Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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13 januari 1914
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s.n. 1914, 13 Januari. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1jr9g/
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Mardi 13 janvier 191 No 10 Vinat-sixième année ABONNEMENTS i nu ca MQia. ua tnrn*. ttuci francs francs ANVERS . . 16.00 800 4-60 INTÉRIEUR • 18-00 9.60 5.36 EXTÉRIEUR . 30.00 16.60 8.00 O» s'abonna à Anvers au bureau du journal, eî dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : fôarché-aux-Œufs, 9' ■ ANVERS Téléphone i 2383 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR Toute codBBBKskatÉos relative à l'sdHiillMtrotiOD su a la rédaction doit être adressée a M. J. BACOF, directeur-rédacteur en chtf du journa. INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 crae» Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 78 » deuxième insertion » 25 » Annonces financières » 1 îranc Pour une série d'annonces et pour Ua annonces d'émission, on traite à forfait. smr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'aprè» l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent soute respolUabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LE PROBLEME DES FLOTTES (VIII) Un premier moyen étudié en Franc consisterait à compléter la hiérarchi dans les cadres des officiers de marin par la création, ou plutôt par le rétablis sement du grade de capitaine de corvette Cet échelon supplémentaire, qui exist dans presque toutes les marines, serai extrêmement utile à bord des grands na vires et dans beaucoup de services où de lieutenants de vaisseau sont placés sou les ordres d'autres lieutenants de vais seau ; il représenterait, en outre, une fii de carrière acceptable pour les officier dont la nomination au grade de capitaim de frégate ne s'imposerait pas ; enfin, i promettrait pour la fleur des officier; l'accélération de l'avancement par dem sélections successives. Les Français auront également intéré à abaisser les limites d'âge. Non pas sur tout celles des officiers généraux qui ni sont guère obligés, même dans les haut: commandements d'escadres, à une gran de dépense de forces physiques, mai: celles des officiers supérieurs et subal ternes. Sans doute, se rapprochera-t-or des limites d'âge de la marine anglaise qui sont de quarante-cinq ans pour le: lieutenants de vaisseau et les capitaine; de corvette, de cinquante ans pour lei capitaines de frégate, de cinquante-cinc ans pour les capitaines de vaisseau, di soixante à soixante-cinq ans pour le: contre-amiraux et les vice-amiraux. L'augmentation des cadres avec créa tion du grade de capitaine de corvette joint à l'abaissement des limites d'âge rendra sans doute plus rapide l'avance ment des officiers de la marine fran çaise. Très probablement, le nombr des candidats à l'Ecole navale s'en trou verait augmenté, tandis qu'il décroî pour ainsi dire à vue d'œil. Il y a ving ans, on inscrivait encore cinq ou si: cents candidats pour deux cents places maintenant, le nombre des candidat tombe au-dessous du nombre des place disponibles. Il ne faudrait pas croire, cependanl que ces mesures suffiraient à rendre 1 carrière des officiers français compare ble à celle de leurs collègues anglais o allemands. En Angleterre, dans les cin dernières années trois cent soixant officiers ont quitté le service actif ave une pension, soit treize pour cent de l'el fectif total. Trente seulement étaier atteints par la limite d'âge ; vingt-deu étaient retraités par application de la le qui écarte les officiers restés un certai: temps sans emploi actif ; et trois cent e huit sont partis volontairement grâce des tarifs de retraite qui atteignent sot vent ceux des soldes d'activité. Pou rendre la carrière aussi attrayante au officiers français, le gouvernement de 1 république devrait consentir de noi veaux sacrifices budgétaires auxquel l'état de ses finances le dispose médic crement. En somme, les flottes du monde entie arrivent à une situation que quelque esprits clairvoyants avaient pressentie t annoncée. L'amiral de la Mure, dont la comp^ tence en ces matières est pour ainsi dir universelle, prédisait en 1905 qu'à fore de compliquer l'outillage et l'armemer des navires de guerre on ne trouvera: bientôt plus d'équipages capables de le faire manœuvrer. Certains organismes d la navigation et de l'artillerie sont deve nus aussi délicats que des mouvement d'horlogerie et ne sauraient être mis e mouvement que par des artisans expér mentés et après un long apprentissage Partout, même dans les pays de volor: tariat et de service à long terme, la duré de l'apprentissage couvre tout juste 1 durée de l'activité et les matelots quitter le bord dès le moment où ils y deviei draient véritablement utiles. L'industr: accapare