De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique

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s.n. 1914, 01 Maart. De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z02z31pk36/
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Xj!EJ ORGANE MENSUEL de la Centrale des Travailleurs du Bois, de l'Ameublement et des Métiers similaires de Belgique UN POUR TOUS TOUS POUR UN Rédaction : Maison du Peuple, Bruxelles Prix d'abonnement pour 12 numéros; ^ Belgique fr. 0.75 Etranger 1.00 Notre Congrès Le Congrès Annuel de l'Union central* des travailleurs du Bois aura lieu à Ma lines les 31 Mai et 1 Juin 1914. L'ordre du jour provisoire en a ét< fixé comme suit par le Comité exécutif 1° Rapport moral et financier. 2° Rapport de la Commission de Cen traie. 3° Modification éventuelle aux statuts •4° La propagande générale. 5° La réglementation de la durée di travail dans les ateliers. 6° Nomination du secrétaire national du Comité Exécutif, de la Commissior de Contrôle. Désignation du siège du prochain Congrès. 7° La loi sur les assurances sociales. Les groupes qui auraient des questions a faire figurer à l'ordre du jour doîven en aviser le secrétaire national avant h 5 Avril et lui faire parvenir une rappor sur les questions. Tous les rapports paraîtront dans note prochain numéro spécialement consacrt à cela. Chaque section a droit à au moins ur délégué au Congrès à indemniser par le caisse centrale. Les sections comptant au delà de 500 membres ont droit à l'indem nité pour un délégué supplémentaire pour chaque fraction de 500 membres er plus avec un maximum de 5 délégués L'indemnité consiste en un coupon d( 3me classe plus les frais de séjour doni le montant est fixé par le C. E. Les sec tions sont libres d'envoyer au Congrès, è leur propres frais un plus grand nombre de délégués, (art. 97) Pour le Comité Exécutif : Le secrétaire national E. DEVLAEMYNCK. - Les traquenards du projet Hubert Ayant pour but essentiel de ligoter les ouvriers qui désirent recourir à la grève pour faire aboutir leurs revendications, le projet Hubert, qui a la prétention d'être impartial, commence par réduire le représentation ouvrière dans les «commissions des conflits du travail» à son extrême limite. Chacune d'elles se composera d'un président et de quatre essesseurs. Le président et deux assesseurs seront nommés par le gouvernement. Des deux autres l'un sera élu par les patrons, l'autre par les ouvriers. On n'a pas osé éliminer complètement les ouvriers, mais ils seront un contre quatre, car les trois délégués du gouvernement ne pourront être que des bourgeois, c'est-à-dire des hommes vivant comme des patrons, pensant comme eux et décidant toujours en leur faveur. Supposons que des ouvriers se mettent en grève pour faire abolir le travail aux pièces, ou pour obtenir • le renvoi d'un contremaître brutal et grossier. Dans le premier cas les patrons prétendront qu'il est juste que l'ouvrier soit i payé d'après le travail qu'il fournit et ! que cela seul leur permet de soutenir la concurrence. Dans le second ils affirme-i ront que le patron est le seul juge qui puisse apprécier les qualités de ses contremaître, qu'il doit être libre d'engager et de congédier qui lui convient et que . les ouvriers doivent se plier à la discipline de l'atelier. Et les ouvriers, ou 1 plutôt leur unique représentant, aura beau faire remarquer que le travail aux , pièces conduit au mauvais travail et à l'anarchie dans l'atelier, comme il aboutit aux diminutions de salaires ; il aura beau faire observer que le patron a ' avantage à employer des contremaîtres ! ayant quelque éducation et du tact, que ; les ouvriers ont droit au respect de leurs chefs comme tous les autres hommes, il s se buttera toujours aux préjugés des ' quatre bourgeois qui ne peuvent voir les , choses autrement que les patrons. , Mais le but de M. Hubert n'est pas seulement de ligoter les travailleurs. Il ' sait qu'avec de l'énerigie, ils peuvent se | passer des commissions de conciliation où ils sont sûrs d'être minorité, et pour-> suivre la lutte par leurs propres moyens. ; Il a donc voulu favoriser les divisions. Il sait que dans presque toute grève, ; il y a une minorité de trembleurs, de traîtres même, qui ne suivent le mouvement que parcequ'ils ne voyent pas d'autres moyens d'échapper au mépris général et qui ne demandent qu'à voir le mouvement finir, n'importe dans quelles conditions. Il sait aussi qu'il y a. en beaucoup d'endroits, des syndicats ■jaunes qui ne demandent qu'à pêcher en eau trouble. Il veut donner à ces éléments de désorganisation ouvrière le maximum d'efficacité et pour cela il stipule à l'article 1°, , que le dixième des ouvriers intéressé pcTurra faire appel à la commission des conflits. Ainsi l'énorme majorité, 90 % des ouvriers, pourraient avoir la volonté inflexible de ne pas passer par cet organisme à l'impartialité trompeuse — comme nous voulons le voir, il suffira que quelques soudoyés du patron, quelques pleu-, très en fasse la demande, pour que la commission fondctionne contre tous les ouvriers. Dans l'hypothèse où toute l'usine Co-■ ckerill, avec ses 10,000 ouvriers, serait en grève il suffirait — aux termes du projet — de 50 traîtres, un demi pour cent pour amener une décision défavorable pour les autres 99 1/2 %. C'est ainsi que les bourgeois tiennent compte de l'avis des majorités lorsqu'il est dangereux pour les puissants. Les jaunes auraient beau jeu avec un tel système et il ne faut guère s'étonner que la déclaration de guerre que M. Paul Crockaert avait lancée au début, n'ait pas été reprise, ni suivie d'aucun