Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 20 Juni. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59m8f/
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3e année 20 juin 1914 Courrier du geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET REDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : o, 15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphon On traite à forfait pour les annonces à long terme, N" 18 Le Réveil libéral. Le tonitruant correspondant limbour-geis de l'Express, celui qui a mené au nom de son maître Neven l'ignoble campagne électorale qne l'on sait, se livre actuellement dans le « Journal du Limbourg » à de très curieux exercices d'acrobatie politique ! D'après lui (il a copié l'Express et autres journaux de même acabit) les catholiques sont en minorité dans le pays ! Ils ont frauduleusement 12 voix de majorité au Parlement !... qu'ils s'en aillent !... Dissolution !... Dissolution !... Tartarin porte-plumes oublie d'ajouter : « ou Révolution »... mais les communards d'Eben et d'ailleurs s'en chargeront et le député Neven (le dévouement fait homme... qui a le plus profond respect pour notre foi chrétienne... oh la la !) laissera dire et laissera faire dans la crainte de perdre des , voix en temps d'élection. * Ainsi donc, l'éclipsé du libéralisme sectaire touche à sa fin !... C'est l'organe de M. Neven qui l'affirme 1 Or, ce journal, pas plus que l'Express, ne ment jamais, chacun sait ça !...(?) D'après lui, il n'y a pas de plus grands menteurs que les catholiques !... Neven a triomphé, s'écrie-t-il sans rire, malgré une campagne de mensonges, d'injures, de diffamations !... Ils ont du culot, ces gens là !... Nous attendrons, mais en vain, qu'ils détaillent les mensonges, les injures et les diffamations en question. Quand à leurs bourdes, à eux, nous les avons étalées publiquement dans la Voix Populaire et nous y reviendrons bientôt. C'est donc entendu : il y a 30 ans que les catholiques gouvernent; il faut qu'ils décampent et qu'ils laissent la place libre aux assoiffésde pouvoir : aux Van-dervelde, aux Anseele, aux Hymans, Lorand et autres F**^. Alors, ces Messieurs pourront tout à leur aise manger du curé jusqu'à en crever d'indigestion (style Chronique). Ils pourront nous gouverner à la mode française ou portugaise, en expropriant les biens des fabriques d'église, des fondations de messe ; en nous gratifiant de nouvelles écoles sans Dieu et contre Dieu ; en nous imposant un contingent annuel de 60 à 65.000 hommes (les curés sac au dos) et en nous écrasant littéralement sous les impôts que nécessitent partout où ils sont les maîtres, leur mauvaise, leur partiale gestion et la guerre religieuse.Les plagiaires du Journal du Limbourg estiment donc que 1q libéralisme se réveille d'un long sommeil ! Encore un nouvel effort, écrivent-ils, et la barraque cléricale croulera pour ne plus se relever !... On conçoit que l'eau leur vienne à la bouche, à tous ces partisans du : « ote-toi de là, que je m'y place ! Mais en attendant qu'ils y soient, ils viendront sans doute, par pur amour de la vérité, édifier leurs naïfs lecteurs par les quelques considérations suivantes : A Soignies, 1200 électeurs catholiques, ont voté à la fois en tête de liste et à côté du nom de M. GRAVIS, homme très populaire dans le Hainaut. Conséquences malheureuses pour nous : 1200 bulletins nuls et privation d'un siège nouveau qui eut porté notre majorité à 14 voix. A Mons, les catholiques sont en progrès de 1800 voix. Reproduisons maintenant l'Express de cette semaine : « On a lu le résultat de l'élection provinciale » qui vient d'avoir lieu dans le canton d'Aven-s nés. » Le candidat clérical, comte Cornet de Peis-» sant est élu au premier tour, avec 4,200 voix » de majorité, contre les libéraux et les socia-» listes, luttant à listes séparées. '» Les libéraux sont en recul de i,000 voix » sur l'élection précédente, et ce millier de voix » est tout entier gagné par les cléricaux. Car » les