les meilleurs par des salairi sans comparaisons avec les soldes li plus avantageuses et l'espoir d'ui retraite ne l'emporte pas toujours sur perspective d'une existence étroite et p rilleuse. Ce n'est pas seulement la mécaniqi qui fait le vide à bord des navires c guerre de toutes les flottes ; c'est encoi la chimie. Si vaillante que soit une popi lation, on ne doit point s'étonner qu'el demeure impressionnée, intimidée mên Ipar l'insécurité des explosifs. A c égard, on ne saurait tenir pour néglige ble la répercussion de catastrophe comn celles du Iéna et du Liberté. L'opinic ' ne peut se défendre d'une émotion pr fonde à voir se mùltiplier les acciden souvent mortels sur les nouveaux typi des marines modernes : les combustioi spontanées des poudres, l'engloutiss ment des sous-marins, l'explosion di tourelles ou des pièces de culasse pe: dant les exercices d'artillerie du tem] de paix. A bord, tout se complique ch que jour et augmente les périls de ch que heure. La plupart des accidents co: statés dans toutes les flottes sont impi tables à la maladresse des matelots ai prises avec des machines dont ils ign rent encore le maniement. Par un phénomène singulier, le pr blême des flottes résulte du progrès. Le mieux est ici l'ennemi du bien. Si on considère le problème du poi: de vue budgétaire, le mieux ici se co fond avec le pire : L'amiral de la Mure, dont l'éruditi< ne recule devant aucune recherche, ra pelait dernièrement que les dix-huit vai seaux commandés par Nelson à la b taille navale de Trafalgar avaient coû ensemble la somme de 75 millions < k C'est ce que coûte aujourd'hui « un ) seul » cuirassé du dernier type ! Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques 3 (Service de VAgence HAVAS) 3 DANS LES BALKANS M. Venizelos à Paris Paris. j£ janvier. — M. Venizelos a rendu visite ce! après-midi à M. Doumergue î *** t Paris, 12 janvier. M. Venizelos apivs son entrevue avec M. Doumergue, s'est rendu au ministère des finances où il ;l eu un entre * tien avec M. Caillaux. Avant de rentre> :i la 3 légation, M. Venizelos est allé rendre visite à M. Clemenceau, qu'il n'a pas trouve e; chez 1 qui il a déposé sa carte. 3 La question des i les î Londres 12 janvier. — Une note communi-[ quée h la presse dit : « Tous les ambassa deurs ji Londres de la triple aUimce ay;-nt 3 maintenant des instructions complètes relati-t vernent aux îles de la mer Egée, le fereign office recevra probablement demain la répon l ee ds la triplice à la note de sir Edward Grey. Cette réponse sera courte. Elle ne renfermera rien que tende à priver la Grèce des îles que J l'Angleterre semble vouloir laisser sous l'ad j ministration grecque, mais, tout en acceptant dans ses grandes lignes la proposition de sir . Edward Grey, elle formulera certaines réser-3 ves sur des points secondaires, quoique importants. Elle envisagera notamment, non i seulement le statut administratif des Iles. , mais encore les statuts naval et militaire, la ; contrebande de guerre et les garanties pour les minorités. L'unique désir de la triplice ' étant de voir une base unique donnée au 5 statut des îles, de" manière à ce que la ques-[ tion fût réglée à tout jamais de façon sntisf:ii > santé, il en résulta une prolongation des échanges de vues, laquelle retarda la remise 5 de la note. Ce retard n'est nullement un sentiment hostile à l'égard de la Grèce ou de la triple entente. » ) *#* , Rome, 12 janvier. — a propos de la nouvelle publiée par un journal autrichien et selon laquelle dans les cercles politiques anglais on désirerait que l'Italie évacuât immédiatement 3 les îles et soulevât après l'évacuation la question des compensations, la Trtrttn\ dit : « Il ne t résulte aucunement pour nous que le gonver-t nement ait exnrimé ou ait eu l'intention d'exprimer ce désir, qui serait contraire au sens c commun et à l'équité anglaise bien connue. ; ainsi qu'à l'amitié traditionnelle italo-an-S glaise. Si cette proposition, contrairement à s toute vraisemblance, était faite, elle n'aurait d'autre résultat que de troubler d'une façon durable cette amitié, non seulemnt entre les '» deux gouvernements, mais aussi entre les a deux peuples sans aucun autre résultat pratique parce que l'Italie soutenue nar ses al-j liées y opposerait un immuable refus ». -, Au sobranié bulgare p Sofia, 12 janvier. — la discussion des dou zièmes provisoires est remise à demain. C Enver-bey à l'œuvre. — Le nouvel ambassa deur à Vienne. Pour la flotte ottomane, t Constantinople, 12 janvier — Enver-bey cbn-x tinue le rajeunissement des cadres de l'armée. Cinq cent et dix officiers subalternes seront mis à la retraite, ainsi que deux cents em ^ ' ployés 'civils sur quatre cent et dix du mi t nistère de la guerre. k On assure qu'Assim-bey, ministre des affaires étrangères, sera nommé ambassadeur à r Vienne. Les Musulmans des Indes ont