Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 28 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p55db7wt64/
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Mardi 28 avril 1914 No 97 Vingt-sixième année j ABONNEMENTS: un an un seme. un trime, francs francs francs ANVERS . • 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du ioumal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cm'es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ l franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. 0^"* Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS GUERRE ET FAMINE (ïï) Un troisième ministre, M. Etienne, étendit ensuite le réapprovisionnement au pays tout entier et les stocks actuels turent constitués. Nous avons expliqué pour quels motifs ils étaient devenus insuffisants. La durée de la concentration s'est bien réduite depuis une vingtaine d années douze à quinze jours au lieu de vingt à trente — mais les populations urbaines se sont considérablement accrues dans le même intervalle, si bien que Paris n'aurait pu subsister que pendant les six premiers jours d'une campagne. D'autre part, les modifications survenues depuis quelque temps dans le commerce des blés et des farines ont provoqué une baisse des stocks de farine dans les magasins généraux et chez les commerçants, — notamment pendant la période dite de soudure, où, la récolte ancienne commençant à s'épuiser, la nouvelle n'est pas encore disponible. Par suite, on devait renoncer à pouvoir, comme autrefois, compléter l'approvisionnement militaire de mobilisation par la réquisition, en temps opportun, des stocks civils des magasins généraux. La nécessité d'étendre l'approvisionnement de sûreté s'imposait donc. Un conflit s'éleva entre la capitale et l'Etat sur le point de savoir qui supporterait la dépense. D'après une loi de 1892, les sacrifices nécessaires devaient être à la charge de l'Etat ; mais, étant donné le' caractère d'urgence de la question, le conseil municipal a estimé que, devant l'intérêt national, il se devait de faciliter à l'Etat l'accomplissement de la mission qui lui incombe exclusivement de préparer sous sa propre responsabilité le ravitaillement du camp retranché de Paris. Dans ce but, la ville versera, à titre de contribution volontaire et exceptionnelle, une somme de quatre cent mille francs en vue de permettre à l'autorité militaire "de constituer définitivement un stock permanent de cent mille quintaux de farine destiné à pourvoir aux besoins de la population civile du département de la Seine pendant la période de mobilisation, sauf à recupérer une part à déterminer de ladite somme sur le département et les communes intéressées. Cette réserve de cent mille quintaux de farine doit l'aire l'objet de marchés ' par adjudications, exécutés par des entrepreneurs recevant une prime d'entretien; l'ensemble de la fourniture sera divisé en lots de faible importance, de manière qu'un assez grand nombre de minotiers puissent participer à leur constitution. Ces lots, de cinq mille quintaux chacun, devront être entretenus dans des magasins situés à l'intérieur du polygone formé par les saillants les plus avancés des anciens forts de Paris. Avec l'approvi- Isionnement déjà existant, le stock sera ainsi porté aux deux cent vingt-trois mille quintaux nécessaires à l'alimentation de Paris pendant les vingt premiers jours de la guerre. Il suffira à la fabrication quotidienne de un million quatre cent vingt mille kilogrammes de pain. A raison de quatre cents grammes par tête, c'est la nourriture assurée pour trois millions cinq cent mille habitants, c'est-à-dire pour Paris et sa banlieue, les hommes mobilisés déduits. En ce qui concerne les autres subsistances — bétail, lait, œufs, légumes, etc. — l'autorité militaire a prévu l'acheminement sur le camp retranché des convois indispensables. En particulier pour la viande fraîche, au taux moyen journalier de trois cents grammes par habitant, la consommation journalière réclamerait un million cent mille kilogrammes de viande. Au rendement moyen de cinquante-quatre pour cent du poids vif, ce sont environ trois mille cinq cents bovidés à amener chaque jour par près de soixante-quinze trains. Avec les autres denrées, c'est un trafic journalier d'une centaine de trains à provenir de régions situées dans un rayon de cent cinquante à deux cents kilomètres de la capitale. Port heureusement, la Brie, le Vexin, le Perche et la Beauce, où l'élevage est prospère, sont à proximité immédiate et peuvent alimenter Paris sans en souffrir elles-mêmes dans de trop fortes proportions. La concentration terminée, une grande partie des moyens de transport redeviendront disponibles. Les ravitaillements de toute nature, les évacuations, les nécessités de manœuvre rapide des troupes