Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 04 Maart. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z02z31pt06/
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Mprprorli A. marc 1Q1A No 52 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime, francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS TalorihnnA • ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS AVIATION TRANSATLANTIQUE tTn nouvel audacieux vient de se fair inscrire pour tenter, ctu mois d'août 01 au mois de septembre, la traversée d l'Atlantique en aéroplane et mériter h prix de deux cent cinquante mille franc offert au vainqueur par le journal Tu Daily Mail, de Londres, Nous somme donc à trois concurrents, dont un officie de la marine anglaise. Le troisième, -qui ne sera peut-être pas le dernier, -se nomme Wanamaker, et s'est distingu sur les aérodromes américains. Nous n devons point nous attendre à des conclu rents très nombreux, car le temps man quera bientôt pour la construction de appareils nécessaires. Védrines, qui avai été pressenti, a déjà fait valoir cett raison-pour s'abstenir : il n'a pas d'aéro plane assez vaste et assez robuste pou tenter une si formidable épreuve, et le: délais lui feraient défaut pour en con struire un. M. Wanamaker avait pris se précautions : les plans de son apparei sont achevés, et les machines spéciale: seront disponibles à partir du prernie août. La question de la traversée de l'Atlan tique est donc à l'ordre du jour. C'es pourquoi la Société française de naviga lion aérienne, qui organise des cônféren ces sur l'aviation, invitait l'autre soi M. lîmile Dumas, un technicien connu à dire au cours d'une soirée son senti ment sur une si rude entreprise. On n'i pas oublié qu'un éminent ingénieui français, M. Saulnier, s'est récemmen prononcé pour la négative. Au cours de sa conférence, M. Dumas a conclu pour l'affirmative, mais et prenant la précaution de dire qu'aucui des appareils actuels, même celui dt l'ingénieur russe Sikorski, qui pourtan a enlevé et promené longuement seize personnes, n'est susceptible de volei d'Amérique en Europe ni vicr-nersa. D'après M. Dumas, la traversée d( l'Atlantique est possible, mais sa réali sation est une question d'appareil, dt moteur et de direction. L'appareil doit peser au départ neu mille kilogrammes. Sa surface utile sera de quatre cen quinze mètres carrés. La charge enlevée par mètre carrét sera de vingt et un kilogrammes et sep cent grammes. L'ensemble des surfaces nuisibles carénées au mieux, représentera quinze mètres carrés. La puissance demandée aux propul seurs sera de trois cent dix chevaux. Le rendement des propulseurs sera dt quatre-vingts pour cent. La puissance nominale minimum des moteurs sera de quatre cents chevaux Le motif rotatif est d'une utilisation impossible à cause de sa grosse consommation.En effet, de la comparaison de deu? moteurs, l'un fixe et l'autre rotatif dt la même puissance, il ressort que le moteur rotatif ne conserve l'avantage dt la légèreté que pendant une durée de neuf heures. Si, pour une puissance de cent elle vaux, nous limitons le poids du groupe moteur à deux mille kilogrammes, le moteur fixe permet une marche ininter rompue de soixante-huit heures, tandi; que le moteur rotatif a épuisé ses appro visionnements au bout de quarante-troi: heures et quinze minutes de fonctionne ment. La décomposition possible des charges peut s'évaluer ainsi : 1,680 kilogramme; pour les quatre moteurs de deux cent-chevaux ; 4,200 kilogrammes pour l'ap provisionnement ; 2,420 kilogramme: pour le poids de l'appareil ; enfin, 70( kilogrammes représentant le poids de dix hommes pesant chacun en moyenne cent quarante livres. Car il faudra di: personnes à borei : trois pilotes, troi: mécaniciens, trois officiers et un com mandant. Quant à l'aéroplane, voici à peu prè; ce qu'il pourrait être. Pour se faire une idée des dimension de l'appareil, a expliqué M. Hmile Du mas, on pourrait imaginer un triplan de quarante-quatre mètres d'envergure poui le plan supérieur, et dont lès plans au raient une protondeur de près de quatre mètres pour une hauteur de cellule de sept mètres. Un tel appareil devrait posséder tous les perfectionnements actuellement con mis et couramment appliqués, sans cher cher aucun dispositif révolutionnaii\ dont la mise au point sur un aéroplane de ces dimensions conduirait vraisem blablement à un échec. Sa construction devrait être en grandi partie métallique : les ailes rigides tor dues ; le châssis d'atterrissage robuste e peu résistant à l'avancement. La nacelle sera close. Les commandes s'exerceront par servo moteur. Le stabilisateur sera automatique. C'est autant dire que l'entreprise es provisoirement irréalisable puisque 1( stabilisateur automatique n'existe pa: encore. Enfin, la question de l'itinéraire serai ainsi