souscrit 1 1/2 s millions en bons du- trésor au profit de l s 3- flotte ottomane. Les irrôsiuliers en Albanie S Valonv, 12 janvier. — Le commandant d'El-i- • bassan télégraphie que ce matin a eu lieu un combat entre les irréguliers d'Essed pacha et les gendarmes du gouvernement provisoire r près du village de Godelesci . Les irréguliers 5 se sont retirés. La ville d'Elbass^n ne court t aucun danger. LA GREVE DES CHEMINOTS EN AFRIQUE DU SUD 6 A Bloemfontein e Bi.oemfontein, 12 janvier. — Les grévistes t sont très calmes. Néanmoins, on s'attend à des 1 forbles fôt ou tard. La ville a l'asnect d'une ville en temps de guerre. Des patrouilles par s courent la province. La. milice, les réservistes e sont sous les armes. La voie ferrée est gar-i- dée de la rive de l'Orange jusqu'à celle du S Vaal. 2 Les bouilleurs de Durban Durbxn, 12 janvier. —Les houilleurs ont repoussé les conditions des patrons. Quoique le nombre des grévistes ait augmenté ce matin, il reste encore dans les ateliers un nom- e bre considérable de travailleurs. Xi les cr-a rossiers. ni les mécaniciens des lnri'lères ne £ font grève. Le trafic Pretoria, 12 janvier. — Cinq heures soir. — Un seul train est parti cet après-midi.Aucun iS train n'est arrivé à Johannesburg. ^ La situation s'aggrave le Le Cap, 12 janvier. L'impression q. i r'gne la généralement est que la situation s'esi ;:ggra-vée pendant les derniàres vingt-quatre ho: res Le gouvernement retarde jusqu'au derniei moment la proclamation de l'état de siège. Leste résultats des scrutins ouverts dans les ruine.- le du Reef sont tous favorables à la grève gé •e nérale- X- Les hommes armés dans le rand Johannesburg, 12 janvier. — On assure qu'i y a actuellement vingt mille hommes armé> ie dans le Rand. La question du charbon Johannesburg, 12 janvier. — Une grande en ie treprise minière annonce que ses compagnie! n sont approvisionnées en charbon pour sep jours, et qu'elles continueront l'exploit-'tior , le plus longtemps possible, en conformité di ts désir exprimé à toutes les industries par 1< 3S gouvernement. D'autre part, le gouverneir en 1S et le service des chemins de fer se font fort: g. de fournir du charbon. is la revolution mexicaine 1" L'évacuation de Présidio )S Washington, 12 janvier. — Le secrétaire à h l- guerre a ordonné que tous les fédéraux mexi cains qui se sont réfugiés à Présidi-- soien transportés à Fortsmith. où ils seront retenu: 1_ jusqu'à nouvel ordre. Il permet aux femmes e x- aux enfants de les accompagner x Le successeur de M. Delcassé à SainîPétersbsvn Paris, 12 janvier. — Le président du c nsoi 3" a fait signer ce matin par le conseil tenu ; l'Elysée un mouvement diplomatique qui ; nommé M. Paleologue, ambassadeur Saint ^ Pétershourg. q. M. Asquith en France Londres. 12 janvier. — M. Asquith part de main pour le midi de la France. Il "ne fer que traverser Paris. Aucune entrevue n'a ^t; p- préparée à l'occasion de son passage dan g. cette ville. a- Les élections en H^ïti Paris. 12 janvier. —- La légation de la répu i blique d'Haïti nous adresse la comnrmicMKn 3e suivante : « Les élections générales ont eî lien les 10 et 12 janvier, dans le plus gran* calme. Une majorité très imposante reste acquise au gouvernement. La loi sur l'impôt personnel en Autriche Vienne, 12 janvier. — Au cours d'une conférence entre délégués de la chambre des seigneurs et de la chambre des députés, un compromis est intervenu au sujet de la loi su", l'impôt personnel. Les difficultés qui empé chaient les réformes financières d'aboli, sont désormais écartées. Fonctionnaires eî étatisation Un député lançait il y a quelques jours dans 1 Information un avertissement solennel au gouvernement français, à propos de l'augmentation de la solde des officiers. Sous prétexte de justice, disait-il, vous venez d'ouvrir la porte aux revendications que ne manqueront pas de vous adresser... et de faire valoir auprès de leurs députés les fonctionnaires de tous grades et de tout poil, dont la rémunération n'a plus été augmentée depuis des années, alors que la vie renchérissait d'énorme façon. Les écluses sont ouvertes ; gare à l'inondation. Nul n'ignore que la question de la rémunération du personnel a été une des raisons qui ont le plus encouragé le comité de réforme de l'exploitation des chemins de fer à proposer l'attribution de cette exploitation à un organisme privé. Nous y reviendrons d'ailleurs dans les articles que nous comptons consacrer prochainement à la Régie nationale des chemins de fer. Sans doute, le susdit comité avait en mémoire l'exemple curieux que vient de donner à ce sujet l'exploitation des chemins de fer fédéraux suisses, digne pendant de celle de l'Ouest-Etat, en France. Nous avons raconté naguère l'histoire de l'étatisation de ces chemins de fer et montré comment, au seul point de-vue financier, elle constituait une « mauvaise