De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland

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19 januari 1918
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s.n. 1918, 19 Januari. De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kh0dv1f05g/
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Hebdomadaire bilingue de l'Union des Travailleurs Belges résidant en Hollande Prix de l'abonnement en Hollande: 90 cents par trimestre. - Rédaction £ Administration: H. LONGVILLE» Rembrandtstraat 316, LA HAYE. • Prix de l'abonnement pour l'Etranger: 1.50 florin par trimestre Heerlen proteste... Dimanche passé les internés et réfugiés belges du bassin ininier de Heerlen se sont réunis en séance bublique sous la présidence du cam. Prégardien pour protester contre la campagne odieuse et cynique de la presse belge en Hollande contre notre camarade et ami Hhiys-mans.L'assistance était nombreuse. Après un exposé du camarade Jamai des faits et du but visé par la bande, la motion suivante fut acceptée à l'unanimité:„Les internés et réfugiés belges, réunis eu séance publique à Heerlen le 13 janvier 19Î7; constatent: , lo. que le «Socialiste Belge" a été le seul journal belge, qui dès le 15 septembre 1917 s renseigné le gouvernement belge quant aux désertions d'internés en Allemagne, en mêm< temps qu'il a réprouvé énergiqueinent ces désertions;2o. que tous les autres journaux belges en - Hollande se sont tus et ont laissé faire; 3o. que la politique du ..Socialiste Belge" synthétisée par les formules: Cette guerre dotl être la dernière des guerres! Ce qui importe c'est le contenu de la paix! au lieu d'inciter s Un document officiel du pays occupé. Le conseil fédéral du parti ouvriei socialiste, arrondissement d'Anvers: Considérant les changements qui st sont produits depuis la dernière séant* du C. C. à savoir: A. l'adhésion des partis socialistes d< l'Entente (France, Angleterre, Italie ei des dirigeants du parti socialiste aîné ricain) ; B. les propositions du comité hollan do-scandinave de Stockholm; C. les propositions des soviets russes relatives aux conditions de paix et ï l'organisation internationale; que la Belgique est le seul pays d< l'Entente où le parti socialiste s'oppos» encore à participer à la conférence in ternationale de Stockholm. Exprime le voeu que le P.O.B. nomme une délégatioi pour la conférence de paix, en subor donnant la participation à celle, défini tive, des socialistes de l'Entente. vLe document n'est qu'un extrait de la motioi d'Anvers présentée au Conseil Général. Lei camarades Cools et Aug. De Bruyne sont man datés pour introduire et défendre la motioi au sein du Conseil Général.) Pour Stockholm. La conférence internationale d< Stockholm inspirée par la première ré vo-lution russe n'a pas réussi. Nous avons mis au pilori ceux qu sont responsables de cet échec. (No. 14 du 15 déc.) Cet échec n'impliquait pas l'échec d< la politique de Stockholm, au contrain cette politique entraine de plus en plu: d'adhésions jusqu'au moment du trdom plie final: le prolétariat universel ac complissant sa tâche historique. Les Bolcheviki arrivent au pouvoir Trotzky au nom du nouveau gouver nouent, s'adresse à tous les gouverne rnents, à tous les peuples et leur dit: Armistice! Et causons de paix! Vive la paix démocratique universelle Que d'obstacles, hélas!, barrent en core la ronte! Les gouvernements des centraux ac ceptent l'offre russe: l'armistice conclu les pourparlers de paix commencent Collision des visées teutonnes contre h formule die paix russe, devenue clas sique. l$»it • des peuples de disposer d'eu? * mêmes. Les gouvernements et particulière ment le gouvernement allemand, m veulent pas d'une paix démocratique Ils veulent une paix basée sur la forci et la violence; on api>el.le cela la victoiri militaire. Le prolétariat ne peut accepter pa rè-ille paix après les sacrifices énorme; qu'il a faits. Le prolétariat doit dicte la paix, et il le peut, si l'on veut, dèi demain. * * * Le danger d'une paix séparée étai imminent. Mais dans l'entretemps le principaux obstacles à la conférence d* Stockholm ont disparu. Le parti français donne sans condi tien son appui/ Les associations ouvriè «mmaannHmminnainiiin2nninDioira;îimnir.;[miiUia» la désertion, a relevé le moral et a fait renaître