Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 14 Maart. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38mp8x/
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3e année /I l lVf rk îtn /ICk/i i N° 11 Courrier du Geer S Orqane hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: i Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps c journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléph On traite à forfait pour les annonces à long terme. N° ] A LA DÉBANDADE. i Sous ce titre, le Ralliem ni, organe officiel du parti progressiste, écrit : [ « Absorbés jusqu'ici par la loi scolaire, les chefs de l'opposition ne se sont guère préoccupés d'arrêter un plan de campagne et d'organiser la lutte électorale. Et notre presse non plus ne s'en lest guère inquiétée. Les associations libérales et les ligues ■ouvrières se réunissent, mais ne suivent laucune direction d'ensemble, marchent là la débandade et chacun tire de son jcôté. ...Croit-on que le spectacle de ces | oscillations continuelles, qui caractérisent la polique de nos associations, I soit de nature à inspirer confiance aus I électeurs ? tantôt l'union, tantôt la désunion ; et nous en sommes arrivés è ce point de désagrégation, que le prin t cipe de la juxtaposition, qui ne sert plus I à empêcher l'éparpillement des forces r libérales et socialistes, devient même ' nécessaires entre libéraux et qu'on v< | y avoir recours à Liège — si même or parvient à s'entendre là-dessus. Et ailleurs on entend retentir d'élo I quents appels à l'indiscipline, le résul I tat des poils est contesté et l'on reven dique le droit de les faire reviser par 1< corps électoral. ...Le résultat de tout cela, c'est qu< [ le ministère se vante d'enlever, ai ! mois de mai prochain, trois ou qua tre sièges à l'opposition et les chef: de l'opposition déclarent philosophi quement que eela pourrait bien arri ver. Qu'on ne l'oublie pas en effet, parm les provinces qui voteront cette année ci, il y a celle de Liège et de Hainaut les seules où, en 1912, nous ayons si maintenir plus ou moins nos positions ce fut un peu l'effet du cartel mai: maintenant que le cartel a été con damné sans avoir été défendu, la simpl< arithmétique démontre que plusieurs di nos députés sortants sont en péril. » Les trains partent à l'heure! Voilà la grosse nouvelle qui faisait, celte semaine, les frais de la conversa • tion de tous ceux de nos concitoyens — et on sait s'ils sont nombreux qui prennent habituellement le train. C'était à ne pas y croire, et cependant le fait était exact : les trains partaient et arrivaient à l'heure ! ! Comme sous le coup d'une baguette magique, le désarroi des chemins de fer, devenu le cauchemar de tous ceux qui ne voyagent pas encore en auto ou en aéroplane, avait heureusement pris fin. Le fait paraissait inexplicable ; aussi nous sommes-nous enquis sans retard de la cause de ce retour des chemins de fer à la vie normale. Aucun membre du personnel de l'administration ne fût à même de nous expliquer comment il se faisait que les indications du guide officiel cessaient brusquement d'être fantaisistes, mais nous avons appris que depuis le 1 mars des primes ont été promises aux chauffeurs et mécaniciens qui regagneraient du temps perdu. Pour toute minute de regain, 10 centimes sont attribués aux machinistes et 5 centimes aux r.hanfffinrs. De plus on assure que plus de 40 chefs de station ont été suspendus, mis en disponibilité où à la pension pour manque de zèle pendant le désarroi.De tout quoi chacun ne manquera pas de conclure que le sabotage ou la grève perlée n'était pas complètement étranger au marasme de communications par chemin de fer. Les journaux d'opposition, qui ont crié comme des putois, auront-ils la loyauté de le constater ? Nous en doutons. * * * Mais pourquoi, dira-t-on, les chefs de