a trois ans, une farce militaire en un acte fut représentée sur un théâtre de Vienne, l'auteur étant un ancien officier. Approuvée par le censeur, 'la pièce reçut du public le plus joyeux accueil. On était à la vingtième représentation quand un commis des bureaux dv la guerre s'avisa que le principal personnage était une caricature d'un important dignitaire de l'armée. Le directeur fut invité doucement a retirer la pièce et, comme il était lié par contrat envers l'auteur, il s'y refusa. On lui conseilla alors de faire annoncer que l'acteur chargé du rôle suspect était tombé malade, — ce qui mettait fin aux représentations. Vainement, il offrit des coupures t! des changements. Les bureaux provoquèrent un nouvel examen de la censure, el l'autorisation fut retirée. Par la suite, le directeur fut contraint de céder son privilège.En Autriche, la-bureaucratie a le sentiment d'être l'Etat et, pour la masse du public, elle est l'Etat. On a si bien l'instinct de cette vérité que la fameuse lutte des races en Autriche, sur laquelle on a dit et écrit tant de choses, est en grande partie une lutte pour les emplois bureaucratiques. Les Allemands et les Tchèques ont lutté pendant des années pour accroître, puis pour défendre leur patrimoine de positions officielles. Ce qu'il y a au fond de la lutte des langues, c'est une lutte pour l'influence bureaucratique. Quand de nouvelles universités ou écoles secondaires sont demandées par des Tchèques, Ruthènes, Slovènes, Italiens, en dépit de la résistance des Germains et des Polonais, c'est ordinairement pour amener la création de nouveaux emplois bureaucratiques que se distribuent les partis. (.4 suivre). Firmin Charlerie. Les affaires d'Albanie Les puissances seraient adversaires c?u recrutement d'étrangers Berlin, 6 juillet. — Le Berliner Tageblatt annonce que la fondation d'un comité de recrutement pour le prince d'Albanie se heurte à des difficultés auprès des puissnnces étrangères, dont plusieurs seraient décidées à protester et à empêcher l'enrôlement de leurs nationaux.Le prince Bib Doda demande de l'argent Dura/.zo, 5 juillet. — Ce matin, Bib Doda est arrivé, accompagné de Bairamturi, escorté d'une centaine de soldats. Il a demandé cent ; mille francs pour continuer l'attaque dirigée contre les insurgés. Le conseil n'a pris jusqu'ici aucune décision. Les insurgés ont pris Starvo. Bib Doda reçu par le prince Durazzo, 5 juillet. — Le prince Bib Doda a été reçu, hier par le prince. Il aurait conseillé à celui-ci de se rendre à Scutari. La tension greco-turque Démarche verbale de la Grèce Constantinople, 5 juillet. — Le ministre de Grèce s'est rendu cet après-midi à la Porte et a demandé un entretien au grand-vizir, qui se trouvait alors au conseil des ministres. On assure de bonne source que le ministre de Grèce a fait une démarche verbale au sujet de la situation des Grecs ottomans. Proposition de la Grèce acceptée par la Turquie Athenes, 5 juillet. — La Turquie a accepté la ; proposition de la Grèce que les deux Etats, de | commun accord, .confient à un Etat neutre le j choix de l'arbitre qui se rendra à Smyrne pour ; statuer sur les litiges qui lui seront soumis I par la commission turco-hellénique. La révolution mexicaine Elections législatives Mexico, 5 juillet. — Les élections pour la présidence et la vice-présidence, ainsi que pour le sénat et la chambre des députés, ont eu lieu aujourd'hui. Dans la partie du Mexique qui se trouve sous l'autorité du général Huer-ta, les électeurs, en général, se sont montrés tout à fait indifférents, et il y a eu abstention presque complète des votants dans la capitale. Le général Huerta est le candidat favori pour la présidence, et le général Planquet, pour la vice-présidence. Dans le vote d'aujourd'hui, le général Huerta aurait obtenu 1a. presque totalité des voix. Les résultats font prévoir la réélection de tous les députés et sénateurs actuels. Cette année le nombre des votants est moindre dans la capitale et dans les villes avoisinantes. Affaires.... et lumière