De bouwwerker: orgaan van de Centrale Vereeniging der Bouwwerkers van België = Le travailleur du bâtiment: organe de l'Union centrale des travailleurs du bâtiment de Belgique

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s.n. 1914, 01 Juli. De bouwwerker: orgaan van de Centrale Vereeniging der Bouwwerkers van België = Le travailleur du bâtiment: organe de l'Union centrale des travailleurs du bâtiment de Belgique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09wz2g/
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Le Travailleur du Bâtiment Organe de l'Union Centrale des Travailleurs du Bâtiment de Belgique Prix d'Abonnement par an : Paraît à Bruxelles le 10 de chaque mois Rédaction et Administration : Belgique fr. 1.— Téléphones : a 1690.—4—6537.— a 108.01 b 2246.— MAISON DU PEUPLE, rue Joseph Stevens Etranger » 1.50 b 4063.— b 6318.— à BRUXELLES i ' i Les travailleurs du Bâtiment EN BELGIQUE Il ne sera pas sans intérêt pour beaucoup de nos camarades de savoir quelle est la quantité et la diversité des travailleurs du bâtiment en Belgique. Les quelques chiffres, qui suivront, pourront en même temps lies mettre en état de se rendre compte de la grande et grandiose tâche qui est encore réservée à nous, travailleurs organisés, et quelles sont les difficultés qui, dans nos métiers, sont un empêchement à un développement rapide de l'organisation ouvrière. Quoique les données ci-dessous sont d'une date passablement reculée, nous ne pensons pas qu'un sensible changement s'est produit depuis dans la situation. Les chiffres communiqués ci-dessous sont notamment pris du recensement de la population en Belgique, au 31 décembre 1910 et paru dans la « Revue du Travail», édité par le ministère de l'Industrie et du Travail. Voici ce qui est bon à savoir pour nous: Les Belges occupés dans l'industrie comme patrons, employés ou ouvriers, furent au nombre de 1.710.161 (au-dessus de 12 ans, sauf quelques exceptions) sur un total de 7.423.784 habitants. De ceux-ci se déclaraient ouvriers: 1.270.404, dont 983.901 hommes et 286.583 femmes, y compris les ouvriers à domicile au nombre de 1 18 mille. Nous ne parierons pas des autres professions mentionnées dans les statistiques ministérielles et nous nous bornerons à ce qui nous concerne en premier lieu, notamment: les professions se rapportant à la construction de bâtiments, de routes, aux travaux publics e't hydrauliques, ceux donc qui doivent être organisés chez nous et où nous trouvons un total de 163.810occupés, dont 162.996 hommes et 814 femmes. Nous n'avons donc que très peu de forces féminines dans notre industrie, quoiqu'il y avait en Belgique, au 31 décembre 1910, 69.388 plus de femmes que d'hommes au-dessus de 12 ans. Les célibataires ne doivent donc point craindre de ne pas trouver une femme à leur gré. Le fait qu'il n y a pas ou presque pas de forces féminines dans notre industrie, trouve naturellement sa raison dans ce que d'une part, le travail est trop lourd et que, d'autre part, une durée d'apprentissage trop longue est exigée, et qu'il n'y a donc pas une «rétribution assez immédiate» par la femme. Ce que font les femmes dans notre industrie, se résume naturellement à du travail de bureau d'administration, sauf peut-être les manoeuvres de maçons d'Hennyères et du Borinage, si, du moins, la crise ne les a pas fait disparaître. Cela résulte le plus de ceci : si nous défalquons le nombre d'entrepreneurs féminins et membres de leur famille (qui fonctionnent naturellement comme surveillantes, comptables, etc.) du total, il nous reste encore 359 femmes, qui certainement, pour la grande partie, si pas toutes, s'occupent de travail de bureau. Il y a, pour nous, bien quelque chose à apprendre du nombre proportionnel du personnel masculin occupé dans notre industrie. Voici ! Le recensement officiel donne un total de 94.695 ouvriers, dans l'industrie (tandis que le reste est des chefs d'entreprises et des em ployés) . Si nous ne défalquons que les entrepreneurs et leurs membres de famille du total et si nous ajoutons les employés non-membres de la famille aux ouvriers, nous arrivons un total de 41,549 chefs d'entreprises et membres de leurs familles et 122,261 ouvriers. Est-ce que le grand nombre de personnes dont les intérêts sont opposés à ceux des ouvriers, ne saute pas immédiatement aux yeur? La différence entre la proportion patronale e't membres de famille, vis-à-vis de la proportion ouvrière, dans une industrie, où le travail à domicile est inconnu, est tout bonnement minime, notamment 34 pour cent, ou 1 patron ou membre de famille pour 3 ouvriers ! ! ! Nous ne sommes surpassés que par les professions qui sont, pour ainsi dire, spécialement des professions à domicile comme : l'industrie du vêtement, l'industrie du cuir (les cordonniers), l'industrie de l'alimentation (boulanger, etc.), auxquels il faut encore ajouter les travailleurs du bois qui englobent également un grand nombre d'ouvriers à domicile. Nous nous trouvons donc — quoique le terrain de notre industrie est très étendu — au plus bas de l'échelle de la «grande industrie». (La liste sur l'industrie minière ne mentionne que 0.09 p. c. de chefs d'entreprises.) Inutile