Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 18 Juni. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/057cr5p59d/
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Jeudi 18 juin 1914 No 139 Vingt-sixième année ^ 'ABONNEMENTS : / un an un seme. un \N. / francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: IKIarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléohone : 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c"i" Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. . Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR IU Toute communication relative à l'administration nu à la rédaction doit être adressée à M. I RAP.HT riirp.ntenr-rnHantAiir An nhef rln intimai I AVIS IMPORTANT Les personnes qui prendront ui abonnement pour le second semestri de cette année recevront le journa GRATUITEMENT dès le jour de leui inscription jusqu'au 30 juin prochain ACTUALITÉS » « * w fra mm ■ i >■ w MARIAGES MORGANATIQUES L'étiquette des maisons souveraine répugne tout particulièrement aux ma riages d'amour ; elle n'admet l'union de sexes qu'en vertu de la raison d'Etat C'est pour s'être marié par amou qu'Alexandre de Serbie fut làchemen assassiné par des bandits appartenant : l'élite de la société de Belgrade, et le for fait de ces misérables sembla tellemen justifié que, pour l'avoir froidement déli béré et commis, la plupart reçurent de décorations ou de l'avancement. En cha que occasion où un jeune prince épousi une jeune princesse, d'officieux chroni queurs nous racontent qu'un sentimen pur, une tendresse passionnée les jetèren aux bras l'un de l'autre, mais ces couplets d'épithalame ne nous font plus illusion nous savons que les fiançailles ont été ré glées en conseil des ministres, et négo ciées par la voie diplomatique. De reten tissantes faillites conjugales, enregistrée: par l'Almanach de Gotha, viendraien nous le rappeler périodiquement si nou: avions l'étourderie de l'oublier. Cependant, il arrive, qu'en dépit de: traditions,l'amour l'emporte sur la raisor d'Etat. Alors, c'est un scandale, et les au gustes fiancés en subissent une sorte de déchéance. Des réprobations les attei gnent et les mettent pour ainsi dire ai ban de leur race. Les chefs des maisons souveraines y résistent de toute leur éner gie, et ne cèdent, à l'ordinaire, que pat appréhension d'un scandale plus grave que ceux qui résultent d'une mésalliance l*e protocole condamne les deux amou reux à un mariage qui n'est pas tout c fait un mariage, et qui implique une sorte de flétrissure. C'est l'union dite morganatique. Le prince Oscar c!e Prusse, fils df l'empereur Guillaume II, qui vient de se fiancer avec la comtesse Ina de liasse witz-Levetzof, subira dans toute sa rigueur une situation qui résulte de l'étiquette royale et impériale, en opposi lion formelle avec le code civil prus sien. La jeune fille qu'il aime, qu'il per siste à épouser par amour, est déjà « dé clarée non égale par la naissance », el le contrat qui se prépare la prive à pet; près de tous les droits reconnus à l'épouse par les lois de tous les pays. Les effets du mariage morganatique sont très différents de ceux du mariage normal, car « la femme ne bénéficie point de la situation du mari, et n'entre point dans la famille ». Les questions d'intérêt entre époux sont déterminées en vertu d'un contrat, mais la communauté des biens leur est interdite. Dès leur union, ils subissent inévitablemenl les conséquences d'une demi-séparation. La femme demeure maîtresse de sa fortune sans que son mari puisse en réclamer la gestion ni l'usufruit. En cas de dissolution du mariage, elle a droit à une indemnité fixée par le contrat ; elle est, en somme, comme une concubine que l'on peut toujours répudier et congédier en la payant. Elle n'est mariée que selon le bon plaisir de son mari et (les parents de sou mari. Si le mariage est rompu par un jugement de divorce ou de séparation de corps prononcé contre elle, elle n'a droit à aucune indemnité.Pour ce qui concerne les enfants résul tant d'une telle union, leurs prétentions en matière d'héritage sont réglées pai des clauses compliquées. En tout ce qui leur revient par la ligne maternelle, ils suivent la loi commune S'ils meurent avant leur père, celui-ci n'en hérite point, pour peu qu'il ait des enfants provenant d'un autre lit et, s'il a îles enfants provenant d'un autre lit, les enfants nés de l'union morganatique n'héritent pas de leur oère. Si le père décède sans enfants d un autre lit, les enfants nés du mariage morganatique onl droit à un tiers de l'héritage paternel s'ils sont au nombre de trois, à une moitié s'ils sont plus de trois. D'ailleurs, les enfants nés de l'union morganatique ne portent point le nom de leur père, et ce père n'a sur eux aucune autorité. Cette situation anormale fait songer à certain couplet de revue chanté sur une scène parisienne après la première représentation du Fils naturel d'Alexandre Dumas : J'aurais voulu te cacher que ton père A négligé de rappeler son fils ; Mais il le faut ! Tu possèdes un père Qui ne tient pas à posséder un fils. I.'