Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 09 Juni. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9p2w37mr3s/
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Mardi 9 juin 1914 No 131 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. W Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DE CES ABONNEMENTS EST : Quinze jours. . 1 fr. 25 Un mois. . . . 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ — Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs. 91, Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. *♦* Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS LE PORT DU HAVRE (II) Voilà pour le présent. Voyons maintenant ce que donneront les travaux dont l'achèvement est prévu pour 1919. Depuis l'élaboration des programmes de 1895 et de 1904, les conditions de la navigation générale et celles du commerce hâvrais se sont modifiées de telle façon qu'il fallut songer à transformer encore le port du Hâvre. Les dimensions des navires se sont accrues, et la tendance actuelle est plutôt au bateau de grand tonnage qu'au bateau de grande vitesse. On semble disposé à sacrifier un peu de la célérité à la capacité. Or, la France est la plus grande coque que les bassins actuels puissent accueillir. D'autre part, le trafic du Havre a augmenté dans des proportions qui imposent l'obligation de prévoir à bref délai un accroissement progressif. Il était donc indispen sable de fournir au port, une fois encore, les moyens de satisfaire à son développement naturel et nécessaire, par un effort si considérable que l'effet en fût de longue durée. C'est à quoi tend le dernier programme sanctionné par la loi du 11 février 1909. Ce programme comprend la création d'un bassin de marée et d'une forme de radoub au sud de l'avant-port au moyen d'une emprise sur la baie de Seine limi tée par des digues. La surface à conqué rir est de 285 hectares. Les travaux sont déjà suffisamment avancés pour qu'à mer basse on distingue nettement l'encadrement du futur bassin. Cette expression « bassin de marée » a été clairement définie par M. Louis Brindeau, sénateur du Hâvre, qui, lors de la discussion du projet de loi de 1909, s'exprimait ainsi : Un bassin de marée est un bassin dont le niveau est soumis aux fluctuations constantes de la mer ; on l'appelle ainsi par opposition au bassin fi flot dans lequel les eaux sont retenues an moyen de portes et maintenues ainsi à marée baissante au niveau atteint par ta pleine mer. Le bassin de marée permet de réaliser les conditions exigées par la navigation transatlantique, ou de s'en rapprocher peu à peu au fur et à mesure que les profondeurs suffisantes y seront établies: départ à heure fixe et arrivée à toute heure. Il évite d'autre part la construction, toujours si dis pendieuse, d'écluses de marée ou de portes d'éhe, ouvrages pouvant d'ailleurs constituer ou devenir une gène pour l'exploitation du bassin. Aussi bien les portes, et par suite les écluses, ne peuvent dépasser certaines dimensions ; d'autre part ces ouvrages sont forcément démodés au bout d'un certain temps par suite des modifications survenues dans l'architecture navale, de telle sorte que le bassin qu'ils commandent peut, au point de'vue transatlantique, devenir inexploitable. Le nouveau bassin sera divisé en deux darses de dimensions inégales, séparées en partie par un terre-plein de deux cent cinquante mètres de large. Dans la darse nord sera établi un quai d'un kilomètre de long sur une largeur de cent mètres, avec une fouille de douxe mètres au-dessous du zéro des cartes. Les bateaux les plus puissants que l'on puisse prévoir à longue échéance y auront facilement accès, chenal et bassin devant être fouillés jusqu'à douze mètres. A l'extrémité est de la darse nord s'ouvrira la forme de radoub. Elle mesurera trois cent douze mètres de longueur sur trente-huit mètres de largeur libre, et son seuil sera arasé à huit mètres au-dessous du zéro. Dans ces conditions, si l'avenir voit lancer des monstres de cent mille tonnes et de quatorze mètres de tirant d'eau, ils pourront pénétrer dans cette magnifique forme grâce à laquelle la France ne sera plus tributaire de l'étranger pour ses plus grandes unités navales. Pour construire cette forme, on prépare un immense caisson métallique qui couvrira une surface de deux hectares et ne renfermera pas moins de huit millions de kilogrammes d'acier. Ce caisson sera monté à l'intérieur d'une vaste enceinte