Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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04 februari 1914
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s.n. 1914, 04 Februari. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bc3st7ft0x/
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Mercredi 4 février 1914 No 29 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i *a u as trim*. trt&u huci francs ENVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.2k EXTÉRIEUR . 30.00 18.50 8.00 Ga «'aboane à Anveri su bureau du iournal, et dans tous les bureaux de poste ae Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-OEufs, 9' - ANVERS TéSéphonei 2388 1 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL. QUOTIDIEN DU SOIR oste communication relative à l'administration on à la rédaction doit être adressée à M. J. BÂCOT, directeur-rédacteur en chef du joi INSERTIONS : La grande ligne i Annonces ordinaires .... 60 c""> Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion » 85 » Annonces financières ■ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. irnal Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS L'ECOLE DES AVIATEURS Il y a des enseignements à tirer du réquisitoire dirigé en France contre ie ministre de la guerre par M. le sénateur Reymond à propos de l'organisation ou plutôt de la désorganisation de l'aviation militaire. Ici, nous nous trouvons en présence d'un spécialiste éclairé. Le sénateur Reymond ne se borne pas à étudier théoriquement l'aviation dans les livres ou par des enquêtes personnelles : il est pilote, il a obtenu son brevet après des épreuves sévères, il a acheté de ses deniers un magnifique monoplan sur lequel il effectue de nombreuses sorties et, avec l'autorisation du gouvernement, a pris part aux opérations de reconnaissance des grandes manœuvres. Il ne s'est pas contenté d'être pilote, il a voulu devenir mécanicien, il est capable de réparer son appareil sans le - secours d'autrui. Ces circonstances ajoutent à sa parole une exceptionnelle autorité. Nous ne le suivrons point dans les développements qu'il a donnés à la partie purement militaire de son interpellation. Dans un travail Publié ici, il y a quelques semaines, nous avons montré que, malgré l'essor merveilleux de l'aviation en France, les Allemands né s'étaient pas laissé distancer, et qu'ils avaient conquis une supériorité incontestable sur leurs voisins de l'ouest au point de vue de la construction et du perfectionnement des ballons dirigeables. M. Reymond y a insisté, mais il a îonsacré une . part importante de sa démonstration à l'éducation dés aviateurs et aux causes les plus fréquentes d'accidents.• Ces causes sont au nombre ie trois. Les accidents incombent d'abord lux pilotes ; ensuite, aux appareils ; mfin, aux circonstances atmosphériques ocales ou déterminées par des tiers. 11 n'est que trop vrai que l'aviation, pour nombre de gens, soit restée une iorte de sport acrobatique particulière-lient avantageux à qui s'y livre pour le plus grand amusement de la foule. Le plus lourd que l'air a pris dans les "éjouissarjces publiques la place qu'y pccupait autrefois le ballon monté. Jadis, jne municipalité faisait la dépense d'une ascension d'aérostat. Aujourd'hui, les badauds ne veulent plus des ballons sphériques ; il leur faut des aviateurs, et ils préfèrent tout naturellement les plus audacieux, les Pégoud et les Chevil-lard, qui se distinguent dans l'espace par d'extraordinaires prouesses. Aussi les élèves-pilotes, impatients de bénéfices, ne s'appliquent pas à achever leur édu-3ation, et fréquentent volontiers les éducateurs les moins exigeants. A cet égard, M. Reymond a apporté i la tribune du sénat des révélations surprenantes : Un brevet d'aviateur peut être obtenu ;n une demi-heure à la suite de seule-nent trois épreuves : En deux envolées consécutives, tracer ■inq virages en forme de huit autour le deux pylônes distants entre eux de :inq cents mètres ; S'élever à cinquante mètres d'altitude, îauteur à laquelle on ne se tiendra amais sinon dans un aérodrome ou en plein désert ; Redescendre en vol plané pour venir itterrir à vingt-cinq mètres au plus d'un point désigné. Ces expériences étant accomplies sur un excellent appareil fourni par l'école, 'élève reçoit son brevet, et devient pilote. )n en demande cent fois davantage au kindidat qui se présente Pour obtenir le Iroit d'exercer le métier de chauffeur iu de cocher. Cela tient sans doute à e que la maladresse d'un chauffeur ou l'un cocher engage la sécurité des pas-ants, tandis que l'inexpérience d'un .viateur n'expose que lui-même. Ceci est iri argument, mais nullement une justi-ication. L'aviation militaire seule exige les candidats une visite médicale préa-able, et impose certaines conditions ihvsiques. Dans les écoles industrielles ibres, qui sont pour la plupart