état-civil ne connaît pas ton père ; Ton pèr' non plus ne connaît pas son fils. Ton pèr' est l'pèr' d'un fils qui rTa pus ri'père El toi le fils d'un pèr' qui n'a pas d'fils ! Il va de soi que les enfants issus du mariage morganatique du prince Oscar de Prusse ne pourront en aucun cas élever de prétentions au trône, même si des deuils successifs en faisaient les seuls tiéritiers en ligne directe. Ils sont par avance incapables et indignes de régner. Avant celui-ci, deux Hohenzollern de la ligne royale avaient contracté des unions morganatiques : les princes Albert et Adalbert. Le premier épousa Mlle de Rauch, nommée tout exprès comtesse de Hohenau, dont il eul deux fils qui portèrent naturellement le nom de leur mère. Le second épousa Thérèse Esler, devenue Mme von Barnim, el n'en c point de postérité. En remontant plus haut, on citer. ] les mariages morganatiques du roi Fi déric-Guillaume II conclus du vivant ' son épouse légitime Frédéric-Louise | Hesse-Darmstad, le premier avec .lu de Vos devenue par son mariage coi tesse d'Ingenheim, le second avec la coi , tesse Doenfpf. Il y eut encore un maria morganatique de Frédéric-Guillaume I veuf de la célèbre reine Louise, avec comtesse Augusta-de Harrach dont il I une princesse de Liegnitz. On voit que celle illustre maison n' est pas à sa première mésalliance. Firmin Charlerie. 3 La révolution albanaise Les insurgés attaquent Durazzo Durazzo, 1? juin. — Les insurgés attaque • soudainement la ville pendant que les in !_ dites sont engagés du côté de Chiak. On craque les insurgés n'entrent dans la ville d' moment à l'autre en grand nombre. Les iV lissores sont en retraite mais on organise t t mesures de défense pour permettre à la ca taie de tenir et donner aux renforts du nu le temps de venir au secours. Deux parlementaires insurgés Vienne, 17 juin. — On mande de Durazzo la Nouvelle Presse Libre que les insurgés < envoyé cet après-midi deux parlementai] qui ont été conduits, les yeux bandés, au pal; du prince, où les négociations se poursuive encore actuellement. **•* Vienne, 17 juin. — On mande de Durazzo à Wiener Allgemeine Zeitung que les deux pi lementaires amenés au palais du prince était porteurs d'une lettre demandant l'autorisati d'enlever les morts et les blessés. Les par mentaires sont repartis à 8 heures du soir. Les rebelles mis en déroute Vienne, 17 juin. — On mande de Valona à Correspondance Albanaise qu'après un comL acharné contre les rebelles, les troupes gouvi nementales ont pris d'assaut les hauteurs dï denica et ont mis les rebelles en déroute leur infligeant des pertes. Ceux-ci se sont tirés dans la direction de Liouchio. Les trc pes gouvernementales vont avancer aussii de ce côté. Troupes gouvernementales anéanties De Durazzo, le 17 juin. Un corps expéditionnaire composé d'envir 1.000 Malissores et Myrdites a été entouré p les insurgés et décimé. Officier turc parmi les insurgés De Durazzo, le 17 juin. Parmi les personnes tombées du côté des belles se trouve un officier turc qui était i des principaux instigateurs du mouvement i volutionnaire. Le combat entre les gouvernementaux et les insurgés De Durazzo, le 17 juin. Le combat continue faiblement. La situâtii tout en étant grave, semble s'être amélion Une grande quantité de blessés recueillis p le personnel sanitaire italien et austro-ho 'grois sont ramenés en ville. Les détachemer de matelots italiens et austro-hongrois ont t renforçés. Les Myrdites battus De Durazzo, le 17 juin. Après un combat acharné sur les collines i Rosburt, les Myrdites ont été complèteme battus. Détails sur la marche des troupes de défen De Durazzo, le 17 juin. Deux canons, des munitions et des appro1 sionnements avaient été remis pendant la ni aux troupes de la défense. La sortie des ge darmes et des Myrdites eut lieu à l'aube. 1 première attaque se produit à 6 heures. L Myrdites, en groupe, prirent la route de Chi; et arborèrent le drapeau albanais à un ki] mètre au delà du pont des Marais. Deux c nous placés en face de la colline de Rosbu protégaient leur marche en avant. Les insi gés se concentrèrent rapidement sur un poi commandant la montagne de tele sorte qu lorsque les Myrdites arrivèrent dans le champ de tir ils furent l'objet d'un feu tr vif et durent se retirer. Ils essayèrent une no velle attaque mais furent encore repoussés. 