affaire » pour la Suisse, tandis qu'elle en sera une excellente pour l'Allemagne. Non pas que les recettes soient mauvaises, au contraire. Ne parlons pas des premières années du régime nouveau, où le déficit s'accumulait à chaque exercice avec une régularité inquiétante. Depuis 1907, la situation s'est sensiblement améliorée, à ce point que l'exploitation de 1912 s'est traduite par un excédent de recettes de près de 14 millions de francs. Seul le régime international est ici visé : ce n'est pas la Suisse qui emporte le bénéfice réel de ses voies ferrées, mais l'Italie et l'Allemagne à qui les traités assurent une sorte d'emprise économique et politique sur les chemins de fer suisses. Ce qui inquiète en ce moment les économistes suisses, peu satisfaits déjà de voir porter par le budget général le poids très lourd des conséquences financières d'une opération onéreuse, ce n'est pas la réduction des tarifs demandée et escomptée par les consommateurs, réduction dont le dernier bilan ne souffle mot, c'est l'augmentation des frais de personnel. Il ressort des comptes officiels de l'exploitation des chemins de fer fédéraux suisses que, de 1904 à 1912, les dépenses du chef incriminé ont passé de 35 à 7C millions, augmentant de cent pour cent, tandis que les autres éléments du passif ne s'élevaient que de vingt-cinq millions. Ce n'est pas que le nombre des employés se soit sensiblement accru depuis la prise en charge par l'Etat des lignes successivement rachetées ; ce qui s'esl aggravé, ce sont les exigences des employés de tous ordres, auxquels des allocations supplémentaires et des élévations de traitement ont été à plusieurs reprises accordées. Les premières avaient à l'origine ur caractère provisoire : elles étaient justi fiées, disait-on, par le renchérissemenl du prix de la vie, renchérissement qut l'on feignail tout au moins de s'imaginei transitoire. L'an dernier, les chambre; ont décidé que désormais elles seraien définitivement incorporées au traitemen ordinaire et régulier, en sorte qu'il nf peut plus être question de les faire dis paraître des comptes d'exploitation. Quant aux traitements eux-mêmes, il: ont également été l'objet de relèvement: appréciables : la loi du 1er avril 1912 eî a encore augmenté la charge en fixan des maxima plus élevés que ceux qu'oi avait pris pour limites jusque là. Et il en résulte aujourd'hui une aug mentation globale d'une douzaine de mil lions, s'ajoutant aux surcharges causée par l'application de diverses mesures d< faveur dont le personnel a également bé néficié. N'y a-t-il pas là un enseignement i tirer, ou plutôt une confirmation d'ui fait bien connu et en quelque sorte fatal à savoir l'impossibilité pour l'Etat-patroi de résister aux sollicitations de ceux qu'i emploie ? En vain, les autorités chargées de 1. gestion essayent-elles de résister à 1 poussée menaçante des concessions tou jours renouvelées et constamment satis faites. Les chambres fédérales, placée trop près de l'électeur, se montrent im puissantes à opposer aux exigences d: personnel le frein pourtant si nécessair qui permettrait, sinon de réaliser de gro bénéfices, du moins de faire des éconc mies sérieuses et durables, sans comprc mettre la bonne gestion du réseau et ave quelque chance de dégrever le consorr mateur qui, dans l'état actuel des choses est menacé d'attendre longtemps encor l'abaissement de tarifs promis et qui d< termina l'opinion suisse à adopter l'idé du rachat. | En France, la reprise du chemin de fe ; de l'Etat n'a abouti qu'à augmenter foi ; tement les charges des contribuables sari qu'une amélioration bien sérieuse et bie nette soit venue consoler les partisans d l'étatisme. En Belgique, on saluera avec satisfai t tion l'initiative prise par le gouvernemer de rompre ici avec l'interventionnisme qui semblait dégénérer en dogme politique. Avant que d'atteindre le moment où l'exploitation des chemins de fer belges, si prospère au seul point de vue industriel, ne constitue pour lui une charge financière formidable en raison de l'élévation toujours plus grande des frais d'exploitation, l'Etat belge envisage très philosophiquement l'idée de la déchéance qu'il se prépare à lui-même. Ses motifs peuvent avoir été intéressés : nous ne retenons que l'idée, pour l'approuver en raison de l'expérience faite. — Jerry. LES COMMUNICATIONS AUX BASSINS La question des autobus et de leur prochain établissement aux bassins et vers les nouvelles installations maritimes, serait' sur le point d'être résolue. C'est du moins ce qui résulte d'une lettre parvenue hier à l'hôtel de ville et par laquelle la société qui avait obtenu dans le temps l'option d'établir le service, se rappelle aux bons souvenirs de l'administration communale. On n'a pas oublié les rétroactes de la question. Une société constituée à l'effet d'exploiter des autobus en "cette partie des