socialistes n'ont fait qu'un gain insigni-ï, fiant d'une vingtaine de suffrages.» Les anticléricaux d'Avennes auraient-ils oublié de mettre en pratique le célèbre : « Mentez, il en restera quelque chose »... ? Cela avait si bien réussi aux radicaux du Limbourg !... En tout cas, quelque chose là-bas, à Avennes, est resté sur le carreau : c'est un député anticlérical et le réveil libéral. Mais dans le pays flamand, qui toujours nous tut fidèle, beaucoup de chrétiens nous ont lâchés à cause du vote de deux lois que les libéraux réclamaient depuis longtemps : l'instruction obligatoire et le renforcement de l'armée. Après avoir voté ces lois, les anticléricaux ont éu l'imprudence d'en faire un reproche aux catholiques, et beaucoup de naïfs électeurs qui ne se rendaient pas bien compte de l'importance de leur vôte, s'y sont laissés prendre. Mais ils nous reviendront à l'heure du danger. Il y aura un réveil dans le Limbourg, mais ce ne sera pas un réveil libéral. Quand on aura fait toucher du doigt aux électeurs l'ignoble fourberie « du baron de la Bourde », de celui qui a renié son programme de 1908-12. de celui qui s'intitule faussement le défenseur du peuple ; quand on aura, en dehors de la période électorale, bien montré aux catholiques limbourgeois que les radicaux Tongrois ont honteusement abusé du : Mentez il en restera toujours quelque chose, alors la colère des dupés, la vengeance de ceux qui ont été indignement trompés éclatera justement ; et les rôles seront intervertis. Nous entreprendrons quand nous le jugerons opportun, un étalage en règle de tous les mensonges, de toutes les audacieuses affirmations que l'illustre baron de la Bourde a servies aux électeurs.Ceux ci pourront se dire arec raison ; Il nous a roulés en 1914, nous nous en souviendrons. REVISION? La Revision effraie, à présent, bon nombre de libéraux. Pour, « reviser» la Constitution, on doit savoir en quel sens elle doit être revisée : le S. U. a tant de modalités ! Et la modalité dont nous sommes gratifiés n'est peut-être pas moins bonne que celle dont accoucherait une Revision constitutionnelle.Il est intéressant, à ce propos, de citer.l'Etoile Belge, qui redoute « un coup de Jarnac ». « Les cléricaux,s'ils jugent leur situation électorale compromise, sont capables de jouer leur va-tout et d'aller au suffrage universel. Ils sont coutumiers de ces coups d'audace. Et s'ils vont jusque-là, que demanderont-ils en échange au parti socialiste ? M. Colaert, cette suffragette à barbe, proposera sans doute d'accorder le droit de . vate à certaines catégories de femmes ; et si M. Woeste croit l'occasion favorable le tour sera joué. « Nous attirons sur ces éventualités l'attention de nos amis politiques.Parce que la revision semble inévitable, ce n'est pas une raison d'y aller à l'étourdie, sans être prêt à déjouer les combinaisons d'un ennemi redoutable, passé maître dans l'art des coups de Jarnac. » Patrie et Socios. Ne trouvez vous pas que la situation lamentable créée par le nouveau Parlement français mérite notre très spéciale attention.il y a là un groupe compact de socialistes au nombre de cent deux, dirigés par Jaurès ; en se déplaçant, celte minorité nombreuse peut soutenir ou abattre le ministère. Or, la France est à un tournant terrible de son histoire ; elle n'a plus guère de soldats, parce qu'elle n'a plus d'enfants ; les francs-maçons, les socialistes malthusiens ont été les grands artisans de cette déchéance ; non contents de tarir la fécondité des familles, ces gaillards-là se sont moqués du patriotisme, du drapeau, des « revanchards » ; pendant que ces doctrines, ces ferments de mort accomplissent leur œuvre, l'ennemi arme toujours, l'Allemagne se prépare, inlassablement : inquiète, la Russie, unique alliée de la France se demande si elle ne doit pas l'aban-bonner, la laisser seule à son malheureux sort ; chose affreuse, la crise de ces jours-ci le [trouve à l'évidence, les destinées de la patrie sont entre les mains de ses plus