10 h. ils tentèrent une troisième attaque pe dant que les canons lançait des obus sur Chi; On croit qu'on se trouve en présence du gr des insurgés. La tension greco-turque Bons offices russes Constantinople, 17 juin. — D'après des infc mations de source sûre, l'ambassadeur ■ Russie s'est chargé du rôle d'intermédiaire e tre la Porte et le patriarcat en vue de la réo verture des églises et écoles grecques. Une démarche diplomatique turque Athenes, 17 juin. — A midi Galib-bey a renc visite au ministre des affaires étrangères., n'a fait aucune allusion à la réponse de Turquie à la note grecque. 11 s'est borne communiquer les impressions résultant de.l'e quête de Talaad-bey et les mesures que celui a prises, pour arrêter les persécutions cont les Grecs ottomans. L'information prétendu que deux officiers auraient été arrêtés Brousse est absolument dénuée de fondeinei L'enquête sur les événements d'Aïdin Constantinople, 17 juin. — Les ambassadeui réunis, ont exartiiné la note remise par Porte proposant l'adjonction h Talaad-bey < représentants à titre privé afin d'établir vérité sur les événements survenus dans vilayet d'Aïdin. Les ambassadeurs ont accep en principe la proposition. Il est question i désigner un délégué allemand et un délégi russe. Dépêches télégraphiques (Service de, l'Agence iMFAS) La révolution mexicaine Washington, 17 juin. — La canonnière féd raie Guerrero a battu, près de Mazatlan, canonnière constitutionnaliste Tampico. Le ni canicien en chef du Tampico s'est suicidé. Washington, 17 juin. — m. Edwards, cons américain à Juarez, a informé son gouvern ment que les généraux Villa et Carranza o réglé leur différend, et que le général Villa i prendre la direction des opérations militair à Zacatacas où les insurgés furent récemme battus. Les Français au Maroc Rabat, 17 juin. — Une colonne franaise ;i e gagé un violent combat le 14 avec les Zaïai et les Chleuchs. L'ennemi fut repoussé, lai sant de nombreux cadavres sur le terrai Ntfus eûmes un tué et un blessé. Le djich ( Tadla qui patrouillait dans les environs a é également attaqué par les Chleuchs. L'ennerr mis en fuite, laissa 108 morts sur le terrai Nous avons eu quatre partisans tués. *** Taza, 17 juin. — La colonne Baumgarte renforcée d'un détachement de la colonne Go raud, a dispersé les Riatas, dans les enviroi de Koudja. D'après une dépèche d'Oudja li colonnes Baumgarten et Gouraud auraie: livré un autre combat contre les Rintes qu'elli nt, auraient chassés de leur pays. Nous aurior eu onze tués et cinquante trois blessés. lit A la Chambre portugaise Lisbonne, 17 juin. — De violents débats or i eu lieu hier à la Chambre comme au Séna , entre les partisans de M. Antonio José Almeid -}e et ceux de M. Alfonso Costa. De vifs incideni !ie se sont produits. A la Chambre le président n- été obligé de lever la séance. L'agitation s'e; „ étendue dans les couloirs entre les membre des doux groupes parlementaires et à sa sorti =e M. Almeida s'est vu faire une ovation |..i il, ses amis. la L'évolution italienne 3n (Fin) Le Secolo du 3 avril disait que le ni; nistère Salandra avait « l'aspect chéti — des ministères de sous-ordre. Il résoudr les questions urgentes, accomplira le actes d'administration courante ». L ut Tribuna était moins sévère : elle donnai '' à M. Salandra « le programme d'une pt riode de recueillement, fait d'intention _ modestes et honnêtes ». es On en a conclu en France que c'e »i- était fini de l'ère d'expansion italienne rc qui avait connu un si bel essor sous 1 ministère de M. Giolitti. L'Italie organ: {l serait sa Libye, mais ne prêterait qu'u: nt intérêt spéculatif à ses deux alliés occu ■es pés à fortifier l'influence de la tripl "s alliance dans la Méditerranée et dans le 11 Balkans. Les déboires éprouvés en Tr: politaine allaient engager l'Italie à u: ld moindre enthousiasme pour l'action pc ir- litique extérieure. nt II est certain que l'Italie se montr ^ plus portée maintenant à voir les faute commises pendant la guerre de Libye c à mesurer les charges qui résultent d la celle-ci aussi bien que les avantage at qu'elle en a retirés. Mais elle reste fière !1; très fière de sa conquête, des « exploits ^ militaires qui ne passeront pas dans le ■e- récits des historiens mais que chanteron u les troubadours de la péninsule ; ell ôt poursuivra et elle achèvera cette conquêt coûte que coûte. Hors d'Afrique l'Italie n'entend pa Dn plus qu'hier demeurer inactive. Le mi ar nistère Salandra inaugure peut-être un période de recueillement au point d vue financier et social, mais ce recueil lement n'a rien de celui qui suivi j®" Adaoua. Dans un grand discours sur 1. ■û_ politique extérieure de l'Italie, le mar quis de San Giuliano disait : « Les temp de la politique passive sont passés poj l'Italie et ne reviendront plus.» M. d San Giuliano a conservé son portefeuill £ dans le ministère actuel tout comin ar l'amiral Millo est resté à la tête de 1; n- marine. l*s