bassins une ne dessert aucune ligne de tramways, avait demandé à la Ville les autorisations indispen sables. Après examen, la A ille demanda que la société, en question établît que son capital était réellement constitué, c'est-à-dire souscrit et partiellement versé. Peut-être cette demande parut-elle excessive à ccux qui avaient étudié l'entreprise ; toujours est-il que pendant quelques mois l'affaire en resta là. Les délais fixés par la Ville pour l'acceptation finale pal les concessionnaires présumés, avaient même été quelque peu dépassés lorsqu'hier une lettre arriva qui annonçait qu'un capitaliste étranger; un certain M. Menges, avait souscrit toui de go environ un million et demi, ce tu. permet à la société d'entreprendre, sans autn retard, l'exploitation de sa concession provi • soire. Si le capital social devait être major* dans la suite, ce serait toujours le même sous cripteur qui en ferait l'apport,. 11 irait au be soin jusqu'à sept millions. Nous souhaitons £ beaucoup d'entreprises des capitalistes auss décidés. Bref, les négociations sont reprises avec 1; Ville et tout porte à croire que celle-ci accor dera l'approbatur nécessaire. On peut se demander seulement quel serc l'aliment de voyageurs qui permettra à lî compagnie en dehors des heures d'allée et d< venue au travail, du matin et du soir, — d< boucler son budget ? Les communications an: bassins sont difficiles, mais à part quelque: employés et commis de rivière il n'y a pas, d< ces côtés, beaucoup de promeneurs. Mais encore faut-il que l'essai en soit fait Et nous serions mal venus, après avoir réel a mé pendant si longtemps un service de coin munications rapides aux bassins, de tente: aujourd'hui de décourager ceux-là mêmes qu s'attachent à combler nos désirs. Souhaitons leur bonne chance au contraire LA BOUE PROJETEE Depuis le temps que la Ville étudie le meil leur pare-boue et n'arrive à prendre aucinu décision, tous les Anversois doivent avoir fai connaissance avec les panaches verts et brun que les autos soulèvent si gaillardement su leur passage toutes les fois qu'il est tombé ui peu de neige ou d'eau Eu attendant la solution idéale, qui ne vieil dra jamais, attendu qu'il faut toujours qu'u; espace, si petit soit-il, subsiste entre le parc boue et le pavé, nous continuons d'être asper gés des pieds à la tète. La situation se com plique, à l'heure actuelle, du fait que l'on ; été obligé de jeter du sel sur les chaussée pour amener le dégel du verglas qui y sé journait. Que vous soyez arrosé d'un jet d-cette eau salée, pleine de vase, de rouille et d graisse à essieux, et votre vêtement s'il n'es pas condamné, ne devra sa chance qu'a ui voyage rapide chez le plus prochain teinturier dégraisseur. On a beau se montrer ami de 1; liberté et du progrès, on n'en est pas moin vexé de se voir causer un dommage aussi sen sible par le premier passant venu. Il nous paraît et nous ne saurions assez ; insister, qu'un type provisoire de garde-bon devrait être adopté et imposé par la Ville, ei attendant que l'on ait trouvé le type de gardt . boue idéal II est inadmissible que les auto continuent d'asperger les passants, les voiti res. les plates-formes de tramways et les façn î des des maisons, sans que nous voyons contr ' elles l'appui des règlements communaux. 1 Les automobilistes bénéficient en ce nu t- ment, d'une discussion qui peut s'éterniseï i Imposons leur un garde-boue à peu près bor et nous nous éviterons au moins les Quatre vingt dix pour cent des désagréments actuelf Il est grand temps que l'on agisse. Ce sen 3 pour cette fois, une réforme démocratique bie i comprise PAYEZ VOS NOTES C'est le conseil que la Ligue sociale d'acin l teurs adressera prochainement, sous forme cl i tract, à tous ses membres. Payez-les, leur dit-elle, non seulement parc \ que vous le devez, mais encore parce que vol i vous éviterez de la sorte les majorations d ii térèts à quatre et demi pour cent et à cin et demi pour cent, que le marchand est aut-1 risé à vous imposer, trois mois après la dai 1 d'échéance prévue par sa facture. Comrr vous ne l'ignorez pas, une loi a été votée, clai ce sens, le 1er mai 1913 et est entrée en viguei S six mois plus tard. Elle se trouve donc e pleine activité, à la disposition de ceux qi X peuvent requérir son appui. e Mais cette considération n'est pas la seu qui doive nous guider, poursuit le tract c question. Payez vos notes parce qu'en i payant fournisseurs qu'une fois l'an, vous b ~ obligez pratiquement à vous faire des avanci c très onéreuses et so.uvent au-dessus de leu forces. i, Payez-les, car si le fournisseur que voi e faites atendre est gêné dans ses opérations i- ne peut faire face à ses engagements par sui e de ce retard, c'est vous qui êtes cause de s souffrances et de sa ruine, c'est vous qui e r êtes responsable. Et n'attendez pas pour payer que l'on vieni vous