résolue. Deux routes sont possibles : la routi du nord par l'Irlande et Terre-Neuve la route du sud par les Açores et Terre Neuve. La dernière route semble préférable mais le trajet ne pourrait s'effectue dans les délais ambitieux prévus par le deux premiers concurrents. Le cônféren cier parisien calcule environ cent heures C'est la durée de la traversée à bord ' d'un bon transatlantique. ' Alors pourquoi ?... t'iumin oharlerie 3 Dépêches télégraphiques ] [Service de VAç/ence FIAVAS) DANS LES BALKANS La révolte des Epirotes ^ AlHÈNKS, 3 mars. — On mande d'Argyrocr.s 5 Iro. qu'en dépit de toutes les mesures milita i-5 res, trois mille insurgés ont réussi à se réunir [* ou dehors de lu ville et après un Té Deum chanté par les métropolites de Vêlas et de Drinopolis ont proclamé l'indépendance de ; l'Epire. M. Christhhaki Zographos a proclame 3 l'autonomie de l'Epire. Il a dit que le Grèce 1 a du sacrifier l'Epire à des intérêts supérieurs, mais que le peuple épirote se trouve dans l'impossibilité de se soumettre au joug d'un peuple barbare. Il a ajouté que les garanties s promises ne sauraient être assurées et que les t Epirotes réalisent aujourd'hui un rêve caressé 3 depuis 5 siècles et qu'ils sont décidés à mou " rir pour la liberté. M. Zographos a proclamé l'égalité de tons devant la loi et menacé de sanctions sévères tous les perturbateurs de i l'ordre. Il a terminé sa proclamation par des vivats en l'honneur du roi, de l'armée et du peuple grecs. Les manifestants se sont rendus ? ensuite en groupe devant le palais du gou ^ vernement, où le métropolite de Vêlas a bar 5 rangué la foule. Ils se sont enfin dirigés vers la métropolite, où ils ont arboré le drapeau du gouvernement autonome. Ce drapeau est sem blable au drapeau grec, mais porte en pins au centre un aigle noir bicéphale surmonte t d'une couronne, d'une épée et d'un glole de couleur rouge. Les révolutionnaires ont respecté les autorités. On remarque la présence de soldats grecs parmi les manifestants. ' _ *** Rome, 3 mars. — Les journaux, en général, l se bornent à reproduire aujourd'hui les informations venues d'Athènes et de Paris au sujet de la révolte des Epirotes. ITs constatent que le pessimisme prédomine dans les milieux viennois. D'autre part, dans les cercles poli > tiques, il se manifeste une certaine tendance à attribuer une part de responsabilité aux autorités grecques. Toutefois, on reconnaît qu'il serait difficile de demander aux troupes gre:-ques de marcher contre les Epirotes. Ce se - rait aller, dit-on, contre des risques d'insubordination. Jusqu'à maintenant, l'idée d'une intervention italo-autrichienne n'a pas été sérieusement agitée, et il paraît probable qu'elle ne trouverait aucun crédit dans l'opinion ita-! lienne si cette idée était mise en avant. Le successeur de Saïd-pacha Constantinople, 3 mars. — On prononce trois noms pour succéder à Saïd-pacha, ;incien président du sénat. Ce sont ceux de Hilmi-pacha, sénateur, ancien grand-vizir, actuellement ambassadeur à Vienne ; Naïl-bev, sénateur, ancien ministre des finances, premier délégué à la commission financière à Paris, et Hamed Kiza-pacha, sénateur, président de la chambre. Les préférences se groupent sur Hilmi-pa cha. L'élection présidentielle au Pérou Paris, 4 mars. — La légation du Pérou nous communique la dépèche suivante : « Lima — Le quorum — deux tiers exigé par la consti tution n'ayant pas été ateint, le pouvoir législatif ne s'est pas réuni, et la junte du gouvernement (chargée du pouvoir exécutif), après avoir consulté les présidents du sénat et de la chambre des députés, a convoqué à nouveau le congrès pour le mercredi 11 courant ». Escadre allemande en Argentine Buenos-Ayres, 4 mars. — L'escadre allemande est arrivée à Mardelplata à deux heures de l'après-midi. L'amiral et les officiers n'ont pas débarqué à cause du mauvais temps. L'intendant de Mardelplata a offert un déjeuner. Le ministre d'Allemagne et le gouverneur de la province- y assistaient. Epidémie typhoïde au Canada Montréal, 3 mars. — Une forte épidémie de fièvre typhoïde s'est déclarée dans la province de Quebee. Elle serait due A la pollution des eaux du fleuve Richelieu. Cyclone sur les îles Cook Sydney, 3 mars. — Un cyclone comme on n'en a pas vu depuis cinquante ans s'est abattu sur les îles Cook. L'île d'Aitntaki a été dévastée. Un raz de marée a recouvert l'île 5 Mukai, détruisant tous les villages. Les habitants sont dans une situation navrante. La " leçon suédoise " ' Il serait regrettable que la « leçon suédoise », comme on l'a appelée, fut . perdue pour nous. Il faut qu'elle soit j autre chose qu'un simple fait-divers héroïque, qui, pendant quelques jours, émut violemment le nationalisme des peuples du nord et de l'ouest, fonds ; intangible des croyances politiques d'au-' jourd'hui, au rebours du socialisme