De klok uit België = La cloche de Belgique

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16 september 1917
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s.n. 1917, 16 September. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nv9959dc8p/
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Dimanche 16 septembre 1917. Ire Année N« 25 Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. i PRIX PAR NUMERO î 5 Cents. ABONNEMENT: Pour la Hollande . , Fl. 1.00 par trimestre. Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 „ „ LES VRAIS AMIS L'on a abusé et l'on abuse encore de ce titre d'a ami si doux à donner et à recevoir, surtout lorsque l'on comprend dans toute leur acception et leur grandeur, les devoirs réciproques que l'amitié comporte. Cause-t-on deux fois à la même personne?.. "C'est un ami ! „ dit-on... A-t-on partagé quelques plaisirs, assisté à quelques réunions en sa compagnie ?.. Alors, c'est un "ami intime !„ Retrouve-t-on un ancien compagnon d'études, perdu de vue depuis longtemps ? "C'est un ami d'enfance!,, Ôn ne cherche pas plus avant, on ne se préoccupe pas de son genre de vie, de ses mœurs, de ses idées; on se contente d'une affection toute de surface ou, ce qui est pire encore, on prodigue ses attentions à des êtres dont la morale affaiblie finit par nous gangrener nous-mêmes l Ainsi, en étendant ses habitudes, on bâtit, d'une part, la société, sur un fond de sentiments superficiels et peu stables, d'autre part, on y laisse indifféremment (en y aidant soi-même) se multiplier les exemples pernicieux, l'ivraie dévastatrice.Puis, quel ami préfère-t-on en général ? Hélas ! il faut le reconnaître en toute justice, celui qui flatte, qui encourage et partage les faiblesses, les plus mauvais penchants parfois, celui qui ne prononce jamais une parole de reproche, épargne les sages avis, les bons conseils, les sermons mérités ! Tout autre qui, n'écoutant que la voix de sa conscience eî faisant taire celle de la satisfaction personnelle, agit de façon opposée, se voit peut-être décerner i'épithète peu déférente de "raseur,, ! Cependanf, le temps de la réflexion et de la méditation étant venu, demandons-nous donc sérieusement quel est notre ami véritable ?.. Le meilleur des pères, n'est-il pas celui qui, tout en faisant preuve d'une bonté et d'une magnanimité infinies, sait aussi châtier quand il en voit la nécessité?... Le frère le plus aimant, n'est-il pas celui qui, tout en pratiquant une tendre tolérance envers son benjamin, ne manque pas de lui adresser la remontrance utile quand l'autre a failli ?... Le précepteur le plus sage, n'est-il pas celui qui ne tolère pas que son éiève s'éloigne, si peu soit-il, des règlements institués ?... L'ami réel est un peu tout cela ; avec moins de pouvoir et d'autorité que le chef de famille, l'amitié lui crée cependant des droits incontestables qui, joints à une affection profondément fraternelle, font de l'ami un bien précieux entre tous, à la condition qu'il professe aussi la sagesse du précepteur modèle. Il doit savoir redresser nos jugements erronés, nous prêcher la parole saine et vraie, nous mettre en garde contre les fréquentations dangereuses, les milieux vicieux, les théories trop matérialistes, nous aider à nous corriger de nos défauts, de nos mauvaises tendances. C'est enfin, l'ami qui place le bonheur et le perfectionnement moral de son ami au-dessus de son amitié même, et, au risque de perdre cette dernière, ne craint pas de mettre le bistouri dans la plaie, le feu purificateur dans l'ulcère, sans s'effrayer des cris, de la mauvaise humeur ou de l'impatience de celui qu'il aime, sachant que tôt ou tard, avec ia guérison venue et les fruits bienfaisants recueillis, l'ami dés-aveuglé le remerciera en le bénissant. Ce beau rôle d'ami sincère et désintéressé, bien compris, l'écrivain a également pour mission de le remplir envers l'humanité entière, et sa tâche est une des plus nobles qui soient, lorsque le but de l'auteur est haut et digne. Car la plume est une arme redoutable, un instrument puissant, et si celui qui s'en sert, journaliste, romancier ou poète, a pleine conscience de sa responsabilité, il doit la manier avec les plus grandes précautions. Que d'œuvres saintes ne peut-elle pas accomplir cette mignonne pointe d'acier, quand, bien employée, elle exalte la vertu et condamne le vice, perce les mystères, soulève le voile des conspirations, calme les révolutions, purifie les mœurs, bref, répand la semence bienfaisante. La stabilité des trônes, la solidité des gouvernements, la durée des dynasties, l'honneur dés peuples, la sécurité des nations, le développement des races, l'avenir du monde, dépendent souvent d'elle ! Cinglante et souple comme une épée, elle revêt tour à tour, la force de Durendal et la douceur de l'impalpable... Elle va, elle vient, alerte et sûre... fouette, siffle, défend, proclame, perce, rugit, murmure, chante et berce.. A chacun de ses grincements sur le papier, c'est un peu de l'écorce rugueuse de l'ignorance et du mal qu'elle enlève de !a face de notre sphère. Puissent tous les littérateurs de la Patrie future comprendre la mission divine qui leur est dévolue, de "vrais amis» de l'humanité, appelés à la spi-riiualiser, les tristes conséquences du matérialisme, quintessencié en Allemagne, étant, à présent, suffisamment démontrées. Puissions-nous tous, de notre côté, remplir nos devoirs "d'amis„ dans toute leur acception, ainsi que choisir soigneusement les nôtres, nous montrant dignes en toutes choses de leurs leçons et de leur affection, en même temps qu'inexprimablement reconnaissants, les "vrais amis„ étant des trésors incalculables !.. Emma Thiernesse. NOUVELLES RELIGIEUSES. Duivendrecht.