étanche, aujourd'hui presque achevée, enveloppant également l'emplacement de la future forme. La fouille dans laquelle doit descendre le caisson est déjà creusée à dix-sept mètres et recevra vingt mètres de profondeur. Lorsqu'elle sera terminée et que le caisson sera complètement monté, on fera flotter ce dernier en réintroduisant l'eau dans l'enceinte ; on le mettra en place, puis on exécutera sur lui la maçonnerie de la forme, de sorte qu'il s'enfoncera progressivement et qu'au moment où il atteindra le fond de la fouille l'ouvrage, entier se trouvera à peu près terminé. Deux autres formes, de quatre cents et quatre cent cinquante mètres, pourront par la suite être établies dans le terre-plein dont les dimensions ont été calculées en conséquence. Ces travaux extraordinaires — qui changeront complètement l'aspect du Havre et qui doivent être terminés en mai 1919 par la livraison de la forme de radoub coûteront la somme de 85 millions de francs. L'Etat payera la moitié. La chambre de commerce, expression collective du négoce hâvrais, sera le plus fort coopérateur avec 29,045,833 francs. Le département de la Seine-Inférieure, dont le Hâvre est une sous-préfecture, versera 8,854,609 francs. La ville de Hâvre contribuera par quatre millions de francs représentés pat' la remise des droits d'octroi sur les matériaux de construction. Les travaux accomplis au port du Hâvre en exécution des programmes de 1895-1904* ont coûté cinquante millions. L'exécution du programme 1909 s'élèvera à quatre-vingt cinq millions. C'est donc au total une somme de 135 millions qui aura été consacrée au grand port français de la Manche en vingt ans. (.4 suivre.j Firmin Chaklerie. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence flAFAS) La crise ministérielle en France Paris, 8 juin. — On croit que le cabinet Ribot sera formé mardi, peut-être à midi. On présente comme probable la combinaison suivante : présidence et justice, MM. Ribot ; affaires étrangères, Bourgeois ; intérieur, Strauss ; finances, Clementel ; guerre, Noulens ; marine, Delcassé. En remplacement de M. Vivian i à ''instruction publique, M. Ribot fera appel à un parlementaire dont l'opinion au point de .'ne de la défense de l'école laïque 11e fasse lucun doute. Ce sera probablement M. Des-isoye. On annonce que le groupe ra.dical-soc.ia-fliste unifié de la chambre se réunira demain et sera saisi d'une motion tendant à affirmer nettement le sentiment hostile dn parti à l'égard d'un cabinet présidé par M. Ribot. La crise ministérielle e:i Serbie Belgrade, 8 juin. — Les pourparlers engagés entre les chefs de l'opposition et le roi n'ont pas abouti. Dans les milieux gouvernementaux et parlementaires 011 parle d'une reconstitution du cabinet Pachitch. La révolution dans la République dominicaine Saint-Domingue, 8 juin. — Les fédéraux ont occupé Mnrapicada après un violent combat. Mexique et Etats-Unis De Niagara-Falls, le 8 juin : l.e.s médiateurs ont eu un entretien avec les délégués américains, qui ont déclaré que la médiation a repris le cours très satisfaisant qu'elle avait avant les difficultés de la semaine dernière. Ces difficultés, d'après des renseignements autorisés, avaient trait, d'une part a la participation des rebelles et, d'autre part,' aux débarquements d'armes pour les rebelles. Elles sont pratiquement résolues à [a suite de la levée du blocus de Tampico et d'Espérance par le général Huerta. l'action diplomatique parviendra à un compromis en retardant le débarquement des armes. On croit aussi que le général Carrai} za acceptera un armistice, car l'attitude conciliante du général Huerta attire à cc dernier des sympathies parmi les médiateurs, et les rebelles sont, de même que les médiateurs américains et mexicains, intéresses au succès dé la médiation. I,e pessimisme que certaines personnalités avaient manifesté hier était d'ailleurs exagéré. l)c Washington, le S juin : Huerta eu offrant de suspendre le blocus de Tampico a insisté auprès des médiateurs pour qu'ils empêchent le débarquement de la cargaison d'armes qu'un vapeur apporte aux cons-titutionnalistes. Les canonnières Zaragoza et Bravo sont arrivées ce matin en vue de Tampico.Les affaires d'Albanie De Scutari, 8 juin. Le détachement anglais a été relevé Les nouvelles troupes sont déjà arrivées et les anciennes retournent à Malte **♦ De Durazzo, le 8 juin. Cette nuit, à deux heures du matin, a êie rédigé le procès-verbal suivant