3e année 25 avril 1914 No 47 Courrier du geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Annonces la ligne : o, 15 fr. r Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du IlENRY COLLEE, Tongres. journal : i fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 13 - " Élections législatives DU 24 MAI Votez Helleputte Schaetzen Van Ormelingen Plaatsvervangers. — Suppléants Delvoie Droit de réponse. L'honorable bourgmestre d'Eben-Emael vient d'adresser le droit de réponse suivant au « Journal du Limbourg : Eben-Emael, le 22 avril 1914. Monsieur l'Editeur du Journal du Limbourg Tongres. Vous avez unrédacteur qui fait preuve d'une jolie audace. Après avoir lancé à l'opinion publique cet invraisemblable défi,de nier des faits qui ont eu pour témoins 300 personnes,il tente dans votre numéro du 19 avril de sortir de l'impasse où il s'est engagé, et de répondre à la mise en demeure très nette, sans ambages, que je lui ai adressée ainsi qu'à « l'Express, » relativement deux incidents du Meeting d'Eben. .Vous avez imprimé qu'il était calomnieux d'écrire que des cris de « Vive la Commune ! » ont été poussés au meeting d'Eben et que ces cris ont été immédiatement relevés par M. le Ministre Helleputte. Vous avez affirmé que M. Helleputte avait dû se rasseoir sans pouvoir achever son discours. j Président du Meeting d'Eben, j'ai affirmé et j'affirme que ces cris ont été poussés et que M. le Ministre a terminé son discours, applaudi par la presqu' unanimité de l'assemblée. J'ai défié l'Express,—et mon défi subsiste — et je NOS CANDIDATS. VU. HELLEPUTTE Ministre d'Etat, Ministre de l'Agriculture et des Travaux Publics,qui représenta l'xcco ndissetmnt de Maosey.ck depuis 25 ans et eu l'honneur duque une brillante manifestation est organisée demain dimanche, à Maeseyck, M. DEPLOIGE Représentant suppléant, Avocat et Conseiller provincial pour le canton de Looz. vous l'adresse à nouveau, — d'établir Et il faut être réellement bien bas qu'il en fut autrement : J pour entasser l'Inquisition et le duc 25000 frs,à votre caisse électorale, • d'Albe sur un malheureux docteur et si j'ai menti, 5000 frs aux pauvres finir par prêter à Mr Helleputte l'inten- d'Eben-Emael, si.... vous n'avez pas j tion d'engager des électeurs à l'inter- dit la vérité ! ! rompre pour leur faire commettre des Tout celà est clair, tout celà est pré- bévues, dont il pourrait profiter I ! ! cis> C'est par des pirouettes de cette Que répond votre rédacteur ? force que votre rédacteur croit esquiver il essaye de se tirer d'embarras par la réponse bien facile aux points que des attaques personnelles. C'est son ha- j'ai précisés dans mon défi. bitude. Est-il donc si difficile de dire oui ou C'est l'argument de ceux qui n'en ont non ? pas. A celà cependant se ramenait toute Vous direz à votre rédacteur que des la réponse à me faire. attaques personnelles me laissent absolu- Est-il donc si difficile de dire la ment froid. Tout au plus me font-elles vérité ? 1 éprouver un sentiment de vraie commi- Je vous requiers d'insérer la présente sération [pour le pauvre homme, d'en dans votre plus prochain n° mêmes être réduit là, place et tfexte que l'article intitulé : Un défi relevé et j'ai bien l'honneur de vous saluer. Le Président du meeting d'Eben, Georges DUPUIS Bourgmestre d'Eben-Emael. «Pas d'impôts!» Le gouvernement catholique, s'il enfaut croire nos adversaires,a menti à toutes ses promesses. Il aurait successivement réalisé les divers points dupiogrammelibéral qu'il avait combattus.Nous avons montré à quel point celle affirmation était spécieuse, et cette accusation mal fondée, en ce qui concerne la défense nationale. Nous en pourrions dire autant de la question scolaire, que la gauche nous a reproché également de résoudre par des emprunts faits à son pro-giamme. Ce qui n'empêche pas anticléricaux de tout ramage de déchaîner contre le nouveau régime proposé, comme si une terrible catastrophe de l'enseignement populaire devait s'ensuivre. En matière d'impôts, même grief. Ici encore, — le « Journal du Limbourg » le repète dans son numéro de samedi dernier. — le gouvernement catholique catholique se présente devant les électeurs après avoir manqué à ses plus solennels engagements : « Les précédentes campagnes électorales se firent, insinue-t-il,avec ce mol d'ordrede raillement: Pas d'impôt ! » En vérité !... Le « Journal du Limbourg » rendrait un fier service à la cause libérale si elle parvenait à dénicher,dans les programmes des élections de 1912, ou de 1910, la preuve authentique de ce prétendu mot d'ordre. Une chose est vraie, c'est qu'en 1884 nous avons couru sus au ministère libéral, au cri de : A bas les Graux impôls ! Hâtons nous d'ajouter que le ministère libéral nous avait fourni l'occasion d'articuler contre lui bien d'autres griefs — tt des griefs beaucoup plus graves — que celui d'avoir gratifié le pays de taxes nouvelles. Une autre chose est vraie, c'est que le ministère catholique de M. Beer-naert, pour dégager la parole donnée par ses amis avant le scrutin, a supprimé de multiples contributions et taxes, compensant et au-delà le produit des charges dont le cabinet défunt avait grevé les contribuables.La politique du minis'ère de M. Beernaert, la politique de tous les cabinets catholiques, visa à restreindre les dépenses publiques dans les bornes du strict nécessaire, en tous cas, à maintenir le développement des dépenses publiques dans la limite de la progression que suivait le développement des recettes. Nous rappellerons le succès de cette politique au moment voulu, et nous établirons par chiffres que, durant vingt-neuf années, tous les budgets furent bouclés avec un boni considérable. Mais il est faux que le gouverne-

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