d'opérations n'absorberont guère plus de la moitié du matériel roulant des chemins de fer. Si le commencement de la guerre se traduit par des succès pour les armées françaises, la vie de la capitale tendra à reprendre son cours normal. Si, au contraire, la chance des armes s'était prononcée contre la république, Paris devrait s'attendre à subir de nouveaux les rigueurs d'un siège. Dans ce cas, un ministre a garanti que « tout est prévu pour faire arriver en temps opportun dans l'enceinte du camp retranché ce qui serait nécessaire à l'alimentation de la population civile. Il n'est pas sans intérêt de rappeler à ce propos en quoi consistaient les approvisionnements de Paris pendant le siège de 1870-1871. A l'époque où l'investissement fut complet, le stock emmagasiné était de quatre cent quarante-sept mille quintaux représentant soixante-quatre jours de vivres. Aujourd'hui, il n'assurerait qu'un mois de pain. Il faut ajouter qu'entre temps le gouvernement de la défense nationale avait réquisitionné cinq cent mille quintaux de grains, — ce qui permit de prolonger la résistance pendant plus de cinq mois. .1 suivre.) Kirmin Giïari.erie Le conflit américano-mexicain De Washington, le 27 avril : On dit que les diplomates européens ne croient pas un succès de la médiation par les gouvernements sud-américains. En attendant, on est très satisfait en Haut lieu des efforts faits par l'Angleterre, la France et l'Allemagne pour amener le général Huérta à l'accepter. M. Bryan a dit à l'ambassadeur du Japon que les japonais habitant le Mexique pourraient se réfugier provisoirement aux Etats-Unis. 11 faudra suspendre l'application de la loi visant l'immigration pour permettre à ces japonais d'entrer aux Etats-Unis. Les ministres sud-américains n'ont formulé de conditions, ni au général Huerta, ni aux Etats-Unis, en offrant leur médiation. Ils attendent d'abord que leurs bons offices aient été acceptés des deux côtés. Les membres du congrès des Etats-Unis disent qu'ils exigeront que le général Huerta abandonne le pouvoir. Dans les milieux diplomatiques, on dit que c'est le ministre des affaires étrangères mexi- j cain qui a fait savoir à l'ambassadeur d'Es pagne que le général Huerta est disposé à accepter la médiation de la République argentine, du Brésil et du Chili. On considère que cette démarche suffit pour engager le général Huerta. *** De New-York, le 27 avril : L'Evening World reçoit de Mexico la nouvelle que des pourparlers ont été engagés à Cuar-navaca au sujet de la capitulation du général Zapata, qui- a exprimé le désir de combattre avec tous ses hommes l'invasion étrangère à côté des troupes gouvernementales. *** De La Vera-Cruz, le 27 avril : On attend demain un train de Mexico avec deux cents cinquante étrangers qui ont pu quitter la ville grâce à l'autorisation demandée au général Huerta. par l'ambassadeur d'Angleterre.Un train a amené ce matin un certain nombre de réfugiés anglais, allemands et français, mais il y avait seulement cinq Américains dans ce convoi. Aucun des réfugiés ne vient de la capitale, mais quelques-uns étaient emprisonnés à Cordoba, notamment au quartier général du général Maas. **•* De I.aredo,' le 27 avril : Les fédéraux qui ont dernièrement évacué Nuevo-Laredo ont essayé de s'avancer jusqu'à une vingtaine de milles au nord de la région américaine. Ils ont été repoussés avec dix tués et vingt blessés. Les Américains n'ont subi aucune perte. *** De Buenos-Ayres, le 27 avril : Le gouvernement a refusé d'autoriser une manifestation qui devait protester contre l'intervention, des Etats-Unis au Mexique. Le ministre des affaires étrangères dément le bruit d'après lequel la médiation des républiques sud-américaines aurait eu pour cause la démission du général Huerta. Les bons offices de l'Argentine, du Brésil et du Chili ne comportent aucune condition. On considère comme possible que les ministres de ces trois pays se rendent au Mexique, afin d'v poursuivre les négociations. Les gouvernements de Bolivie et du Nicaragua ont avisç le gouver-i nement argentin de leur adhésion à l'offre de j médiation sud-américaine dans le conflit mexi-j cain. Les journaux du soir se réjouissent de l'atti i tude opportune et rapide de l'Argentine, du Brésil et du Chili en vue d'une médiation dans les événements du Mexique. *** De Rio-de-Janeiro, le 27 avril : L'acceptation de la médiation de l'Amérique 1 du sud cause une impression excellente à Rio. i Les journaux font l'éloge de la bonne volonté j du cabinet de Washington. *** De Santiago-du-Chili, le 27 avril : Dans les sphères officielles et diplomatiques on exprime une vive satisfaction de l'initiative de la chancellerie américaine au sujet de la proposition de médiation entre les Etats-Huis et le Mexique, proposition qui va au i devant des