concernant l'examen des papiers du colonel Nurichie : « Nous soussignés, donnons acte par le présent procès-verbal que, dans la réunion qui a en lieu le 7 juin de dix à deux heures, nous avons procédé à l'examen des papiers et documents saisis le 5 courant chez le chevalier Alessio. A la suite de cet examen, quatre rhem bres albanais, MM. Feyzi-bev, Ekrem-bey, Gu rakuki et Thomson, en sont venus à cette con clusion qu'une lettre est de nature compromet, tarite pour M. Murichio, parce que son contenu a des rapports moraux avec l'accusation dont le colonel a été l'objet. » Les trois membres italiens, marquis Carlo-Durazzo, lieutenant Americo Andreoli et M. Pietro Dulisca, ont, de leur côté, conclu qu'aucune des lettres et aucun des documents ne contenait quoi que ce soit de compromettant pour le colonel Murichio, ni en général, ni en rapport avec l'accusation don fil est l'objet. Quant à la lettre dont il est question pins haut, ils assurent qu'il s'ngit d'une lettre privée oii le colonel ne fuit que,manifester des opinions et appréciations personnelles, n'ayant pas le moindre rapport avec l'accusation portée contre lui. » En ce qui concerne le professeur Chinigo, tous les membres sont d'accord à déclarer que dans les papiers examinés il ne se trouve rien de nature a le compromettre. » *♦* Cet après-midi a commencé l'enquêté contre le colonel italien Murichio et le professeur Chinigo, ainsi que l'examen de la correspondance saisie dans la maison du directeur des postes. La commission d'enquête se compose d'Ekren-bey, de Vlora-Fleyzi bey, de M. Gu rakuki et du capitaine hollandais Fabius, sous la direction du lieutenant-colonel Thomson. On a entendu quatorze témoins à charge qui ont vu tes signaux lumineux faits de la maison du directeur des postes italien. ♦ ♦♦ Les Myrdites ont tenu une assemblée à la suite de laquelle ils se sont rendus devant, le palais du prince auquel ils ont fait une ovation. Le prince a remercié ainsi que la princesse.De Valona, le 8 juin A la suite de l'opposition faite par quelques habitants de Fieri à l'ordre de mobilisation parvenu après les événements de Durazzo, dix-sept d'entre eux ont été arrêtés. Le gouverneur de Fieri ayant ordonné de les transporter à Berat, la population s'est, insurgée contre a gendarmerie. Dans la bagarre il y a eu quatre morts; dont un sergent. population a demandé le renvoi du kaïmakan. ■*** La Wiener Allgemeiné Zeitung apprend de source bien informée que le prince de Wied dispose actuellement d'une force armée de plusieurs milliers d'hommes, suffisante pour se rendre maître de l'insurrection. En outre, des dissentiments sérieux semblent avoir éclaté parmi les insurgés, ce qui permet de s'attendre a un echec de la rébellion, si les insurgés marchent contre Durazzo, le prince s'opposera par la force à un nouveau mouvement. Les colonies por tugaises I Il s'est trouvé dans la riche Belgique, à population surabondante, si pleine d'initiatives et si habile à mobiliser et à faire fructifier les capitaux, un « ingénieur » et deux ou trois journaux anticoloniaux pour proposer la vente d'une partie du Congo à l'Allemagne « pour cause d'impuissance ». Après un moment de stupeur, l'opinion belge s'est trouvée pour ainsi dire unanime à écarter ce que nous avons appelé | l'inconvenante proposition de M. Ger-naert.Voici que l'exemple du Portugal si faible, si pauvre, ruiné par de longues années de règnes antiéconomiques et par plusieurs années de révolutions suivies de luttes politiques épuisantes, vient con-firmer les Belges dans leur décision de maintenir coûte que coûte et de faire-prospérer leur colonie. Toutes les études récentes sur le Portugal font ressortir qu'en présence des menaces étrangères dont les colonies de ce pays en Afrique sont l'objet, il s'est produit un véritable réveil de l'esprit colonial. Le temps n'est plus où un ministre allait jusqu'à présenter aux chambras un projet de vente des colonies. Le Portugal s'apprête à lancer un emprunt colonial de 225 millions de francs, dont une partie servira à la construction de lignes ferrées en Angola et dans le Mozambique. Cet emprunt aura aussi pour but d'améliorer les finances de la colonie, qui a beaucoup souffert de la crise du caoutchouc et dont le budget sera cette année en déficit de 3,800 contos, en plus de la dette de 5,000 contos déjà contractée. Les voies ferrées nouvelles auront une extension de 2,400 kilomètres et coûteront 12,500,000 