Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 27 Juni. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v78g/
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3e année 27 juin 1914 N° 26 Courrier du Geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET REDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. * —7~~~~ ' Annonces la ligne : o, 15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : i fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphoné On traite à forfait pour les annonces à long terme, N" 151 La Dette publique. La dette publique continue à servir de thème à la presse anticléricale : c'est son plat de résistance !... Les journaux électoraux de l'illustre a baron de la Bourde » la faisaient monter à 5 milliards. Aujourd'hui « le Journal du Limbourg avoue qu'elle est de de'3 milliards 740 millions, soit une différence de 1 millard 260 millions m... Tous les moyens sont bons à ces gens là pour tromper l'électeur !... Ajoutons qu'ils se gardent toujours bien de dire que l'augmentation de la dette publique correspond en Belgique, à une augmentation de recettes, et qu'elle est due presque entièrement à la construction des chemins de fer, routes, canaux et autres grands travaux d'utilité publique. Et jamais vous ne lirez dans un journal anticlérical belge que la France a une dette énorme de plus de 45 mil-lards, non productive d'intérêts, puisque, là-bas, les chemins de fer sont presque tous la propriété des grandes compagnies. Tout le monde sait cependant que cette dette colossale a été provoquée par les armements à outrance et par la guerre scolaire. Jamais non plus ces mêmes journaux anti-gouvernementaux ne soufflent mot de la dilapidation des deniers publics qui s'effectue d'une façon scandaleuse dans nos grandes villes libérales. Mais puisqu'il plait à l'organe du « baron de la Bourde » de jongler avec les chiffres de notre dette publique, il nous plait également de lui fourrer le nez dans la lamentable et scandaleuse gestion libérale qui aboutit au coup de balai de 1884. De 1879 à 1884, le gouvernement des 7 maçons augmenta la dette publique belge de 514 millions. Si les élections lu mépris de 1884 n'avaient pas flanqué par terre la majorité libérale, la dette aurait donc augmenté de 6 fois 514 millions = 3 milliards environ. Or, (nous prenons les chiffres du Tournai du Limbourg) en 1884 la dette était de 1 millard 750 millions ; elle sst actuellement de 3 milliards 740 millions, soit une augmentation de 2. milliards. Sous un mmistère de libres penseurs et de francs-maçons tous aurions aujourd'hui une dette de 5 milliards environ. Et il est bien probable, vu l'exemple de nos voisins du Sud, que ce chiffre énorme eût été dépassé. Autres souvenirs de la gestion libérale : En 6 ans les libéraux ont créé pour 4-3 millions d'impôts de consommation. S'ils étaient restés au pouvoir, .eurs gaspillages insensés (citons seulement l'enquête scolaire : 1 million 300.000) auraient nécessité la même jrogression d'impôts ; de sorte que tous serions actuellement écrasés par 3 X 43 millions = 258 millions l'impots !... Et leur déficit qui était de 59 mil-ions en 1884, serait actuellement de > X 59 millions = 354 millions !!... Aussi nous sommes bien en droit de îous écrier : Vive le Gouvernement o atholique lui a réalisé pour 200 millions de ioni ! Lieg Tibépaux efc le R©i. Voici quelques lignes extraites de l'organe-officiel du parti libéral d'Ar-lon. Elles sont tirées d'une « lettre ouverte au Roi » publiée par cette feuille : «... Depuis le 24 mai, Sire, Vous devez avoir constaté que Vous n'avez pas été heureusement inspiré dans vos derniers actes politiques. » Vous avez,avec une hâte bien singulière, signé une loi scolaire qui heurte violemment les idées de la majorité de la population. » Vous avez donné un titre de noblesse au rapporteur de cette loi, dont l'attitude provocante mit à une très dure épreuve le respect qu'on doit aux