révolutionnaire qui rêve de supprimer les frontières. On n'a pas bien compris sur le champ ce geste désuète de paysans se levant en masse pour réclamer de nouvelles fortifications, de nouvelles armées, de nouvelles charges militaires de toute sorte. Ce qu'il en a coûté d'habileté, de manœuvres, de concessions politiques, de marchandages de mandats, — ajoutons crûment ce détail dont certains initiés apprécieront l'intérêt, — pour faire accepter à notre population campagnarde flamande la loi militaire actuelle, bien imparfaite encore pourtant, qui a culbuté le dogme aujourd'hui plus que centenaire du « Niemand gedwongen soldaat ». Et à ce propos, qu'on nous permette de citer, à propos des sacrifices militaires, c'est-à-dire en grande partie des sacrifi-j ces d'argent, une page éloquente de psy chologie rurale que nous découpons élans un roman en cours de publication : « Le clocher dans la plaine.» Elle intéressera nos lecteurs aussi vivement qu'elle nous a ému, sans doute : « Les paysans n'aiment pas qu'on leur i demande de l'argent. Ceux d'entre eu.< qui, le plus volontiers, donnent à l'ami, voire même au passant, le vivre et parfois le couvert, entrent en défiance, dès l qu'on s'adresse à leur porte-monnaie. C'est que pour eux l'argent, rente aléa ' toire d'une vie de durs travaux, est par-; ticulièrement difficile à gagner ; le prix qu'ils lui attachent s'accroît de la valeur infinie de leurs continuels et parfois dé cevants efforts. » Le citadin, dont le gain dépend des s hommes, ne connaît pas l'angoisse du rural, dont le bien-être ou la gêne relève des caprices des saisons. Il peut espérer se défendre, compter sur son activité, sou intelligence, sa ruse pour échapper aux dangers que sa mauvaise chance, sa négligence ou sa témérité lui font courir. » Il ne sait pas ce que c'est que la gelée qui brûle les fleurs, la sécheresse qui tue les plantes dans les sillons, les orages qui les inondent ou les pourrissent ; il ne ressent point, lorsque la grêle hache les épis prêts à mûrir, le désespoir que cause l'absolue impuissance à arrêter le désastre ; il n'en a pas sous les yeux le .spectacle torturant » Le rural s'attend toujours à lui voir manquer le profit pour lequel il a peiné sous le soleil et la froidure ; aussi, lors-qu'enfin, après les affres de la moisson, il a refermé la main sur lui, cette main se crispe et ne peut plus s'ouvrir sans douleur.» N'est-ce pas que cette page est belle et expressive, et qu'elle initie à une psychologie insoupçonnée notre pensée, volontiers faite de mépris pour le « paysan » rude et ignare et dont l'éternelle plainte fatigue si aisément notre facile contentement de nous-même... Et ce sont ces paysans qui, en Suède, demandent à ouvrir la main, à voir croître les impôts, parce qu'à leurs yeux le salut, de la patrie est au prix de dépenses militaires nouvelles. La nouvelle est déroutante...Il y a longtemps que la politique de la Russie dans la Baltique cause en Suède de sérieuses inquiétudes ; celles-ci sont devenues plus vives depuis que la force nationale s'est affaiblie par la sécession de la Norvège. Un des principaux arguments invoqués par la Suède contre l'indépendance de la Norvège, proclamée en 1905, était que la séparation diminuait considérablement, les forces et les moyens de résistance dès peuples Scandinaves contre leur puissant voisin, et que la Norvège seule serait, le voulût-elle, hors d'état de défendre ses provinces élu nord limitrophes de la Russie.La séparation eut lieu néanmoins, laissant la Suède avec une population de cinq millions et demi d'habitants, égale à celle de la Roumanie, sur un territoire plus considérable que celui des îles britanniques. Avec la Norvège, la seule frontière terrestre de la Suède est, par la Finlande, la Russie qui compte une population de cent trente-huit millions en Europe seulement. Or, ia Russie construit, dans la Baltique une flotte importante, ses grands arsenaux sur le golfe de Finlande sont exactement en face de Stockholm sur l'autre rive de la Baltique et elle est maîtresse des îles qui réduisent de moitié pour elle la largeur de cette mer. Elle a de plus, grâce à la russification de la Finlande, concentré de nombreuses troupes dans le grand-duché où elle construit rapidement et va construire des voies ferrées nettement stratégiques et dirigées, d'après M. Sven Hedin, qui est l'âme de la résistance nationaliste, nettement contre la Suède. La politique inexplicable de la Russie en Finlande, qui a fait de ce dernier Etat un implacable ennemi de la Russie, alors que les Finlandais constituaient autrefois la population la plus fidèle au tsar, cette politique, disent les Suédois, ne s'explique que par la poursuite d'intentions hostiles à leur pays. La Suède, pour la Russie, c'est le Got-land et le Svealand, c'est la mer du Nord, c'est la mer