moins les écoles que des boutiques, aucune ■isite médicale n'est obligatoire ; on ac-epte indifféremment tous les candidats, :t les candidats se soumettent à toutes les onditions, puisqu'ils n'ont en vue que 'obtention du diplôme qui leur permettra le gagner de l'argent en risquant leur /ie à chaque expérience. On ne sait que trop que la rivalité de Pégoud et de Chevillard est née d'une concurrence de constructeurs. Pégoud est pilote chez Blériot, c'est-à-dire qu'il vole îur monoplan. Ses tours de force tenaient donc à créer au monoplan une iupériorité notoire sur lé biplan qui pou-•ait être considéré comme offrant moins le garanties de sécurité. La maison Far-nann, qui ne construit que des biplans, .'en vit menacée dans ses intérêts, et lie obtint du pilote Chevillard qu'il ac-omplirait avec un biplan toutes les irouesses que Pégoud avait réalisées avec in monoplan. Depuis lors, toutes les naisons de construction, à peu d'excep-ions près, ont eu leur Pégoud ou leur îhevillard, et l'aviation tend de plus en (lus à rester le sport acrobatique dont e plaignait M. Reymond à la tribune lu sénat. Il y a des commissions de réception lour la réception des navires : il n'y en pas pour la réception des aéroplanes, t beaucoup sont de très mauvaise qua-ité. M. Reymond a désigné une maison rui fournit à se: pilotes de meilleurs ppareils qu'à ses clients. Il semble donc que des ordonnances e police doivent intervenir dans le plus bref délai pour rétablir l'éducation des gendarmerie, et Runin-bey, commandant la aviateurs sur des bases nlus sévères gendarmerie, ont délibéré aujourd'hui sur la r„ ii„- . ji ' "j ' réorganisation générale de la gendarmerie La conquete de 1 air en dépend. ,ians i>empiIe ottoman. FlRMÏN CHARLERIE. Prière de payer adressée à la Turquie Constantinoi'Ij:, 3 février. — Les chefs des missions étrangères ont prié la Porte de don-HÂnprhpe iÂI«S.i!K>ranhin:8f»c ner l'ordre au ministre des finances de régler uepecnes teiegrapmqMeS les comptes des fournisseurs étrangers et de [Service de L Agence 11A 1 ,4.Si dédommager les étrangers pour les chevaux, les voitures et les marchandises réquisition- dans les balkans nés Pédant la dernière guerre. Vienne, 3 Allcemei» ZE1TUNG dément que la note des Pinces |rA 3 févri£r8_ Le gé,,éral rebelle Villa relative aux l es de la mer bgée et a leva- annonce' M1 sera B Ies armes tous )es cuation de ! Albanie doive être incessamment Espagnois4 faitsl prtsonnW au cours des opé-çommuniquee a Atl eues et a Constantinople. £ d la'région de Torréon. Le géné-Les puissances de la tr pie alliance doiven , ^ « la preuve que healfcoup auparavant, répondre aux. deimeres ouveitu d'Espagnols de Torréon not pris les armes con-les du cabinet de Londres, lin récent échange t , rebelles. Tous ceux là seront fusillés, de vues leur a permis deja d arriver a une entente de telle sorte que leur point de vue La fourniture d'armes américaines au Mexique sera bientôt communiqué à Londres. Le jour- Washington. 3 février. — Le président Wil-nal ajoute que la triple entente devra, eu- son va publier une ordonnance permettant suite, faire des contre-propositions av ait aux négociants américains de fournir des ar-qu'une démarche soit tentée à Athènes et a mes et des munitions à qui bon leur semblera Constantinople, ce qui permet de supposer que au Mexique. la triplice n'admet pas intégralement la thèse Washington, 3 février. — L'ordonnance du proposée par le cabinet de Londres. Rien président Wilson donnant la liberté au com-d'xact, poursuit le journal, n'est encore connu merce des armes et des munitions avec le de la réponse de la triplice si ce n'est le Mexique vient d'être promulguée. terme proposé pour l'évacuation de l'Albanie Arrestation d'un ancien ministre fixé dans les négociations internationales. Mexïc.o. 3 février. - M. José Vera Esp-nol. La représentation de la ancien ministre de l'instruction publique sous Turquie à Saint-Pétersbourg la présidence du général Madeiro, a été ar- S\int-Piîti:rsrourg, 3 février. — En attendant rêté. l'arrivée d'Hakki-bev qui vient d'être nommé T.mni„n ambassadeur de Turquie à Saint-Pétersbourg. , , Vera Gbuz :f (évri6r _,pe bruit c01,rt la gérance de 1 ambassade sera confiée a P»l»r- se bat près dè Tampico. Un croiseur nn- reddme-bey, ancien ministre de Turquie è £lf|i , en r' , £ Cettigne. ° i *** L'insurrection haïtienne Constantinople, 3 février. — Aujourd'hui a New-York, 3 février. — Suivant une dépèche paru l'iradé chargenrit Fahreddine bey, an- de Port au Prince les partisans du général cien ministre à Cettigne, de la gérance de Zamor ont infligé aux Gomïves une grande l'ambassade de Turquie à Saint-Pétersbourg. défaite à ceux du sénateur Delvimar Théodore. Fahreddine-bey rejoindra immédiatement son II y a eu eu deux cents morts. Après la ba- poste. taille, le général Zamor s'est, proclamé chef du Alliance