— Dorénavant la messe des belges se dira à l'église de Duiven-I drecht le dimanche à 9 heures. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire En Russie L'événement capital de cette huitaine est sans conteste, le conflit qui vienl d'éclater entre le commandement suprême de l'armée en Russie et le gouvernement provisoire. A vrai dire, le différent remonte à quelques semaines déjà, il est apparu aux esprits quelque peu avertis dès la lecture du compte rendu de l'assemblée de Moscou. On a vu là d'une part, les généraux chef d'armée et la droite qui réclamaient une lutte sans merci contre l'anarchie. Kornilof lui même exposa un programme contenant un minimum de réformes indispensables ; d'autre part, l'extrême gauche qui sans approuver les excès des maximaiistes, ni les désordres sur le front et dans le pay3, s'opposait à accorder à l'autorité militaire, les pouvoirs nécessaires pour mettre un terme à cet étal de choses. L'erreur du gouvernement à ce moment, fut probablement de chercher à se tenir à égale distance de la droite et de la gauche et de manifester ainsi plus de stduci de son maintien que de l'ordre intérieur. Le résultat en fut que les Soviets toujours influencés par une minorité de maximaiistes remuants, ne désarmèrent pas. Ils s'opposèrent à l'exécution des mesures essentielles considérées par Kornilof comme indispensables au rétablissement de la discipline ; le mal dont souffre la Russie depuis la révolution empira : l'emploi des mêmes méthodes aboutissait aux mêmes échecs ; l'ingérence dans les affaires des mêmes organismes ^ans autorité et sans expérience produisait la même stagnation et maintenait la même désorganisation. Sans doute, déjà Kornilof passant outre aux exigences des comités sans mandat avait pris dans la zone des armées, certaines mesures pour réprimer l'anarchie parmi les troupes et assurer leur ravitaillement en vivres, mais le front ne peut résister sans le secours de l'arrière et l'armée russe est vouée à la famine et au désastre si à l'intérieur les usines chôment et si les transports sont désorganisés. L'impuissance du gouvernement provisoire — nous ne disons pas sa mauvaise volonté, bien loin de là — à rétablir l'ordre, a décidé le commandant suprême des armées à réclamer pleins pouvoirs. Kerensky a réfusé et ce refus a décidé le généralissime à recourrir à la force. A l'heure où nous écrivons, il se dirige yers Pétrograde à la tête d'une armée résolue à contraindre le gouvernement î se soumettre et les Soviets .à rentrer dans l'ordre. Si Kornilof l'emporte, a Russie sera soumise à une didacture nilitaire. En France La situation en France n'a certes ■ien de comparable à celle de la Russie et la chute du cabinet Ribot a les causes bien moins graves. Cepen-lant, la découverte et la poursuite des nenées anti-nationales en France, ne sont pas étrangères à l'événement. Seulement, M. Ribot lui-même apparaît bien plutôt comme victime de sa fermeté, laquelle ayant déplu au groupe socialiste parlementaire notamment, celui-ci refusa de collaborer à un nouveau cabinet Ribot. L'ex-premier se serait passé du concours de l'extrême gauche s'il eut été appuyé dans cette voie par tous ses collaborateurs. Cet appui lui a fait défaut et "le président de la République a confié à M. Painlevé la mission de constituer le ministère. Suède, Argentine, Allemagne Un autre événement diplomatique s'est révélé au cours de eette semaine: la complicité du ministère des affaires étrangères suédois dans la transmission de renseignements d'intérêts militaires pour le compte de l'Allemagne. La découverte de ces faits a été l'œuvre d'un service de renseignements américain lequel a établi que pour compte du ministre d'Allemagne à Buenos-Ayres (Argentine), la légation de Suède renseignait Berlin sur la marche des navires argentins dans l'Océan. La République Argentine possède ainsi la preuve que le gouvernement allemand a été de mauvaise foi dans les pourparlers qui ont eu lieu à la suite du torpillage d'un navire argentin et les Suédois sont avertis de la pression exercée par l'Allemagne sur leur gouvernement. Que celui-ci soit complice ou victime, il n'en reste pas moins que le gouvernement de Berlin a violé la neutralité de la Suède et que ce pays serait justifié à lui demander compte de cette action. Sur les fronts L'offensive allemande dans la région de Riga, dont nous parlions dans notre dernier aperçu, n'a pas pris le développement que l'on pouvait craindre à ce moment. L'armée russe du front nord dont beaucoup-de régiments ont résisté aux tentatives des éléments révolutionnaires, s'est rapidement ressaisie et depuis plusieurs jours, elle contient sur un nouveau front qui va de la côte orientale du golfe de Riga par Nitau jusqu'à Jacobstadt, tous les efforts de l'ennemi. La perte de terrain en elle-même est "bien moins conséquente que l'abandon de la ville de Riga qui prive nos Alliés et qui dote nos ennemis, d'une base excellente. Sur le front roumain, la situation est maintenant favorable aux Alliés. Là, comme dans le Nord, il est remarquable de constater que les Allemands ne réussissent plus à pousser à fond leurs succès. Sur le front occidental, c'est de nouveau le secteur de Verdun qui relient l'attention. Lé kronprins y a subi au cours de cette huitaine, une nouvelle et sanglante défaite. Malgré une résistance opiniâtre, ses troupes n'ont pa empêcher les Français de progresser dans la direction de Beaumont et de s'emparer notamment de tout le bois de Chaumé. En Flandre, c'est encore et toujours l'action de l'artillerie qui se signale avec une intensité qui ne faiblit pas.

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Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

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