Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 28 Maart. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vd6nz82311/
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3e année 28 Mars 1914 N° 13 Courrier du geer I Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, IM° 118 4>. * Dans la boue et le sang. La France, a-t on dit, n'est pas en République, elle est en Maçonnerie. Quand on assiste aux scandales sans précédent qui viennent d'éclater à Paris, on se demande de quel nom qualifier les hommes que la maçonnerie a délégués au gouvernement de la France. Jamais, jusqu'à présent, on n'avait assisté à pareil déballage de turpitudes, de hontes, de crimes et de trahisons Pour avoir prétendu dénoncer les honteux tripotages d'un financier sans scrupules, pour avoir entrepis de débarrasser la France du bandit qui s'appelle Caillaux, M. Calmette, directeur du Figaro, est assassiné froidement, hideusement, lâchement, par la femme du ci-devant ministre des finances. Le directeur du Figaro est tombé au champ d'honneur, victime du devoir, du devoir vaillamment accompli. La France toute entière et la Presse du monde entier ont déposé sur sa tombe le solennel hommage de leurs regrets et de leur admiration. Calmette s'en va, comme l'écrit Paul Bourget dans le Figaro, il s'en va victime d'un meurtre qui oblige les plus aveugles à reconnaître où se précipite cette société sans Dieu qui se croit la civilisation de l'avenir, alors qu'elle représente la plus effrayante régression vers la barbarie. Ce scandale provoqua au Palais Bourbon des incidents, entraîna des révélations devant lesquelles, dans le pays tout entier, retentit un cri de stupeur et de dégoût. La lettre honteuse d'un Tha-lamas, les courageuses interventions de M. Delahaye et de M. Barthou, la preuve faite d'une série de tripotages louches, de pressions inavouables et de forfaitures innouis, tous ces faits annon cent la fin d'un régime qui sombre dans le mépris. Monis, ministre de la justice, obligé, après Caillaux, à lâcher son portefeuille, n'est après tout qu'un spécimen, un assez malpropre produit duParlementarisme contemporain.Qu'on ne s'étonne pas, après cela, de voir un Jaurès se faire nommer pour quelques jours, grand Justicier de France. Cet homme-là fera ce que le Gouvernement attend de lui. La santé morale de la France, son honneur et sa dignité, ne compteront pour rien dans les combinaisons qui se préparent, pas plus qu'ils n'ont compté jusqu'à présent dans les préoccupations des maîtres que la France s'est laissé imposer. C'est la fin d'un régime abject et honteux. Quand donc la France, se resaisissant enfin, secouera-t-elle loin d'elle ; la vermine judeo-maçonnique qui l'exploite, la gruge, la trompe et la tyrannise depuis trop longtemps ? Inconscients. Voulez-vous savoir à quel degré d'aberration la politique peut conduire certains hommes ? Etudiez de près l'attitude indécise et contraditoire de certains libéraux, dit modérés. Ils admirent sans réserve les Sœurs de charité et s'empressent de faire appel à leur dévouement dès que la maladie vient frapper quelqu'un des leurs. La période électorale arrive-t-elle ? Ils crient à tue-tête : « A bas les Congrégations ! » Ils confient l'éducation de leurs enfants à des religieux,à des religieuses, à des jésuites, à des petils-frères. Ils admettent la nécessité sociale de la religion... et souscrivent au programme libéral (sic) qui réclame la fermeture des établissements congréganistes et l'instruction strictement laïque — qu'il ne faut confondre avec l'instruction obligatoire. * * * Ils connaissent les prêtres de leur paroisse, les saluent cordialement et entretiennent avec eux des relations même amicales. Dans le fond, ils estiment le prêtre. N'empêche qu'ils assisteront diligemment aux mafestations du « parti * où toutes