turco-bulgare démentie gouvernement de la république d'Haïti. c0nst\n1'in0plé, 3 février. — Le Tasvtr-Efkiar Convention entre la Colombie et les Etats-Unis dément formellement les bruits d'après les Washington, 3 février. — La convention que quels la Turquie et la Bulgarie auraient cou- l'on négocie actuellement avec la Colombie clu une alliance militaire pour le inrtnge do donnera aux Etats Unis le privilège pour faire la Macédoine, et que le voyage de M. Tocheff du charbon sur le littoral de la Colombie et le à Sofia et de Fethi-bey à Constantinople serait droit exclusif de construire un chinai interocéa- relatif à cette alliance. Le iournal constate nique en territoire colombien, en échange que les voyages des deux ministres sont dus d'une somme de vingt-cinq millions de dol- à la question de la conversion des Pomaks lars. sons la solution de laquelle les relations turco- Le jnce A|exanc,re de Serbie bulgares ne pourraient, .pas devenir normales. à Saint-Pétersbourg Conflits albano-grecs Saint-Pétersbourg, 3 février. — Il convient Valona, 3 février. — Près du village de de souligner l'accueil tout particulièrement Skrapan, à la frontière sud de l'Albanie, des cordial dont est l'objet, depuis sort arrivée ici, conflits se sont produits entre les bandes le prince héritier Alexandre de Serbie. Son sé- grecques et la gendarmerie albanaise. Pour jour à Saint-Pétersbourg, qui se prolongera éviter des complications la gendarmerie a reçu probablement jusqu'à ce que sa sœur, la prin- l'ordre de s'en tenir strictement à la défen- cesse Hélène, soit relevée de ses couches, a été sive et. au besoin, de se retirer, en cas d'offen marqué tout, d'abord par des démonstrations sive répétée des 'adversaires. d'un caractère très officiel que lui témoignè- Les négociations italo-turques rent les membres de la famille impériale. Londres, 3 février. — Les négociations di- Ceux-ci l'ont fêté avec enthousiasme les uns reetes entamées par l'Italie avec la Turquie après les autres. Le régiment des Preobrajens-au sujet des îles de la mer Egée portent sur ^ artillerie de la Garde, le régiment des la concession de chemins de fer en Asie-Mi- Chevaliers-Garde, ont reçu successivement le neure. Comme cette concession serait de na- prince comme un glorieux frère d'armes et de ture à léser éventuellement les intérêts d'une race. Pai des toats chaleureux, ils ont acclamé compagnie an^lais^ qui a dljà obtenu eile le vainqueur de Konmanovo et de Monastir. Il même une concession, l'Italie a entamé des remarquer que ces corps dépendent im- négociations amicales avec cette compagnie. médiatement du palais impérial et que les réceptions organisées en l'honneur du prince MM. Pachitch et Venizelos à Saint-Pétersbourg Alexandre sont en quelques sorte comme un Saint-Pétersbourg, 3 février. — MM. Pa- nouveau témoignage particulier de la part du chitch et Venizelos ont eu, à midi à l'hôtel où Tsar. ils sont descendus, un long entretien, où s'est , .... .. manifesté une fois de plus la parfaite com- R„v„ , ,>a,, p0"tlqrue ,6n lta"e , munauté de vues animant les deux gouverne ^ 1 ft fj' groupe parlementaire ments sur les questions qui les intéressent 5^ " ,un plus particulièrement. D'aucuns croient voir f 6 la déllbera(tl011 du déjà dans la présence à Saint-Pétersbourg h°Uî'eaU autoïlomw des deux chefs de gouvernement l'indicatioS absolues en ce qui con- d'un résultat immédiat tangible relativement 'e[ne la^"!tclat'0on ^s't,uatl0ns Par'lemen a l'union des Etats balkaniques. Il semblerait f ™ que l'union reste encore ce qu'elle était : limi- des part,s et c,u réSime Parlementaire. tée à trois Etats, qui se réunirent pour la — réalisation du principe de l'équilibre balka- IT |V| D/^\D~FI i A I nique et aussi étroite que par le passé. Pour CL IN l n I U UAL le maintien du principe: l'exécution stricte TT .. . w A , du traité de Bucarest en découle. Cependant . n l'apide coup a œil sur les dépêchés, il n'est, pas moins vrai que des dispositions soigneusement expurgées et arrangées, encourageantes se sont manifestées déjà, sous que nous transmet tous les deux ou trois l'heureuse influence de l'atmosphère de Saint- j0Urs l'agence Havas : voilà tout l'intérêt Petersbounï, en ce qui concerne les relations , • /i- j > i futures des anciens alliés. Aussi n'est-il pas ^ 6 la grande majorité des lecteurs ae- àvantureux de croire à la possibilité de voir cordent aux affaires du Portugal. un jour les vœux territoriaux, exprimés main Et pourtant, on y vit en plein drame, tenant, par la Bulgarie, être pris en considé en pleine tragédie. Et s'il faut s'en raD- ration. Toutefois, il ne saurait en être même nnrtpr à pprtaino =io-no= r,™ question tant que ne seront pas dissipées de ITQ s'g?nes non équivoques, façon certaines les craintes que font naître , . évolution de 1910 correspondra proies rapports actuels entre Sofia et