francs. Des lois organiques nouvelles accompagnent cette réorganisation ferroviaire : elles visent surtout l'extension des pouvoirs des conseils coloniaux, conférant aux colonies, sur le modèle de notre Bel-gique.un certain degré d'autonomie. On envisage également une refonte des tarifs d'importation afin de favoriser le développement du commerce colonial paralysé par l'élévation excessive de ces tarifs en faveur des exportateurs portugais et au préjudice des étrangers. Nous avons consacré récemment trois articles à l'avenir de la colonie occidentale de l'Angola. C'est la colonie orientale du Mozambique qui retient aujourd'hui principalement l'attention. On ne sait encore si l'accord anglo-allemand relatif au Mozambique aboutira à la signature d'une convention d'ordre purement économique ou à la conclusion d'une entente délimitant en Afrique orientale portugaise les zones d'influence respectives. Quelle que soit la teneur de cet accord, il influera sur le développement de la colonie portugaise. Profitons de cette actualité pour donner quelques notes sur la situation économique de cette colonie. On se rappellera peut-être qu'en 1891, contraint de céder à la force, le Portugal dut par la traité de juin abandonner à l'Angleterre le Nyassaland et le Mashona-land, à l'Allemagne le territoire entre l'embouchure de la Rovouma et le cap Del j ado, où Serpa Pinto avait découvert des gisements houillers très étendus. A différentes reprises, depuis, le bruit courut que le gouvernement portugais, à court d'argent, avait l'intention de vendre à l'Angleterre une partie de son domaine colonial. L'inquiétude causée par cette nouvelle fut assez grande pour que le gouvernement allemand fît publier en 1897, par l'officieuse Gazette de l'Allemagne du Nord, un article sur les intentions prêtées au Portugal. Le journal officiel de Lisbonne démentit aussitôt ces assertions. L'année suivante le public apprit que les cabinets de Berlin et de Londres avaient conclu un arrangement secret relatif à l'héritage éventuel des possessions portugaises : liberté complète était reconnue à l'Angleterre à Laurenço-Mar-quès et dans le bassin du Limpopo, moyennant un avantage semblable assuré à l'Allemagne, dans le sud de l'Angola. L'objet des récentes tractations a été pour l'Angleterre de se prémunir à l'avenir contre le péril de la concurrence allemande dans le Mozambique. Depuis 1891, la colonie portugaise porte le nom officiel de gouvernement général de l'Etat libre de l'Afrique orientale. Elle embrasse tout le territoire compris entre le lac Delgado et le parallèle de 26°52, sur une longueur de 2,300 kilomètres. Elle a une superficie de 760,000 kilomètres carrés, avec une population évaluée à un peu plus de cinq millions d'habitants. Le régime administratif est moitié civil, moitié militaire. Le gouverneur général réside à Laurenço-Marquès. L'armée est forte de 2,800 hommes environ. Les colons demandaient, à l'exemple de l'Union sud-africaine, une constitution sérieuse, un code administratif, une large mesure d'autonomie et des corps consultatifs élus par les contribuables. C'est la question à l'étude en ce moment. Nous parlerons demain de la situation économique de la colonie. (A suivre.) J. T. A LA FOIRE On n'a pas été sans remarquer que la foin obtient cette année un succès inaccoutumé, et l'on en a recherché les causes. Loin de décroître, cette amusante et pittoresque institution paraît gagneravec le temps et gagner en importance à mesure qu'elle devient plus inutile. Car il est manifeste que les foires d'aujourd'hui, dans les grandes villes de nos contrées tout au moins, n'ont d'autre objet que le plaisir. Les temps sont loin où l'on s'y rendait pour se fournir, à certaines périodes de l'année, auprès de marchands que la lenteur de leurs pérégrinations ne pouvait nous ramener qu'après des mois. On n'achète plus aux foires ni drap, ni merceries, ni cottonnades. Par contre, l'on y achète des gauffres, par gourmandise pure, et des « frites » plus que jamais. Les pâtissiers ont pris la place des rôtisseurs et des marchands de saucisse noire. Partout, un luxe, modeste sans doute, mais certain a remplacé la primitive et simple utilité. Pourquoi donc la vogue des foires perdure-t-elle et semble-t-elle croître à mesure que leur raison d'être s'atténue et disparaît? C'est qu'elles sont un refuge suprême de la fantaisie. Mais oui, l'homme n'est pas du tout l'animal triste dont parlait