Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 25 Juli. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z31ng4j61z/
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3e année 25 juillet 1914 No 30 Courrier du Geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames', réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la lignë. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 12 mvmmmmMÊmmrnrmmtamBxiœBSBMmœimÊimwmmmÊmmmmimmiMmmmmmmmiimmmmHr LE PROGRAMME LIBÉRAL. Savez-vous pourquoi les libéraux veulent renverser le gouvernement catholique ? Ce n'est point par haine des catholiques et du catholicisme, — la «Flandre Libérale » vous en donne sa parole, — mais pour défendre les libertés constitutionnelles : « Le « Bien Public » prétend que tout le programme du parti libéral se résume en ci s seuls mots : A bas la calotte, que c'est là un programme négatif, sans but, et dont on ne peut prévoir les conséquences... Erreur ! Si le parti libéral veut renverser le gouvernement clérical, c'est qu'il voit celui ci occupé à détruire nos libertés garanties par la Constitution. Aussi longtemps que le parti clérical a trouvé avantageux de masquer son but, il l'a fait. Ses associations s'appelaient associations conservatrices et constitutionnelles. Noire parti disait un jour à la Chambre M. de Smet de Nayer n'est pas un parti confessionnel. Un homme qui ne pratique personnellementaucun culte, ou bien un protestant, un israélile même, peuvent entrer dans notre parti politique. 11 est ouvert à tous ceux qui admettent la nécessité d'une religion, respectent celle-ci, et se refusent à la combattre. Il était le parti de l'ordre, le parti de la tolérance, le parti de la paix sociale. Dès qu'il s'est senti assez fort pour pouvoir jeter son masque conservateur, il l'a fait. Ses associations ne sont plus conservatrices. Depuis 1903, elles s'appellent calholiquts, et elles doivent s'appeler catholiques, disait M. Woeste, à Anvers, l'année suivante, parce qu'elles sont les soutiens des œuvres religieuses qu'elles doivent leur assurer la protection et la liberté, dont elles ont besoin pour développer leur action. Celle protection et cette liberté ajoutait-il, leur viennent du gouvernement, et des institutions. Et qui donc mainlienl le gouvernement, si ce n'est les œuvres politiques? Le parti a cessé d'être ouvei t à tous ceux, quel que soit leur culle ou opi nion, qui estiment qu'il faut une religion. Bref, le parti catholique est deve^ nu intolérant. Et voilà pourquoi h « Flandre » et ses amis se sont enfir décidés à le combattre sans merci ! > Ne nous attardons pas à la réfuta tion de ces erreurs et de ces contre vérités é\idenles. Ce n'est d'ailleurs pas de nous et de noire programm< qu'il s'agit en ce moment, mais dr programme libéral. Rappelons à la « Flandre Libérale > qu'elle a été instituée en 1873 nor pour défendre les libertés constitu tionnelles contre les catholiques,mais pour enlever aux catholiques Pusag* de leurs libertés constitutionnelles et pour faire une guerre à mort ai catholicisme. Dès 1874, la « Flandre » prescrivui aux libéraux, comme seul devoir e seul programme, d'arracher ks âmei à l'Eglise. En 1875, elle préconissail des me sures de rigueur contre l'épiscopal. En 1876, elle proclamait que l'Eglise est la seule ennemie du libéralisme et que le libéralisme doit poursuivre contre elle une guerre à mort, une guerre d'extermination. Elle revendiquait, au mépris de la Con stitution, la suprématie absolue de l'Etat non seulement sur la société civile, mais sur la société ecclésias-tique-En 1877, elle réclamait la confiscation des biens des Frères, et l'expulsion de ceux;ci. Elle émettait l'avis que laRévolution française avait trop ménagé l'Eglise. En 1880, elle demandait la mort civile pour les religieùx, l'expulsion des Jésuites, l'inspection judiciaire de l'enseignement