Une des questions qui parurent des plus intéressantes et qui furent suivies avec le plus d'attention, au récent congrès des chambres de commerce qui s'est tenu à Paris, fut celle de « l'avancement des heures du jour », traduction du titre complet du fameux « Daylight Bill » proposé il y a quatre ans au parlement anglais. Gela fera rire beaucoup de nos lecteurs qu'on ait pu s'occuper sérieusement d'« avancer les heures du jour ». Ils nous demanderont s'il s'agit de renouveler, — à rebours, — le fameux miracle de Josué et de proposer par voie parlementaire ou autre, à messire le soleil, de vouloir briller une heure plus tôt en été pour la plus grande satisfaction des participants du susdit congrès. Non, il ne s'agit pas d'un miracle, mais d'une simple réforme pratique dans les heures de bureau en été. L'idée des partisans du projet consiste... à avancer de soixante minutes l'heure normale, du 1er mai au 30 septembre, afin de faire marquer aux horloges six heures du malin lorsqu'en réalité il n'en est encore que cinq ! Et hâtons-nous de dire qu'on n'a pas ri de cette idée, qui après discussion rallia beaucoup de convertis ! Voici sous quelle forme, peu ordinaire dans un congrès économique, le docteur von Rottinger, d'Elberfeld, membre de la chambre des seigneurs de Prusse, annonça son rapport présenté par le « Deutsche Handelstag » : '< La lumière est bien, pour l'humanité, le don le plus précieux du Créateur. Que les rayons bienfaisants du soleil descendent sur nous, aussitôt règne la joie ; les soucis pèsent moins lourdement et nous sentons renaître nos forces pour la lutte de la vie. Le soleil et l'air pur constituent la meilleure sauvegarde contre la maladie toujours menaçante, et les armes les plus sûres pour la combat-Ire. L^aveugle même ressent la différence entre la clarté et l'obscurité : la première l'égayé, la seconde l'assombrit.» Partant de là, il exposait ses raisons en faveur d'un meilleur emploi de la [iiinière du joui', suivant le projet de réforme qui a pris naissance en Angleterre et dont nous parlons plus haut, et dont un architecte bien connu de Londres, M. William Barrett s'est fait l'actif propagandiste. Aux temps primitifs, dit ce dernier, dans un exposé présenté par lui en collaboration avec M. Stanley Machin, chair-man de l'Impérial Board of Trade, les heures de lumière en règle générale étaient consacrées à l'activité; celles d'obscurité, au repos. On ne peut réclamer de nos jours un retour absolu à ces conditions primitives ; cependant, ne pourrait-on revenir à un meilleur emploi de la lumière naturelle ! L'économie d'énergie humaine qui en résulterait serait énorme, en même temps que la vie sociale y gagnerait en accordant à l'individu des conditions d'existence plus saines. On répondra qu'il suffirait alors d'ouvrir les usines et les magasins une heure plus tôt, pendant la belle saison. Seulement, il faut tenir compte de ce que la grande majorité des individus règle sa vie d'après les habitudes de l'entourage et non pas d'après les principes. Le jour où, par exemple, un industriel isolé déciderait de mettre en marche son usine à cinq heures du matin en été au lieu de six, pour arrêter une heure plus tôt le soir, il ne rencontrerait que dérision et résistance. Une-loi permettrait seule cette réforme ; et pour aboutir, il ne semble pas qu'il y ait de moyen plus efficace que celui, proposé, d'avancer partout les montres et les horloges. La solution ne nous paraît pas tout à fait aussi simple, en faisant même abstraction de la puissance de la routine. N'en a-t-on pas la preuve dans l'impossibilité où s'est trouvé jusqu'ici le commerce anversois d'avancer l'heure de l'ouverture de la bourse pour_.permettre d'avancer l'heure de sortie des bureaux ? Au congrès il a été déclaré qu'en Allemagne l'idée commence à préoccuper l'opinion. En Angleterre, elle a réuni l'adhésion de deux cent quatre-vingt-cinq membres de la chambre des communes et cinquante de celle des lords. Les corporations des cités, les conseils de comté