Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 13 Juni. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h12v40m50n/
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Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphon On traite à forfait pour les annonces à long terme, N918 Vive le Gouvernement Catholique. 30 années de pouvoir. Mercrdi dernier 10 juin, il y avait trente ans que le parti catholique est au pouvoir en Belgique. Dans aucun pays peut-être, un parti politique n'est parvenu à sceller avec la nation une alliance aussi durable. Nous allons en donner le raisons ; rappelons en l'origine. Les libéraux revenus au pouvoir en 1878, n'avaient pas tardé à lasser le pays par les mesures vexatoires dont ils se rendirent coupables à l'égard des fonctionnaires qui ne partageaient pas leurs opinions, par la partialité révoltante qui les guidait dans toutes leurs nominations, surtout par le vote d'une loi scolaire impie et par les contributions qu'ils votèrent pour permettre l'application de cette loi sectaire en antinationale. De coûteux édifices disproportionnés aux ressources locales furent construits jusque dans les plus humbles hameaux. Beaucoup de ces palais scolaires restèrent vides. Pour mettre le comble à leur impopularité les libéraux organisèrent la coûteuse enquête scolaire, nouvelle source de vexations et de gaspillages. Mais la véritable cause de la chute du gouvernement libéral, ce fut la loi scolaire, élaborée dans les Loges maçonniques et présentée aux Chambres par le fameux P. Van Humbeek surnommé le « Fossoyeur » à raison de ces paroles qu'il prononça en 1864, à la Loge Anversoise. « Le catholicisme est un cadavre... C'est ce cadavre qne nous avons aujourd'hui regardé en face. Et sl nous ne l'avons pas jeté dans la fosse, nous l'avons soulevé au moins, de manière à l'en rapprocher de quelque pas, c'est un grand résultat ». A l'annonce du dépôt de cette loi en opposition violente avec les convictions et les traditions du peuple, l'émotion fut grande dans le pays. Elle causa une vive irritation et une résistance décidée. Six conseils provinciaux protestèrent et l'épiscopat belge condamna la loi. Les catholiques entreprirent une campagne formidable. Bientôt, le peuple entier se leva contre les oppresseurs de conscience,... il clamait sa protestation en ces termes : Ils ne l'auront pas, la belle âme de nos enfants ! Les suppôts de la Loge ne tinrent aucun compte de l'émotion nationale et et après des débats [orageux, la « loi de malheur ainsi stigmatisée par Jules Malou, fut votée à la Chambre à 7 voix de majorité. Au Sénat, la majorité ne fut que deux voix et parmi ceux qui la votèrent figurait un mourant M. Boya-val, sénateur de Bruges, élu lui-même à une voix de majorité. ... En face du parti libéral courbé sous le poids de ses fautes, se dressait le parti catholique, plein d'ardeur, populaire, conduit par des hommes énergiques et dévoués. C'étaient parmi tant d'autres : Victor Jacobs, Jules Malou, Ch. Woeste, Beernaert. Avec ces chefs plein d'entrain, les catholiques se préparèrent à la bataille. La presse réorganisée fut fortifiée par la création d'un nouvel organe : Le Pa triote. C'est dans ces conditions qu'on arriva au 10 juin 1884 : jour des élec-élections !... « Le 10 juin, écrit l'historien,le soleil se leva radieux ; il était de mode alors, à gauche, de parler du « Soleil des Gueux ». Mais aujourd'hui, ce serait celui d'Austerlits pour des catholiques ; c'était un Waterloo ou un Sedan qui se préparait pour le parti libéral ». Les résultats électoraux donnèrent anx catholiques 70 sièges, les libéraux n'en conservaient que 5 2. « La séquelle libérale avait été balayée par les élections du mépris ». Le mot est d'Ed. Picard. D'autre part, les catholiques fêtèrent avec l'allégresse que l'on conçoit, ce beau triomphe prélude