la confiance et l'espoir; 4o. que s'il est une politique, qui peut être responsable des désertions en Allemagne, c'est la politique du jusqu'au boutisme, qui est la politique de „la Belgique," des ..Nouvelles" et autres journaux belges à l'étranger; une politique qui porte en elle des germes de désespoir et de démoralisation; 5o. protestent vivement contre la campagne odieuse et cynique de „La Belgique" représentée par Wappers, ,,-des Nouvelles" représentée par Olyff et contre Terwagne qui a incité la presse beige en Hollande à entamer la cam-1 pagne susdite: 6o. Blâment encore une fois les internés belges, membre ou non de notre Union, qui se seraient évadés en Allemagne ou qui auraient facilité ces désertions ou y auraient concouru d'une manière quelconque; i 7o. approuvent pleinement la politique de l'Tj.'LB.H., qui envisage en premier lieu le rétablissement intégral de notre pays avec dédommagement du préjudice causé par la guerre; 8o. expriment leur confiance inébranlable et leur sympathie inaltérable du camarade et ami Huysmans, qui symbolise la Conférence de Stockholm et la paix durable et universelle. "Vive Huysmans! Vive Stockholm!" res anglaises appuient Stockholm à la quasi unanimité. Henderson remet à Tsjitsjeren, un Bolschevik!, partant pour la Russie, ce message : „U faut remettre à l'ordre du jour le | projet d'un congrès socialiste international."La possibilité historique d'une confé-' rence internationale à Stockholm existe ' de nouveau. Plus que jamais le prolétariat doit se lever pour éliminer les derniers obstacles., Plus que jamais le prolétariat doit mettre fin au massacre abominable. Ne suîtit-xl |iùts que 25 millions nus frères aient été offerts en holocauste au [ Dieu monstrueux de la guerre? [ Nous répétons encore et ne cesserons de répéter tant qu'on nous écoutera: Prolétaires de tous les pays unissez vous! Debout pour la conférence sociale internationale!Vive Stockholm! Vive la paix socialiste universelle! i Sont ce des Socialistes? L Mussolini, un Italien qui porte le nom de socialiste ? ? ? a publié l'autre jour les lignes suivantes: \ „Une des conditions pour gagner la guerre est celle-ci: fermer le Parlement, envoyer les î députés se promener. Wilson, par exemple, exerce la dictature; le Congrès ratifie ce que Wilson a. décidé. La plus, jeune des démocraties, L à l'instar de la plus ancienne, celle de Rome, , sent que la conduite démocratique de la guerre est la plus sublime des sottises humaines: un î Parlement ne peut vous donner qu'une conduite ; démocratique de la guerre; or, la conduite dé-> mocratique de la guerre ne peut vous donner que la défaite. Le pays, en dehors du Parlement, ou, s il le faut, au-dessus ou contre le Parlement, résoudra ce problème." L'ex-trar de tous les Russes n'a jamais parlé .ni agi autrement. Mussolini, socialiste! Ah diable, jamais de la vie. La Conférence de Stockholm. Le comité organisateur de la confé-, rence de Stockholm s'est réuni les lundi et mardi de la semaine dernière., i Huysmans est invité par le parti . ouvrier anglais à assister au congrès de Nottingham qui se réunit fin de ce : mois, afin d'y exposer la situation. Le comité organisateur de Stockholm . a envoyé aii parti ouvrier anglais l'a-; dresse suivante. „Les membres russes, suédois, norwégi-ens et , danois du, Comité organisateur de Stockholm , envoient leur salut fraternel aux travailleurs réorganisés d'Angleterre et leur souhaitent bon succi s quant, à la réforme du parti, qui aura , pour conséquence d'unifier les forces tant manuelles qu'intellectuelles du travail et f^ra du i Parti un facteur important de la politique anglaise.Ils se réjouissent de l'invitation d'assister au congrès de Nottingham et y délèguent leur se-j- crétaire qui y exposera le programme des orga» j nisateurs de la conférence qui sont en rapports -, ininteïrompus depuis de longs mois avec les partis socialistes du monde entier et connaissent les aspirations de la classe ouvrière tout entière. v I Les organisateurs de la conférence de Stockholm ont le droit de dire que les événements ont démontré que leur manière de voir en » mai 1917 était fondée. e Stockholm qui n'est rien d'autre que l'exécution des résolutions impératives des congrès e de Stuttgart et Copenhague, adoptées par les t Anglais, vit