ont émis des vœux en sa faveur. Des calculs impressionnants ont été établis : de grandes firmes de Londres escomptent des réductions de dépenses d'éclairage atteignant pour l'une d'elles jusqu'à dix-sept mille francs par an. Le conseil provincial de Londres estime que, grâce à l'économie en éclairage et à l'augmentation des revenus provenant des tramways, il pourrait diminuer de cent cinquante mille francs par an le chiffre des contributions ; pour toute la nation britannique l'économie s'élèverait à deux millions et demi de livres sterling par an, autrement dit soixante-deux millions et demi de francs, etc. L'idée, reçue avec faveur en Angleterre, a franchi le détroit avec les délégués des chambres de-commerce anglaises. Nous n'affirmons pas' qu'elle aboutira de si tôt, — trop d'obstacles d'ordre pratique sont sur route, — mais de plus en plus on la prend en considération et c'est à ce titre que nous lui avons consacré cet article. — J. T. COMMANDANT DE FORT En vertu d'une récente circulaire ministérielle, les commandants des batteries chargées de la garde des ouvrages de la première ligne de défense de la position fortifiée d'Anvers, vont désormais porter un nouveau titre. C'est celùi de «commandant de fort». Voici en quels termes la mesure est annoncée : « Tenant compté des obligations multiples que créent aux commandants de ces batteries les attributions nombreuses qui leur sont dévolues par les règlements, ainsi que de la responsabilité qui leur incombe en temps de paix comme 'en temps de guerre et des conditions délicates dans lesquelles s'exerce leur commandement, il a été décidé que les titulaires desdits commandements porteront le titre de « commandant de fort». Les prérogatives attachées à ce titre sont définies dans l'instruction sur les attributions des autorités militaires. » On a momentanément réservé l'extension de cette mesure aux commandants des batteries chargées de la garde des positions, fortifiées de la Meuse. LE CONCERT DE CARILLON Ce soir, M. G. Brees nous donnera un concert de carillon pour lequel il a composé un programme vraiment attrayant. Qu'on en juge : nous aurons d'abord Het Vlaamsciie Vaderland, de E. Dille ; la Gavotte mignonne, de .T. Com-paens, et le Strijdzang, de Joris De Bom suivront ; après quoi un fragment du Lucifer, de Benoit, (l'Eau) ; Denk ich Dein, de Bob. Fraye ; l'air de I'Oiseleur de la Flûte enchantée, de Mozart, et Der frôliche Landmann, de Schu-mann. Le concert se terminera par I'Insensé, de Bupès et par une fantaisie sur les Dragons de Villars, de A. MaiTlart. On voit qu'il y aura là de quoi satisfaire les plus difficiles. RUE MERCATOR Les habitants de la rue Mercator ne sont pas très contents et, à voir les raisons qu'ils donnent de leur mauvaise humeur, on ne peut trouver qu'ils aient tort. Il y avait autrefois en effet, entre la rue Lamorinière et la rue de Zurenborg, une rangée de beaux arbres, bien portants, très touffus et qui présentaient le double avantage d'être décoratifs et de servir en même temps de protection aux maisons de la rue Mercator. Les fumées, les poussières du chemin de fer, tout proche,, étaient en effet arrêtées par leurs feuillages et les maisons ne souffraient presque pas du voisinage des locomotives. Mais, au cours de travaux exécutés au chemin de fer, les arbres dépérirent, moururent et finalement furent abattus. De sorte qu'en même temps les habitants perdirent le' bénéfice (te leur valeur décorative et celui, non moins appréciable, de leur protection. Alors, ils demandent tout simplement qu'on leur rende les arbres dont on les a privés. On ne peut vraiment leur donner tort. RUE ANDRE-VESALE On sait que le Cercle médical, sur l'initiative du docteur Tricot, de notre ville, avait fait récemment une demande auprès du collège des bourgmestre et échevins, à l'effet de voir donner le nom d'André-Vésale à l'une des rues d'Anvers. Cette demande a été prise en considération et, dans une récente séance, il a été décide de faire droit à cette demande. On :j rappelé, il y