désirs du pays ainsi que le démontre l'opinion émise par les principaux jour-j naux. Dépêches télégraphiques [Service de I Aqenee HAVAS) Vers une alliance argentino - brésiliano - chilienne Santiago-du-Chili, 27 avril. — Les principaux journaux du pays sont unanimes à reconnaître que la proposition de l'Argentine, du Brésil et du Chili en vue d'une médiation' dans le conflit entre les Etats-Unis et le Mexique signifie un grand pas en faveur de la formation d'un A. B. C. sud-américain, par les trois nations dont la solidité des institutions est démontrée par de longues années" de stabilité, lequel influerait puissamment, sur l'avenir du continent. Les journaux est i -ment que le Mexique fera preuve de noblesse en acceptant la médiation offerte avec impartialité et des intentions humanitaires. LE NOUVEAU " M0NR0E!S(¥ÎE " Le génial amateur de paradoxes qu'est Anatole France a écrit dans un de ses livres que quand on veut « rendre les hommes bons et sages, libres, généreux, modérés, on est amené fatalement à vouloir les tuer tous. Robespierre, ajoutait-il, croyait à la vertu, il fit la terreur ; Marat croyait à la justice, il demandait deux cent mille têtes.» Pour donner au monde coupable une leçon d'honnêteté relativement à la transmission pacifique des pouvoirs, le président Wilson a déclaré la guerre au Mexique. Pour venger le meurtre de Madero dont Huerta n'est peut-être pas coupable, si même il en est le bénéficiaire, le successeur de M. Taft entasse ruines et cadavres, financiers d'abord, humains ensuite.Est-ce bien une simple erreur de jugement, ou la suite inéluctable d'une faute diplomatique qu'il faut ici reprocher à M. Wilson. La double version est admissible, bien que l'on eût cru M. Wilson trop expérimenté ou trop sensé pour qu'il fût permis de la supposer vraie. Les faits, en tout cas, autorisent pleinement à songer à une troisième alternative que l'on eût cru répugner au caractère et au passé du président des Etats-Unis : d'après des écrivains et des hommes d'Etat très autorisés, l'attitude des Américains à l'égard des Mexicains constituerait. tout simplement un nouveau chapitre de l'histoire de la loi de Monroe. Il y a quelques mois, quand on commençait à prévoir l'aboutissement actuel de la querelle personnelle de M. Wilson j contre M. Huerta, l'ambassadeur des Etats-Unis à Londres, M. le docteur W. H. Page, faisant l'historique de la loi de Monroe, à un dîner du Savage Club, disait sans ambages que les concessions accordées à des « étrangers » dans les pays sud-américains pouvaient tendre ou tout au moins aboutir à un « contrôle » industriel ou financier ; il en résultait, disait-il, que les Etats-Unis ne pouvaient « consentir » à ce que l'on accordât de semblables concessions. Un véritable toile s'éleva dans la presse anglaise, en particulier, contre cette « extension » de la loi de Monroe. En elle-même, la prétention était intolérable. Elle l'était plus encore dans les cas concrets que l'on pouvait évoquer. En fait, les intérêts des nations européennes peuvent avoir été très grands dans un pays sud-américain quelconque ; en fait, ces intérêts n'ont jamais pu fournir l'occasion d'un reproche fondé de mainmise européenne sur tel ou tel pays. A moins qu'on ne veuille retourner le reproche vers les Etats-Unis eux-mêmes et leur demander où en est restée l'indépendance de Cuba et de la république de Panama et du Nicaragua, — ce dernier pays, visé par les Yankees parce qu'il y avait danger qu'il accordât aux Anglais la concession d'un canal intérocéanique. Le discours de M. Page constituait plus qu'une insolence : il était une menace directe, si on se rappelle qu'à ce moment la Colombie dut rappeler, plutôt rudement, les Etats-Unis au respect de sa souveraineté à propos des entraves qu'ils créaient à la concession de terrains pétrolifères à un groupe anglais. Les journaux anglais protestèrent, et leurs arguments prennent une étrange actualité après la prise de Vera-Cruz. Que les Etats-Unis interviennent à la demande d'une république sud-américaine qui viendrait à récramer leur aide ou leur concours, cela se comprendrait quelque peu, disaient-ils. Mais qu'ont donc les Etats-Unis de commun avec l'Amérique du sud pour qu'ils se chargent de s'en constituer les gardiens et les gendarmes ? Ni l'Argentine, ni le Brésil, ni la Colombie, ni le Chili, ni le Mexique, ni aucune des républiques sud-américaines n'aiment les Etats-Unis. Les races sont différentes, les langues sont différentes, les civilisations sont à des pôles presque opposés. Les Etats-Unis chercheraient-ils à avoir la haute main sur l'Amérique du sud, parce que celle-ci continue un tout territorial avec eux ? Mais ils viennent eux-mêmes de briser ce lien, bien artificiel d'ailleurs, en creusant un canal, un abîme entre le nord