farouches ennemis : les socialistes, adversaires des nationalités, des frontières, des armées des familles nombreuses. Cette horde fait litière de tout, Ira-fique de tout : c'est tout aussi monstrueux que le fait d'enfants qui s'acharneraient à détruire les entrailles de la mère, dont ils tiennent la vie. Or ne n'oublions pas, ne n'oublions jamais ; ces antipatriotes socialeux ne vont pas seulement trinquer et parader à Berlin, ils sont au mieux avec leurs pareils de Belgique ; nos socialistes sont " aussi malthusiens, aussi opposés aux frontières, à la nationalité, à l'idée patriotique que Jaurès et ses tenants. La volonté nationale manifestée depuis trente ans, avec clarté, les force à être plus circonspects,plus mesurés, leur heure est passée: elle ne reviendra pas,chez nous, eut elle sonné cette heure, que nous eussions cessé de vivre comme nation. Le socialisme est un dissolvant social ; la situation française nous rappelle une fois de plus, d'une manière saisissante, qu'il est aussi un dissolvant patriotique. Une fois de plus répétons-le par amour pour notre Belgique, si fière, si heureuse, si prospère, face à l'ennemi ! (Journal de Huy.) JEHAN. NOTES D'ACTUALITÉ. LES FRAISES. Il n'est pas de plus joli fruit, de plus savoureux, de plus décoratif lorsqu'il s'élève en pyramide sur nos tables. Le printemps l'a nourri de toute la quintescence de ses cassolettes. Rien que son nom a du parfum. Seul, il se suffît amplement. Assaisonné des raffinements imaginés par la cuisine, il est une gourmandise des dieux. L'éminence de ses qualités vient de ce que la fraise est chez nous chez elle. On croit que l'origine du fraisier se place sur le versant méridional de la chaîne des Alpes, parce que la vallée du Pô reste aujourd'hui encore son lui de prédilection ; mais en réalité, toute l'Europe tempérée se prête à merveille à sa culture, et les célèbres fraises blanches de Plou-gastel n'ont rien à envier aux sanglantes Héricart, dont, sous le nom déforme de « la Ricarl » les marchandes des quatre-raisons vendent chaque année plus de trente millions de kilogrammes aux Parisiens. La culture des fraises a pris depuis une dizaine d'années un développement inouï. L'horticulture visant à la fois la grosseur et la qualité, a réussi a obtenir des fruits énormes et juteux, dont la forme-type est la forme « en cabas », et qu'elle vend jusqu'à 2 fr. 50 le plant. Quant à la culture particulière, elle garde sa dévotion aux vieilles races éprouvées, notamment au parfait Docteur Moi ère, roi des fruits, fruit des rois, ce en quoi elle a bien raison. Les usages de la fraise sont innombrables, ce fruit paraissant une synthèse de tout ce qu'il y a de bon et d'utile dans la nature. Entre autre, elle a une action prouvée sur la beauté du teint. Du temps de Poppée, elle était, mélangée au lait, le seul lait virginal que l'on connût. On peut se rendre facilement compte de son effet en exprimant, au moyen d'une mousseline, le jus des fraises dans une petite quantité de lait et en se barbouillant le visage avec ce mélange. Au bout de cinq à dix minutes, on lave avec de l'eau à peine tiède. Le résultat est remarquable. Presque toutes les petites misères de la peau : point noires, acné, séborrhée grasse, boutons, taches de rousseur, masque de grossesse sont justiciables du jus de fraises qu'il faut alors employer pur. Il y a toutefois contre-indication pour les personnes atteintes d'acné. Gomme action interne, la fraise a été davantage employée autrefois qu'aujourd'hui. On lui attribuait des vertus « relâchantes », qui existent assurément, mais n'occupent plus qu'un rang médiocre dans la théra-peuthique moderne, En tous cas les constipés, qui sont toujours à l'affût de nouveaux remèdes, pourront essayer de celui-ci, mais non pas en mangeanlda fraise nature.Ils devront écraser le fruit dans de l'eau et passer à travers une mousselina.Linné pré-

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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