a quelque temps, certains traits de la vie du célèbre anatomiste, l'une des plus grandes gloires de notre pays. Le docteur Tricot, on s'en souvient sans doute, a fait, de la vie de l'illustre médecin de Charles-Quint, une étude très fouillée et très consciencieuse et le gouvernement l'a chargé d'aller ériger, à l'île de Zante, où Vésale périt tragiquement, une plaque commémorative. Ainsi nous allons réparer un oubli vraiment regrettable et honorer l'une des plus belles illustrations de notre pays. EN 1920 On tient absolument, on le sait, à organiser « quelque chose » à Anvers, pour l'année 1920. On sait que nous avons fort peu de chances d'obtenir l'organisation des olympiades et que, d'autre part, suivant une déclaration de M. de Broqueville à une personnalité anversoise, les Anversois n'ont pas lieu de compter sur une exposition universelle en 1920. Deux précédentes organisations de ce genre, en Belgique, auraient été de nature, de par leur résultat, d'inciter le gouvernement à se réserver pour un effort en vue de faire réussir une exposition universelle à Bruxelles en 1930. Toutefois, devant les assurances formelles d'après lesquelles l'écluse du Kruisschans et le bassin-canal seraient terminés en 1919, M. de Broqueville estime que l'inauguration de ces nouvelles installations pourrait donner lieu à des fêtes en 1920. Et ainsi le ministre en arriva à parler d'une exposition maritime internationale qui pourrait coïncider avec d'autres festivités. On a examiné ces déclarations au cours d'une récente séance du collège échevinal. M. l'échevin Van Kuyck a été chargé de faire savoir officieusement au comité provisoire de l'exposition universelle que la ville serait, éventuellement, disposée à accorder son patronage à une exposition maritime internationale qui se tiendrait en 1920. A BORD DU « CHRISTIAN X » C'est, en vérité, une gracieuse vision que celle de ce coquet et pimpant navire à moteui à double hélice, dont la coque gris-blanc tran che si heureusement sur la masse sombre des bateaux ancrés là-bas, au sud du bassin Ame-rika. Ce navire, le Christian X, un des plus beaux paquebots à moteur de haute mer de la Hamburg-Amerika-Linie, vient d'être affrété pour le service Hambourg-Anvers vers les ports arabiques et persans, car ce service, d'abord mensuel, vient d'être doublé pour répondre aux besoins accrus du trafic. A cette occasion, MM. Tonnelier et Schepens, les agents à An vers de la Hapag pour son service mer Bouge-golfe Persique, avaient invité samedi après-midi nombre de personnalités à venir visiter ce remarquable navire. Noté parmi la nombreuse assistance qui se pressait à bord, Nes-siin Boditi-bey, consul général de Turquie ; MM. Bode, vice-consul d'Allemagne ; Van der Vin, ingénieur des ponts et chaussées ; Haller, directeur de la Hapag à Hambourg ; Salomon, direeteur de la filiale d'Anvers ; Ilgen, inspecteur ; Tutt, capitaine du navire ; Schepens et Tonnelier ; Gerling, président de la Fédération maritime ; Pelzer, administrateur de la firme Walford et Ci0 ; Schwenn, de la firme Bulcke ; Genner, directeur commercial des chemins de fer ; Verhaegen, directeur de l'Import and Export Trading C° ; Van der Heyden, inspecteur vétérinaire du gouvernement ; Vermeulen, receveur des droits de navigation ; Wachmarm, etc., etc. Le Christian X, lisons-nous dans la notice allemande que nous avons sous les yeux, est une nouveauté pour Anvers, mais ce n'est pas un nouveau venu sur la mer. Il y a déjà deux ans ce mois-ci qu'il a inauguré son voyage d'essai vers La Havane, Vera-Cruz, Tampico, Nouvelle-Orléans, Mexico et New-York, effectuant 11,894 lieues marines en 45 jours 12 heures et 13 minutes, à une vitesse moyenne de 10.9 lieues. Il s'est montré sans reproche, même par mer très dure. Ses deux moteurs Diesel ont usé, pour une force moyenne de 2,440 HP par 24 heures, 9,750 kilogrammes d'essence environ. Il est entré ensuite dans le service du Brésil. Maintenant il est aménagé également pour le trafic des passagers. Sa portée en lourd est de 