vieillards. » Vous avez nommé chef de l'Etat-major général le beau-frère de M. le comte Woeste, accentuant ainsi les preuves de votre royale faveur aux hommes qui représentent plus particulièrement le fanatisme clérical. » Chacun de ces actes, Sire, est une gaffe, pour parler le langage de votre illustre Oncle .. Et Vous savez, Sire, mieux que moi, qui ne suis pas très ferré sur le droit divin, Vous savez que les Rois ne doivent pas commettre de gaffes. » C'est plus que de l'injure : cela sent la menace ! Les libéraux en sont là. Ils parlent et écrivent comme font les plus exaltés des socialistes. Encore une suite du cartel. Ce que c'est de ne pas éviter les mauvaises fréquentations ! Par qnoinons serions remplacés. Dans la conférence donnée par M. Vandervelde au Grand-Orient de France, publiée par l'Acacia et reproduite dans le Bulletin Antimaçonnique de mai 1914 nous lisons : « Nous sommes le dernier pays qui » ait un gouvernement clérical, 'moins » parce que nous sommes le pays, où » il y a le plus de catholiques, que » parce que nous sommes le pays peut-» être où il y a le plus de socialistes. » Et c'est pour le même motif qu'a-» près avoir été le dernier pays ayant » un gouvernement clérical, nous avons » des chances sérieuses d'être, le jour » où il tombera, le premier pays OU » TRIOMPHERA LA DEMOCRA-» TIE SOCIALISTE. » Ce n'est pas le cartel qui triompherait, c'est le socialisme ! A bon entendeur ! Au cours de la même conférence, M* Vandervelde a expliqué ce qu'il attendait du S. U. La réforme électorale aboutirait, d'après lui, à donner 69 sièges au lieu de 40 aux socialistes, 30 aux libéraux et 96 aux catholiques. Ce serait, on le voit, l'écrasement du parti libéral. Il y a une légère erreur de chiffres dans celte appréciation. Le total des sièges indiqué par M. Vandervelde donne une Chambre de 193 députés au lieu de 186. Mais peu importe Les espérances de M. Vandervelde sont exprimées assez clairement. Qu'en pensent tous les libéraux et en général, tous les hommes d'ordre que compte le pays ? 41 Vaillance récompensée. Les résultats électoraux du 24 mai n'ont pas partout répondu à Tattent des candidats et des associations. Dans le Limbourg les catholiques ont été surpris par les flots de mensonge, par les fourberiès d'adversaires sans scrupules. Remarquons aussi que l'élon de nos troupes à fait défaut et qu'un travail méthodiqug a manqué. Beaucoup se sont dit : « Oh ! le gouvernement ne court aucun risque !... Pour que Neven passe, il faut qu'il regagne ijoo environ ! jamais il ne les aura ! » Et voilà comment l'on s'est trouvé ien présence de l'apathie, de l'indifférence de plusieurs de nos propagandistes. La presse épilogue beaucoup sur la portée de notre échec dans le Limbourg. Les uns l'attribuent aux nouvelles loisrécem-ment votées par les catholiques et les libéraux^ (loi militaire, obligatoire scolaire et scandaleusement exploitées contre noue par un adversaire qui a renié son programme d 1908-12. C'est là évidemment la grosse cause de notre défaite du 24 mai. Mais, nous le répétons, un travail méthodique et constant a manpué depuis 1912 : Le succès des catholiques de Mons, qui toujours sont sur la brèche et possédant un réseau d'œuvres' sociales admirable, est là pour confirmer notre opinion. Dans cet arrondissement, il y a des communes agricoles et des communes industrielles. Toute la Belgique s'y trouve en quelque sorte miniaturée, La loi militaire, la loi scolaire, l'impôt atteignant à force égale toutes les familles. La politique du Gouvernement y a cependant gagné 1700 suffrages parce que Hecquet, les Servais et avant ce jour les Delporte y ont travaillé *et semé. La moisson a suivi. Sans l'erreur de 1200 électeurs, Soignies eut produit les mêmes fruits,parce que là également on y travaille en tout temps. Labor improbus omnia vincit ! (Un travail acharné vient au bout de tout.) C'est une devise que chacun doit mettre en pratique sur le terrain. Et