Constanti chainement la contre-révolution restau-nople et. au moins, faudrait-il que toutes con- ratrice de 1914. cession reçue comportât de la part de la Bul- c'est dans l'ombre que se sont passés garie des gages ou des garanties fnr-i elles rc , .. ^ , lativemeni à son attitude future vis-à-vis de , principaux actes des gouvernements ses voisins. républicains qui se sont succédé depuis M. Venizelos. président du conseil de Grèce, deux ans. Nous ne comprenons qu'avec t reçu l'ordre d'Alexandre Newskv que lui a difficulté les faits journaliers que les conféré l'empereur. agences ne laissent filtrer dans leurs dé-M. Pachitch, recevant aujourd'hui le corres- 9 , „„ „ . pondant de l'agence Havas. a exprimé le sen peches qu avec regret, dirait-on. Et SI timent de vive satisfaction qu'il éprouve dp nous lisons avec attention les nouvelles son séjour à Saint-Pétersbourg, des entretiens publiées ces jours derniers à propos de qu'il a eu ces jours derniers avec les hommes ia chute du dernier ministère, une con- prEésidentSdu' ûnïJZ lerbiè'eS in- ^n effrayante s'en dégage c'est que dépendamment des témoignages précieux de les passions politiques au Portugal ont l'amitié sincère de la Russie envers la Serbie, usé en trois ans tout le personnel des l'impression d'une volonté bien arrêtée de la hommes d'Etat réels qui ont participé à Russie de contribuer h empêcher que la paix i„ .i„n|„)inn i des Balkans soit de nouveau compromise par rll ■ les éléments de troubles qui s'agitent actuel- cabinet Alfonso Costa est résté un lement autour de la Serbie et de la Grèce, an au pouvoir, mais avec de constantes Deux nnestions constituent encore un obsta- mutations. Il vient de tomber, et les der- rle : l'Albanie et les Iles de la nier Egée. Ces rll(,rps nnnvpllpç nnhliépq nar (fuestions doivent recevoir la solution que leur i ® ®® pUDliees par ANVERS- donna la conférence de Londres. C'est aux IjOLRSE ne nous rassurent pas trop sur parties intéressées à respecter cette décision 1 avenir du prochain ministère. pomme le firent, l'année dernière, la Serbie Profitons de cet « interrègne » pour et le Monténégro. C'est aux puissances à rim- jeter un coup d'oeil sur l'histoire de la République portugaise en ces derniers serait que, là aussi, les puissances ont le temps. Aussi bien, comme le fait remar- moven dp rmiener l'ordre en prenant en quer M. Homem Ghristo dans une étude mains provisoirement, et appuvé par un dé- qu'il publie sur « La question portu- barquement, le gouvernement du pavs jusqu'à g-aise » l'état de crisp nù qp déhat lp Pnr ce que l'administration de celui-ci soit entrée f , j' ■ , crise ou se aeoat, le For- dans une voie normale. En résumé, le senti tug?' depuis des années semble être arriment de in Russie est que la paix oent être & son point culminant. Il prend, par maintenue si les erandes nuisances, comme ses répercussions en Afrique, une va- nimo ?,f,ésirer' ont ,n volonté una- leur européenne. e' ' L'année 1913 a été tout aussi troublée, sunt-Pétersbotog. 3 février. - m Venizelos ! p°yr, 'a République portugaise, que les a rendu visite à m. Kokovtsoff, président du précédentes. Il y a eu d'abord les soulè- conseil. L'entretien a duré fi 'peu près une vements monarchistes, qualifiés de cons- heure et. demie. pirations ou de bagarres selon les be- Les élections en Turquie soins politiques du moment. La plupart CoKsrwnisopLE. :i février, — nnns les mPienx d'entre eux, d'ailleurs, semblent avoir d'ns'ts él"cffi'Te raŒ 6UJ* Simplf mac,hina'ions Policières, conditions de participation posées par les Tr 1 créées P°ur donner le change a l'opinion méniens étaient inacceptnhles et contraires au européenne et pour fournir un dérivatif r£?'"îe constitutionnel, l es Arméniens cttho- ! aux attaques de l'opposition et rallier pie,et I'autie à^Angora" un Cons,an,irlf|- ! momentanément tous les républicains La réorganisation" de la I aUi°Ur du président du conseil gendarmerie en Tu-cmic A VI?1 dlre' leS r°yallStes n'ont pas Constantinople, 3 février. — Les ministres de renonoe, surtout depuis le mariage de la guerre, de l'intérieur et de la marine. In dom Manoël avec une princesse alle- sjénéral fsaumann, inspecteur-général de la mande apparentée à la cour de Vienne, à tout espoir d'une restauration ; mais il leur manque l'organisation et les forces nécessaires pour mener ce projet à bonne fin. La grande masse de la population continue, au surplus, à faire preuve de la plus superbe indifférence pour tout ce qui touche à la politique. Royaliste ou républicain, le gouvernement portugais n'a jamais rien fait pour la plèbe ; la seule différence que l'on puisse noter aujourd'hui, c'est que la situation économique ayant davantage encore empiré, l'exode rural portugais a doublé... L'agitation syndicaliste et révolutionnaire, dont la gravité va toujours en augmentant, a constitué un danger