le jour au lendemain de la révo-a lution russe. Le but de Stockholm était et est t le rétablissement de l'Internationale, qui, se mettant d'accord sur un programme démocra-r tique, réaliserait enfin en Europe, une paix durable. Stockholm est une conception de la e classe ouvrière. Stockholm n'était pas, n'est pas et ne sera jamais l'insfr lisent d'un gouverae-e ment quelconque. Stockho: in s'occupe de son a idéal qui est celui de l'humanité entière. Dès le début, Stockholm a compris que la révolution russe, qui est en réalité une révolution universelle, ne provoquerait pas de trop e grandes secousses, à la condition qu'une paix X honorable fût réalisée dans un avenir prochain, n La conférence de Stockholm voulait donner à la clâsse ouvrière de Russie l'union et la force e nécessaires afin d'éviter une action isolée, et de continuer en commun la lutte pour une paix i- générale. ; Cette politique n'a pas été comprise. ,t La Russie a été découragée et on lui a en-e levé l'espoir que Stockholm apporterait la solu-e tion. Les conséquences du l'efus des passeports », sont: l'imminence d'une pàix séparée, le renforcement de la réaction en Allemagne et en Autriche, l'existence d'une supériorité numérique telle qu'il faudra peut-être ïteux ou trois a ans de guerre avant qu'un des groupes belligérants remporte un avantage marqué. Cela q représente le sacrifie de millions d'humains et e de centaines de milliards. Pour sauver la situation, il faut examiner e la possibilité de changer l'éventualité d'une ,m paix séparée en éventualité de paix générale; cela est possible si vous persistez dans la tac-!- tique que vous avez adoptée. Vous avez fait e connaître vos buts de guerre. Vous allez demander aux socialistes de l'Entente de ee dé-e clarer d'accord sur ce programme. Vous deman-i- derez ensuite que votre formule devienne lé programme de l'Internationale. Votre but final .t 651 dono la conférence in ernationale qui est possible, qui doit jouer c î rôle historique, à ,s «as SuâMtlUvii Cependant: "Vest qu elle ne se Il laisse pas surprendre par les événements." Histoire brève. z Deux anciens ministres se rencontrèrent hier matin. L'un était M. Etienne, i- l'autre M. Steeg, Le premier dit au second: Eh bien! que pensez-vous de Clemenceau ? - Et M. Steeg de répondre: Clemenceau1? Son histoire sera brève. Il a tué Gambetta, Il a tué Jules n Ferry. Il vient de ressusciter Cai.llaux. r On est embarrassé! e -s »Le Populaire", journal minoritaire s, français publie un compte-rendli d'une e des dernières séance de la commission s, administrative du parti socialiste fran-3, çais. e En voici la teneur: „Paul Louis, Longuet, Delépine, Bourderon, * Benaudel, Dubreuilh, Poisson, Verfeuil,' A. Tho-mas,/ Séverac, Vandervelde interviennent dans T le débat. , Tous se prononcent pour l'envoi d'une délé-t> gation à Pétrograde, niais ce n'est pas — naturellement — pour les mêmes raisons, g .Verfeuil demande si c'est pour travailler à la paix générale que l'on irait en Russie. l- — Oui, répond Renaudel. A. Thomas fait la grimace. Poisson proteste. _ \ andervelde déclare qu'il faut songer à un effort désespéré „par le fer et par le feu". ■ Sembat supplie Vandervelde de réfléchir à la situation. j Si on ne prend pas contact avec les Russes, les plus terribles éventualités sont à craindre. Il faut étudier également avec soin la composition de la délégation, les kien-thalien-s ne peuvent pas en être exclus. i0 A Longuet et Renaudel, qui sont tout désignés, on pouïrait adjoindre Merrheim, qui re-^ présenterait à la lois la C. G. T. et la. tendance 1 zimnierwaldienne du Parti. . Vous voulez demander aux Russes de ne pas faire la. paix séparée? interrogea Delépine. Que n leur offrirez-vous en échange? La question reste sans réponse. Elle était u plutôt embarrassante, et Lénine n'eût pas inan-a qué de la poser à la délégation française. Heureusement que Clemenceau a refusé les u passeports." i- u Les syndicats de Norvège ont passé, î- pendant l'jannée de 1917., die 78.862 à *- 91.876 membres, soit une augmentation -s de 16 p.c. en une année, ce qui est éno-r- 's me. Le syndicat des ouvriers de fabri- 3_ que a augmenté de 30 p.c., le syndicat 't des travailleurs du bois de 25 p.c., le syndicat des métallurgistes de 16 p.c. Vf L/11 tin A u* - 1IIA uv- m