un philosophe désabusé, et plus la vie se banalise plus la réaction de nos tempéraments se fait violente, en faveur de ce qui est extraordinaire, amusant, imprévu. La vogue même des cinémas ne nous paraît pas avoir d'autre cause. L'homme cherche a -s'évader en imagination du terre-à-terre et du déjà vu. Au spectacle,' il s'amuse alors à voir se dérouler les aventures fantastiques des drames — et remarquons que ce n'est pas du tout par méchanceté, car la pire aventure ne le séduira que si la vertu et le bon droit enfin triomphent. A la foire, il ira de préférence aux veaux à cinq pattes, aux enfants de gorilles et enfin à tout ce qui parlera à son imagination toujours assoiffée d'inconnu, de nouveauté. 11 s'agit, n'est-ce pas, de l'esprit populaire ? Il ne faudrait pas croire cependant qu'un sentiment bien différent pousse l'intellectuel de 1914 vers les hardiesses philosophiques d'un Bergson, par exemple. Foire aux gauffres ou foire aux idées, c'est chou vert et vert chou. Ce qui exerce un attrait capital sur le public contemporain, c'est l'amour du vertige inédit, la sensation du nouveau danger. Pour prolonger la comparaison Bergson, nous dirons que l'intellectuel aspire à être conduit sur des cimes inconnues où. sa pensée sera soudain comme éblouie et prise d'étourdissement. A la foire, le pioupiou qui promène sa promise, gravit avec elle le scenic-railway ou le tobogan. Ce qui importe, c'est que physiquement ou mo raleinent l'on ait un peu de mal au ventre à force de voir du vide devant soi. Et peut-être est-il logique, en somme, que l'on songe après cela à. combler le creux, à coup de choux de Paris et de beignets. Après tout, l'on n'est que des hommes. Une seule mélancolie nous vient, en arpentant les allées pleines de baraques de la foire d'aujourd'hui. Nous regrettons ce que l'on appelait autrefois : la « chaudière ». C'était en somme une entreprise foraine. comme une autre. Le local en était petit ; une scène en occupait le fond, et devant s'alignaient quelques banquettes. Sur la scène, deux démons articulés, brandissant des fourches énormes entouraient une chaudière où sans doute cuisaient tous les feux de l'enfer. Et la représentation consistait en ceci : Le patron de l'établissement, caché, aux spectateurs, leur adressait cependant la parole et chaque fois que l'un des démons rentrait en scène amenant un personnage au jugement, le brave forain de s'écrier : « Voici, messieurs et mesdames, le général de 'fois Etoiles. Il a fait mourir à la guerre trois cent mille hommes. C'est d'ailleurs un héros. Qu'en fe-rons-nous ? » « A la chaudière ! » criait la foule. Et elle renouvelait son jugement d'exécution contre tous les oppresseurs, contre tous les prévaricateurs, contre tous les méchants. Justice un peu sommaire évidemment, mais bien humaine et si profondément morale. Seul, le po-chard traditionnel bénéficiait parfois d'une excessive clémence ; mais c'était là une preuve sans doute de ce que Bacchus protège toujours les siens. On peut se demander si ce mode de distraction qui faisait appel au jugement du public au lieu de solliciter seulement les crispations de son diaphragme, n'était pas meilleure que celui d'aujourd'hui. N'était-il pas une survivance dernière du vieil esprit qui die- • tait le « Romaii de Renart », et critiquait ainsi les grands sans crainte de représailles ? Chaque âge a ses plaisirs. Il en est de même des époques. L'homme sera toujours enfant. VISITE DE JOURNALISTES Ce matin, un groupe de journalistes belges et étrangers appartenant à la presse périodique, a été reçu à l'hôtel de ville, à dix heures et quart, par M. le bourgmestre De Vos. Après que le vin d'honneur eut circulé et que des brochures explicatives du port leur eurent été offertes, ces messieurs se rendirent aux bassins dont ils effectuèrent la visite sous ^ conduite d'un ingénieur délégué par les bureaux de M. De Winter, actuellement absent. Il se trouvait parmi nos hôtes, qui repartiront ce soir, des Anglais^des Allemands, des Hollandais, voire même un confrère venu du Portugal. Tous ont beaucoup admiré nos installations maritimes. OLYMPIADE OU EXPOSITION Le comité de l'exposition de 1920 sera reçu cet après-midi, vers quatre heures, par le bourgmestre. Il semble que le comité provi-! soire de l'exposition ne puisse se résigner à son sort. Il s'obstine à ne pas comprendre que si Anvers obtient l'olymxnade de 1920, il n'y aura pas plus d'exposition