Mais, nous l'avons dit, si certains hom te mes restent, si le programme de poli fi que extérieure se poursuit, les bases po lit tiques intérieures ont changé. Et ce nou le est l'occasion de dire quelques mots di ut nouveau parti nationaliste italien, auque nous faisions allusion il y a deux jours se Est-il né à la suite des effusions poéti ,. ques de d'Annunzio dans la « Nave » lU Surgit-il comme l'efflorescence naturell n- d'un sentiment devenu général ? Le -a « nationalistes » italiens existent depui es dix ans, mais il n'y a que peu de temp l0) qu'ils se sont organisés en parti. Plu a- sieurs de leurs candidats ont remport [g de brillantes victoires aux dernières élec r' tions : ainsi à Rome MM. Federzoni e " Medici qui l'emportèrent sur les candi ,r dats radicaux les princes Gaetani et Bor ès ghese. Le programme de ce .parti ! u- Voici ce qu'on a pu glaner dans le £ discours prononcés au congrès de Milan ik « Avant d'être un programme positif i os réaliser, le nationalisme est une foi ; propager. Nos pères ont créé rffali - comme fait et comme sentiment : nou devons créer l'Italie comme volonté.» M.Coppola a précisé davantage:«La doc r- trine libérale et la doctrine nationalisé le diffèrent du tout au tout et la différent n" capitale, initiale, décisive consiste ei u" ceci : la doctrine libérale a pour fonde ment a priori un certain nombre d'idée; lu universelles (liberté, justice, indépen il dance des peuples, égalité de tous le; la nommes entre eux) à réaliser dans L ^ monde humain, conçu-suivant le rappor cj de l'individu à l'humanité ; la natioi re n'est pour les libéraux que l'instrumen nt de réalisation de ces idées universelle; j1 dans le monde. Au contraire, pour 1< doctrine nationaliste, la nation étant, li plus grand organisme humain est elle ia' même la fin suprême de la volonté, di le l'énergie morale et de la politique natio la nale...» « Nous tentons, a surenchéri M. Cor 10 radini, nous accomplissons une œuvre di ié régénération du peuple italien « ab imi: fundamentis ». Nous voulons être les fon _ dateurs d'une nouvelle civilisation ita lienne destinée à conquérir le monde,» C'est du d'Annunzio tout pur. Mais 1< fait est que les nationalistes sont à l'heur* actuelle les seuls monarchistes dévelop é pant une politique d'idées en Italie, e la c'est ce qui fait leur force en face de: é- anciennes organisations, minées par le: rivalités personnelles ou par un lon^ 11 exercice du pouvoir. Que ce moment ar e- rive à concentrer les forces politiques ita ?al liennes, on ne peut se faire une idée de: 4 conséquences qu'il pourrait avoir, l'Italie it étant unie à l'Allemagne. Mais il est bor de noter que jusqu'ici le nationalisme italien a été à peu près exclusivemen Q un parti d'intellectuels et que la masse lss doit encore être conquise. — J. T. n. le ^ LA RESTAURATION DE SAINT-CHARLES lg Peu à peu, les échafaudages qui nous oni caché si longtemps la façade de l'église Saint it Charles-Borromée commencent à disparaître ?s Déjà le toit avec ses pinacles dorés de fraif s émerge de leur enchevêtrement. Quelque temps encore et la gracieuse basilique aura retrouvé à peu près son aspect d'autrefois. t 11 est beaucoup d'Anversois, et nous sommes de leur nombre, pour qui la petite place Cons-;i cience, au caractère si doctement recueilli et s comme détaché des ambiances bruyantes de la il ville, semble être le cœur même de la cité ; non ;t le cœur flamboyant et fervent que figure splen-g didement notre port, mais plutôt le cœur grave et profond où se concentre et se réfugie la conscience. Est-ce pour compléter et magnifier ce sentiment que l'on a voulu situer en cet endroit notre bibliothèque communale ? Peut-être I Si c'est par convenance ou plus simplement sans raison, bénissons le hasard qui fit si bien les choses ^et sachons-lui gré d'avoir servi le thème de nos rêves en spiritualisant f l'espace, entre ces murs vieillis, du vol sonore ■± et lumineux de vingt colombes. 3 Donc, la restauration s'achève. Combien a aura-t-elle coûté ? On ne saurait le dire, au ^ juste, à l'heure actuelle ; mais la première estimation fixait à deux cent cinquante mille francs les débours qu'auront à se partager l'Etat, la province, la ville et la fabrique d'église. 