libre, qu'elle ne parvient à atteindre-ni du côté de la Sibérie à cause des Japonais, ni du côté de la Perse, grâce à l'Angleterre, ni de celui des Dardanelles, du fait de la triple-alliance, ni enfin de celui de la Baltique, en raison du danger des détroits. Et la Suède, sans défense sérieuse, craint que la Russie la traîte à la façon dont elle a traité la Finlande, « cette seconde Pologne ». (A suivre.) J. T. G. GUEQUIER ET M. SYS Cette fois, c'est à la salle Wynen que nous convie le traditionnél bristol annonçant aux amateurs une exposition de peinture. MM. ci. Guequier et Maurice Sys, un portraitiste et un mariniste, dont les genres par conséquent ne sauraient se nuire, y exposent de conserve une bonne soixantaine de toiles. Leur salon est infiniment attrayant. Il a une note d'art bien faite pour séduire les artistes ; il a une portée décorative et une part de charme quj ne peuvent manquer de lui concilier le suffrage des acquéreurs. Tableaux d'atelier et tableaux de salon, c'est, la. plus habile présentation que nous ayons trouvée depuis longtemps. Aussi le succès est il considérable. Il faut reconnaître, d'ailleurs, que ces deux i peintres mondains sont pleins de talent. M. Maurice Sys a de charmantes qualités de goût dans le choix de ses sujets et les intensions les plus délicates dans la façon de les présenter et de choisir leur éclairage. Sa lumière est vibrante, ses eaux palpitent, ses ciels sont i lumineux et profond, et son brio ne se dément i pis, qu'il promène son chevalet au pays de i la Lys, en vieille Flandre ou en Hollande. ! Pour M. Guequier, il appartient à la grande j lignée des portraitistes. Et ceci se révèle en ; ces portraits d'hommes surtout, — «portrait de | mon grand-père », « portrait du comte J. de H.» j — qui sont d'une belle sobriété et d'une force | d'exécution déjà captivantes. Ces types d'hom-i mes d'ailleurs l'emportent d'assez loin sùr les autres. Nous entendons bien que les affeteries dont s'accompagnent les images des belles madames que l'artiste a rendues avec une I souplesse d'interprétation vraiment féline, sont i imposées, voulues. De tels modèles veulent | des déploiements de soies, de velours, et de | dentelles ; il faut qu'elles s'accompagnent de j tout un déballage amusant et puéril de bijoux. : Il y a plus que cela, d'ailleurs, dans le « por-; trait de Mme F. .Vergauwen » par exemple, qui est traité un peu à la manière anglaise, et dont le fond de verdures claires s'harmonise si heureusement à l'ensemble des tonalités rares du tableau. Evidemment, ce « Chérubin » aussi est, — comme morceau de salon, — le comble de la virtuosité. Soies, satins, brocarts y sont traités et rendus de telle manière que la photographie en couleur n'a qu'à bien se tenir. Mais l'artiste ne croit pas lui même, — du moins nous l'espérons, — que ce soit la meilleure de ses toiles. Sans doute le modèle est gracieux, sa pose est a languie, et encore une fois le détail et les accessoires sont rendus à la perfection, mais c'est là du travail de boudoir auxquels les grands maîtres répugnent, et nous ne croyons pas exagérer en disant que M. Guequier, porte en lui tout un inonde de possibilités. Nous lui souhaitons sans arrière pensée qu'un succès trop rapide ne lui fasse le plus grand tort. NOUVELLES LIGNES DE TRAMWAYS Les ciioses vont plutôt mal pour ceux de nos concitoyens qui pourraient être , tentés d'aventurer les capitaux dans de nouvelles entreprises de tramways. Voici que deux des plus récentes demandes de concessions vont encore être repoussées. Par lettre du 7 mai, le gouverneur de la province transmettait à l'administration communale d'Anvers une demande, introduite par deux Anversois et tendant à obtenir ia concession de deux ligues de tramways électriques dont l'une relierait la gare du Dam aux nouveaux quartiers créés à Anvers et à Berchern, autour du Naohtegalenpark, tandis que l'autre établirait une communication entre la rue des Tanneurs, à Anvers et les parcs « Te Boelaert » et Cogels, à Deurne. D'après le mémoire descriptif joint à cette demande, la première des deux lignes aurait son point de départ à la gare du Dam et suivrait l'itinéraire ci-après : longue rue Loo-broek, rue Ceulemans, rue de l'Union, rue de la Portë-du-Schijn, rue de l'Enseignement jusqu'à la longue rue Stuyvenberg point de bifurcation, une simple voie passerait par la rue du Commerce et entrerait dans la courte rue du Sable ; l'autre voie simple continuant par les rues Stuyvenberg, Scholiers et du Gaz, rejoindrait l'autre branche dans la courte rue du Sable, pour passer à la place Saint-Elisabeth où le tracé bifurquerait de nouveau. L'une des voies suivrait la rue Saint-Elisabeth, rue des Souris pour arriver à la place de Coninck où elle se rattacherait à l'autre branche venant de la place Saint-Elisabeth, passerait par la