chez nous, que si les jeux olympiques s'en vont à Budapest. Le gouvernement a, au point de vue international, d'assez bonnes raisons de croire que l'idée d'organiser une nouvelle exposition en Belgique à une date aussi rapprochée, serait froidement. accueillie à l'étranger. Ainsi donc, il est bien superflu de disperser notre effort. Effo çons-nous de faire attribuer ce qui se trouve notre portée, et tout sera pour le mieux. Nous maintenons d'ailleurs que sauf oppos tion formelle du comité de l'exposition, c'eî M. l'échevin Yaii Kuyck qui accompagnera Paris les délégués du comité olympique. INTERIEUR Notre commerce avec la Franc En 1881, les importations belges en Franc s'élevaient à 500 millions de francs et les in portations françaises à 538 millions, soit un différence de 38 millions de francs en faveu des exportations françaises. Pour l'année 191: ces chiffres sont respectivement de 540 mi lions de francs et de 1 milliard 148 million: c'est-à-dire que les exportations françaises e Belgique dépasent de 608 millions de franc les importations belges en France. Il suffir de mettre en présence ces chiffres, dit le de: nier Bulletin mensuel de la chambre de con merce belge de Paris, pour se convaincre qu malgré l'accroissement considérable de l'e: portation belge dans le monde entier, cell< ci est restée pour ainsi dire la même, pendar cette période de plus de trente années, dan notre commerce avec la France. Il faut teni compte de cette situation intolérable qui lès les intérêts économiques du pays et qui donn aux Belges le droit de demander de reveni enfin, dans leurs .échanges avec la France, l'application du principe de l'équivalence. Au: si une entente économique assurant au con merce des deux nations voisines et amies un situation de solidité et de sécurité du lendt main, permettrait-elle de donner aux rel; fions commerciales' franco-belges la stabilit qui leur fait défaut depuis si longtemps. Le congrès du notarié Le premier congrès du notariat belge s'e* tenu hier à Liège, sous la présidence de IV Du Bost, sénateur à Bruxelles. Après une a locution du président, M. Burdaye, d'Ypres, présenté un rapport sur la législation en m;: tière hypothécaire ; Mtre Remy, de Liège, a rt sumé un travail de son collègue Mtre Mauric Grégoire sur la nécessité pour les notaire d'imposer à leurs clients la discipline exigé par la loi ; Mtre Moreau a préconisé l'oblige tion pour les notaires de tenir des livres d comptabilité, et la répression du racolage de clients par certains notaires ; Mtre Galopin fait une conférence sur le droit fiscal de la re vision de la loi de ventôse, an XII, charte orge nique du notariat. M. Carton de Wiart, ministre de la justice étant arrivé à ce moment, a été salué par M Du Bost. Le ministre a rendu hommage à 1 corporation des notaires, et, félicitant les orge nisateurs du congrès, il a entretenu l'assen blée du projet que le gouvernement a mis l'étude et qui tend à introduire diverses réfoi mes dans la loi, notamment le monopole pou les notaires des ventes d'immeubles, rentes 6 créances hypothécaires ; la fixation sur d nouvelles bases des limites du ressort notarial et la modification des règles qui fixent le non bre des notaires. En terminant, le ministre déolaré que le gouvernement était désireu avant tout de contribuer à tout ce qui peut rt lever le prestige de l'institution notariale « î intimement liée a l'intérêt public ». On entendit encore M. Nizeroy, délégué ho: landais, et Mtre Keppenne, au nom des nota res de Liège. L'ingénieur Tack prisonnier des brigand La légation belge à. Constantinople a reç une lettre, mise à la poste de Smyrne on n saiyt par qui, émanant de l'ingénieur agricol belge M. Lucien Tack, fait prisonnier par de bandits. L'ingénieur annonce dans cette lettr qu'il se porte bien. Les bandits ont fixé la rai: çon à cinq mille francs et attendront jusqu'à 11 juin. Au château de Laeke Le personnel ouvrier des charbonnage d'Amercœur, au nombre d'un millier, a fa: hier une excursion dans la capitale, et a visit le Jardin botanique, où M. Buyssens, profe; seur à l'école d'horticulture de Vilvorcle a cor férencié. Puis, en trams spéciaux, les excui sionnistes se sont rendus au château de Laekei où le prince Léopold les a reçus. M. Heureu> président du Cercle horticole, a remercié 1 prince de son aimable présence et l'a pri d'être l'interprète de ses co-sociétaires auprè de ses parents. Puis il lui a remis en