1 Le travail, d'ailleurs, ne s'est pas effectué , sans difficulté. On ne savait tout d'abord com-e ment amener les matériaux à pied-d'œuvre. Au Rempart-Sainte-Catherine, la ligne du tram 1 était un empêchement constant à l'arrivée des chariots portant les blocs de pierre. C'est alors e que l'on étudia la possibilité de camionner s grès et granits à la place Conscience, sauf a les faire passer ensuite par dessus le toit de l'église pour atteindre la tour. Malheureuse-1 ment, il fut reconnu que la toiture n'offrait pas assez de résistance. La solution fut trouvée dans un moyen terme ; une partie des maté-e riaux fut amenée de chaque côté. s Le travail même a d'ailleurs été plus consi-( dérable qu'on ne l'avait supposé tout d'abord g et, chose curieuse, on a pu constater que la s cause principale de l'état déplorable où se trouvait, par exemple, là tour est due à la'pré-' cédente restauration ! Ceux qui, il y a cin-" quante ans environ, entreprirent de remettre s l'église en état, ne disposant pas, sans doute, t de mocens suffisants, crurent bien faire en ra-S doubant en quelque sorte l'édifice au moyen e de mottes de ciment dont ils comblèrent au petit bonheur crevasses et fissures. Au premier S hiver tout éclata et le remède devint pire que le mal. g II ne faut pas craindre cette fois le retour de 0 pareille aventure. Ce qui a été fait, si même ce travail de rapiéçage peut paraître assez ines- ~ thétique, a tout au moins été bien fait. ' Et comme nous considérions hier, la vieille 1 façade ainsi rénovée, la fantaisie nous prît de « découvrir » l'église même. Nous croyions la 5 connaître, mais c'était pure illusion. Tout le >• monde «croit», jusqu'au jour où, le guide en 3 main, on va « montrer » la ville à quelque parent de province. Personnellement, nous fûmes bien surpris. Sans doute nous était-il arrivé de parcourir distraitement la nef toute 1 gracieuse de Saint-Charles, d'admirer ses boiseries d'un tour à la fois mystique et païen, tant ses anges semblent des Apollons ou des Bacchus ailés, de contempler son maître-autel, entassement grandiose et léger de marbres ra-5 res. Nous connaissions tout cela, et les bancs i de communion, et les tableaux, et la richesse 1 massive du tabernacle. Pourtant, lorsqu'il s'agit d'émettre une opinion sur la chapelle ' latérale de droite où il semble qu'un sertisseur ? illuminé ait voulu faire chatoyer dans les ombres chaudes du temple, toute la gamme des i porphyres et des onyx, notre autorité se fit 3 plus prudente, et dès lors — car nous nous 5 étions fait" accompagner — ce fut notre cice-3 rone qui parla : — Si l'église, dès l'entrée, semble une chose s harmonieuse et reposante, nous dit-il, c'est que Rubens et le père Huyssens, ses architectes, ont adopté un même procédé trinaire pour toute la construction ; la tour a trois étages, l'église en a trois, les travées sont au nombre de neuf dans le sens de la longueur, de trois pour la largeur ; une nef et deux bas-côtés ; 5 deux chapelles latérales faisant pendant au : chœur ; partout cette disposition, cet ordre t se répètent et donnent un extraordinaire équi-t- libre à l'ensemble. Originellement la nef en-i tière était rehaussée de marbres comme le sont 3 encore aujourd'hui les chapelles. Lors de l'incendie provoqué par un coup de foudre le 18 juillet 1718, ce revêtement fut entièrement détruit en même temps que la toiture et les 3 trente-neuf panneaux de Rubens qui ornaient 3 le plafond des galeries. Seul le maître-autel, i les deux chapelles et les dépendances de l'église furent sauvés. C'est alors que découragés et à 3 bout de ressources, les jésuites reconstruisirent la partie incendiée en simple pierre blanche» 3 et confièrent le soin de couvrir décemment les , murs aux ébénistes Van Baurscheidt et Van J de Voordt l'ancien. Ceux-ci créèrent les boiseries et les confessionnaux que voilà, et n'était | la perte des plafonds de Rubens, on serait \ tenté, pour l'amour de leur noble travail, de 3 bénir les méfaits de l'incendie. i » L'église eut d'ailleurs après cela d'innom-3 brables vicissitudes. En 1773, l'Ordre des jésuites ayant été supprimé par le pape Clé-j ment XIV, le sanctuaire se trouve feriÇLé ; le gouvernement autrichien en profite aussitôt pour expédier à son musée du Belvédère tous les objets d'art transportables, y compris trois Rubens qui figurent encore là de nos jours. L'église reste fermée jusqu'en 1779. Survient 1 la révolution. Les Jacobins transforment la basilique rubénienne en temple de la déesse Raison et font asseoir on ne sait quelle gouge sur son autel. Après Waterloo, la nef va servir > d'hôpital ; on y installe quelque trois cents ; blessés. Deux ans plus tard, le roi Guillaume prétend affecter l'église au culte protestant, ^ mais les paroissiens ayant protesté avec véhémence, le roi cède aux marguilliers ses droits ' sur le bâtiment (?) pour une somme de 14,000 ' florins. Depuis, l'église eut à subir une restauration assez malencontreuse au cours des années 1851 à 1860, pendant lesquelles on fit usage du fameux procédé au ciment dont vous ; avez vu le résultat, et enfin, nous voici arrivés » à la restauration de 1913. i C'est ainsi que le plus amiablement du monde, notre guide eut bientôt fait de mettre en évidence toute l'indigence de notre documentation.Si nous avons pu, par