les devises et les discours se résumeront dans le cri « A bas la calotte ! ». Ils sont vraiment libéraux, au moins ils le croient. Ils ne voudraient pour rien au monde la guerre religieuse et,les élections arrivent-elles, ils votent bravement pour des sectaires qui avouent effrontément leur dessein de persécution religieuse. Ils sont conservateurs, craignent les excès de la démagogie, souhaitent le maintien du vote plural et... s'en vont à Bruxelles acclamer le suffrage universel pur et simple. * * Ils vont même à la messe. Qu'y vont-ils faire, je ne sais ; en tous cas, ils y vont, et lisent froidement, sans révolte, sans dépit des journaux impies qui demandent que les communes puissent librement disposer des édifices du culte, ce qui, pour ceux qui savent lire entre les lignes, équivaut à réclamer la fermeture des églises. Nous n'en finirions pas si nous voulions énumérer toutes les contradictions inconcevables (je souligne) du libéral, homme privé et du libéral politique. Mais comment expliquer ces contradictions ? Est-ce aveuglement, lâcheté, hypocrisie, ignorance, vanité, intérêt ? *■ ♦ * Nous ne savons. A ccs honnêtes messieurs du libéralisme modéré de scruter leur conscience et de choisir laquelle de ses causes il préfèrent. Pour nous, quoi que soit leur choix, nous ne les félicitons pas. Un dernier mot : Il est certains libéraux qui exemptent leurs enfants du cours de religion à l'école mais qui veillent en même temps à ce qu'ils assistent avec régularité au catéchisme à l'église. Pourtant de deux choses l'une ou la religion est bonne et alors pourquoi ne pas l'enseigner à l'ecole ? — ou bien elle est mauvaise et alors pourquoi envoyer ses enfants au cathéchisme ? Messieurs les libéraux dit modérés, voudriez-vous expliquer la raison de cette contradiction ? i Une appréciation belge. « G ES S DE BARAQUE. » ' Soup ce titre, M. Edmond Picard, commentelonguement,dansle «Petit Bleu » de dimanche, les derniers événements qui viennent de se dérouler en France. L'article de l'ancien sénateur socialiste serait à repro- j duire en entier. Force nous est de n'en extraire que quelques passages. « Les coups de revolver tirés par une détraquée,non seulement ont déchiré la peau d'un journaliste, mais ont crevé des cloisons derrière lesquelles étaient dissimulées d'étranges mœurs faites pour stupéfier les pauvres petits Belges que nous sommes, accoutumés à un pouvoir judiciaire libre et intègre et à une activité politique de parfaite probité sinon toujours de parfaite convenance dans la forme. » Qui chez nous a jamais enlendu parler d'un magistrat écœuré de cette tyrannie et se résignant néanmoins à en subir l'humiliante servitude ? » Qui chez nous, a jamais entendu parler de ministres quittant le pouvoir en emportant des documents d'archives appartenant à l'Etat ? » Qui, chez nous, a jamais entendu parler de ministres s'excusant d'avoir accompli pareille soustraction en laissant entendre que ce fut parce qu'ils redoutaient que leurs successeurs ne les fissent disparaître ? « Ces faits dominants,qui touchent aux plus grands intérêts publics, s'accompagnent de divulgation de correspondance intime, de mise à mort d'un journaliste, de démentis furieux de ministre à procureur général, d'histoires de femmes et de multiples divorces métamorphosant le mariage en libre échange, de coups de Bourse sur la Bente — le tout dans l'atmosphère pestilentielle de polémiques impitoyables et d'injures abominables. Ce n'est plus le tango, c'est la dance du scalp... »... Depuis que là-bas le browning est devenu complément usuel de la toilette, aussi familier que la canne et le manchon, il semble que le sentiment de ce que c'est que de tuer son prochain a subi une dépression majeure. Avec une aisance déconcertante, on lue un homme comme un petit lapin. » L'héroïne qui