et le sud. Que les pays d'origine espagnole aient cherché un moment à s'abriter sous l'égide yankee parce qu'elles se sentaient trop faibles en face d'un possible retour des velléités d'occupation européenne, cela se conçoit assez. Mais aujourd'hui, la très grande majorité d'entre elles ont atteint l'âge de maturité et elles s'indigneraient de l'offre d'une protection plus humiliante qu'efficace. Les Etats-Unis affirme-ront-ils que les républiques sud-américaines gravitent dans leur orbite économique ou politique ? C'est faux. Les intérêts européens en Argentine, au Brésil, au Pérou, au Chili, en Uruguay, au Paraguay, partout sont de très loin supérieurs à ceux qu'y possèdent les Yankees. Et la priorité de ces intérêts est incontestable. De plus, — et cet argument va directement à rencontre du préjugé yankee de la « dépendance naturelle » qui lie l'Amérique du sud aux Etats-Unis, — en fait, l'Amérique latine est bien plus près de l'Europe que des Etats-Unis. Il y a plus de distance entre la plupart des ports sud-américains et New-York qu'entre ces mêmes ports et l'Europe. Les Yankees ne peuvent guère être admis à prétendre le contraire, sauf peut-être pour les ports de la côte du Pacifique. Mais ici encore les circonstances sont contre eux : aucun port n'y a de réelle importance économique, et il se fait que le canal de Panama va les replacer tous prochainement sous la même règle de distance que les ports de l'Atlantique. A quoi rime alors cette nouvelle et brutale proclamation d'une loi de Monroe, étendue sans scrupule au delà de sa signification primitive? Déjà l'Allemagne et d'autres puissances ont montré lors de l'affaire du Vénézuéla qu'elles faisaient bon marché du droit exclusif que s'arrogeaient les Etats-Unis. De nombreuses manifestations ont depuis, et l'an dernier surtout, montré à suffisance que les républiques de l'Amérique latine ne tiennent plus, mais là, plus du tout, à un patronage yankee pour leur indépendance politique ou économique. Le Mexique n'a pas été le dernier à en porter l'expression polie, mais énergique, à Washington. Le président Wilson voudrait-il tout de même, sous la pression de ses « boss » parlementaires réaliser la doctrine rooseveltienne, bien qu'élu sur un programme diamétralement opposé ? En fait, il a détruit lui-même, avec une suprême maladresse, l'emprise économique que les Yankees prenaient sur le Mexique. L'emprise politique brutale lui plai-rait-elle davantage ? S'il en est ainsi, à bon droit on pourra douter de la valeur de l'éducation chez l'éducateur lui-même. Et la leçon sera fâ'cheuse pour les appétits américains, que l'on savait ardents, mais que l'on croyait loyaux et sincères. — J. T. IRONS-NOUS A LEIPZIG? Sous le patronage de Sa. Majesté le roi Frédéric-Auguste de Saxe, l'Association allemande de la librairie va organiser une exposition internationale de la librairie et des arts graphiques, qui aura lieu dans la vraie métropole de la librairie, à Leipzig, au cours du présent été et à l'occâsion du cent cinquantième anniversaire de l'Académie royale des arts graphiques et de la librairie. Cette exposition comprendra, en particulier, une section dite des « bibliothèques », ou l'on a l'intention de montrer, par des exemples, le développement de tout ce qui a été réalisé jusqu'à présent en matière de collections livresques, d'aménagement de celles:ci, de salles publiques de lecture, etc. On sait combien il a. été travaillé et réalisé de progrès dans ces différents domaines, pendant les dernières années. Non seulement, les nombreuses bibliothèques du monde entier présentent des stades différents de développement, mais bon nombre d'entre elles ont atteint, tant extérieurement qu'intérieurement, un tel degré de perfection, que la plupart de ces établissements peuvent enseigner à l'étranger quantité de réformes et de perfectionnements excellents. Des principes nouveaux de construction ont été mis en' œuvre des bâtiments récemment édifiés en Allemagne, par exemple, pour l'installation de bibliothèques, et une importante industrie a déjà pris naissance 0ii~ approvisionne sans cesse ces institutions de meubles, de classeurs, de fournitures plus pratiques et plus modernes que celles que l'on y utilisait jusqu'à présent. Le comité de cette exposition de Leipzig s'est donc adressé aux administrations des bibliothèques, aux associations de bibliothécaires, aux revues de bibliophiles et enfin aux bibliothécaires mêmes, pour les inviter à exposer. En même temps l'on priait les gouvernements de l'empire allemand et ceux de tous les grands pays dç vouloir bien engager leurs bibliothèques officielles à y participer. Mais la section des bibliothèques n'est qu'une des branches de cette exposition générale de la librairie, qui comprendra en outre des sections de l'imprimerie, de la reliure, des arts graphiques, etc. Pour donner une idée de son importance, nous reproduisons ci-dessous un aperçu des subdivisions que comprendra la seule section des bibliothèques : 1° Au point de vue des installations, l'on y exposera tout ce qui concerne les bâtiments, les installations intérieures (rayonnage, salles de lecture, armoires, moyens de transport, ascenseurs, chariots, tapis roulants), le nettoyage et les déménagements. 