l'administration, les grands manitous de l'exploitation n'ont-ils pas pris plus tôt ces mesures radicales pour faire cesser un état de choses si préjudiciable aux affaires ? Voilà toute la question ! ! Pourquoi ? Croiriez-vous qu'après trente ans de ' gouvernement catholique les trois ' quarts, si pas les neuf dixièmes des : hauts postes des chemins de fer sont 1 occupés par des libéraux et des trancs-1 maçons. Ces gros fonctionnaires, qui sont bien au-dessus de M. le Ministre, dirigent toute l'exploitation de notre réseau. Le public, peu au courant, accuse en général assez facilement le Ministre, mais, que diable, il ne faut pas oublier que ce sont ces mêmes fonctionnaires qui organisent le service des trains. El maintenant n'àllez cependant pas croire que ces messieurs laisseraient organiser le gâchis pour nuire au Gouvernement catholique ! Nous ne vous permettons pas de leur supposer une âme aussi noire. VERAX. ' Note. — A en croire les grands quotidiens, le projet de loi relatif à l'auto-^ nomie des chemins de fer sera discuté dès la rentrée des Chambres, en novembre. Ce projet prévoit un conseil d'ad-[ ministration responsable à l'exploitation mais de grâce, qu'on écarte de ce comité les incapables et les incom- Ipétents. Il ne faut pas que les fonctions d'administrateur deviennent des sinécures , pour ronds de cuir à 15.000 balles. Il • nous faut des hommes capables, à la ■ hauteur de la lourde tâche qui leur sera ■ confiée. La liberté du Libre Pensenr- Du Rappel de Charleroi : « Il est toujours intéressant de parcourir le compte-rendu des assemblées mensuelles de la Fédération rationaliste de Charleroi : malgré 1' « enténè-brement » qui caractérise les « cléricaux ». on se sent fier d'être homme et « clérical », et de n'être pas Libre-Penseur.« Donc, la Fédération rationaliste de Charleroi s'est réunie le i,r mars en assemblée générale. On y a lu ou relu l'ordre du jour du Congrès de la Libre-Pensée, tenu à Bruxelles en 1903. « Il y est question de l'attitude prescrite aux libres-penseurs en vue des élections. Nous citons quelques articles : Article premier. — Tout mandataire communal se réclamant d'un des partis anticléricaux devra, pour justifier son .0 titre, se faire inscrire dans un' groupe s, ment de libre-pensée. m Art. 3 — Le choix des instituteurs e r- institutrices doit se porter exclusive ment sur les candidats qui sortent de ra écoles officielles et qui prennent l'en la gageinent écrit de ne pas donner 1 3t cours de religion. a- Art. 5. — Pour les nominations d membres de conseils d'administratio nt des hospicés et de la bienfaisance, dor la ner la préférence à de vrais et sincère :n rationalistes, afin d'assurer la laïcisatio de tous les services hospitaliers. Art. 6. — Nos mandataires devror je voter contre tous les budgets de fabriqu le d'église et contre tout établissement d ôt nouvelles paroisses et veiller àl'inscrij er tion sur les registres de la populatio des moines et des nonnes habitant | i commune. Art. 8. — Ils s'insurgeront énerg quement contre toute mesure de polie )is | limitant la manifestation de la penséi es I Art. 9. — Ils veilleront à ce que n< nt ' cimetières soient ouverts à tous sai s_ distinctions de croyances et écarteroi des cimetières les emblèmes religiei en officiels. nt Art. 10. — Ils veilleront à Torgan sation communale et laïque du servi* en des inhumations. •e Art. 11.