rue Delhi et la longue rue des Images. La ligne suivrait à double voie les rues de ia Flèche, de l'Arc, Osy, la place de la Commune, les rues Van Ertborn, Quellin, l'avenue Quinten Mat-sys, place. Loos, l'avenue Charlotte, la rue des Nerviens,' la rue Lamorinière, l'avenue Marie, la longue rue Saint-Jacques, les rues de la Station, Van Cruyckenberg, de la Paix (une autre branche de la longue rue Saint-Jacques par l'avenue Victor-Jacobs, la rue de la station, la rue des T rois-Rois, la rue de la Poste), Grande-Chaussée vers le cimetière de Berchem, l'avenue du château Middelheim de Wilryck, la route de Wilryck jusqu'au château Groenen-borg. A partir de cet endroit, la ligne tournerait à gauche pour traverser le nouveau quartier à créer sur les terrains de la ville et. revenir par le nouveau quartier du « Schom » rejoindre à la Grande-Chaussée la ligne projetée. La deuxième ligne partirait de l'angle de la rue des Tanneurs, par la rue du Jardin-des-Arbalétriers, la rue Houblonnière, la rue Van Cuyck, l'avenue des Arts, l'avenue Marie-Thé-rèse, l'avenue Quinten-Matsys, l'avenue Plan-tin dans toute sa longueur, pour se diriger vers la gare internationale projetée à Borger-hout, traverser le quartier transformé d'après le projet de M. H. Prost, passer près du parc « Te Boulaer », et aboutir au nouveau quartier du parc Cogels (Boekenberghof) à Deurne. Ces deux lignes, parcourant, ensemble l'avenue Quinten-Matsys ne formeraient qu'une seule exploitation. Le projet, renvoyé par le collège à l'examen des commissions des travaux publics et du commerce, donnera lieu aux observations suivantes : Pour ce qui regarde le transport des voyageurs, il conviendrait d'observer, quant à la première ligne gare du Dam-Groenenberghof, que cette ligne ferait, sur une partie du tracé, entre la gare du Dam et la place de la Commune, en quelque sorte double emploi avec la ligne dont le conseil communal, par sa délibération du 17 novembre, a demandé aux autorités supérieures d'imposer l'établissement par la Compagnie générale des tramways d'Anvers. Or, il ne paraît pas possible d'autoriser simultanément l'exploitation de deux lignes de tramways entre deux mômes points, car il est évident que dans ce cas, ni l'une, ni l'autre ligne ne sera viable. La partie de la ligne projetée, comprise entre la rue Osy et la limite du territoire d'Anvers à l'avenue Marie, ne soulève aucune objection si ce n'est au passage de la rue des Nerviens où un mat téléphonique avec tour de dispersion rend impossible le placement de lignes de tramway. Il serait, en outre, regrettable, au point de vue esthétique, de devoir entourer de plusieurs mâts de trolleys le rond point Quinten-Matsys et d'augmenter considérablement le nombre de mâts établis autour du square Boduognat. En ce qui concerne la dernière partie de la ligne, projetée sur le territoire d'Anvers, la ville ne peut autoriser l'établissement d'une ligne de tramways dans l'avenue du Middelheim, celle-ci étant, sur la majeure partie de son étendue, destinée à être incorporée au Nachtegalenpark. La ligne projetée ne pourrait donc pas emprunter cette avenue, pour atteindre son point terminus au Groenenberg-hof.Quant à la deuxième ligne-partant de la rue des Tanneurs pour aboutir au Boekenberghof, à Deurne, elle est inexécutable aussi longtemps que le canal d'Hérenthals n'aura pas été voûté, qu'un alignement n'aura pas été décrété pour le prolongement de l'avenue Plantin sur le territoire d'Anvers, et que les travaux de voirie n'auront pas été effectués. Cette ligne ne peut donc être prise en considération, puisqu'une partie de son parcours n'a pas encore d'existence légale. On oublie d'ajouter que si elle n'en a pas, c'est uniquement la faute de la ville. Et voilà pourquoi les deux demandes seront repoussées. Tout cela n'est pas fort encourageant, ni pour le public, ni pour les particuliers doués, chez nous, de quelque esprit d'initiative. INTÉRIEUR U ie question très juste de M. Hymans au ministre des finance? Je crois devoir signaler à M. le ministre des ; finances une conséquence injuste et domina -i geable, pour le marché belge, de la loi du 30 1 août 1913, qui a porté à un pour cent le mon tant du timbre sur les valeurs étrangères et en a décidé l'application suivant les modalités de l'article U, alinéa final, de la loi du 25 mars 1891, qui n'avait, en fait, pas reçu d'application. Le timbre de un pour cent est calculé sur la valeur nominale de l'action ou sur le prix d'émission, si ce dernier est supérieur à la valeur nominale. Il en résulte que des porteurs de titres identiques peuvent se trouver, suivant les numéros de ces titres et l'émission dont ils ont fait partie, par exemple amenés à payer : pour une action Gelsenkirohener Bergwerk, 16 francs '-u jusque francs; pour une action Deutsch Luxembourg Bergwerk, de 13 