2° Au point de vue du fonctionnement : ce qui regarde l'acquisition des livres (rapports avec la librairie, listes de journaux et publications en cours, réclamations, circulaires. Ce qui regarde les catalogues (matériel, papier, fiches, registres, boîtes). Puis les différents types de catalogues, avec classement par ordre alphabétique, méthodique, topographique, etc. Ce qui regarde la reliure : rapports avec les .relieurs et reliure dans les bibliothèques mêmes ; conservation et restauration. Ce qui regarde la méthode du classement et du marquage des livres. Ce qui regarde l'utilisation effective de ceux-ci : admission aux rayons, cartes de prêt de livres, etc. Ce qui regarde l'arrangement d'une bibliothèque en petit, bibliothèques populaires d'enfants, roulantes, etc. A tout cela se joindront des représentations cinématographiques d'un service de bibliothèque modèle en plein fonctionnement. Un autre groupe comprendra l'exposition de ce qui regarde plus particulièrement la profession du bibliothécaire. A savoir son enseignement professionnel et le fonctionnement des sociétés de bibliothécaires. Au point de vue de la littérature bibliographique enfin, l'on exposera l'histoire des bibliothèques à travers les âges, des règlements en usage dans les divers pays, des revues, des guides, des catalogues, inventaires et tout ce qui s'ensuit. On voit que rien ne sera négligé. Aussi ce projet d'exposition a-t-il rencontré tant en Allemagne qu'à l'étranger le succès le plus vif. Le gouvernement royal saxon lui a alloué un subside de deux cent mille marcs et la ville de Leipzig une somme égale. En outre, cette ville a mis à la disposition du comité organisateur un terrain de quatre cent mille mètres carrés. C'est le gouvernement impérial allemand lui-même qui s'est d'ailleurs chargé de transmettre les invitations de participation aux différents gouvernements étrangers. La Belgique a reçu la sienne et la ville d'Anvers s'en est vue adresser une en particulier. Il n'est pas de pays d'ailleurs qui ne puisse exposer avantageusement dans l'un des grou-' pes que voici : 1° arts du livre et arts graphiques ; 2° graphique libre ; 3° enseignement technique dans l'industrie du livre ; 4° fabrication du papier ; 5° ses produits ; 6° fabrication des couleurs ; 7° photographie ; 8° technique de la reproduction ; 9° gravure et fonderie de caractère, stéréotypie, galvanoplastie ; 10° procédés d'impression ; 11° reliure ; 12° édition ; 13° journaux et publicité ; 14° bibliothèques ; 15° machines ; 16° protection et bien-être des ouvriers. Une section spéciale enfin mettra en lumière le rôle de la femme dans l'industrie du livre. Un ami nous adresse de Leipzig tous ces détails et nous demande quelle sera la par-I ticipation d'Anvers dans cette exposition, en insistant sur l'intérêt que présenterait au point de vue international, l'exposition de quelques-uns des trésors de notre musée Plantin. Anvers n'est-elle pas un des berceaux de l'imprimerie et son rôle n 'a-t-il pas été éminent, au cours de la Renaissance, dans l'histoire des origines de l'impression d'art, voire même des périodiques et journaux ? Nous n'avons fait qu'un bond jusqu'à l'hôtel de ville. Ce fut pour y apprendre que très probablement, Anvers n'exposerait pas à Leipzig « faute de trois mille francs » de crédit que le collège s'est refusé à voter. Nous voulons croire pour le bon sens de nos échevins que cette information est erronnée. Si elle ne l'est pns, c'est que nos édiles ont perdu toute notion | même mercantile, de la façon dont il convient que les villes soignent leur réputation, ou si l'on préfère, leur publicité. INTÉRIEUR Les sociétés coopératives en Belgique Il s'est, constitué, en 1013, 215 sociétés coopératives. Ce nombre, sans être inférieur a la moyenne des dernières années, est cependant de 18 unités au-dessous de celui de 1912. Ces nouvelles coopératives se classent dans !' rdresuivant : agriculture (56), diverses (55), cm-sommation (36), production capitaliste î?3), achat de matières premières (17), épargne et crédit (10), assurances (10). production ouvrière (4), construction d'habitations à ln»n marché (3), nations (1). Il ne s'est constitué, en 1913, que 5G soc;étés coopératives agricoles (105 en 1912). Pi?irii elles, il y a 2Î sociétés de crédit, 14 laiteries, 13 sociétés pour l'achat