7,400 tonnes. Il mesure 112 m. 70 de long, 16 m. 15 de large et 9 m. 14 de creux. Ses installations, qui ont fait l'admiration de tous, sont ce qu'on peut rêver de plus ravissant et de confortable, de plus intime et de reposant à la fois. Le fumoir est une merveille de goût. Les douze cabines, avec chacune deux lits pouvant être transformés en sofas en un tour de main et où l'on peut écrire et travailler ; les lavabos, dissimulés dans l'épaisseur des parois pour rendre les cabines le plus spacieuses possible ; la luxueuse salle de bains ; le salon de dames, tendu en blanc et dans lequel se trouve un splendide piano à queue; le pont de jeux pour enfants ; la lumière et l'électricité répandues partout à profusion, — tout concourt à donner l'impression qu'on ne se trouve pas sur un plancher mouvant, mais dans le home familial. Ajoutons encore que le Christian X possède une installation de télégraphie sans fil, et que les manœuvres, les opérations de chargement et de déchargement s'effectuent avec le minimum de bruit, puisque les grues et les machines sont actionnées électriquement.La visite terminée, une cérémonie, dont le caractère tout intime était encore rehaussé par la présence de Mme Schepens, la femme du sympathique chef de la firme Tonnelier et Schepens, réunit les invités au salon, où fut servie la traditionnelle coupe de Champagne. M. Haller, en quelques mots d'une simplicité élégante, exposa 1a. genèse et le but de la ligne, tout en ne faillant pas à rendre un hommage mérité à ses agents d'Anvers. Puis M. Schepens, en un discours qui ne manqua pas d'humour, évoqua les difficultés du début, à l'héroïque époque où la Hapag créa un service régulier entre Anvers et le golfe Persique. Il salua avec fierté les progrès accomplis depuis et eut des mots éloquents pour caractériser l'extraordinaire énergie de M. Ballin, dont la carrière est un exemple typique de ce que peut l'intelligence unie à une indomptable volonté, de M. Haller et de tous les collaborateurs qui secondent avec tant de vaillance et de compréhension leurs efforts. M. Gerling, au nom des invités, but à son tour à la prospérité du navire et de l'armement, et enfin le capitaine Tutt leva son verre à la santé de Mme Schepens, charmante apparition dont le souvenir accompagnera ceux qui vont prendre la mer et. qui portera certainement bonheur au Christian X. Et sur la salve d'applaudissements qui accueillit cette galante péroraison, la petite fête se continua dans une cordialité charmante, et l'on ne se sépara qu'assez tard, en emportant la meilleure impression de cette visite à bord de ce magnifique bateau, un triomphe de plus pour la navigation à moteur. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le vingt-sixième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 21 au 27 juin 1914 : naissances, quatre-vingt-treize, dont deux appartenant à la population flottante (pas de naissance gémellaire) ; décès, quatre-vingts, dont sept appartenant à la population flottante. Soixante-sept mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Il n'a pas été prononcé de divorce. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rougeole, sept ; tuberculose pulmonaire, neuf ; typhus et fièvre muqueuse-, un ; coqueluche, deux ; maladies puerpérales, deux. INTÉRIEUR Deux nouveaux ports de pêche L'administration des ponts et chaussées a été chargée de dresser deux projets de port de pêche, l'un à Zeebrugge, l'autre à La Panne. Nous avons eu sous les yeux les avant-projets définitivement adoptés par le ministre des travaux publics ; en voici une description sommaire : Le port de pêche de Zeebrugge aura son entrée à l'est, dans le chenal d'accès à l'écluse du canal maritime, à environ cinq cents mètres de cet ouvrage. Il comportera essentiellement un bassin à flot à l'usage des bateaux de pêche, accessible par toute marée aux plus grands chalutiers à vapeur dont l'accostage sera facilité, par l'établissement de quais ; ce bassin aura, comme dimensions principales, trois cents mètres de