plus immédiat. On doit, dit M. A. Marvaud dans une autre étude sur « La situation politique et économique du Portugal », en chercher l'explication autant dans l'exaltation des esprits qui accompagne tout changement brusque de régime, que dans le malaise économique général et dans l'irritation des classes ouvrières contre les dirigeants actuels, qui n'ont pas tenu leurs mirifiques promesses. La cherté de l'existence a augmenté dans des proportions très sensibles. L'abolition des droits d'octroi sur un certain nombre de denrées, décrétée par le gouvernement provisoire, n'a servi à rien, et au bout de deux-ans, on a dû rétablir la plupart des taxes. Deux mauvaises récoltes ont aggravé la situation ; le tarif des douanes est demeuré excessif et le pain est plus cher au Portugal que dans aucun autre pays d'Europe. Le commerce est entre les mains de quelques maisons, qui font les prix sur le marché. Enfin, les nouvelles taxes sur les loyers, qui visaient principalement les classes aisées, ont en même temps que la persécution politique, chassé un bon nombre de riches familles portugaises, que les événements continuent à tenir éloignées. A Lisbonne, à Porto et dans les autres centres manufacturiers, le peuple a témoigné son mécontentement, à diverses reprises, par de véritables émeutes. Des bombes ont éclaté. La police et l'armée ont dû intervenir. La république, qui avait accordé le droit de grève au prolétariat en don de joyeux' avènement, s'est montrée dans la suite plus impitoyable à l'égard des grévistes que ne l'était 'a monarchie. La presse a été muselée par la suppression radicale ou par la démoli-iion des presses de journaux. Et on se rappellera qu'il a fallu une campagne spéciale du Times pour ramener un peu de liberté pour nos confrères des bords du Tage. (A suivre). A. d'Hove: « AZE ICK KAN >, C'est une constatation bien consolante, nous disait un amateur d'art au sortir de l'exposition du cercle « d'Aze ick kan » que de voir qu'il y a encore tant de bons peintres à Anvers. Nous nous étions accoutumés ù, croire que l'école anversoise subissait une éclipse depuis quelque vingt-cinq ans et que rien ne reliait plus son passé glorieux aux espoirs d'un avenir où nous reprendrions dans le monde des arts la place qui nous est due. Et cependant que voyons-nous ? Le Cercle artistique nous montre coup sur coup des salonnets dont aucun n'est indifférent ; la salle des fêtes de la ville abrite tour à tour l'art contemporain Aze ick kan et d'autres groupements, dont l'intérêt à l'occasion n'est pas moindre ; les salons particuliers enfin se succèdent dans toutes les salles de la ville et si leur valeur est forcément inégale, elle n'en témoigne pas moins du superbe effort qu'accomplissent nos peintres vers l'intégration de leur personnalité, vers une rénovation des vieilles formules d'art, vers plus de lumière et plus d'émotion enfin. L'exposition « d'Aze ick kan >< est, sous ce rapport, bien significative encore et si l'on à peine ;'i y distinguer plus particulièrement telle personnalité que telle autre, c'est justement parce que la moyenne en est de si belle qualité. Avant de parcourir les envois de chacun des artistes, en nous conformant à l'ordre prévu par le catalogue, nous ne pouvons manquer cependant d'attirer l'attention du visiteur sur l'œuvre d'un jeune peintre dont le nom ne lui dira sans doute, pas grand chose encore, mais dont le travail vaut d'être signalé pour les magnifiques promesses qu'il porte en lui. C'est celui de M. Georges Van Raemdonck. Nous devons aux jeunes de leur faire tout de suite crédit de la gloire et d'accueillir avec joie leur première réalisation de beauté. M. Van Raemdonck n'a pas cessé, pensons-nous, d'appartenir à l'Institut des beaux-arts, aussi la vingtaine de toiles et d'esquisses -qu'il nous montre n'en est-elle que plus significative de l'indépendance de son esprit, et de la netteté de sa vision. « Verger ensoleillé » figura à la dernière exposition de l'Académie, où cette toile attira l'attention par la justesse de sor accent, la chaleur de son coloris, la vibration des lumières qui se jouent autour de la chaumière dressée au fond du tableau et les branches qui en ornent le dessus. On pourra reprocher certaine gaucherie à la vache qui se tient debout à l'ombre du grand arbre dont tout l'ensemble est en quelque sorte tributaire, mais c'est là critique de chicane, sans aucune portée au demeurant. A côté se trouve une toile tout à fait séduisante qui s'intitule « par un jour d'automne », l'exécution en est enlevée avec une sûreté, avec un charme qui ne sont vraiment plus d'un élève, n suffit rl'ailleurs, pour se convaincre du brio que pof" s^de déjà M. Van Raemdonck, de s'en rapporter aux esquisses qu'il expose. Celles-ci sont faites avec rien et ne révèlent de près, aucun détail ; à trois mètres, elles s'illuminent, chan terit et