ou la vente de produits agricoles. Parmi les sociétés coopératives diverses, on en relève 23 qui ont été créées pour l'exploitation de cafés ou de salles de 'etes, ainsi que pour l'organisation de spectacles publics. Les sociétés pour l'exploitation de cinémas figurent dans ce total au nombre de neuf. Quelques sociétés coopératives de consommation ont limité leurs opérations à la fabrication et à la vente d'un seul article. On relève, notamment, neuf brasseries et 5 boulangeries. D'autre part ,six sociétés de consommation ont été formées exclusivement entre agents d'administrations publiques. Les quatre sociétés de production ouvrière constituées en 1913 ont respectivement pour objet la fabrication de chapeaux, la carrosserie, la fabrication de cigares et la confection | de sabots. Les professions exercées par les membres des sociétés d'achat de matières premières sont les suivants : boulangers (trois sociétés), débitants de boissons (trois), coiffeurs (deux), électriciens, bottiers-cordonniers, forgerons et plombiers, bouchers, exploitants de cinémas. Il s'est créé, en outre, deux syndicats du petit outillage. Service de virements internationaux Un service réciproque de virements internationaux a été établi entre l'administration des postes de Belgique d'une part et les administrations postales allemandes (postes impériales, Bavière et Wurtemberg), la Caisse d'épargne postal d'Autriche, la Caisse d'épargne postale d'Hongrie, l'administration des postes du grand-duché du Luxembourg et l'adiministra-tion des postes russes d'autre part. A l'aide de ce service, tout fournisseur du département des chemins de fer résidant dans l'un de ces pays étrangers pourra, à l'avenir, obtenir le payement de ses créances par virements internationaux." à condition qu'il soit titulaire I un compte de chèques. Nos chemins de fer Les chemins de fer belges ont pris pour habitude, lorsqu'ils reçoivent un wagon chargé venant d'Allemagne, de le restituer aux chemins de fer allemands, avec une nouvelle charge, alors que ceiix-ci renvoient toujours immédiatement le matériel roulant belge au point-frontière sans nouvelle charge. Cette restitution immédiate ne leur cause aucuns frais de parcours ou de séjour, tandis que les chemins de fer belges encourent ces frais. Pour les transports vers la Belgique, les Allemands emploient toujours leur matériel. Sachant, par expérience, que les Belges ne renvoient pas ledit matériel dans les délais fixés, ils sont certains de toucher les redevances de parcours et de séjour. Sous ce rapport, le désarroi qui a régné sur les chemins de fer de l'Etat belge va entraîner.des conséquences excessivement onéreuses pour le trésor. En effet, le service du matériel de la direction de l'exploitation vient de clôturer ses états de redevances pour le mois de mars, et le montant à payer aux antres chemins de fer étrangers à titre d'indemnités de retard dans la restitution du matériel s'élève à 2 millions de francs approximativement. C'est donc une somme de 2 millions pour un seul mois que l'Etat belge doit payer en pure perte. Si nous multiplions ce chiffre par 12, nous arrivons à un total de 24 millions de francs. Pour être modeste, disons que le service précité prévoit que la perte pour toute l'année oscillera entre 15 et 18 millions. Il est des wagons allemands et français qui ont fait sept fois le tour de la Belgique avant de rentrer dans leur pays. Un nouveau Rubens pour notre musée Les conventions conclues entre l'Etat et les princesses de Belgique auront une heureuse conséquence pour le musée ancien de Bruxelles. L'Etat est entré en possession du tableau de Rubens : Le miracle de Saint-Benoît, admiré en 1910 au Cinquantenaire, lors de l'exposition de l'art, belge du XVIIe siècle. Le ministre des sciences et arts s'est empressé de mettre le tableau à la disposition de la commission des musées. Le chef-d'œuvre sera exposé au palais des beaux-arts, rue de la Régence, dès mardi matin. L'indiscipline au railway Le ministre des chemins de fer vient de prendre une importante décision au sujet de la répression de l'indiscipline. Le refus de service, désormais, pourra être puni de la révocation. Tout autre acte d'indiscipline, tel que propos injurieux ou attitude grossière envers un supérieur, etc.. sera réprimé par la dégradation temporaire, avec renvoi en cas de récidive. Les faits de nature grave sont nassibles de la dégradation définitive, avec menace de renvoi en cas de récidive, voire même de renvoi immédiat ; la seconde récidive amènera 1a. révocation. Emprunts communaux Les conseils communaux ci-après sont autorisés à emprunter les sommes suivantes • Saventhem, 100,000 francs ; Perwez, 20,000 frances ; Laethem-Saint-Martin, 10,800 francs ; Thoricourt, 8,000 francs ; Cambron-Saint-Vin-cent, 7,000 francs; Estaimpuis, 16,000 francs; Chapelle-à-Watinnes, 50,000 francs ; Grâce-Ber-leur. 35.800 francs ; Iloutain-Saint-Siméon, 8,500 francs ; Vinalmont, 17,200 francs ; Saint-Hubert, 55.000 francs ; Belgrade, 17,100 francs ; Anne-voie, 5,300 francs : Villers-le-Peupliers». 