francs à 33 francs ; pour une action Ateliers de construction du nord de la France, de 5 francs à 15 francs ; pour une action Banque de Paris et des Pays-Bas, de 5 francs à 15 francs ; pour une action Bumelange, de 5 francs à 25 francs; pour une action Dniéprovienne, de 7 francs à 20 francs ; pour une action Rio-Tirito, de 2 francs à 16 francs. Cette situation n'a pas attiré l'attention du parlement et il serait équitable et utile d'y porter remède. La taxe nouvelle ainsi appliquée entraîne, en outre, une conséquence grave pour le marché belge. L'entrée des titres étran gers, des meilleurs surtout, ceux qui ont pu être émis à un moment donné à prix élevé, sera entravée, l'acheteur de ces titres, disposé à les négocier en Belgique, ignorant les numéros que porteront les titres achetés et, par conséquent, le montant du droit du timbre. Indirectement, le système d'application du timbre en Belgique favorise les titres de catégorie inférieure au détriment de ceux de catégorie supérieure. Il est à remarquer qu'en France et en Allemagne notamment le timbre est calculé sur la valeur nominale, ce qui évite toute complication aux porteurs et au fisc. Au point de vue commercial, il est essentiel qu'au moment de la conclusion d'un marché, les deux parties contractantes soient exactement fixées sur les conditions de l'opération. Cette indispensable certitude n'existe plus pour le vendeur lorsqu'il s'agit de valeurs sur lesquelles le prix du timbrage peut varier dans des proportions excessives, le timbrage d'actions de la même espèce pouvant dans certains cas coûter tantôt 2 francs, tantôt 16 francs (actions Rio-Tinto). L'action Tanganvika. dont le prix de timbrage variera de 1 franc à 3 francs, présente jusqu'à cinquante-deux catégories de numéros entre lesquelles le porteur devra rechercher les bases du timbre. Il faut remarquer que, sauf de très rares exceptions, l'intermédiaire vendeur ne connaît pas, au moment de l'opération, les numéros des titres traités, les clients donneurs d'ordre ne livrant les titres qu'après la conclusion de l'opération et n'étant le plus souvent pas à même d'en indiquer les numéros au moment de la transmission de leur ordre. Je prie monsieur le ministre des finances d'examiner la situation que je lui signale et qui paraît justifier une modification de la loi du 30 août 1913, quant aux modalités d'application du droit de timbre sur les titres étrangers. Le ministre a répondu : « Les critiques formulées nécessitent un sérieux examen : l'administration les a déjà mises à l'étude. » Les phalanstères au ministère des chemins de fer 1 Encouragé par le succès qu'obtiennent les cantines créées dans différents centres des chemins de fer, notamment à Anvers, Arlon et à Meirelbeke, ainsi qu'à l'hôtel des postes et télégraphes, où les employés et ouvriers de l'Etat 7-ecoivent un repas substantiel à prix réduit, le département des chemins de fer ou-: vrira une nouvelle cantine pour les nombreux i employés des bureaux du ministère, situé dans le bloc de bâtiments entre la rue Beyaert et la nie de Louvain. Pour les greffiers de justice de paix A l'occasion de la discussion du budget de la justice, il y a lieu de signaler au ministère la situation des commis-greffiers de justice de paix. La loi du 3 mai 1912, créant dix-neuf places de greffiers-adjoints n'a pas donné satisfaction, aux cent cinquante-quatre autres commis-greffiers : comme leurs collègues nommés greffiers-adjoints, ils remplissent habituellement et effectivement le fonctions de greffier ; comme eux, ils siègent aux audiences, signent les jugements, rédigent les actes pour conseils de famille, notoriétés, appositions et levées de scellés ; ils sont, comme eux, responsables des pièces qu'ils signent, et, pourtant, ils n'ont pour remplir ces fonctions de greffier ni rétribution ni nomination spéciales. L'Etat, qui impose des retenues pour la caisse des pensions sur leur traitement, ne les reconnaît même pas. Bien plus, ils n'ont aucun titre pour devenir greffier-adjoint, cette nomination dépendant simplement du bon vouloir du juge et du greffier et n'étant subordonnée à nulle condition : les plus capables et les plus anciens commis n'ont chance de se faire nommer dans une justice de paix autre que celle où ils sont employés. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 22 et le 28 février 1914, on a expédié par chemin de fer 26,837 wagons chargés de houille et de coke et 84,028 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 33,57"] et 89,940 wagons, soit pour le transport du charbon une diminution de 6,740 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 5,912 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,668 wagons, contre 4,334 wagons en 1913, soit une diminution de 666 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 7,598 wagon, contre 9,050 en 1913, •>oit une diminution de 1,432 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 122,131 wagons, contre 136,881 pendant la semaine correspondance de 1913, soit une dimi nution de 14,750 wagons pour 1914. C'est là une moins-value qui n'avait pas encore été subie. Du 28 décembre 1913 au 28 février 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 1,074,986 wagons, contre 1,131,016 poui la période correspondante de l'année dernière La diminution se chiffre donc par 56.03C wagons. L'empaquetage du sucrc Depuis longtemps déjà, la chambre syndicale de négociants en denrées coloniales mène cam pagne afin que le sucre ne soit plus livré ai client, que, dans des sacs ou des boîtes, fer ruées, ret avec garantie du poids net. Quelque! firmes ont répondu à l'appel de la chambrt syndicale. A nouveau, celle-ci demande auj détaillants qu'ils exigent, de tous leurs fournis seurs, semblable amélioration. Le public es favorable à cette campagne dont il ne peu que bénéficier ; les ménagères sont unanimes i souhaiter l'extension de cette innovation t l'empaquetage de toutes denrées alimentaires là où elle est susceptible d'être appliquée. Les nouveaux timbres-posti Un haut fonctionnaire des postes en fonc tion a donné au xxnip Stèc.li: des renseigne ments irtéressants sur les nouveaux timbres poste. Ils peuvent être résumés comme suit La question de l'impression des timbre: en taille douce, est résolue. M. Segers s'est ren du à cet effet à Paris ; il y a vu foctionne une presse pour l'impression en taille-douc pouvant livrer mille deux cents feuilles d timbres à l'heure : en outre, sa mise en traii n'exige qu'un demi-heure, alors qu'avec le presses anciennes, il fallait une semaine en jtière ? M. Segers a signé un contrat en verti duquel une de ces presses sera placée, dé juin prochain, à l'atelier du timre, à Malines Si elle donne satisfaction, le département de postes en fera l'acquisition à titre défintif et peut-être en achètera-t-il ultérieurement une deuxième. Dans un an, tous nos timbres seront imprimés en taille-douce, et les premières vignettes du genre paraîtront entre le lpr septembre et le l*r octobre de cette année. De De plus, on va créer un timbre à 15 centimes rendu nécessaire par l'abaissement du tarif postal international. Sur ces timbre en taille-douce, l'efflegie du Roi ornera les timbres de 1, 2, 5, 10, 15, 20, 25, 35 et 40 centimes. Quant aux aspects des timbres de 0.50, 1 fr.. 2 fr. et 5 fr., ils seront complètement modifiés. Ce seront des timbres rectangulaires, de grand modèle, pareils aux timbres du Congo belge. Le timbre de 50 centimes rappellera un épisode de 1830. Le timbre de 1 franc commémorera l'affranchissement de l'Escaut. Le timbre de 2 francs représentera une allégorie coloniale. Le timbre de 5 francs sera, consacré à notre dynastie : au centre, dans un médaillon, le portrait du roi Albert ; à gauche, le portrait de Léopold 1er ; à droite, celui de Léu-pold II. Le timbrage des titres Une précision, à propos de la. publication, par le Moniteur d'hier, de la loi prorogeant au 15 avril le délai accorde pour face timbrer les valeurs étrangères à l'ancien tarif : à la. date du 20 février, le timbrage avait rapporté au Trésor la coquette somme de 4,639.226 trancs ; et il restai! dans les banques, à faire timbrer, le 23 février, de quoi produire 137.000 francs. Mais nombre de banques n'acceptaient plus depuis quelques temps déjà de se charger pour leurs clients des formalités du timbrage. Le grève des chauffeurs Une sérieuse détente s'est produite dans le mouvement gréviste des autos-taxis. Les voitures «jaunes» font leur réapparition dans les rues de l'agglomération bruxelloise. Hier, cent cinquante autofiacres de la compagnie circulaient. Nombreux sont, les grévistes qui reprennent le travail. Les réembauchages continuent et la compagnie espère que, d'ici quelques jours, ce service si important sera complètement rétabli. La protection de nos œuvres d'art M. Carton de Wiart, ministre de la justice, vient d'adresser aux évêques une circulaire les priant d'appeler l'attention des membres du culte « sur les dispositions légales qui ont pour but d'assurer la conservation des richesses artistiques et archéologiques des églises ; les mettre en garde contre les sollicitations dont ils pourraient être l'objet, et leur signaler les conséquences pouvant résulter des infractions commises en violation desdites dispositions». Le ministre rappelle sa circulaire aux gouverneurs, dans laquelle il est dit : .Mes honorables prédécesseurs vous ont fait parvenir. pour être portées à la connaissance fies administrations fabriciennes et communales, des copies de décisions judiciaires prononçant des condamnations à charge de ministres du culte qui avaient contrevenu à la disposition précitée de l'arrêté royal du 16 