souveni une petite lampe en or, réduction fidèle et dt montable du modèle imposé par le corps de mines. Le prince a répondu de façon chai mante et a prié le président de féliciter en so: nom M. Baugniet, auteur de ce petit che: d'œuvre, et il a fait don à la Société horticol et à son président d'honneur de deux de se photographies avec dédicace. Le retour s'ef effectué par les installations maritimes, au si jet desquelles M. Polinet, organisateur de cett excursion, a donné les explications de circom tance. Nouvelles admissions à l'école des pupille Le nombre des pupilles de l'école d'Alost e< porté à huit cents, ainsi qu'il en résulte d'un décision ministérielle -autorisant l'admissio de trois cents nouveaux pupilles. Pour pourvoir au logement de ce nouvea contingent, le département de la guerre acheté à la ville des bâtiments des hospices d vieillards et de l'orphelinat qui seront ar nexés à l'école et dont l'aménagement ser commencé prochainement. Aux ponts el chaussée M. Helleputte, ministre des travaux public: est à la veille de créer huit ou neuf nouvelle directions à l'administration des ponts ( chaussées, qui auront dans leurs attribution l'entretien et la construction des bâtiments m litaires des places ouvertes. Des architecte seront pjacés à la tête de ces nouveaux se: vices, dont l'indépendance vis à vis de l'adm nistration des ponts et chaussées sera con plète. Des architectes régionaux, deux ou troi par province, seraient placés sous les ordre des nouveaux chefs de service. Le roi à Beverlo Le roi se rendra, jeudi prochain, au cam de Beverloo pour assister aux manœuvres d la troisième division d'armée. Une revue et u défilé sont au programme de la journée. Le troupes seront présentées au roi par le liente nant général Léman. Emprunts communau Les conseils communaux ci-après sont autc risés à emprunter les sommes suivantes : Lerr becq, 34,700 francs ; Woluwe-Saint-Piem 165,000 francs ; Beggynendyck, 15,800 francs Havinnes, 15,000 francs ; Hollogne-aux-Pierre: 57,900 francs ; Huy, 119,600 francs ; Jehay-Bc degnée, 15.000 francs ; Clermont, 10,500 fttincs Jemeppe-sur-Sambre, 124,600 francs. Nos souverains à Namu C'est donc au 2 août qu'est fixée la joyeus entrée du roi et de ln Reine à Namur. Le souverains arriveront par train spécial vers 1 heures du matin, et seront reçus à la gar par les autorités. Après les présentations d'r sage, les souverains et leur suite prendron place dans les voitures de la. cour pour s rendre à l'hôtel du «Tr,"vernement provincia C'est là qu'aura lieu le déjeuner après leque les souverains seront reçus à l'hôtel de ville puis assisteront, d'une estrade dressée sur 1 Grand'Place, au déilé des fillettes de toutes '<> écoles de ville. Les souverains se rendron ensuite en automobile à la. citadelle où les élèves de toutes les écoles de garçons de la ville chanteront une .cantate, accompagnés par les « Bardes de la Meuse» et la « Concorde ». Les souverains assisteront aussi à la pose de .<i première pierre du nouveau musée. NOUVELLES MARITIMES Bilbao-Southampton et Londres La chambre de commerce de Bilbao vient de recevoir de Madrid la nouvelle que le conseil suprérieur de commerce a approuvé la base du projet de l'établissement d'une ligne directe subsidiée de steamers entre Bilbao, Southampton et Londres. London-American Trading Co Il vient de se fonder sous cette raison sociale un nouvel armement au capital de £ 300,000, lequel a été autorisé de faire des arrangements avec la European and Brazilian Shipping Company Ltd et avec MM. Petersen and C° Ltd. Les bureaux de ce nouvel armement sont installés Pinner's Hall, Austin Friars, Loi)don E. C. Lloyd brésilien On câble de Rio-de-Janeiro, 9, que le gouvernement a annulé l'adjudication à laquelle il avait été procédé pour la vente du Lloyd brésilien. Il en ouvre une nouvelle. La fusion des lignes japonaises On annonce maintenant de Tokio que les informations relatives à une fusion imminentes des trois principales lignes de navigation japonaises dont nous avons déjà parlé sont niées dans les cercles maritimes de Tokio. Les sociétés intéressées déclarent qu'il n'a pas encore été question d'une telle fusion. Levant-Méditerranée La compagnie Aegàa inaugurera le 13 juin avec trois vapeurs son service hebdomadaire du nord vers Batoum, et également avec trois vapeurs, le 30 juin, son service du sud vers Alexandrie. Les départs de ce dernier service auront lieu tous les dix