16.000 francs ; Herck-la-Ville, 6,000 francs ; Saint-Vincent, 22,000 francs. Conseil de cabinet Les ministres se sont réunis en conseil de cabinet lundi matin, au ministère de la guerre ,sous la présidence de M. de Broque-ville. Ils se sont occupés de la question des assurances sociales et des prochaines promotions et nominations dans l'ordre de Léopold intéressant les membres de la législature Le gouvernement inisistera vivement, dit-on, pour que la chambre adopte, dans son intégralité, le projet déposé par le ministre du travail. l.es promotions militaires Nous avons annoncé que le colonel Cuve-lier, commandant l'Ecole militaire, serait promu au grade de général-major au prochain mouvement trimestriel. Les six autres colonels commissionnés seront également élevés an même grade. Ce sont les colonels De Rycke, sous-chef d'état-major général ; de Castres de Tersac (Brasschaet) : Bertrand (Liège) ; Ban-sart et Henrard (Namur), et Werbrouck (Anvers). Trois autres colonels seront encore promus le 26 juin. A la ligue contre l'alcoolisme La Ligue patriotique contre l'alcoolisme a tenu son assemblée générale annuelle de dimanche après-midi, à- trois heures, à l'exposition antialcoolique, rue de.la Montagne, 51. Comme des heures différentes avaient été annoncées, il y avait assez peu de monde à la réunion, le public ne sachant sans doute pas à quoi s'en tenir. M. Brunard, qui succède à M. Jules Le Jeune à la présidence de la ligue, constate que l'année a été bonne pour l'œuvre. Les propagandistes de la lutte contre l'alcoolisme sont nombreux et zélés dans tous les rangs de la société ; des conférences, des expositions mon trent à tous l'importance du fléau. Il appelle de tous ses vœux, le vote d'une loi nouvelle renforçant le droit de-licence. M. de Vaucleroy présente le rapport sur l'année sociale. Il rappelle les dépenses effrayantes provoquées par l'absorption du poison alcoolique, les misères, la criminalité qu'il engendre. On procède ensuite à la remise des insignes de la société à MM. Dedy, Paul Coomans, Bologne, de Her-stal, Picon, Mme Badonx, de Liège, Servais, De Falck. Masson, Duflou, Huberty, Haute-cœur, Clément et Gerrebos. La. caisse de la société crie famine, on espère que le gouverne ment interviendra pour combler le déficit qui, actuellement, dépasse 3,600 francs. M. de Kerckove, avocat, fait enfin, une con férence fort applaudie. In memoriam Maxiliani Le sergent qui commanda le feu à Queretaro contre l'empereur Maximilien, — le sujet est d'actualité, — a eu un bel avancement. Il est, en effet, aujourd'hui, ministre de la guerre du général Huerta ; c'est le général Blanquet. M. Luigi Barzini, le fameux correspondant de guerre italien, le révèle dans un article où il évoque la fin tragique de l'empereur. Prisonniers dans le couvent des capucins, Maximilien, Miramon et Méjia, au matin du 16 juin I8O7, furent réveillés par le bruit de la lourde porte de leur cellule. Un soldat, sur le seuil, annonça le moment fatal .- « Ma es hora ! » (L'heure a sonné.) Une voiture les attendait. Une multitude silencieuse inondait les rues. Les prisonniers furent conduits au « Cerro de las Campanas », colline sur laquelle ils avaient été pris. Le « Cerro », fortifié, avait servi d'extrême boulevard à la résistance impériale. L'empereur allait donc mourir où l'empire était mort. Les trois victimes furent placées près du groupe d'où étaient parties les dernières fusillades. Le peloton d'exécution s'avança. Maximilien demanda au chef la permission de distribuer aux soldats l'argent qu'il portait ; à chacun il remit une pièce d'or, en recommandant doucement de le viser à la poitrine. Puis il embrassa très affectueusement ses généraux. Il se tenait entre eux deux, attendant la mort. Miramon, à sa gauche, remarqua en souriant : — .T'occupe le poste du mauvais larron. Maximilien, doucement, le poussa au milieu. L'ordre d'armer les fusils fut donné. D'une voix claire, vibrante, ferme, l'empereur s'écria .