auuuucwcui jruut A J., u • 1«JU ULUflll par llilUCoirC Les Buts de Guerre devant le Parlement Analais. >s ÎS Il y a quelque chose de paradoxal 3t dans le fait que les hommes politiques 'e et les journaux, qui se piquent d'être, l~ dans notre pays, par excellence les re-x présentants du patriotisme le plus vi-a gilant et le plus ombrageux, sont préci-IS sèment ceux qui détournent, à l'heure actuelle, l'attention de la France des n problèmes vitaux de l'extérieur, pour l'hypnotiser sur des luttes intestines [a d'une violence sans égale et d'un extrê-3" me danger pour la force défensive de ip la nation. Si passionnant que soit le combat que, Q; par leur faute, tous les républicains a sont, forcés, de soutenir au sein du Par-10 lement et dans tout le pays; quelque le nécessaire que soit la vigilance et la x combativité que la Démocratie attend d'eux — et dont nous avons vu un si heureux exemple dans la séance de sa-medi dernier — il nous faut pourtant J~ nous souvenir que „il y a encore la ts guerre". Et que les questions capitales a" de politique européenne et mondiale !n qu'elle a posées doivent être solution-e" nées — d'autant mieux et plus -promp-18 temiemt solutionnées'' que les larmes et l" le sang continuent à couler à flots! la C'est x>ourquoi je voudraiSi ranimer et pour quelques instants l'attention des lecteurs du Pays, sollicitée par la 'ba-3r taille conitre la réaction intérieure, à laquelle je participe, pour ma part, de e' toute mon âme, vers l'autre bataille po-c~ litique, contre la réaction militariste H internationale, qui se livre à propos de la question des- buts de iguerre et plus '*" pai"ticulièrement sur ses dernières péri-"" péties en Angleterre. C'est, d'ailleurs, r' toujours la même lutte. . Impérialistes a d'Angleterre ou pangermanistes d'Alle-st magne, annexionnistes de Rome on ho-,l bereaux die Honiarie obéissant aux me- 50 ^ /N r mes conceptions1 et aux memes appétits que nos propres réactionnaires de — l',,Echo de Paris" et de l'„Action Française", groupés derrière la houlette de M. Clemenceau. Le profond monvement d'idées dont e' la lettre de lord1 Lansdowne était l'indice, continue à se produire de l'autre côté de la Manche. Les débats qui vien-nent d'avoiT lieu à la Chambre d!es Communes, les disconrs prononcés par M. Balfour, par M. Robert Cecil et par M. 3" Lloyd George en sont l'indice très sûr. Comme d'habitude, l'opinion françai-se a été très mal renseignée sur les deux — grandes séances que le Parlement anglais a consacrées mercredi et jeudi derniers aux grands problèmes de la poli- ■e tique étrangère. C'est tout juste si on L6 lui a fait connaître la siubstance des n seuls discours des trois ministres. Mais on ne lui a rien transmis des interventions remarquables, de dix membres distingués des partis libéraux et oon-n servatenrs. C'est tout juste si le nom o' de M. Ponsonby a été imprimé, au cours de la réponse que lui a faite M. Balfour. C'est, en effet, l'attaque du fougueux é_ député pacifiste de Stirling Burghs qui u amorça tout le débat. M. Ponsonby fit, selon son habitude, sans réticences, ni j atténuation le procès de la diplomatie secrète contre laquelle il s'est dressé avec tant d'ardeur depuis quatre ans; il dénonça toutes ses fautes à pro|:>os de [n Constantinople, de la Perse;, des ambitions de l'impérialisme italien on de à l'impérialisme français avec la rive gauche du Rhin, comme de l'impérialis-me britannique lui-même. e' Naturellement, le chef du Foreign Q. Office, M. Balfour, apporta dans la dé-ie fense de la diplomatie anglaise, comme des diplomaties alliées, tfonte l'habileté, ;i_ la subtilité d'esprit qu'on lui connaît. • Beaucoup plus dignes d'attention et gg d'intérêt sont les déclarations de M. Balfour concernant les buts de guerre as eux-mêmes. Il proclama son accord Je complet avec M. Wilson pour „mener Les Buts de Guerre de Wilson. ps 1. Plus de diplomatie secrète. 2. Liberté absolue des mers. 3. Suppression de toutes barrières économiques. é, 4. .Garanties convenables données et à prises que les armements nationaux sein ront réduits au dernier point, compati-r- ble avec la sécurité du pays, i- 5. Libre arrangement, impartial, des it colonies suivant leâ demandes équita-le blés des gouvernements. 