longueur, quatre-vingts mètres de largeur et cinq mètres de mouillage à marée basse de vive eau. Outre ce bassin à marée, les bateaux de pêche auront à leur disposition le bassin d'échouage existant, amélioré, et un banc de carénage. Il ne payeront pas de taxe. Le port de pêche de La Panne, dont la création a été décidée en 1912, a pour but de maintenir en cette localité la population des pêcheurs et de favoriser lé développement de l'industrie de la pêche. Il comprendra un chenal d'accès entre deux jetées convergentes (vers la mer), un avant-port de quatre-vingt-trois mètres de largeur, bordé d'estacades, et un bassin à marée de.cinq cent soixante-quinze mètres de longueur et de cent cinquante mètres de largeur avec quais d'accostage. L'adjudication des travaux du port de pêche de Zeébrugge, dont l'estimation s'élève à deux millions et demi de francs à supporter par l'Etat, aura lieu cette année, probablement vers le mois de septembre. Les travaux de construction du port de pêche de La Panne sont évalués à douze millions de francs, également à charge de l'Etat. L'adjudication de ces travaux n'aura sans doute lieu qu'en 1915, les terrains nécessaires faisant l'objet d'expropriations difficiles et lentes.Le lord-maire à Bruxelles A l'occasion de la visite à Bruxelles du lord-mayor de Londres et sa suite, la chambre de commerce britannique en Belgique a décidé d'offrir un déjeuner, précédé de réception, le 22 juillet, à midi et demie. Plusieurs notabilités belges et anglaises y assisteront. La chambre de commerce britannique a fait un chaleureux appel aux Anglais résidant en Belgique, et compte sur de nombreuses adhésions. Vérifiez votre monnaie Un bon consèil : vérifiiez attentivement votre monnaie. Vous y gagnerez d'abord de ne point vous embarrasser de pièces fausses. Vous découvrirez aussi, peut-être, des pièces dont vous ne soupçonnez pas la valeur. Par exemple, les « Bonaparte » d'un franc, frappés à Genève et marqués G valent deux cents francs. De même les « Napoléon » frappés à Turin et marqués d'un cœur, et ceux de Borne (U et une louve), sont estimés à la même valeur. Enfin, les écus signés par erreur A. E. Ôudin au lieu E. A. Oudin, ou .T. J. Barré au lieu de Barre sont d'une valeur inestimable. Inutile d'ajouter que ces pièces sont devenues rares. Vérifier tout de même : sait-on jamais ? Les colis aux chemins de fer Un poste d'acceptation de colis affranchis aù moyen de timbres à destination de l'intérieur de la Belgique sera ouvert au public, à partir de demain, rue des Tanneurs, 65. Ce poste d'acceptation ne peut recevoir : les colis grevés de déboursés ; les colis contenant des bijoux, des dentelles, des montres, de l'horlogerie fine ou des métaux précieux ; les colis contenant des produits admis sous certaines conditions ; les colis expédiés avec déclaration d'intérêt à la livraison. A la légation d'Italie Une dépêche de Borne annonce que le marquis Carignani est nommé ministre d'Italie à Bruxelles, en remplacement du comte Bot-taro-Costa.La chabraque du roi Lés milliers de personnes qui ont assisté à la grande revue du 20 mai, passée par le roi du Danemark et notre souverain, ont, certes, remarqué une pièce originale et fort voyante du harnachement du cheval du roi Albert. Sous la selle d'ordonnance, paquetée comme toutes les selles des généraux belges en grande tenue, était étendue, sur le corps du cheval, une chabraque de dimensions énormes en drap bleu tout couvert de broderies d'or. Personne ne se souvenait d'avoir jamais vu cet ornement éblouissant. Et pour cause. Cette chabraque fut confectionnée il y a plus d'un demi-siècle pour Léopold 1er, qui s'en servit quelquefois dans des circonstances solennelles. A la mort de notre premier roi, la chabraque resta enfermée, avec beaucoup d'autres objets, dans les greniers du palais. Jamais Léopold II ne s'en servit. En connut-il même l'existence ? C'est il n'y a pas longtemps que des officiers de l'entourage du roi découvrirent cette pièce à la fois historique et superbe. On la