- — Je meurs pour une cause juste : l'indépendance et la liberté du Mexique. .Te pardonne à tous et je demande à tous de me pardonner. Les fusils s'abaissèrent. On visa. — Puisse mon sang, reprit l'empereur, servir au bien de ma patrie adoptive. Vive le Mexique ! — Fuego ! (feu) ordonna le sergent qui commandait le peloton d'exécution, lequel portait l'uniforme impérial et le chiffre de Maximilien au képi. Le peloton n'appartenait pas aux forces révolutionnaires, mais aux troupes qui avaient trahi. CONGO Au conseil colonial Le conseil colonial se réunira, samedi prochain. A l'ordre du jour, projets de décrets accordant des concessions minières. NOUVELLES MARITIMES L'échouement du « Highland Pipper Montevideo, 27 avril. — La mer est hou leuse. L'Highland Pipper est toujours dans une situation dangereuse. Les travaux de renflouage ont été momentanément suspendus.La catastrophe du « Kometa » Le vapeur italien Lampo a recueilli sept personnes. parmi lesquelles la femme du capitaine ; le vapeur anglais Limerick en a sauvé cinq, et le vapeur français Maroc, trois. A l'heure actuelle, on 11e sait ce que sont devenus les quinze manquants. L'amirauté a envoyé sur les lieux le torpilleur Cyclopk qui a exploré le littoral sans découvrir aucun cadavre. Le vapeur Limerick continue sa route. On ne sait si le capitaine du Kometa est sur le Limerick ou s'il a disparu. La femme du capitaine est chez des amis à Alger. Sur les quinze personnes sauvées neuf ont été trans portées à l'hôpital de Mustapha. Elles sont atteintes de brûlures. Cinq sont grièvement blessées. Le Kometa a brûlé jusqu'aux der nières heures du jour puis a coulé. Le consul de Russie à Alger, qui a fait hospitaliser les blessés du vapeur Kometa est aile les visiter ce soir. Aucun d'eux ne parie le français. Ils ont, fait la narration de la catastrophe. Un timonnier attribue l'explosion à des étincelles qui se sont échappées de la cheminée. Les personnes sauvées ne peuvent donner aucun renseignement sur leurs camarades disparus. Ils déclarent que les gerbes de feu s'élevaient à une grande hauteur. Le spectacle était terrifiant et la lutte contre l'incendie était impossible. Ils pensent que le capitaine n'est pas à bord du Limerick, qui fera escale à Oran demain, mais plutôt parmi les disparus. Aucun des blessés soignés à l'hôpital de Mustapha n'est en danger de mort. Dans l'après-midi la gendarmerie a fait sur le littoral de longues recherches mais n'a découvert aucun cadavre. Mme Martin Poern, femme du capitaine du Kometa, interrogée sur la catastrophe, déclare qu'elle et son mari dormaient quand une violente explosion les réveilla. Le pont du navire venait de sauter. Un canot fut aussitôt mis à la mer. La femme du capitaine y prit place avec cinq matelots mais l'embarcation chavira. Les "malheureux purent se tenir sur l'eau pendant une heure puis furent recueillis par les navires venus à leur secours, mais la. benzine répandue à la surface de la mer avait pris feu et c'est pendant qu'ils nageaient que les cinq marins furent brûlés. Mme Boern est toujours §ans nouvelles de son mari. Elle dit qu'elle l'aperçut sur la dunette du navire, au milieu des flammes, après que le canot dans lequel elle avait pris place eut chaviré EXTÉRIEUR ALLEMAGNE Le nouveau Statthalter d'Alsace-Lorraine De Strasbourg, le 27 avril : On annonce l'arrivée du nouveau Statthalter d'Alsace-Lorraine pour le 30 avril prochain. Il entrera en fonctions le 1er mai. Une rencontre entre l'empereur et le Statthalter est prévue à Colmar où l'empereur arrivera le 8 mai. L'empereur ne s'arrêtera que quelques instants en Alsace et se rendra à neuf heures quarante du matin, à Turckheim, puis aux Trois-Epis, où il suivra une manœuvre de montagne qui sera très courte et durera tout au plus une heure. De là l'empereur se rendra à Hohkoenigsburg, puis à Metz et à Thionville où le souverain visitera les travaux de construction des nouvelles fortifications. Pendant tout son voyage le nouveau Statthalter accompagnera l'empereur. Les visites de M. Kuhn aux cours du sud On lit-dans la Gazette de l'Allemagne du Nord : Contrairement au bruit répandu par les journaux les visites faites par le secrétaire d'Etat à la trésorerie d'empire, M. Kuhn, aux cours du sud de l'Allemagne étaient exclusivement une marque de courtoisie. Le but de ces voyages n'était nullement le règlement d'aucune question se rapportant à la contribution à la défense ni à la préparation de nouveaux projets de loi concernant les armements ou les impôts. AUTRICHE-HONGRIE L'état de François-Joseph De Vienne, le 27 avril : D'après le bulletin publié ce soir la résolution du catarrhe n'a fait aujourd'hui aucun progrès. Les accès de toux sont modérés et l'expectoration suffisante. L'état général et, l'appétit sont tout à fait satisfaisants. L'empereur est resté une demi-heure dans la petite galerie au soleil. Il a reçu aujourd'hui l'archiduc François-Salvator, le prince de Montenue-vo, le baron de Belfras, le comte Paar et le baron Schiessel. Il a accordé enfin une audience de plus d'une demi-heure au comte Berchtold, ministre des affaires étrangères. BRESIL Le nouveau ministre à Londres De Rio-de-Janeiro, le 27 avril : M. Eduardo Lisboa, ministre du Brésil à

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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