libre. Elle avouait la propagande faite par l'école officielle en faveur du libéralisme et de la libre-pensée. J En 1882, elle posait en principe que seule la guerre à l'église maintient l'unilé du parti libéral. Etc., etc., etc. Nous citerons si la « Flandre l'exige, les dates el les textes. Tout cela se passait avant 1903, à l'époque ou la « Flandre avait en face d'elle le parti « conservateur ». Elle n'a donc pas attendu que notre parti prît le nom de catholique pour prendre, vis-à-vis de 1 Eglise, une attitude résolument el haineusement agressive.Et si le parti dont la « Flandre » est l'organe veut renverser le gouvernement catholique,'ce n'est certes pas pour rétablir les libertés constitu tionnelles, que nous aurions détruites, c'tsl— nous le répétons — pour enlever aux catholiques el au clergé l'usage de ces libertés, pour le restreindre autant qu'il serait possible.Un tel programme justifie par lui seul, et nécessite impérieusement, l'existence d'un parti catholique. Le Bien Public, 6 Juillet 1914, La liberté de la Presse. - Que faut-il penser de la liberté de la [ presse ? Si cette liberté d'exprimer tout ce que l'on veut, n est pas justement • tempérée, si elle dépasse le terme et la mesure, une telle liberté n'est pas un . droit, car « le droit, dit Léon XIII 1 (Libertas pr cesta n tissimum, 29 janvier 1 1888) est une faculté morale et il serait \ absurde de croire quelle appartient naturellement et sans distinction ni discernement, à la vérité et aux mensonge, j au bien et au ?nal ». > La plume peut servir au crime, aitssi 1 bien que le poison ou le révolver ; mais au lieu de tuer le corps, elle ravage > l'âme, et ces résultats n'en sont que \ plus lamentables. Le journaliste a tant de facilité, pour former l'opinion de son 5 lecteur ! Il lui fait voir et sentir ce ; i qu'il veut, car c'est lui qui renseigne. t [ Il présente les choses à sa manière, 1 ; invente quelquefois, déforme plus sou-' vent, également dangereux par ses [, ' insistances cruelles et ses silences calcu-l lés. Il n'a d'ailleurs bas besoin de proues, ver : raconter et faire sentir lui suffi-: sent ; un mot d'esprit et une imperti-' nence tiennent lieu d'arguments. Peu à peu, sa mentalité transforme celle du lecteur : au bout de quelques années, il suffirait à celui-ci de réfléchir un instant pour voir qu'en lui tout a changé, idées et sentiments, volonté êt attitude. Pour se déjendre, le lecteur devrait j être un juge averti sur le fond des ques- j tions traitées et F autorité du joùrna- | liste. Comment affirmer que le grand 1 nombre réalise ces conditions ? Aussi proclame-t-on que l'opinion -uest la reine du monde, mais que cette reine est elle-même régie par la presse. La plupart des lecteurs sont des victimes désarmées devant les audaces des journalistes : la société à le droit et le devoir de les protéger. Petites Bouches. Bébéjaime un peu la soupe et pas du tout les carolies,de sorte que lorsqu'on sert la julienne, il faut lui trier «tout ce qui est rouge». Quand apparaît l'œuf à la coque, il fait la grimace sur le « gros jaune ». La blanquette lui semblerait bonne,mais il ne peut pas supporter les oignons de la sauce. Pour la pâtisserie, c'est ce qu'il préfère... à condition qu'il y ait beaucoup de crème el pas de frangipane.Les habitudes tolérées à Bébé n'ont, à la maison, d'autre inconvénient que de compliquer la besogne de la cuisinière : — Mon chéri, nous avons du roastbeef à déjeuner ; bien entendu il sera saignant, veux-tu que Jestine le fasse une petite côtelette du veau ? Cependant la . complication s'aggrave lorsqu'on est invité chez des amis : — Comment, votre petit garçon n'aime pas le vermicelle 1 Ah quel ennui ! Vite, Amélie, un tapioca au lait ! —. . Mais c'est qu'il n'aime pas non plus le tapioca ! — Mon Dieu, nous qui n'avons rien d'autre chose !... Voilà la maîtresse de maison décontenancée. Au