contre-coup, rafraîchir la mémoire de nos lecteurs et les intéresser un peu, cette blessure d'amour-propre nous sera légère. UN SUCCES BELGE A l'exposition internationale des beaux-arts, à Florence, notre concitoyen Edouard Pellens vient de voir acquérir par le roi d'Italie son œuvre la « Cathédrale d'Anvers ». On sait que M. Pellens qui est en Belgique le véritable rénovateur de la gravure sur bois, obtint à Venise, en 1911, une seconde médaille avec sa xdfmche intitulée le « Bonnet de four rure » acquise ensuite par le musée de Rome. Toutes nos félicitations. INTÉRIEUR Le débit de la Vesdre On sait que par suite de l'assèchement des hautes fagnes en territoire allemand, la Vesdre voit son débit diminuer d'année en année. Pour remédier à ce qui pourrait devenir une calamité, la députation permanente de Liège, dans les attributions de laquelle figure la réglementation des cours d'eau, a décidé le forage de puits dans le lit de la Vesdre. On a des raisons de croire, qu'il existe sous la rivière des nappes d'eau souterraines et que cette eau, ramenée à la surface, améliorera sensiblement le régime de ce capricieux cours d'eau. La lutte contre le chômage La section belge de l'Association internationale pour la lutte contre le chômage a tenu son assemblée générale annuelle, mercredi, à 14 heures, à l'hôtel de ville de Bruxelles. Elle avait réuni un grand nombre de participants, entr'autres des délégués des administrations provinciales et communales, de la Fédération des sociétés d'architectes de Belgique, des Ligues sociales d'acheteurs, etc. M. le président Mahaim a fait ressortir l'accroissement continu de l'effectif des membres, qui est passé de 198 en 1913 à 262 en 1914, et la prospérité de la situation financière, due surtout au concours que ne marchandent pas à l'œuvre les pouvoirs provinciaux et communaux de notre pays. Mais il s'est surtout attaché à dresser le bilan moral de l'institution, en rappelant à grands traits les études poursuivies par les sous-sections de l'Assurance-chômage et des Bourses de travail et en précisant la portée. M. Georges Everard, député permanent de la province de Namur et membre du Comité de l'association, a fait ensuite l'exposé de la question « Les Travaux publics et le chômage ». M. Everard rappelle les résultants de l'enquête organisée en Belgique par le secrétariat de l'Association et fait part de la documentation qu'il a lui-même réunie. Il montre ainsi comment se présente le problème et, au milieu des avis si différents exprimés, il recherche les solutions qui paraissent le mieux répondre aux divers desiderata. Ces solutions se rattachent aux points déjà énoncés : 1° les moyens de réserver certains grands travaux pour les périodes où la surabondance de main-d'œuvre viendrait à se faire sentir ; 2e la manière de mieux utiliser la main-d'œuvre par une subdivision rationnelle des entreprises, tout . en s'adressant dans la mesure du possible, aux Bourses du travail pour le recrutement des ouvriers. Pour les émigrants saisonniers Le gouvernement a pris l'heureuse initiative de publier, sous forme de brochure, quelques indications utiles aux milliers d'ouvriers belges qui, la bonne saison venue, vont louer leurs services en France. Cet opuscule indique notamment les pièces indispensables aux ouvriers saisonniers pour éviter toutes difficultés avec les municipalités des localités où ils sont appelés à résider. Il donne également des renseignements précieux en ce qui concerne les immatriculations imposées par les autorités françaises ; on y trouve, d'autre part, la nomenclature des institutions belges de bienfaisance établies au delà de la frontière. Plusieurs chapitres sont consacrés aux formalités à remplir en cas de mariage, de naissance, ou encore sur les actes d'état civil et notariés, sur les dispenses de caution judiciaire, sur les versements à la Caisse d'épargne, sur les ré parations en cas d'accident du travail, sur les pensions de vieillesse, sur le rapatriement, etc. On y trouve également un article qui met nos nationaux en garde contre les agissements de certains agents d'affaires sans scrupules. Enfin, cette brochure, qui rendra de réels servi-ves, publie différents types de contrats de travail en usage dans les diverses contrées où nos ouvriers agricoles et briquetiers ont l'habitude de se rendre ainsi qu'une liste complète des agents consulaires de Belgique établis en France. Un syndicat belgo-marocain Le consul de Belgique à Tanger, M. Van Wincxtenhoven, après une longue exploration commerciale dans tout le Maroc, a fait l'année dernière, un rapport très important démontrant l'énorme extension prise par le pays depuis la conférence d'Algésiras. Le commerce du Maroc, qui en 1907 atteignait à peine 65 millions, a dépassé en 1912 1»*6 millions, ce