d'une ère nouvelle de progrès, de paix, de saine liberté. A la veille du scrutin libérateur, M. Beernaert taisait cette promesse : «Nous étonnerons le monde par notre modération.»Parole prophétique à laquelle trente ans de gouvernement ont donné une consécration efficace. Strictement fidèle à la Constitution, le parti catholique a toujours défendu jalousement les libertés constitutionnelles. Quand s'est posée lajquestion ouvrière,fil l'a abordée franchement et son code de lois sociales est son honnenr et le plus bel ornement de son œuvre. Promoteur de tous les progrès il a placé la Belgique à la tête des nations au point de vue économique, commercial, agricole. Par son habilité en matière financière, il a pu légiférer sans demander au pays des impôts nouveaux. Seule la mise en état de notre institution militaire nouvelle a exigé qu'il fit appel à la taxe, et il l'a fait prudemment en ne frappant ni l'agriculteur, ni le commerçant. Vrai parti national ouvert à tous les bons citoyens, le parti catholique a su gouverner le pays et non pas dans l'intérêt d'une coterie. Il n'a violé ni méconnu aucune liberté. Il n'est pas un parti confessionnel et feu M. de Smet a pu dire à la Chambre le 30 Avril 1904 : « Un homme qui ne pratique personnellement aucun culte ou bien un protestant, un israélite même, pourrait se ranger sous notre drapeau politique. Oui, certes parce que notre parti est ouvert à tous ceux qui reconnaissent la nécessité sociale de la religion, respectent celle-ci et se déclarent contre ceux qui la combattent, » Le parti catholique est donc le parti de tous ceux qui ne veulent pas de l'anticléricalisme.Foncièrement attaché aux traditions nationales, le Belge répugne aux exagérations. C'est la modération du parti catholique qui lui a valu trente ans de pouvoir, c'est cette même politique qui lui vaudra dans l'avenir la confiance du pays. Certes, il peut se faire que certaines mesures prise par lui dans l'intérêt de la nation ne soient pas toujours immédiatement comprises, et fassent quelques mécontents voire me des ingrats, mais la masse de la nation reste fidèle au gouvernement. Chaque fois que son sort sera en jeu, nons verrons le pays se ranger résolument à ses côtés pour réclamer qu'il a foi dans l'avenir parce qu'il l'a vu à l'œuvre dans le passé, et parce qu'il n'est pas un homme intelligent et impartial qui ne rende hommage à son | prestige, à son honnêteté politique, à son programme GÉRALD. ! Lendemain d'élections. Le travail fiévreux de la période électorale n'est que peu de chose ; il peut produire un mouvement d'opinion momentané, mais pour assurer à un parti de concours réfléchi et continu des votants, il importe detravail-ler sans relâche l'esprit public, en se souvenant que le mot de Napoléon reste toujours vrai : la répétition est la seule figure de rhétorique qui vaille quelque chose. Quand nous aurons mieux adapté notre organisation aux conditions d'une lutte sous l'empire du suffrage universel, nous remporterons au scrutin des victoires encore plus marquées que celles dont nous bénéficions depuis trente ans. Je le répète : nous sommes en démocratie Périodiquement on soumet au jugement populaire des questions complexes dont des adversaires sans scrupules peuvent facilement abuser pour tromper le pays. Il faut donc que sans trêve ni repos, on s'attache à expliquer le pourquoi de toute chose ; il faut qu'un organisme serré couvre tout le territoire de ses mai lies et étende so 2 influence jusqu'au dernier hameau. Chaque arron lissement devrait avoir son secrétariat permanent où un homme actif et bien rémunéré puisse s'occuper des œuvres de presse, assurer la documentation indispensable aux propagandistes, s'assurer qu'une judicieuse division du travail permet de toucher le moindre village. Le temps des milices est passé : nous vivons en celui