présenter les factures. Car, beaucoup i s fournisseurs craignant de mécontenter leu n clients, ou de paraître gênés dans leurs affï e res, n'osent pas réclamer d'eux-mêmes le pav ment de ce qui leur est dû. C'est à vous, a ci: teurs, de prendre les devants. it Voilà une noble initiative de plus à l'ac de la L. S. A. Puisse-t elle être couronnée de succès. GALA DE LA PRESSE Trois semaines encore nous séparent de la représentation de la Tosca, organisée en faveur de la caisse de retraite de l'Association de la presse belge, et les feuilles de location se couvrent au point que déjà l'on peut prévoir que cette solennité artistique et mondaine réunira, le mercredi 4 février, au Théâtre-Royal, la salle la plus brillante qui se puisse trouver. Il est vrai que jamais l'œuvre de Puccini n'aura réuni pareille interprétation sur notre première scène. Mlle Chenal, la plus admirable des Toscas, donne de l'héroïne de Sardou une incarnation telle que nulle autre interprète ne peut lui être comparée. La gracieuse artiste interprétait, voici quelques jours, Carmen, au théâtre de Liège, et nos confrères locaux ne peuvent trouver de termes assez élogieux pour célébrer le talent aussi complet que personnel de la pensionnaire de l'Opéra-Comique de Paris. Avec une telle artiste, disent-ils, la possession du rôle est telle que l'interprète n'a plus à se surveiller et peut se livrer à ses intuitions spontanées, et c'est alors la vie même dans le prestige de l'art. Quant au baryton Albers, qui vient de triompher à Tunis, reproduisons les termes dont se sert la Dépêche Tunisienne : .< Que dire de M. Albers, qui atteint dans Scarpia à des sommets inconnus ? En ce chanteur, en ce tragédien, incomparable sous chacun de ces deux aspects, sont rassemblées les facultés les plus propres à faire pénétrer dans l'âme les beautés et les terreurs dont regorge l'œuvre du compositeur italien. Ce complexe personnage, fait de cruauté, de lubricité, d'hypocrisie et de fanatisme, grand seigneur au demeurant,* et. de qui la hideur n'est pas sans comporter quelque grandeur horrible, M. Albers l'établit dès son entrée en scène avec une force, une simplicité effrayantes, qui illuminent tout de suite la tragédie dont il va être l'artisan et l'une des victimes, noyée elle-même dans le sang qu'elle aura versé. » Pour ceux qui désirent assister à ce spectacle unique, disons que les places encore disponibles seront mises en vente dès demain jeudi, aux heures habituelles, au bureau de location du Théâtre-Royal. I NT É R 5 EUR Le commerce belgo-russe Les rapports économiques entre la Belgique et la Russie ont été en décroissance en 1912. Les événements extérieurs et spécialement la crise des Balkans en ont été cause. On signale une diminution notable de l'importation belge ! i de provenance russe. .Cette importation, qui ' s'élevait en 1911 à 1,736,888 tonnes pour une i valeur de 318 millions 136,000, est tombée en ; ! 1912 à 1,554,582 tonnes pour une valeur de 272,327,000 francs, soit une diminution de poids de 182,306,000 tonnes et une diminution de valeur de 45 millions 809,600 francs. A première vue, cette diminution semblerait dénoter un ralentissement sensible dans les rapports commerciaux entre les deux pays. Il n'en est pas ainsi. Le phénomène est dû à des causes i passagères, particulières à 1912. La diminution de l'importation russe porte exclusivement sur le commerce des céréales et autres produits, et la diminution de l'importation totale de produits russes est inférieure à la diminution de l'importation des céréales russes seule. Les chiffres des exportations de Belgique en Russie i augmentent progressivement, et ils n'ont pas même été influencés par la désastreuse année 1912. En effet, les exportations belges ou nationalisées belges vers la Russie, qui s'élevaient en 1911 à 122,512 tonnes pour une valeur de 66,904,000 francs, ont atteint en 1912 138,401 tonnes pour une valeur de 83 millions '*96,000 francs, soit une augmentation de valeur de 16,592,000 francs. Le grève des auto-taxis La fin de la grève des auto-taxis s'annonce enfin comme proche. Le directeur de la Compagnie des auto-fiacres a reçu les délégués des grévistes ; de part et d'autre, on a eu l'impression que l'entente était prête à s'établir. La direction ayant décidé divers changements et améliorations dans l'organisation de ses services, il a été entendu, que. très probablement, les chauffeurs reprendraient leur travail aujourd'hui mardi, si, ainsi qu'on l'espérait, les mesures prises par la direction donnaient satisfaction au personnel. Celui-ci a appris avec satisfaction que la direction ne ferait plus de retenue sur le salaire ; mais il n'a pas accepté les dispositions relatives à l'achat de la benzine. En conséquence, une nouvelle démarche a été faite auprès de la direction. Les grévistes se réuniront à nouveau aujourd'hui, à