qui accuse une progression de 125 p. c. La Belgique occupe le quatrième rang des pays importateurs, ses importations ont doublé de-1911 à 1912. Ces chiffres sont assez éloquents pour se passer de tout commentaire. Cette situation a éveillé l'attention de nombreux industriels qui se sont groupés en coopérative de vente et ont formé le Syndicat belge-marocain. Cette œuvre d'expansion est constituée en dehors de tout esprit de lucre. Elle a pour but de grouper tous les industriels désirant s'ouvrir des débouchés au Maroc. Tous les produits belges y ont de bonne vente. La constitution du Syndicat belgo-marocain est une heureuse manifestation de l'expansion économique de la Belgique. Réunissant parmi ses adhérents des fabriques de tout premier ordre, ce syndicat représentera dignement notre industrie nationale au Maroc. Le siège en Belgique du Syndicat belgo-marocain est provisoirement établi a Bruxelles, 28, avenue Albert. Le marché du travail en avril Quarante-six offices de placement gratuit ont fourni des renseignements sur leurs opérations pendant le mois d'avril 1914. Dans quarante-quatre de ces institutions, pour 4,433 offres d'emploi, il y a eu 5,565 demandes des ouvriers (hommes), soit une proportion de 125 demandes pour 100 offres. En mars dernier, la moyenne était de 139 demandes, et en avril 1913. 92 demandes, pour cent offres. D'autre part, des renseignements précis sur l'intensité «lu chômage parmi les ouvriers syndiqués ont été fournis pour ce même mois par 238 unions professionnelles ouvrières, réunissant 78,721 membres. Chez les diamantaires anversois, le chômage atteint 'encore plus de 14 pour cent des syndiqués. Parmi les 74,729 syndiqués des autres industries, on signale, vers le milieu d'avril 1,180 chômeurs involontaires, soit 1.6 pour cent contre 1.9 pour cent en mars dernier. Les données de l'une et de l'autre source s'accordent donc à marquer une nouvelle amélioration de la situation générale, celle-ci demeurant toutefois inférieure encore à la moyenne des dernières années à même époque. CONGO Voyage d'études d'un parlementaire M. Louis Franck, député d'Anvers, va faire, pendant les prochaines vacances judiciaires, un voyage d'étude au Congo. Il verra le fca-tanga, l'Afrique équatoriale, le Kasaï. M. Franck s'embarquera dans le courant de juillet. Nous nous joignons aux amis qui lui souhaitent un bon, intéressant et heureux voyage. Le mouvement commercial De janvier à mai dernier, soit pendant les cinq premiers mois de l'année, la valeur de nos exportations au Congo est estimée à 8,336,752 francs, soit 397,300 francs de moins que pendant les cinq mois correspondants de l'année précédente. Les diminutions portent notamment sur les ar.icîes suivants : poissons, grains, conserves, sel, bières, liqueurs, eaux-minérales, charbons, bitumes, ciment, bois de construction, bougies, tabacs, tissus de coton, lingerie, confection, .papiers, produits typogra phiques, wagons/ bateaux, ustensiles et objet de ménage, merceries et quincailleries. Le augmentations se rattachent principalemer aux articles que voici : viandes, crème et lai pain et biscuit de mer, légumes, fruits, caf( graisses comestibles, drogueries, savons, pn duits chimiques, teintures et couleurs, chaui sures, cuivre, machines et mécaniques,.outil et armes. La dactyloscopie Un employé de l'administration coloniale M. De Coninck, est parti récemment pour 1 Congo, après avoir accompli un stage au sei vice d'identification judiciaire, afin d'installé dans notre colonie un service analogue, i sera aidé dans sa tâche par M. Van (1er St chelen, qui partira le 29 de ce mois. Le sei vice colonial d'identification ne servira pa seulement aux recherches judiciaires, mais rendra de grands services à l'administratio de la côlonie en ce qui concerne la percej tiou cies impôts et aux industriels en ce qi concerne les contrats de travail. U arrive trè fréquemment que des nègres, après s'être soui traits aux obligations d'un contrat de travai reviennent demander de l'ouvrage et, pou échapper aux sanctions que leur mérite 1 rupture du contrat, prennent un autre nom. : arrive aussi que, dans le but de se soustrair à l'impôt, ils prennent le nom du voisin qi a déjà satisfait aux exigences du fisc. La pre tique de l'identification rendra désormais ce fraudes impossibles. Le nouveau service ser basé uniquement sur le procédé dactyloscopiqu c'est-à-dire qu'il reposera sur le système de empreintes digitales. Les nègres atteints pa le service d'identification fourniront les en preintes de leurs dix doigts ; mais le class< inent des fiches reposera uniquement sur l'en preintè de l'auriculaire ; le peu d'étendue d nouveau service rend inutile une classificatio plus laborieuse, et d'ailleurs les nègres or ordinairement la pulpe du