montra au roi. On fit renouveler le drap, qui était fané et rongé. Les broderies somptueuses furent reportées sur un nouveau fond et, pour la première fois, la chabraque reparut. C'est un ornement de très grand prix et sa valeur est accrue encore par les lointains souvenirs qui se rattachent à" son origine. Le mouvement de la minque d'Ostende Cette semaine, il y eut très peu de poisson à la minque, seize chalutiers à vapeur seulement et très peu de chaloupes à voiles étant rentrés au port. Ces dernières ne font pas grand'chose, le calme plat qui règne depuis plusieurs jours les empêche de traîner leurs chaluts. Les chalutiers à vapeur n'ont pas fait grand'chose non plus. Le maximum réalisé est de 5,100 francs, le minimum de 1,400 francs seulement. Voici la mercuriale de la semaine : soles, 3 à 5 francs les grandes et les fines et 2 à 4 fr. 50 les petites par kilogramme suivant la qualité ; plies (des vapeurs), 30 à 36 francs par caisse et 10 à 12 francs par panier ; raies, 12 francs le panier pour les grosses fraîches ; raies ronces et blanches, 6 francs pièce ; rougets, 20 francs le panier ; merlans, 3 francs le panier ; grondins, 0.20 à 1 fr. 50 le panier, d'après qualité ; dorées, 8 francs le panier ; soles limnndes, 17 francs le panier ; turbots et barbues, 1 fr. 50 le kilo ; cabillauds, 4 francs pièce les grands et 3 francs les moyens. Durant le mois de juin, il a.été vendu à la minque pour 495,219 fr. 70 de poisson, provenant de 257 pêches. Les bateaux de pèche belges, vapeurs et voiliers, ont réalisé 407,484 fr, 70 pour 228 pêches. En juin 1913, il a été réalisé 437,950 fr. 30. Il y a donc augmentation pour juin 1914 de 57,269 fr. 40. Pour les six premiers mois de 1914, il y a une augmentation de 244,431 fr. 12 sur les mois .correspondants de 1913. La loi sur le chèque Un projet de loi sur le chèque, déposé le 4 mai par monsieur le ministre de la justice, a été distribué aujourd'hui aux membres de la chambre. Benonçant à l'idée d'une revision fragmentaire, le gouvernement a jugé qu'il importait de substituer aux dispositions reconnues insuffisantes de la loi de 1873 un texte complet s'inspirant des progrès réalisés à l'étranger, et, notamment, des résolutions de la conférence de La Haye de 1912. Il a confié le soin de préparer ce texte à la commission chargée de l'examen des travaux de la conférence de La Haye concernant l'unification du droit de change et de la législation sur le chèque. Cette commission présidée d'abord par M. Beernaert acheva ses travaux sous la présidence de M. Van Iseghem, président à la cour de cassation. Le Chemin de fer Bruxelles-Luxembourg En attendant le dédoublement de la ligne qui relie Bruxelles à Arlon, ou plutôt la construction d'une nouvelle ligne, allant de ln capitale à l'extrême sud-est du pays par une direction toute nouvelle, le département des chemins de fer s'efforce d'améliorer la voie existante, une des plus importantes de la Belgique puisqu'elle traverse le pays de part en part, d'Ostende à Arlon et qu'elle donne passage aux trains internationaux pour l'Angleterre, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, etc. A Etterbeek-Cinquantenaire, le travail d'allongement des voies est en cours d'exécution. Les voies de garage de Groenendael seront développées, mais ce travail demandant des transformations considérables à la gare, on utilisera temporairement les voies de garage de Groenendael -Hippodrome qui, en été, servent aux trains spéciaux organisés pour les courses. Une « siding line » .triple voie) sera mise en service entre La Hulpe et Genval vers le 15 septembre. Une nouvelle signalisation ' exigera la construction d'une cabine, à Genval. Une entreprise en exécution comporte des travaux de terrassement, de construction de murs de soutènement et d'ouvrages d'art, en vue d'un prolongement de la voie de garage des trains venant de Bruxelles et de la construction de deux .voies spéciales pour les trains de voyageurs qui ont leur terminus à La Hulpe. On construira un passage supérieur, à