des armées permanentes. XXe Siècle, 2 juin. Ce qui suit est extrait de la Nieuwe Gazet anversoise, à l'intention de ceux qui douteraient de l'aberration libérale : on nousy promet des mœurs d'apaches politiques. « Que ferons-nous, lorsque le corps électoral nous donnera le pouvoir ? « Alors, ce sera pour nous le moment de répondre au Vœ Victis de nos adversaires par la devise non moins énergique : œil pour œil, dent pour dent. Un seul mois suffira pour anéantir toutes les lois de parti des cléricaux. a N'accordons pas la moindre place, ne fût-ce qu'un emploi de 100 fr. par an, à un clérical. Pas d'avancement pour les cléricaux qui sont à notre service. Et dans notre vie privée, pas un centime à ceux qui se réclament du parti de l'Eglise. » Vous avez bien lu ! Et ce sont les gens qui se réclament de ces théories de Sioux qui ne cessent de hurler, à la partialité du gouvernement clérical ! HOTBE FOBCE. ' S'il fallait en croire nos adversaires ' nous serions, au point de vue des voix, | en minorité dans le pays ! Mais oui... I rien que ça ! ^HIHHH Mettons une bonne fois toutes choses au point. Voici donc le détail des voix obtenues par les divers partis, d'une part en 1914 pour les provinces de Hainaut, Liège, Limbourg et Flandre Orientale, et d'autre part en 1912 pour les provinces de Brabant, Anvers, Flandre Occidentale, Namur et Luxembourg qui n'ont pas voté cette année. En 1912 En 1914 Total (5 prov.) (4 prov.) Catholiques : 751.041 572.492 1.323.633 Daensistes : 3.103 27.486 30.589 Partis d'opp. : 569.479 732.960 1.302.438 Listes sans nuance: 4.080 1.544 5.614 La majorité catholique est donc de 1 million 323.633 voix, moins 1.302.438 voix, soit exactement de 21.195 voix. Aces 21,195 voix, nous avons le droit d'additionner les 1200 suffrages catholiques annulées dans l'arrondissement de Soignies par suite d'une erreur de la part de plusieurs centaines d'électeurs dans leur manière de voter. Ce qui nous donne 22.395 voix. A la veille du scrutins de 1912 notre majorité n'était plus que de 13,339 voix. C'est à dire que, comparativement à cette époque, elle s'est élevée de 9095. Nos adversaires sont donc fort mal venus de crier à une victoire anticléricale au moment même où, ayant renoncé pour un temps à l'expérience désastreuse du cartel, ils restent en notable minorité dans le pays et officiellement divisés vis à vis du bloc catholique bien solide et bien homogène. s. ci. s. Telles sont les trois lettres qui furent lancées dan l'espace par l'employé de la télégraphie sans fil, au moment où le « Titanic » et « l'Em-press of Ireland » allaient sombrer. On se demande ce qu'elles peuvent bien signifier ? S. O. S. sont les premières lettres des trois mots anglais : « Save our soûls » qui veulent dire Sauvez nos âmes 1 L'anglais est reconnu par toutes les nations comme la langue des gens de mer ; c'es le langage du large. N'est-il pas consolant de constater que « Sauvez vos âmes » a été admis par le monde civilisé comme le cri suprême de l'homme qui va mourir î Lors du naufrage du « Titanic » : Plus près de toi, mon Dieu 1 accompagné d'accords douloureux, a été un réconfort pour ceux qui entraient dans l'éternité. Le coin des poètee* veille sur ton cœur Veille sur ton cœur, ô poêle ! Sois généreux, mais si tu vois Te croiser en habits de fêtes L'ingratitude aux regards froids, Veille sur ton cœur, ô poète ! Poète, veille sur ton cœur ! Même emporté par les beaux rêves Souris, mais sans dédain moqueur, Aux doux yeux qui vers toi se lèvent Poète, veille sur ton cœur ! Sur ton cœur, ô poète, veille ! Si Voubli le berce et l'endort Nul te parle bas à l'oreille, Pour ne point oublier les morts. Si a ton cœur, 0 poète, veille ! Auguste Frérotte. 3e année 13 juin 1914

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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