fond, elle envoie le petit garçon à tous le diables et joint in petto à celle expédition lointaine les parents assez faibles pour accepter du présomptif des caprices aussi injustifiés. Niaiserie, dira-t-on... Hé mais pas du tout ! L'enfant se juge du premier coup d'œil par son attitude à table. Mal élevé, il se trahira avaut cinq minutes écoulées. Simplement gâté, il se dénoncera non moins par ses petites manières dégoûtées devant les mets présentés. Je ne parle pas des désagréments auxquels il est ainsi nécessairement voué pour plus tard, car 011 écrirait un volume sur les bébés qui ne savent pas manger de tout. Envisageons la chose d'un peu plus haut. Le bébé difficile est celui pour qui la vie sera maussade parce qu'il y découvrira mille difficultés illusoires. Trier les carottes dans la julienne i n'est rien: trier les ennuis quotidiens . futurs sera autre besogne, i Ce petit monsieur sera le jeune homme exigeant, l'homme mûr méticuleux, Les études lui auraient plu | s'il n'y avait pas de carottes... pardon | je veux dire s'il n'y avait pas de latin 1 ou de philosophie. Les affaires ? Ça ' sera excellent, si le « gros jaune » n'y était représenté par les soucis. Quant à l'amour, oh, délicieux ! Seulement, il n'en voudrait que la crème, non la frangipane. Je désirerais bien me tenir entre la plaisanterie et le tragique. Je cherche simplement à conclure que l'imper-turbabililé du goût est une des premières notions de la vie à inculquer à unenfantet que c'est l'armer sérieusement dans son caractère, son éducation, que de lui interdire de dire à table : Je n'aime pas ça ! Gabrielle CAVELLIER. Bsb® Ht Pour avoir de beaux Enfants Elevons»les en Cages. Les journaux nous ont informé qu'on procédait en ce moment en Suède à des expériences concernant l'influence de l'électricité sur le développement physique des enfant. On électrise la pièce dans laquelle se tiennenlles enfants ou bienon en ferme ces malheureux petits martyrs dansune espèce de cage traversée par un courant de hçiute fréquence. Le Times, qui relaie des expériences, déclare que l'on manque de données positives sur les résultats obtenus el qu'il sera impossible de les avoir avant quelques années. Mais il ajoute qu'il est démontré que des poussins, sous l'influence de ces stimulants électriques, se développent 35 °/0 plus rapidement que les autres. En supposant donc que l'effet de l'électricité soit le même sur les enfants que sur les poulets, les enfants élevés en cages auront une belle paire de moustaches à dix ans. Ils fumeront leur premier cigare à l'âge où les autres sont sevrés. A l'âge où les gamins élevés naturellement jouent encore aux billes ou à saute-mouton, les enfants élevés en cages seront, avec les progrès de la science, des vieillards caducs, ridés, abolis. N'est-ce point là une chose admirable ? Il est heureux pourtant que les sava ts ne se soient pas encore aperçus qu'on développerait rapidement la taille des volailles en les enfermant dans une cage obscure et en les bourrant à l'excès de consistantes pâtées. S'ils avaient remarqué cette particularité, ils auraient aussitôt préconisé l'application du même régime aux enfants. C'est égal, en lisant les comptes-rendus des découvertes scientifiques, je me félicite d'avoir été enfant à une époque méprisable et retardataire où l'électricité ne servait encore qu'à l'éclairage, à la transmission des de-pêches et à la locomotion de quelques véhicules automobiles. Cla.ude Montorge. ■«EffiCTtr-nmBW 1—————»zagsa«B8—r—■——— SOCIETE COOPERATIVE \ « lia •T'UFigPia » La Société Tungria est définitivement fondée. En attendant la réunion du nombre d'hectares indispensablesà.la'construetion de la sucrerie, la société s'occupera de la vente de la récolte de tous les planteurs

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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