palpitent d'une vie nombreuse, fourmillante et cependant contenue, qui en font, des notations précises et nettes comme celles qu'enregistre notre vue elle même. L'œuvre fie M. Van Raemdonck est sans doute la révélation du salon actuel. Reprenons maintenant. Voici dans la salle d'entrée un abondant envoi de M. René Bo-siers, où « Le jour du baptême », « barques à moules » et le très beau « Dessin » pris au port d'Anvers attirent surtout l'attention. En face s'alignent les chaudes et pittoresques eaux-fortes en couleur de M. Jules Celos qui est passé maître dans un genre où la précision souple de son dessin triomphe. Plus loin, dans la grande salle, on s'arrêtera devant ses toiles « l'église de Zieriksee » et « ruelle au béguinage » qui toutes deux témoignent d'une vision poétique et sensible. On pourrait leur reprocher peut être une certaine mollesse de ton. De M. Jan De Graef quelques tableaux amples, d'une riche inspiration et d'une touche tout à fait savoureuse. « Mirage » et « Solitude », nous plaisent infininement. M. Aloïs De Laet, nous montre la plupart de ses « Drèves » d'un sentiment si grave, si recueilli, d'une si belle et noble majesté de solitude. Quel dommage que l'artiste ne consente pas à épurer un peu sa palette, à donner quelque fraîcheur, même à ses gris bleus et à ses noirs ; tout cela a l'air un peu sale. M. Gustave De Smet, qui modernise très agréablement à la manière française expose un « Paysage » d'une harmonieuse et chantante variété de couléur, et un « Soir sur la Lys » plein de douceur et de rêve. « Le péché » est plutôt une fantaisie décorative, mais la séduction en est certaine pour ceux qu'a lassé l'éternel recommencement de la peinture courante. Nous parlerons dans un prochain article des autres exposants. LIGUE MARITIME BELGE L'assemblée générale statutaire de la Ligue maritime belge, aura lieu cette année à Liège, dms la salle académique de l'université. A l'ordre du jour figurent, un discours de M. Léon Hennebicq sur «Le port d'Anvers et-le marché mosan », les différents rapports des comités et sections, et la remise des médailles du mérite naval, fondation de Gerlache, aux marins belges qui se sont distingués par des actes de courage. INTÉRIEUR Le traité anglo-américain Nous avons déjà annoncé que de grandes letes se préparent en Angleterre et en Amérique, à l'occasion du centième anniversaire de li signature du traité de paix anglo-américain. La signature de ce traité ayant eu lieu à Gand, dans le couvent des Chartreux, situé place des Chartreux, notre ville aura sa part dans la série des solennités commémoratives, qui se tiendront dans le courant de cette année. Aujourd'hui mercredi après-midi, à trois heures et demie, aura lieu, à Londres, à Mansion House, une grande assemblée préparatoire, sous la présidence du lord-inaire. .VI. l-échevin C. De Bruyne y représentera l'administration communale de Gand. Le nouveau ministre d'Etat On annonçait mardi, dans les couloirs de la Chambre, la prochaine nomination de M. Frédéric Delvaux, député d'Anvers, en qualité de ministre d'Etat. M. Delvaux remplacerait, donc feu M. Xaxier Neujean. Les officiers de réserve En vertu d'instructions émanant du département de la guerre, le titre d'officier de réserve peut être obtenu : 1° par les officiers pensionnés et démissionnaires ; 2° par les volontaires de milice ; 3° par les miliciens. Les officiers admis dans le cadre de réserve cessent d'en faire partie : les officiers subalternes à 58 ans; les majors et les lieutenants-colonels à 60 ans; les généraux à 65 ans. Les officiers démissionnaires admis dans les cadres de réserve cessent de faire partie de l'armée, au plus tard, à l'âge correspondant à celui de l'admission à la pension des officiers de leur grade des cadres actifs. L'avant-port de Bruxelles et les commerçants La question de l'avant-port et celle de l'an nexion à Bruxelles des faubourgs et de parties de faubourgs que cette question comporte, ont été l'objet d'un long échange de vues à la réunion du comité central de la chambre de commerce de Bruxelles. On sait que la section des travaux publics de cette même chambre avait, sur la proposition de M. Talion, émis le vœu « de voir modifier les limites séparatives des communes qui sont limitrophes du canal de Charleroi, dans sa traversée de l'agglomération bruxelloise, et du canal maritime, entre Bruxelles et Vilvorde, et de voir attribuer à la ville de Bruxelles les territoires entiers des communes d'Anderlecht, Molenbeek-Saint-Jean, Koekelberg, Ganshoren, Jette-Saint-Pierre, Lae-ken et Neder-over-Heembeek, ainsi que certaines parties des territoires des communes de Sàint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek, situées entre le boulevard d'Anvers, le canal et la ligne ferrée Bruxelles-Anvers, jusqu'à l'extrémité du futur avant-port ». Le principe de ce vœu, soumis aux