août 1824. Cependant de nouveaux abus sont toujours à craindre. Dans cet ordre d'idées, la commission royale des monuments et des sites m'a signalé une circulaire envoyée aux curés et desservants du royaume par un antiquaire, qui offre, moyennant nue commission à payer par le vendeur et par l'acheteur, son entremise pour la vente et l'achat d'objets mobiliers de toutes espèces appartenant aux églises. Cette circulaire, pourrait être considérée comme ayant notamment pour but d'inciter les ministres du culte à céder des objets ayant une valeur artistique ou archéologique, en échange d'objets de même nature qui en seraient dépourvus. .7'es. time qu'il importe de mettre à nouveau les administrations fabriciennes et les ministres du culte en garde contre les sollicitations pouvant avoir pour objet de les amener à se défaire d'objets d'art ou d'antiquités placés dans les églises et de leur rappeler les conséquences que peuvent entraîner, pour les auteurs d'actes irréguliers de ce genre, les aliénations faites en violation de l'article r> de l'arrêté royal du 16 août 18*24. Il serait utile à cet effet, lorsque vous attirerez l'attention des administrations fabriciennes sur les considérations fini précèdent, de leur adresser une nouvelle copie de la circulaire du 25 mars 1896 prérappèlée. Vous voudrez bien, de votre côté, veiller à ce que, dans la mesure du possible, une étroite surveillance soit exercée en vue de prévenir les abus de l'espèce et stimuler, clans ce but. la vigilance notamment des commissaires d'arrondissement et des architectes provinciaux, ainsi que des autorités communales Le trafic des écus Le trafic des écus intéresse, puisqu'un arrêté ministériel, que nous avons rapporté hier, dit que les « monnaies d'argent ne peuvent être exportées que par la voie ferrée viâ les bureaux de douane desservant une station de chemin de fer, sauf les exemptions qui seront déterminée. » Interrogé sur la légitimité du trafic dos écus, le ministre des finances a répondu, mardi, que « si le commerce des monnaies n'est pas illicite, le trafic qui consiste à recueillir dans le pays les pièce? de 5 francs pour les exporter est hautement nuisible à l'intérêt général, notamment par la gêne qu'il apporte dans les affaires commerciales et industrielles et même dans les affaires privées de la population. Le gouvernement, a, dès lors, le droit et le devoir de surveiller le drainage des écus, qui suscite des plaintes générales. Il n'est pas question d'empêcher les commerçants d'emporter en France de l'argent monnayé nécessaire au commerce et à l'industrie. Aux chemins de fer Le département des chemins de fer vient de décider : 1° la construction, sur le territoire de Ha ren, près de la gare de formation de Schaerbeek. de six maisons ouvrières ; 2° la création d'une cantine pour les employés du ministère des chemins de fer. Le travail des femmes dans les restaurants et les brasseries La chambre doit, aujourd'hui mercredi, se prononcer en seconde lecture sur un projet de loi modifiant la loi de 1889 relative au travail des femmes dans les entreprises industrielles et commerciales. La Fédération nationale des restaurateurs, de même que la Chambre syndicale des débitants de boissons, protestent contre la disposition de ce projet de loi qui interdit l'emploi des femmes adultes dans les restaurants, cafés et brasseries, après neuf heures du soir. Les protestataires font observer que si le texte proposé est voté il aura pour 1 conséquence, en ce qui concerne les restaurants, la suppression des caissières qui, dans l'agglomération bruxelloise, sont fort nombreuses, et en ce qui concerne les vieux cabarets où le Bruxellois a coutume d'aller paisiblement déguster son lambic, le remplacement des serveuses par un personnel masculin. Ce serait la ruine pour un très grand nombre de ménages d'humbes et honnêtes travailleurs. Les ; signataires de ces lettres de protestation espèrent que les députés, mieux éclairés, modi | fieront la portée trop générale du texte pro posé et l'amenderont de telle façon qu'il ne soit applicable qu'aux bars de nuit où il pour rait trouver une utile application i Ajoutons que M. Feron a déposé hier un amendement au projet de loi qui. comme il est dit plus haut, doit être examiné en seconde lecture aujourd'hui par la chambre. Cet amendement tend à autoriser l'emploi au travail » après neuf heures du soir, des femmes majeures dans les exploitations hôtelières et les ■ restaurants, à la condition que l'intervalle î entre la cessation et la reprise du travail reste - de onze heures au minimum. i CONGO s Les colis postaux pour le Congo belge Le comité de l'Union .postale universelle a s décidé l'introduction de nouvelles dispositions

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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