il ne suffit pas de l'appliquer six semaines avant les élections. Si nous voulons préparer des triomphes futures, souvenons-nous de l'adage : finis coronat opus. Le temps des cérises. De ma première enfance, je me souviens d'une exquise chanson dont nous berçait une aimable vieille tante : Quand, nous en serons au temps des cerises Le doux rossignol, le merle moqueur... Vous la connaissez très certainement et les vers viennent d'eux-mêmes chanter sur vos lèvres : notre tante partie, j'enjrépétais vaguement le refrain sans bien comprendre, car la musique des mots suffit à Cet âge heureux. Depuis bien des cérisiers ont porté leurs fleurs neigeuses et leurs fruits vermeils et j'ai compris, dans l'effeuillement de l'automne et les lents jours de l'hiver, toute la douceur de l'adorable refrain « Quand [nous en serons au temps des cérises», c'est-à-dire quand le printemps aura tenu toutes ses pïomesses et qu'il régnera vraiment sur les vergers féconds... Aussi quelquefois, du fond du passé, comme ces raisj qu'exhale une ancienne boîte à musique retrouvée dans quelque grenier où on l'avait oubliée pendant des années, le vieux refrain mélancolique chante, à nouveau dans ma mémoire. Une fois encore il est revenu, dans cet inlassable recommencement des choses qui console de les voir toutes s'écouler et fuir sans qu'il soit permis d'en retenir une seule, il est revenu le temps des cerises : cerises roses à chair dure, juteuses, cerises pourpres,, cerises acides au suc noir, petites cerises qu'on nomme guignes, grosses amarelles qu'on nomme bigarreaux, les cerises en grappes, et ces belles cerises de Montmorency qui ont leurs lettres de noblesse, ayant paru sur la table des rois, mets favoris de Louis XV et de l'impératrice Joséphine... Elles se nomment Belles de Chatenay ou Belles de Chi-ron, Impératrice ou Reine Hortense ; elles ont des noms bien sonnants de vraies- patriciennes et leurs sœurs pauvres, les cerises des oiseaux, nées des sauvages merisiers des bois, font humble figure près d'elles... Les petites filles se font des boucles d'oreilles et des couronnes en cerises lorsqu'elles résistent à les croquer, et le panier à cerises de l'Ami Fritz opère sans cesse le miracle d'amour dont nous nous sommes attendris à la lecture du célèbre roman. D'ailleurs, rien d'appétissant comme un panier de cerises ; on sait que Mme de Sévigné disait en parlant de La Fontaine : « C'est un panier de cerises, on veut choisir les plus belles et le panier reste vide. » Les fruits sont délicieusement décoratifs et forment autant que les fleurs l'adorable ornement, la note vive des bois et des jardins verdoyants, que ce soit la rouge cerise, la grappe de groseilles acides, la fraise parfumée et qu'on dirait charnelle, l'abricot velouté aux tons roses lavés d'or pâle. Les coquettes le savent : il n'est pas que les naïves fillettes pour se parer des rouges cerises luisantes : regardez au printemps le chapeau des jeunes élégantes : « on les croquerait, » disait un gavroche parisien. «La cerise!... la cerise 1... a la douce cerise ! »... on en croise des charrettes pleines dans les rues mouvementées de Paris, entre les gros autobus, les lourds tramways, les incessants automobiles... petites charrettes poussées par des êtres humains, qu'on s'étonne de pas voir sans cesse écrasés dans ce tourbillon de véhicules pressés. Les midinettes qui sortent de l'atelier achètent un quart de cerises qu'elles vont grignoter sur quelque banc... c'est le dessert, c'est quelque fois le déjeuner de Mimi Pinson... Et vous savez bien, poètes, qu'on ne compare pas seulement aux fleurs les traits de la beauté : à vingt ans, les joues roses des jeunes filles ont le duvet de la pêche et leurs lèvres brillent du vif incarnat des cerises. Bien des peintres se sont plu à reproduire auprès de frais visages ces M

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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