l'extrémité, à Genval. Le projet prévoit encore l'établissement d'une entrée directe et d'une liaison derrière la traversée-jonction. A Bixensart deux voies de garage à entrée directe sont en construction. La gare d'Ottignies sera transformée de façon considérable. Un faisceau de garage de six voies, d'une longueur utile de 550 à 600 mètres, sera créé. Ces voies seront terminées avant le lr octobre prochain. Une courbe de raccordement de la ligne du Luxembourg vers la. ligne de Wavre-Louvain, qui doit permettre de distraire de la section d'Ottignies-Schaerbeek, trop chargée, un certain nombre de trains de la ligne du Luxembourg, est en voie de construction. L'entrée et la sortie de la gare des trains de la ligne de Wavre se feront de façon directe, sans entraver la circulation sur les voies empruntées par les trains Bru-xelles-Namur qui ne font pas arrêt à Ottignies. La voie entre Ottignies et Louvain sera renforcée en vue de la circulation des moteurs lourds; dans les stations intermédiaires, de longues voies de garage seront posées. La gare de Gembloux doit être complètement transformée. Le projet comporte le relèvement de la gare pour supprimer le passage à niveau. A Bhines, on construira une gare de secours avec de longues voies de garage. La station de Namur.sera améliorée encore, malgré les grands travaux qui y ont déjà été exécutés l'an dernier. A Jambes, on exécute en ce moment le pro-longuement des culs-de-sac de sécurité. Deux voies de garage seront construites. A Naninne, la cour aux marchandises sera agrandie ; les voies en cul-de-sac seront prolongées ; un mur de soutènement sera construit et des terrains seront acquis. A Ciney, les terrassements exécutés pour poser de nouvelles voies seront bientôt terminés. La signalisation sera améliorée. En verrerie Un four vient d'être éteint aux Verreries de Gemmapes. C'est une détermination qu'on ne prend qu'à la dernière extrémité, le rallumage d'un tel four coûtant, d'après ses dimensions, de 30,000 à 50,000 francs. Interruption de navigation Le ministre de l'agriculture et des travaux publics fait savoir que, par dérogation à son arrêté du 6 avril 1914, la navigation ne sera reprise : a) que le 10 juillet 1914, sur la section de la Meuse comprise entre l'écluse n° 14, à Ben-Ahin, et l'écluse n° 19, à Jemeppe ; b) que le 14 juillet 1914, sur la partie belge du canal de Liège à Maestricht et sur la section de la Meuse s'étendant à l'écluse n° 22, à Hermalle-sous-Argenteau, à l'écluse n° 23, à Visé. A la caisse générale d'épargne et de retraite La caisse générale d'épargne et de retraite, sous la garantie de l'Etat, vient de publier le compte rendu dè ses opérations durant le mois de décembre 1913. La situation au 31 décembre du service de la caisse était de 1,761,654,388 f. 75. Le nombre des versements directs a été pendant le mois de 354,826, valant 31,681,918 francs; celui des versements indirects, de 1,104, valant 2.241,769 fr. 55. Les remboursements directs ont été de 201,020, valant 43,452,402 fr. 49 ; les indirects, de 2,565, valant 2,881,837 fr. 28. L'excédent des remboursements directs sur les versements directs a atteint 11,770,484 fr. 49 ; l'excédent des remboursements indirects sur les versements indirects, 640,067 fr. 73. Le nombre des livrets et comptes ouverts a été de 103,455 ; soldés, 89,454; restant ouverts, 14,001. Voici le. mouvement général des versements du service de la caisse de retraite : versements à capital abandonné, 1,949,376, valant 13 millions 999,668 fr. 59 ; versements à capital réservé, 713,416, valant 8,006,896 fr. 36 ; total général, 2,662,792, valant 22,006,564 fr. 95. A la caisse d'assurance, enfin, le nombre total des contrats en cours était, au 31 décembre de 56,104 ; le total des capitaux assurés, de 102,730.465. Le nombre des contrats nouveaux pendant le mois a été de 328 ; le nombre des versements, de 1,231, valant 134,638 fr. 34. Les

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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