jours. L'émigration autrichienne La White Star line demande à participer au contrat relatif à l'émigration autrichienne et qui a été passé entre le gouvernement autrichien et l'Austro-Amerikana, la Hapag et le Norddeutscher Lloyd. On suppose dans les cercles maritimes que la société n'établira pas une ligne d'émigration à Trieste, mais prendra les émigrants à Liverpool. EXTÉRIEUR AUTRICHE-HONGRIE Convention postale avec la Bulgarie De Vienne, le 8 juin : La Bulgarie et l'Autriche-Hongrie ont conclu une convention postale aux termes de laquelle la taxe pour l'échange des lettres entre les deux pays est réduite considérablement. Cette taxe devient égale à celle qui frappe les lettres circulant à l'intérieur des deux pays. On envisage la réduction des tarifs télégraphiques et l'installation d'une ligne télégraphique reliant directement Vienne et Sofia. BULGARIE Le mouvement antihellénique De Sofia, le 8 juin : Cet après-midi la population bulgare a pris possession de l'église grecque de Sofia, par mesure de représailles contre les persécutions des Bulgares en Grèce. Aucun incident ne s'est produit. L'église a été baptisée sous le vocable de tsar Boris. ESPAGNE Les opérations militaires au Maroc De Melilla, le 8 juin : Les troupes espagnoles ont occupé quatre nouvelles positions, deux sur les hauteurs de Zista et les deux autres dans la plaine du Charb, après avoir essuyé une légère fusillade qui ne leur causa aucune perte. ETATS-UNIS Un arrêt de la cour suprême De New-York, le 8 juin : La cour suprême a décidé que la commission de commerce fédéral a le pouvoir d'écarter les décisions des commissions d'Etats concernant les tarifs de transport, lorsque ces dernières se trouvent en conflit avec les taux de transport pour les chemins de fer que la commission de commerce fédéral a reconnus raisonnables. C'est là la célèbre décision dite de « Shreveport », qui constitue l'un des arrêts les plus marquants qu'ait jamais rendus la cour suprême des Etats-Unis, en faveur de la suprématie de l'autorité du gouvernement fédéral.FRANCE La crise ministérielle De Paris, le 8 juin : M. Ribot a poursuivi cet après-midi ses démarches. Il se rendra, ce soir à huit heures et demie à l'Elysée, afin de faire part au président de la république de ses pourparlers. Malgré les très vives instances de M. Ribot, M. Vivian i a définitivement refusé le portefeuille de l'instruction publique qui lui était offert. Par contre, M. Ribot. s'est assuré le concours de M. Bourgeois qui, dans la combinaison projetée, prendrait le portefeuille des affaires étrangères, et MM. Delcassé, Noulens, Clementel ét Jean Dupuy. M. Ribot conserve le ferme espoir d'aboutir. Peut-être n'accepte-ra-t-il pas encore ce soir d'une façon ferme la mission de constituer le cabinet, mais il pense pouvoir assumer officiellement cette tâche demain matin et former le ministère demain soir. M. Ribot est allé à neuf heures et demie à l'Elysée. U a mis le président de la république au courant de ses démarches et lui a annoncé qu'il accepte officiellement la mission de ^onstiteur le cabinet. fVoir Dépêches et notre Dernière Heure). Les opérations militaires au Maroc De De Colom-Bechar, le 8 juin : Une patrouille française de douze méharistes circulait sur la rive gauche de l'Oued-Daoura, à deux cents kilomètres à l'ouest de M'Beni Abbès lorsqu'elle fut attaquée par un djich de Berabers à pied, ambusqués dans les tamarins. Les Français ont eu trois tués. Le djich a traversé à la nage l'Oued-Daoura. Celui-ci subit actuellement une crue ce qui rend la poursuite impossible. Le djich a eu trois tués et de nombreux blessés. GRANDE-BRETAGNE Le mouvement suffragiste De Dublin, le 8 juin : Les étudiants de Trinity Collège ont appliqué la peine de talion aux suffragettes. Ils ont pénétré ce matin au siège social de l'association de ces dernières et ont lancé par les fenêtres les tables et les sièges. Une bagarre s'est produite entre partisans des suffragettes et étudiants. D'autres étudiants ont escaladé le toit de l'hôtel de ville et ont enlevé le drapeau qu'ils ont remplacé par l'emblème des suffragettes. Neuf arrestations ont été opérées. ITALIE Les troubles d'Ancone D'Ancon, le 8 juin : A la sortie du meeting de ec matin les manifestants ont parcouru en cortège quelques rues, puis se rendirent à la municipalité pour

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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