membres du comité central, fut pleinement approuvé ; puis, sur la proposition de M. Lanneau, soutenu par MM. Rysin-ger et Tahon — qui développa longuement «les raisons militant en faveur du « plus grand ; Bruxelles » — l'assemblée se rallia au vœu émis par le conseil provincial, comportant notamment, comme on sait, — non pas seulement, l'annexion d'une partie de Saint-Josse à Bruxelles, mais la fusion complète de cette commune avec la ville. (Applaudissements.) Les intérêts du port dépendant de la facilité de la navigation et de la prompte création de l'avant-port, l'assemblée a décidé de transmettre ces vœux aux députés de Bruxelles et à la députation permanente du Brabant. La chambre espère que, grâce à leur intervention, le gouvernement, qui a su faire tant de sacrifices pour les ports de province, voudra bien, un jour, manifester 1111 intérêt égal pour les installations maritimes, « qui, jusqu'à présent, n'ont rien obtenu de nos dirigeants ». La difficulté que représente pour la grande navigation la présence du pont-rail ayant ensuite été soulignée, M. Laneau a signalé l'intérêt que présente à ce sujet un projet de M. le bourgmestre Bockstael, d'après lequel une grande quantité de trains, passant actuellement sur ce pont, pourraient être dirigés sur la gare de l'Allée-Verte. Les Belges à Karkoff Les membres de la Société belge de bienfaisance de Kharkoff se sont réunis la semaine dernière en assemblée générale annuelle. Après avir constaté l'excellente situation matérielle et morale de la société, celle-ci a réélu MM. Wolters et Ledoux membres du comité. La viande argentine A différentes reprises, le département de la guerre a étudié le moyen de réduire le prix des viandes destinées à l'alimentation de la troupe. Après des_ essais qui ont duré trois ans, il semble bien eiu'aujourd'hui la solution soit trouvée. Une première fois en 1912, l'in-j tendance militaire avait acheté 500,000 kilos de i viande argentine, qui furent absorbées par la i boucherie militaire d'Anvers pour la fabrica-; tion des conserves. Les résultats obtenus furent ! si heureux, ces viandes montrèrent des quali-j tés de conservation telles qu'on en livra d'im-I portantes quantités à l'ordinaire de nos sol-; dats. Cette fois encore, on n'eut qu'à se louer ! de l'expérience. Devant ces conclusions, le gou-| vernement vient de commander à nouveau un j demi-million de kilos de ces viandes argenti-i nés, qui sont amenées en Europe dans des fri-J gorifiques perfectionnés. On nous assure que le prix du kilogramme est inférieur de près de moitié à celui de la viande indigène. Dans ces conditions et puisque des expériences officielles de longue durée ont définitivement fait justice des préventions du début, ne serait-il pas temps de songer *à la population ouvrière et à cette petite bourgeoisie que la cherté de la vie prive d'une alimentation carnée indispensable par ce temps d'activité désordonnée ? _ La succession du roi Léopold II Un accord est intervenu, nous l'avons dit, entre l'Etat, les princesses et leurs créanciers pour le règlement de la succession de Léopold II. Un projet de loi sera déposé prochainement, la chambre et le sénat devant ratifier les engagements qu'a pris le gouvernement au nom de la Belgique. Ce projet ne visera toutefois que l'ensemble de l'accord intervenu. Un second projet devra régler l'affectation des biens qui resteront possession de l'Etat. Ils comprennent des immeubles à Bruxelles et en France et des valeurs mobilières. La France n'admettant pas qu'un Etat étranger ait des propriétés sur son territoire — hormis l'hôtel de la légation — une combinaison devra être trouvée. Sans doute recourra-t-on au système d'une société fondée d'après les règles de la législation française et qui possédera et administrera les biens situés en France au nom du gouvernement belge. Ces deux projets de loi seront soumis à la législature et votés au cours de la session actuelle. Le trafic des chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 25 et le 31 janvier 1914,.on a expédié par chemin de fer 31.099 wagons chargés de houille et de coke et 78,596 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine corespodante de 1913 étaient 29,992 et 85.264 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 1,107 wagons, et pour celui des marchandises diverses, une diminution de 6,669 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,639 wagons, contre 3.878 wagons en 1913. soit une diminution de 239 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 6,483 wagons, contre 8.484 en 1913, soit une diminution de 2,001 wagons. On a donc utilisé pendant la. semaine écoulée 119,816 wagons, contre 127.618 pendant la semaine correspondance de 1913. soit une diminution de 7,802 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 31 janvier 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transpils taxés que pour les transports en service, 56^,093 wagons, contre 613.438 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution est donc de 'i5,343 wagons. Nos chemins de fer en Italie D accord avec l'administration de la marine, 1 administration des chemins de fer vient dè nommer M. L. Silenzi, Piazza del Popolo à Rome, correspondant officiel des chemins de fer et paquebots de l'Etat belge. 