effet. Peut-être dira-t-on, que ces commissions ne sont que conciliatrices, qu'elles n'ont aucun arbitrage à rendre et que les parties ne sont aucunement liées par leur entrée dans la procédure. Ce serait là une grave erreur. Ah_! si M- Hubert avait dit : « j'institue des commissions de conciliation pour ceux qui veulent s'en servir, mais après s'en être servi les patrons et les ouvriers peuvent s'en retourner et continuer la lutte si cela leur agrée », nous n'y aurions pas vu grand mal. Mais alors pour quels beaux yeux notre ministre du sabotage... non, du travail, se serait-il fatigué les méninges à préparer son projet ? Son projet n'a pas pour but de mettre fin aux grèves qui ne durent qu'à la suite de malentendus, il a pour but — il le dit textuellement dans 'exposé des motifs — de réduire le nombre des grèves qui menacent de ruiner le marché industriel en mettant les ouvriers dans l'impossibilité de recourir à ce moyen souvent décisif, et il y arrive par une série de moyens plus machiavéliques les uns que les autres. D'abord la commission n'arrive pas à réaliser l'accord entre patron et ouvriers elle rend « un avis motivé ». Quelle sera la position des grévistes lorsque la commission aura déclara qu'ils ont tort — et elle de déclarera presque toujours en raison de sa composition même. Toute la presse bourgeoise répandra l'«avis motivé», l'opinion publique, à part les travailleurs organisés, aura la conviction que les ouvriers sont des « mauvaises têtes », et au milieu de cette hostilité, la fatigue et le découragement viendront bien vite. On pourrait, il est vrai, éviter l'avis motivé, mais ce ne serait qu'en recourant à l'arbitrage de la commission elle-même, et l'arbitrage ne serait rendu que lorsque le travail serait repris. Mais alors les ouvriers n'auraient plus aucun poids sur les décisions. La rentré à l'atelier aurait déjà émoussé bien des énergies, il serait bien difficile de reprendre la lutte une seconde fois même si l'arbitrage était très défavorable ; et puis le patron ne manquerait pas de faire intervenir les « influences » qui n'ont guère d'action en temps de grève. Recourir à l'arbitrage ce serait remettre le sort des grévistes entre les mains de la commission composée de quatre adversaires et un partisan. Nous avons vu déjà assez de motifs pour que les ouvriers soutiennent contre ce projet une lutte à mort, mais ce ne sont encore là que ses moindres défauts. Nous en verrons d'autres le mois prochain.L. Delsinne. Dans le Pays Grève à Manage Nous disions clans notre dernier numéro que la direction de « La Construction» voulait accorder 10 % de prime, mais non 15 % comme le réclamait le, .personnel. Les ouvriers persistèrent dans leur revendications. Plusieurs entrevues ayant eu lieu ne donnèrent pas dè Résultat. Le 16 janvier, les 'camarades en grève reçurent tous la lettre suivante recommandée : » Monsieur, » Depuis le 23 décembre 1913, vous avez » quitté nos usines sans préavis. De ce » chef nous sommes en droit de vous ré-» clamer des dommages et intérêts. » Sous réserve de tous nos droits, quant » à ce qui précède, nous Vous prions de » venir au reçu dç la présente enlever vos » outils puisque, par suite de Votre ab-» sence, vous ne faites plus partie de notre » personnel ouvrier. » Agréez, Monsieur, nos salutations dis-» tinguées. » L'administrateur-délégué. » Les ouvriers qui avaient bel et bien fait valoir dès le début des travaux que les prix étaient ridiculement dérfebires, décidèrent de ne tenir aucun oompt'e de cette lettre ^ et de ne pas s'y laisser intimider. Au meme moment, nous apprenions que des Bourses du Travail du pays ont affiché dans leurs locaux que l'on demande 50 menuisiers à Manage. ' Immédiatement nous envoyons la lettre qui suit à toutes les BourkéS dij Travail ; « Monsieur le secrétaire de la Bourse du Travail, » Ln conflit a éclaté entre la direction » des ateliers « La Construction » de Ma-» nage et son personnel de la 'itaenuiserie » qui s'est mis en grève'. 1 » Nous vous prions de bien woiiloir pren-» dre notre communication en bonne con-» sidération et ne pas admettre à votre » Bourse du Travail la demande qu'éven-» tuellement pourrait lui adresser la direc-» tion des ateliers « La Construction » » pour lui fournir des ouvriers menuisiers. » Comptant sur la neutralité de votre » office de Bourse du Travailt, je vous » prie d'agréez, Monsieur, me| remerci-» ments anticipés ainsi que l'assurance de » ma parfaite considération. »Pour l'Union Centrale desi « Travailleurs dé bois de Belgique : le secrétaire; » A peine les ouvriers avaient-ils pris la décision de continuer la grève, que quelques uns d'entre eux furent mandés pour une entrevue avec la direction. A ce moment, trois supplanteurs. étaient rentré à l'usine, deux ouvriers et un brigadier de la Franco-Belge, qui profita de ce que le contre-maître de l'usine avait été congédié pour venir prendre sa place. Ajoutons que ce brigadier joua un bien triste rôle. Sa premiere tâche qu'il entrepris était de faire échouer le beau mouve-ment de grève des menuisiers. Ils se rendit personnellement chez les brigadiers en grève et leur conseilla de lâcher leurs camarades, de rentrer à l'usine et que les autres suivraient bien. Cet inividu, ce traître de sa classe, mesurait nos vaillants camarades à sa propre aune. Il se trompa. Pas un homme m'a trahi et l'enroleur de sarrasins put retourner brédouille auprès de son maître. A l'entrevue qui donc suivi ces faits, la .direction remit aux délégués ouvriers une N° 2 — MARS 1914 Le Numéro : 5 Centimes HUITIÈME ANNÉE

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