dix heures et demie, à la maison du peuple, et l'on s saura alors s'ils consentent à reprendre le travail. B Nos bateaux-phares Donnant satisfaction aux réclamations justifiées des équipages de nos bateaux-phares, l'administration de la marine a fait retirer du service, lundi, le bateau-phare Westhinder, qui a été ramené ti Ostende par le grand remorqueur de l'Etat. Ce navire a été remplacé ^ provisoirement par un bateau-phare de réserve. Dans quelques jours, le Westhinder sera ! amené en cale sèche*à Anvers, pour y recevoir sur la coque les quilles anti-roulis qui l'empêcheront de rouler aussi terriblement qu'il ne l'a fait jusqu'ici. La taxe sur les autos La délégation de la chambre syndicale de l'automobile et du cycle de Belgique a été e reçue par le ministre des finances. Après un s exposé de la situation faite aux usagers de i- l'automobile et de la motocyclette par l'arrêté q royal du 15 décembre 1913 et du préjudice j. causé à l'industrie par l'incertitude de la for-e mule, la délégation a obtenu de M. Levie les p promesses les plus rassurantes. Le ministre a conseillé de faire toutes les déclarations au s fisc sur les bases de K = 4.25 et «n»-1,000 tours ir pour les automobiles, déclarant en outre que i» cette formule serait appliquée indistinctement ii à toutes les marques. Les déclarations provi soires seront donc soumises à revision suivanl le les bases ci-dessus. Quant aux motocyclettes et aux véhicules industriels, la question seraii tranchée avec la même modération bienveil lante. La délégation a exprimé toute sa satis faction à M. Levie. ïs [•s L'union des arme: Une dépêche ministérielle du 8 janvier auto is rise les officiers d'infanterie détachés aux uni et tés de pionniers et de sapeurs (génie) à restei , dans la situation jusqu'à ce que leurs collé gués de cette arme de la même anciennes ÎS soient sur le point d'être nommés capitaines !n Cette circulaire ne signifie nullement que l'or ait renoncé au nassage, — à titre exceptionnel îe — d'officiers d'infanterie au génie pour com le hier les vides. La mesure dont nous parlons î rs été prise simplement parce que le nombre de: ; officiers d'infanterie qui ont demandé leur en l(j* trée au génie est actuellement trop restreint. e" Un rapport de sir Cecil Hertslc Sir Cecil Hertslet, le consul général d'Angle if terre, traitant du commerce et de l'industri de la Belgique en 1912 et pendant la première partie de 1913, dans son rapport annuel, examine, avec cete impartialité à laquelle chacun se plaît à rendre hommage, la situation économique du pays ; et il constate le fait, remarquable, dit-il, non seulement de l'augmentation pour une année, mais de la prospérité toujours croissante d'année en année de l'industrie et du commerce de la Belgique, ce qui prouve une position bien assise dans le commerce mondial. Sir Cecil reconnaît que l'effet de la grève générale d'avril 1913 n'a pas eu les conséquences que l'on redoutait, malgré la gravité de la crise ; ses effets ont cependant pesé pendant quelque temps sur les exportations du pays. Sir Cecil Hertslet dit encore : La Belgique est à présent réputée dans le monde entier comme un centre d'activité industrielle. Peu de touristes, en effet, ont nêpligé de visiter ce pays actif, avec ses associations anciennes et sa prospérité moderne, où les races et les langues différentes se mêlent et où la variété du paysage est extraordinaire pour un territoire si limité. La plaine des provinces flamandes offre avec le paysage montagneux et sauvage du sud du pays un contraste aussi grand que la langue parlée par les habitants de ces deux régions, malgré le petit nombre de kilomètres qui les séparent. Fausses pièces d'or de dix francs De fausses pièces d'or de dix francs à l'effigie de la République française, au milésinie de 1909, bien contrefaites sont émises dans l'agglomération bruxelloise. Les timbres de douanes Il est question, on le sait, de créer des timbres de douanes, dont l'apposition sur certains colis postaux aurait pour effet de faciliter beaucoup les échanges de certaines marchandises, les dentelles, par exemple. Ces timbres seraient mis à la disposition des expéditeurs belges,et ceux-ci pourraient ainsi régler d'avance les droits d'entrée des marchandises qu'ils désirent expédier par la poste. Il va sans dire que ces timbres de douanes seraient indépendants des timbres-poste servant, eux, à affranchir les expéditions par voie postale. En lé-sumé, la réforme, due à l'initiative française, a pour but essentiel d'éviter, par la suppression des formalités de douane, les retards préjudiciables dans la remise des plis postaux et de faciliter ainsi les échanges commerciaux entre la France et la Belgique. Ce projet, qui ne modifiera que très peu la convention postale universelle, en ce qui concerne, l'interdiction d'expédier par la poste des objets passibles