11 est chargé de la défense de nos intérêts en Italie et donnera une série de conférence sur la Belgique touristique. NOUVELLES MARITIMES Le port d'Anvers en 1913 Nous recevons du capitaine du port les statistiques dressées pour l'année 1913. Nous y voyons qu'il est entré dans le port 326 voiliers de 195.327 tonnes et 6,730 steamers de 13,951,492 tonnes, soit au total 7,056 navires de mer de 14,146,819 tonnes. Dons ce relevé ne sont pas compris 218 navires, d'un tonnage inconnu qui ont remonté le fleuve à destination de Bruxelles. Le tonnage moyen par navire a été de 2,005 tonnes. Concernant la classification par pavillon des navires entrés, il y eut, tant en \ oiliers qu'en vapeurs, 30 navires américains de 238,115 tonnes, 3 argentins de 8,403 tonnes 502 belges de 921,722 tonnes, 270 danois dè 273,o45 tonnes, 1,705 allemands de 4,510,522 tonnes, 3,352 anglais de 6,173,231 tonnes, 147 français de 330,569 tonnes, 28 grecs de 71 770 tonnes, 172 hollandais de 345,855 tonnes, 21 italiens de 52,099 tonnes, 59 japonais de 315 693 tonnes, 338 norwégiens de 388,607 tonnes, 38 austro-hongrois de 100,364 tonnes, 55 russes de 53,832 tonnes, 4 siamois de 10,024 tonnes, 49 espagnols de 62,172 tonnes, 1 uruguayen de 248 tonnes et 282 suédois de 290,048 tonnes. Les principales marchandises qui ont été débarquées dans le port comportaient des grains et graines, des bois de construction, des cotons, du riz, du café, des huiles de pétrole et naphte, des charbons, du goudron et de la poix des minerais. Trois navires neufs ont été lancés en 1912 : 1'Albertvii.le de 5,062 tonnes, I'Emmanuel Nobel de 3,663 tonnes et le Kelhir de 1,816 tonnes ; dix-sept ont été acquis par naturalisation et un a changé de port d'attache, le Badi, appartenant à l'armement de Bruges ; trois ont. été vendus et deux ont été perdus par événement de mer. Au bref, Anvers possédait le 31 décembre 1912, sous pavillon belge, 105 navires dont 8 à voiles et 97 à vapeur jaugeant ensemble 188,976 tonnes. I.es acquisitions se montent à 21 navires de 58,786 tonnes : les pertes, à 5 navires de 6,565 tonnes. Au 31 décembre 1913, Anvers possédait donc sous pavillon belge 121 navires dont 10 ft voiles et 111 à vapeur jaugeant ensemble 241,197 tonnes. Les trois ports concurrents en janvier Voici la statistique comparative des trois grands ports concurrents continentaux pen-dant le mois de janvier écoulé. Rappelons que la statistique du capitaine du port d'Anvers a été diminuée de 15 pour cent afin d'en permettre la comparaison avec celles des deux autres ports : Hambourg Anvers Rotterdam Bat. Ton. Bat. Ton. Bat. Ton. 1914 1,012 1,116,246 583 1.021,836 793 1,000,063 1913 1,032 1,075,055 590 1,028,259 823 973,503 + 10 +41,191 —7 —6,423 —30 +26,560 Au port de Gand Durant l'année 1913, le port de Gand a reçu une série d'unités d'un tirant d'eau digne d'un port de premier rang : I4 navires de plus de 21 pieds. Le 10 septembre on a enregistré le départ d'un bateau ayant 25.7 pieds de profondeur, le 5 octobre, celui d'un steamer de 26 3 pieds. La guerre de l'Atlantique La Hamburg-Amerika-Linie vient d'informer officiellement l'union des lignes nord-atlantiques qu'elle donnait son assentiment à la prolongation provisoire de la convention jusqu'au 28 courant. La réduction des prix de passade déjà décidée le 1er février par la Hapag est sans doute entrée en vigueur dans l'entre-temps. et les autres lignes ont suivi immédiatement cet exemple : mais il n'est pas douteux que l'on n'envisage nn relèvement des taux. Hamburg-Amerika Linie On a lancé la semaine dernière à Howden-on-Tyne le bateau de charge PftisiA pour compte de la Hamburg-Amerika Linie. Ce bateau mesure 425 pieds de long, 52 de large, a trois ponts en acier sur toute la longueur et une portée de 9,000 tonnes. Le bateau aura 15 treuils à vapeur et 14 mâts de charge. Les machines à triple expansion ont des cylindres de 28, 46 1/2 et 78 pouces de diamètre" sur 54 D'autre part, il a été lancé au chantier Stet-tiner Oderwerken, pour compte du même armement, un nouveau vapeur de 73 m. 30 de longueur, 10 m. 80 de largeur et 4 m. 35 de creux. Le bateau, qui aura une portée de 1,300 tonnes, sera affecté au service des mers Baltique et du Nord ainsi qu'au trafic rhénan. Un bateau du même type viendra augmenter incessamment la flotte de la puissante compagnie hambourgeoise.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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