actuellement, à Saint-Lazare, médite dans une cellule de luxe (Vive l'égalité !)sur les chances d'un acquittement par un de ces jurys qui ont des trésors d'indulgence pour les crimes dit passionnels n'était pas « la petite amie » de la lettre déjà parue et ne savait pas ce que le « Figaro » allait publier complémentairement. Elle était dans le vague, et c'est pour se garantir contre ce vague que, femme d'un ministre, elle a tué comme fait une gigolette des forlifs en conflit avec apaclie. » Charlotte Corday ! Bravo, bravis-simo ! ont hurlé les féroces époux Thalamas. Le pauvre Gaston Calmette n'était certes pas un Marat ? » Après ces failsdu domaine privé, venons à ceux du domaine public. » Au premier plan, un ministre président du conseil (fabricant de liqueurs) et un procureur général. » Le duel entre ces deux hauts personnages est abracadabrants.Ils se soufïlètent de démentis retentissants.» Le ministre nie avoir impudemment entrepis sur l'indépendance du magistrat pour obliger son col lègue des finances désireux d'étouffer un procès correctionnel inquiéta ant. Le procureur général a dressé procès-verbal de l'ordre qu'il a reçu et à l'exécution duquel il s'est prêté. » Avec humiliation, dit-il ? » Mais qu'est-ce qui l'obligeait à se courber sous celte humiliation ? Etait-ce la crainte de mécontenter les puissances ? » Que ne s'est-il révolté ? Que n'a-l-il exigé une réquisition écrite ? » S'il y a un danger social à voir un ministre entreprendre sur un magistrat, c'est aussi un danger social que de voir un magistral subir volontairement cette indigne entreprise.» Le procès-verbal qu'il a adressé est celui de sa poltronerie professionnelle en même temps que de l'odieux abus de pouvoir de ses supérieurs. » Il ne s'agissait, objecte-t-on, que d'une remise. » Mirobolante remise, qui n'eut jamais sa pareille, pour laquelle,sous prétexte de mauvaise santé de l'avocat, deux ministres et un procureur général sont mobilisés. Ah ! l'heureux prévenu, l'heureux Bochette ! Ah ! l'heureux avocat ! » Voici la conclusion de M. Edmond Picard : « Quel ensemble de salelés ! C'est à décourager le collectionneur ! » A ce monde étrange et quasi-fantastique, tout cela paraît naturel. Il semble que, pour lui, il n'y a plus de morale, religieuse ou laïque. On fait sans vergogne, des incongruités, énormes. A peine s'occupe-l-on de les dissimuler, sauf à les maquiller tant bien que mal quand elles sont révélées. Une impudeur générale et inconsciente règne dans cette cohue par laquelle la nation se laisse mener, jusqu'au jour de la révolte ! » C'est le tumulte des agioteurs en mal de rapine ; c'est l'essaim mâle et femelle bourdonnant, pour les sucer, au dessus des fruits et des fleurs ; c'est une troupe de funambules ressortissant de la justice d'un Tacite ou d'un Juvénal. Ce sont des gens de Baraque ! » Et vive la Bépublique radico-socia-liste, ô « Peuple » ! Elections législatives du 24 mai Î914 Meetings catholiques. CANTON DE LOOZ. Dimanche 29 mars, à MARL1NNE à 10 h., à l'école, pour les électeurs de Marline et Ro-clenge- Looz. A. 11EERS, 2 h., au local de M. Derwael,pour les élections de Heers, Basheers, Horpmael, Gossoncourt,Petit-Jamine, Mettecoven, Opheers et Fologne. A VLIERMAEL, 4 h.,à l'école pour les électeurs de Vliermael, Vliermael-Roodt, Rom-mershoven, Hern-St-Hubert, Schalkhoven et Werm. A GORTESSEM, 6 h , au local de la Gilde pour les électeurs de Cortessem, Guygoven et Wintershoven. CANTON DE SICHEN. Dimanche 5 avril à VLYTINGEN, à 11 h., dans la salle de musique. A S1GHEN-SUSSEN-B0LRÉ, à 2 h., dans la salle Stroekken. A EBEN, à 4 h., dans la salle Dupuis. A BASSËNGE, à 6 h., à l'Ecole Industrielle. M. le Ministre Helleputte et les autres candi-

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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