pouce, de l'inde et du médius abimée au point de rendre le empreintes illisibles, à cause de leur habitud de prendre entre les doigts les braises du foye eu guise d'allumettes. NOUVELLES MÂRITSMES Nouvelle ligne de navigation russe La Compagnie russe de navigation et de con merce a l'intention d'établir une nouvell ligne de navigation entre Marioupol et Cor stantinople, avec escales à Kertch, Théodosi et Novorossisk. Le « Kaiser Wilhelm » soutiiampton, 17 juin. — Les officiers d Norddeutscher Lloyd ont visité hier le Kaise Wilhelm. Ils déclarent qu'il a été atteint l'angle droit. Les cloisons étanches ayant rési: té, l'eau ne pénétra que dans un seul compai timent. Le navire a un trou au-dessous de 1 ligne de flottaison, près du centre, mais o: ignore encore l'étendue du dommage. Le service minier des ports de la Ruhr La nouvelle convention de remorquage con prend maintenant tous les armements, mêm ceux qui n'étaient pas représentés à la conf< rence du 10 juin dernier. Il manque encor seulement deux firmes, mais sans grande iir portance. Les grosses firmes du comptoir de charbons, telles que Stinnes, Haniel, Harper etc., tiendront les taux de la nouvelle assc ciation. EXTÉRIEUR ESPAGNE Le commerce du liège En Espagne ,les forêts de chêne-liège son situées en Catalogne, en Andalousie et ei Estramadure. On en trouve également dan les régions de Salamanque et de Tolède. L plus grand nombre et les plus importants d ces forêts appartiennent à la noblesse esp;: gnole qui les fait exploiter par des adminif trateurs. En Catalogne, le liège est vend: après la récolte, et son prix est établi pa douzaine de planches. Dans le reste de l'Espc gne, les ventes se font sur l'arbre, avant la rt coite, quelquefois pour plusieurs années d';: vance. Les prix sont fixés par quintal de 4 kilos, pesage le lendemain de la récolte, ave escompte d'humidité de sève ou à un pri proportionnellement réduit. On vend auss: pesage'huit, ou dix jours après la récolte pendant cete période,l'écorce perd en moyenn de 10 à 15 % de son poids. Etant donné qu la vente a lieu en forêt, il n'existe pas, à pre prement parler, de marché de liège brut. L'Es pagne vend d'ailleurs peu de liège à l'étrar ger, car les droits d'exportation de 5 peseta or 25 les 100 kilos ne permettent pas aux nége ciants espagnols de lutter avantageusemen avec ceux du Portugal et de l'Algérie. Néar moins, on expédie quelques lièges de Sévill vers les Etats-Unis et la Russie, ainsi que de lièges de Palamos sur les divers lieux de des tination. De récentes évaluations portent ln produt t.ion moyenne du liège en Espagne à 46 mi! lions de kilogrammes par an, représentm une valeur de 10 à 12 pesetas le quintal de 4 kilos. Ces liège sont manufacturés et tran? formés en bouchons, en rondelles, en spécia lité de toutes sortes, telles que les lièges dit à papiers, employés pour l'imprimerie, le rnrt.es de visite, les fume-cigarettes, les se melles de liège, les casques, transformation qui ont créé des industries prospères. L'un d'elles, parmi les plus florissantes exploite 1; sciure de liège qui est employée pour les ng glomérés, les briques, l'isolation et aussi pou l'emballage des fruits. Cette sciure est expé diée en grande quantité à Almeria pour l'em hallage des raisins en caisses ou en barils On aura une idée de l'importance de cette pre du et ion en considérant que chaque baril con tient 4 kilos de sciure de liège et que l'expoi tntion, pnr Je port d'Almeria, varie annuelle ment, suivant la récolte, de 1,500,000 à 3 mi] lions de barils de raisin. ETATS-UNIS Un agent de police tire sur un diplomate allemam De^Champaign (Illinois), le 17 juin : Invité à se rendre à la cérémonie d'ouver ture de l'université, l'ambassadeur d'Allema gne y allait en automobile. Un agent de polio en civil ordonna au chauffeur de s'arrêter. O dernier n'ayant pas obéi l'agent tira un cou] de revolver. La balle'n'atteignit personne. FRANGE Le congrès olympique Le congrès olympique a tenu cet après-midi à la sorbonne, une séance solennelle, en pré sence de M. Poincaré et des ambassadeurs. Lî coupe olympique que détenait la Bohême a éti remise aux Etats-Unis. GRANDE-BRETAGNE Pour s'assurer le pétrole nécessaire à la marim De Londres, le 17 juin : M. Winston Churchill a demandé à la cham bre d'autoriser le gouvernement à se rendri acquéreur de cinquante-cinq millions d'action; de ln Compagnie pétrolifère persane, à seul* fin de s'assurer à un prix raisonnable l'huih combustible pour la marine de guerre. C< n'est, d'ailleurs, pas la seule compagnie pou vaut fournir de l'huile pour la marine, car U Perse paraît posséder des gisements impor tants, et il faut prévoir l'avenir.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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