de vous démontrer les énormes difficultés que nous rencontrons pour organiser une masse ouvrière, dominée par un tel pourcentage d'aide patronale, ce qui prouve une fois de plus l'avantage du principe : Plus il y a de la grande industrie, plus il y a de l'organisation. C'est facile à vérifier en comparant le nombre de patrons et d'ouvriers, avec le nombre de membres des organisations ouvrières de chaque industrie. Il en résulte pour nous qu'il est surtout essentiel de bien suivre la marche de l'industrie, de pousser autant que possible vers le développement de la grande industrie et de tâcher de tirer tous les avantages possibles, de chaque changement, de chaque nouvelle situation, par la force d'une puissante organisation. Une autre difficulté qui nous empêche également de devenir une grande organisation et d'avoir de la stabilité dans notre nombre de membres, c'est que notre industrie ne possède en grande partie que des métiers saisonniers, ce qui veut dire en d'autres mots, que les pratiquants de ces métiers connaissent le plus le chômage, ce qui explique la grande fluctuation dans l'organisation. Les chiffres que nous procure le ministère, sont tout bonnement un cri de vengeance sur les anomalies dans les professions de notre industrie qui, nous pouvons le dire avec raison, sont tenus systématiquement parmi les métiers saisonniers par les longues journées et le surmenage en été. Au 31 décembre 1910, on comptait dans l'industrie de la construction de bâtiments, travaux de voirie et constructions hydrauliques, sur environ 120 mille ouvriers, 25 mille chômeurs, c'est-à-dire 20 pour cent, ou 1 chômeur sur 5 ouvriers (le chiffre exact est de 21.16 p. c.). C'était la situation en 1910, quand tout marchait normalement dans l'industrie. On frémit lorsqu'on pense ' ce que cela doit avoir été 1 hiver passé, pendant la crise, puisque à un certain moment certes 80 pour cent de nos camarades chômaient. Nous nous trouvons, sous ce rapport, à la tête de toutes les industries (sauf pour ce qui concerne la poterie et la briqueterie), où l'on est bien forcé de chômer toujours l'hiver. Le pourcentage de ces métiers était de 21.94. Donc pas (beaucoup plus. Admettant même qu'il y a encore quelques erreurs dans ces données, ils nous donnent quand même un image de la situation de notre industrie et de ce qu'en sont les défauts et les nécessités.Et, bien loin de nous laisser épouvanter par les obstacles, tant techniques que sociaux, un aperçu du champ à cultiver ne peut que nous encourager à tâcher d'éveiller les ouvriers du bâtiment par tous les moyens, leur démontrant qu'eux-mêmes devraient être les maîtres de la réglementation des situations dans leur industrie, et que cela ne sera ni ne se pourra que par le développement de la Grande industrie, auquel ils doivent tacher de contribuer, pour leur plus grand avantage. J. Verdonc\. Effondrements et Eboulements Depuis quelques années, chaque fois que nos patrons se réunissent en congrès, nationaux ou internationaux, ils réservent une large place dans la discussion aux contrats collectifs, aux grèves et lock-outs, à la limitation des heures de travail, au minimum de salaire, etc., etc., et chaque fois toutes ces importantes questions reçoivent une solution diamétralement opposée aux intérêts des ouvriers. Les entrepreneurs ont naturellement le droit de discuter dans leurs assemblées tout ce que bon leur semble, et nous n'avons dans cette voie rien à leur indiquer, car ils sont entièrement libres. Cependant s'il est un problème — le plus intéressant entre tous — qui demande une solution immédiate, c'est celui qui consiste à prendre sur les travaux les mesures de sécurité nécessaires pour préserver la vie des travailleurs. Or dans ce domaine l'on n'a fait que très peu de chose encore, et pourtant tous leurs congrès,tant nationaux qu'internationaux sont honorés de la présence de députés, de sénateurs, de ministres, qui, en leur qualité de législateurs, devraient être les premiers à s'émouvoir des nombreux accidents qui se produisent dans l'industrie du bâtiment et des travaux publics, et comme tels ils devraient avoir la ferme volonté de réagir. Malheureusement ils se contentent de banquet-ter en compagnie des grands entrepreneurs. Dans ces derniers temps, les nombreux effondrements et éboulements, qui se sont produits un peu partout ont vivement émus le monde des travailleurs du bâtiment, et ce n'est pas sans raison qu'ils se demandent, si l'on va continuer à mettre ainsi leur vie en péril, sans presque essayer de la préserver contre ces catastrophes toujours possibles, car en somme ces accidents, s'ils sont quelquefois dûs, à la nature du sol, ils le sont presque toujours à la défectuosité des matériaux employés ou au manque de précautions prises pour l'exécution du travail, tout le monde en est convaincu, et l'on ne continue pas moins les errements du passé. Des architectes incompétents font ériger des constructions sur des données tout à fait fantaisistes, et un beau jour ils s'étonnent que les matériaux qu'ils ont faits accumuler à la bonne JUILLET 1914 numéro 5 centimes 7me ANNÉE N° 7

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