de droits de douanes, est considéré comme très réalisable par l'administration des douanes françaises. C'est ainsi que le directeur général des postes à Paris, d'accord avec son collègue des douanes, a demandé à l'administration des postes belges si elle était disposée à donner son assentiment à l'apposition du timbre de douanes sur les plis postaux expédiés de Belgique en France et vice versa, à titre de réciprocité. Puisse la réponse être favorable et, dans l'intérêt des commerçants et des industriels, puisse la réforme aboutir . La décroissance de la natalité On sait quelle place la Belgique tient, parmi les autres pays européens, en ce qui concerne la diminution de la natalité : la quatrième. Mais il y a longtemps que cette décroissance a commencé à se manifester : depuis 1856. En 1846, en effet, par cent ménages, notre pays comptait 487 personnes; en 1856, ce chiffre était descendu à 484, à 465 en 1866, à 459 en 1880, à 455 en 1890, à 430 en 1900 pour arriver à 405 en 1910. C'est donc, en un demi siècle, une diminution de 82 unités. Et cette dégringolade devient inquiétante si l'on considère la proportion progressive dans laquelle elle s'accentue : de trois unités pour la période décennale 1846-1856, elle est de 25 pour la dernière décade ! NOUVELLES MARITIMES Les malles Ostende-Douvres Pendant le mois de décembre dernier, les malles de la ligne Ostende-Douvres ont transporté 8,317 voyageurs (7,28? pendant le mois de décembre 1912). Pendant l'année 1913, le nombre de passagers a atteint 256,474, tandis qu'il était de 193,599 pendant l'année 1912. Le port de Brème A propos de l'achèvement des installations du port de Brème, la chambre de commerce de cette ville dit dans son rapport : « Brème a tenu compte des exigences croissantes du trafic en poursuivant l'achèvement des installations de son port, et décidé, en particulier, d'ériger, dans la partie comprise à l'intérieur des limites douanières, d'importantes installations modernes pour le trafic des grains. Vingt-cinq années se sont écoulées depuis que, sous l'influence de Brème, le premier territoire du port libre fut incorporé dans les frontières douanières allemandes, à l'exclusion d'une partie du port de Bremerhaven. Dans ce laps de temps, le trafic des marchandises a plus que triplé, et le mouvement de la navigation du port tout entier le place au troisième rang. Ce développement et le tonnage progressif des navires ont depuis longtemps prouvé la nécessité d'améliorer les conditions d'accessibilité du port par l'achèvement de la correction du bas Wéser entamée depuis vingt-cinq ans. Après de longues négociations, un accord intervint avec Oldenburg au sujet d'un approfondissement sérieux du bas Wéser après que l'adhésion conciliante de la Prusse eût été déjà consentie en 1906. Par ces accords, Brème a dû assumer de nouvelles et lourdes charges, qui ne l'ont cependant pas fait reculer, pour faire droit aux prétentions croissantes du commerce maritime allemand. » EXTÉRIEUR BULGARIE Au sobranié. — La déclaration de M. Rados-lavoff.De Sofia, le 12 janvier : Se conformant au désir exprimé par les groupes d'opposition, M. Radoslavoff a lu aujourd'hui au sobranié la déclaration du nouveau cabinet. La déclaration rappelle les circonstances tragiques de la constitution du gouvernement actuel. Elle constate qu'aucun parti, à lui seul, n'a la majorité dans le nouveau sobranié issu du système de la représentation nationale. Aussi, tous se refusent à prendre part au gouvernement, ce qui a obligé M. Radoslavoff, après avoir donné sa démission, à se présenter à nouveau devant la chambre avec ses anciens collègues, dans l'espoir qu'il trouvera l'appui nécessaire pour faire voter les mesures les plus indispensables et pour faire approuver les traités de paix de Bucarest et de Constantinople. Le gouvernement biilgare a accepté le traité de Bucarest sous les réserves appuyées par deux grandes puissances. Ces réserves, dit M. Radoslavoff, nous ne les abandonnerons pas, mais nous travaillerons à la revision de cette paix seulement par la voie diplomatique. Je repousse avec énergie les allégations suivant lesquelles le gouvernement actuel aurait l'intention d'attirer sur la Bulgarie, au printemps ou n'importe i quand, les horreurs d'une guerre nouvelle. Le gouvernement s'est résolu à appuyer l'initiative prise en vue de taire procéder à une en-i quête parlementaire par des représentants de ; tous les partis sur les causes des calamités qui s'abattirent sur la Bulgarie. Dans le domaine financier, le gouvernement présentera divers projets pour le payement des réquisitions. 1 L'Etat devra, en outre, conclure un emprunt de 250 millions. Des réformes économiques se-î ront introduites pour accroître la production

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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