6. Evacuation des territoires- russes. la lutte pour de grands buts n'ayant rien d'égoïste mais pour une paix durable permettent à toutes les' nations,-grandes ou petites, de se développer selon leur propre idéal". Mais, surtout, il déclara explicitement, à propos de la mission Doumergue en février 1917, et des projets insensés visant au démembrement de l'Allemagne, par l'annexion de la "rive gauche du Rhin à la France ou son détachement de l'Allemagne par la constitution d'un prétendu „Etat-tampon" — qu'ils , „n'avaient jamais été connus de l'An-i gleterre et n'avaient jamais été approu- - vés par le gouvernement anglais". Et ï il ajouta: l „Le gouvernement de Sa Majesté britannique [ ne pense pas que cela ait jamais été sérieuse-j ment envisagé par aucun homme d'Etat français."t Pas „sérieusement envisagé", voilà i qui est dur pour un certain nombre de 3 nos grands politiques — ministres î d'hier ou de demain! Un des nombreux orateurs qui succédèrent à M. Balfour et qui, presque t tous, apportèrent une note sensiblement identique à celle de lord Lansdow-• ne, un député conservateur, qui porte 5 un grand nom, le lieutenant-colonel lord H. Cavendish-Bertinck, prononça quel-i ques paroles significatives, surtout dans î une telle bouche. «Beaucoup de gens, déclara le noble lord, ^ craignent qu'on ne leur demande de continuer ^ la guerre, nçn pour rendre le monde sûr pour 3 la démocratie, mais pour le rendre plus sûr pour la ploutocratie. Ce qui diminue le plus le , moral, ajouta-t-il, c'est le soupçon qu'on a que = le pays est invité à poursuivre la lutte non pour un grand idéal, mais „pour permettre à nos grands capitaines d'industrie et à nos grands commerçants d'assurer leur monopole dans le 5 monde." En demandant au Gouvernement de - préciser à nouveau ses buts de guerre, on fait une besogne sage et patriotique." Les députés libéraux Randall, Prin-t gle, Holt, Noël Buxton, Morrelly,, Run-ciman, et surtout M. Trevelyan, dont je regrette de ne pouvoir citer le discours substantiel, se déclarèrent également avec force pour la revision des buts de guerre, contre les projets visant la rive gauche du Rhin, pour que la question des colonies allemandes fut examinée raisonnablement. Mais le discours du ministre du Blocus, lord- Robert Cecil, fut également significatif. Il se prononça avec force „oontre toute guerre économique après la guerre". Il donna à la Socitété des Nations la plus éclatante adhésion, dé-' clarant — lui un conservateur, pourtant! — „qu'il ne voudrait pas demeurer une heure 5 dans un gouvernement qui ne ferait pas de la réalisation de la Société des Nations un de ses 1 buts principaux". Il ajouta que c'était „le seul 5 objectif international qui fût digne qu'on luttât pour lui." ^ Du discours de M. Lloyd George, prononcé le lendemain et dont je n'ai .' encore sous les yeux que les comptes rendus sommaires publiés- par la presse l française, je veux surtout retenir qu'à ^ son tour il a désavoué l'annexionnisme l et qu'il a admis: que le sort des colonies allemandes devrait être décidé par le a futur Congrès de là Paix et n-rtn ' pas ^ considéré comme réglé au bénéfice des " . grands «Dominions" de l'Afrique du Sud et d'Australie, ainsi qu'on l'avait jadis imprudemment proclamé. - En dépit des „Never Ends" (never: 3 jamais, end, la fin), nous voyons se rapprocher la paix, „la paix des peuples, ' la paix durable, la paix humaine". Et, I en ce jour de Noël, il n'est pas de plus haute et de plus noble espérance qu'on l puisse apporter à l'humanité meurtrie.'' j JEAN LONGUET, r Député de la Seine. 7. Belgique évacuée et libre. 8. Restauration des provinces françaises envahies-, — Retour de l'Ai--a c -Lorraine à la France. s 9. Italie restaurée dans les limites de sa nationalité. t 10. Antonomie des peuples d'Autii-che-Hongrie.11. Roumanie, Serbie, Monténégro restaurés. — La Serbie doit avoir un si débouché sur la mer. 12. Souveraineté de ' l'empire ottoman. — Garanties aux autres nationalités de l'empire. — Dardanelles, lifcr j. D lXIEME ANNEE No. 19. SAMEDI, 19 JANVIER 1918 LE NUMERO: 7Va CENTS ■ Tirage de la semaine: 5850 Nos

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Dit item is een uitgave in de reeks De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Rotterdam van 1916 tot 1918.

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