— Ils voteront un subsic er annuel à l'Orphelinat rationaliste. es (« Journal de Charleroi », 5 ma I9I4-) ,as « Telle est la liberté qui est impos< nt aux mandataires libres-penseurs ! » lU_ Si la libre-pensée est vraiment aus libre que son titre veut bien l'indique ur de quel droit m'empêche-t-elle de pe ser que la libre pensée est une des pl vastes fumisteries du siècle ? n_ - En meublé... Il est 8 h. 1/2. Je viens de dire ma messe. A ce moment, où il serait si bon de s'attarder un peu dans une calme action de grâce, je sens sur moi les yeux du suisse qui me guettent et semble dire : « Ne le laissons pas échapper ! » —Monsieur le curé, il y a déjà cinq personnes pressées qui attendent... — Alors faites entrer. * « * Le premier est un employé de banque qui doit être au bureau à 9 heures.Tête honnête de vieux comptable. Ses yeux sont rouges, et, d'une main tremblante, il me tend une lettre écrite sur du papier d'épicerie. Je lis : « J'en ai assez de la maison, vous êtes décidément trop barbants, je vous plaque tous les deux ! Vous deviez bien vous y attendre après la scène d'avant-hier. Si, par hasard, papa était malade, vous pouvez toujours écrire, rue Litlré, poste restante, je verrai ce que j'aurai à faire. Mais si c'est maman, pas la peine, elle m'a trop fait souffrir. Bonsoir la compagnie !... — C'est votre fille... ? — Oui. — Quel âge ? — Dix-sept ans !... On l'empêchait de sortir le soir, et pour cause ! C'est ce qui a provoqué la scène d'avant hier... Mais, c'est égal, on ne s'attendait pas à ça !... Et sa mère qui s'est tuée pour elle. . — El que puis-je faire... ? Alors le pauvre homme m'explique tout un plan pour tacher de rattraper dans le gouffre de Paris sa pauvre enfant. Hélas !... j'en sais d'avance l'inutilité. Je suis Alsacien ; ce sont les cigognes seulement qui reviennent au nid.... *■ * « La deuxième visite est celle d'une dame de charité qui s'impatiente,son carnet à la main. — Mais, Madame, je vais le plus vite possible !... je n'ai même pas pris le temps d'avaler une tasse de thé... — C'est vrai, mais n'importe qui piétinerait à ma place. Il y a là, tout à côté, une grande chambre à louer, deux cents francs par an, je peux y mettre toute une famille qu'on exploite à l'hôlel... Et, celte chambre, j'ai peur qu'on me la souffle !... Alors il faut que vous m'aidiez, Monsieur le curé, à payer d'avance le premier trimestre... ? Et vite !... c'est une occasion unique !... La dame est nerveuse, elle voudrait un « oui » tout de suite... — Votre cas est relativement bénin. Mais elle m'explique que retirer une famille de l'hôlel, c'est presque la sauver, car les magasins refusent tout travail aux personnes en « meublé ». On déménage si rapidement !.. Et les conseils de certains hôteliers sont si mauvais... ! ils poussent si facilement la jeunesse à la rue pour être payés !... Au besoin, ils prêten même de la toilette ! Elle me cite cette phrase, dite à une humble couturière sans travail : — Voyons, ma petite, votre mère est malade... votre père est au diable... attendez-vous que vous ayez soixante ans pour gagner du pain... — Alors monsieur le curé, vous allez bien me donner vingt francs...? * * * Cette fois, c'est une petite jeune fille, entre dix-huit et vingt ans, une pauvre figure joliette,fanée,farinée... Le tout est fagoté à la hideuse mode actuelle, qui ferait croire que les femmes sont devenues folles. Elle aussi demande un secours, et comme j'esquisse une objection : — Oh ! ce n'est pas pour manger ! dit-elle, je reste très bien deux jours sans manger... et, en buvant de l'eau, je n'ai même pas la migraine. Seulement, voilà !... je voudrais bien que vous me donniez quelque chose pour acheter des petits souliers en salin blanc.. ? — Je ne comprends pas.. 1 — C'est que, tous les soirs, je tiens le rôle de soubrelle dans la « Marquise de Tréveneuc. » Mais, hier, il a plu ; mes bottines sont décollées ; et le directeur m'a dit comme ça... oh ! gentiment.. ! qu'il me f... à la porte si je revenais sans souliers de satin blanc, parce que c'est dans mon rôle. Et vous savez, je gagne cinq francs tous les soirs... C'est le pain, la chambre, le charbon. El puis

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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